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Write by Lilly Rose AGNOURET

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Marc-Elise est toujours avec moi quand Julien arrive chez grand-mère à 19 heures.
Il est planté là devant la porte et se met à rire.
« C'est comment Julien ? La folie commence comme ça ! », lui fait Marc-Elise.
« Je vais tout voir dans cette famille, quoi ! »
« Qu'est-ce qu'il y a ? », lui fais-je.
Il s'assoit dans un fauteuil toujours en riant puis me dit :
« Donc tu n'avais pas dit à Pupuce que l'oncle Alexandre descendait de LBV pour tes fiançailles ! »
« Non, je ne lui en ai pas parlé. »
« Mais, tiens-toi bien, elle a eu la surprise de sa vie ! Le bateau de l'oncle Alexandre est arrivé là 16h 30. Il doit descendre chez Kaba, mais il a préféré venir direct chez nous parce que sa sœur Bernadette lui a préparé son bouillon de sardines fumées. Donc il est en case en ce moment. »
« Oh ! Je suis contente qu'il soit arrivé. »
« Laisse ! Maman est partie là, debout debout avec Jileska à cause de cette histoire de robe qui a disparue. On a fouillé toute la maison. Dépassé ! Obligé de laisser tomber. Maman a décidé de retourner chez la couturière et tout. Donc, je suis resté là à la maison avec les bébés et la petite Angelline. Miss ta sœur Pupuce était tranquille dans la chambre. »
« Elle n'a même pas été perturbée par toute cette affairée, s'étonne Marc-Elise.
« Oh ! Même pas un peu. Je pense que vous n'êtes sœurs que sur le papier ; parce que le cœur n'y est pas. Cette fille là et toi ne serez jamais amies ! », me lance Julien.
« Je sais à quoi m'en tenir avec elle ! », lui fais-je.
« Écoute donc ! Comme j'étais trop dépassé par ce remue-méninges, je suis allé dans la chambre pour parler à la frangine. Je lui demander d'avouer que c'est elle qui a volé ta robe. Tu sais ce qu'elle a le culot de me dire ? Elle me répond carrément, de toute manière, j'ai toujours su que Tania était ta sœur préférée ! C'est qu'elle façon de réfléchir ça ! On dirait pas une fille de terminale ! Elle a voulu m'embrouiller là, mais je l'ai obligé à avouer son crime. Elle continué à m'embrouiller avec ce flot de paroles là. Il a fallu que la petite Angelline vienne à ma rescousse. Quand elle a seulement entendu la petite lui demande : pourquoi tu as volé la robe de ya Tania . Avec la honte, obligée d'avouer. »
« Non ! C'est mieux qu'au cinéma. Donc c'est vraiment elle qui a pris cette robe ! », s’étonne Marc-Elise.
« Et comment ! La go m'avoue là, avec des larmes de crocodiles, qu'elle a pris la robe. »
« Et où l'a t-elle jeté », fais-je.
« Elle n'a pas voulu me le dire. Donc, je l'ai laissé dans la chambre parce qu'elle me sortait par les oreilles ! »
« Oh ! »
« Il a fallu que l'oncle Alexandre arrive. J'ai fait la table et tout. Il a commencé à manger. Il n'arrêtait pas de demander sa sœur. Je lui ai donc raconter l'affaire. Laissez. Quand il seulement crier le nom de Pupuce, ta sœur a pisser dans sa culotte ! »
« Raconte, raconte ! », s'écrie Marc-Elise.
« La go était dans la chambre. Si elle pouvait, elle se serait transformée en souris pour s’enfuir par le bas de porte. Elle était tétanisée. »
« Elle a toujours eu peur de lui », dis-je. « C'est la seule personne qu'elle craint dans cette famille, à part Kaba. »
« Ben là, il a bien fait de venir. Il l’a sorti de la chambre en la tenant par la main. Arrivé au salon, il lui a demandé où est la robe. Il lui a dit qu'il n'allait pas la bastonner parce qu'elle est maintenant maman ; mais a insisté pour avoir une réponse. Et voilà que madame dévoile le pot aux roses en pleurant. »
« Et où a t-elle jeté cette robe ? », lui fais-je.
« Elle est sortie avec en la fourrant dans un sac poubelle. Elle a pris un taxi et a oublié le sac sciemment. Donc, ta robe est en train de se balader dans toute la ville à bord d'un taxi. »
« Cette fille-là me déteste tant que ça ! » fais-je à Julien.
« Le mot est faible, sister. Le mot est faible. L'oncle Alexandre est tellement dépassé qu'il a simplement pris son téléphone. Il a appelé ses collègues de la PJ. Ils sont venus chercher ta sœur. L'oncle Alexandre l'a fait enfermée pour le week-end. »
« Non ! », fais-je en me levant d'un bon.
« Et si ! Elle va passer le week-end en cellule. Maman est rentrée là. Elle s'est arrangée avec sa copine couturière pour faire la magie cette nuit pour que tu aies une robe demain à midi. »
« Elle n'aurait pas dû se donner tout ce mal ! Je suis sûr que sa tension est montée ! »
« C'est sûr ! Je lui demandé pourquoi elle ne renvoie pas Pupuce chez sa mère à la cité rose là-bas. »
« Et qu'a t-elle répondu ? », lui fais-je.
« Elle m'a dit qu'elle préfère la garder là. Comme ça elle l'accompagnera elle-même à l’aéroport en début le 1er septembre. Elle dit que si elle la renvoie chez Kaba maintenant, il y aura encore un clash entre elle et Pupuce pourrait finir dans ses bras au lieu d'arriver en France. »
« Elle a raison », fais-je. « Mère et fille sont dingues ! »
« La vie ! Ça m'a vraiment chamboulé toute cette histoire ! », me confie Julien.
« Et moi alors ! », lui fais-je.
Là, il se rend compte que Marc-Elise n'est pas habillée.
« Mais la go, tu ne bouges pas avec nous au resto ! Les autres nous attendent à 20 heures. »
« Je n'ai pas vu le temps passer ! Je vais rapidement me préparer. C'est que j'ai envie de faire la fête ce soir. Bisous ma belle ! On se voit demain. », me fait-elle en s'en allant.
Alors, Julien sort d'une des poche de sa veste jean, mon passeport.
« Je t'ai apporté ça pour que tu le confies à grand-mère. Au moins avec elle, ton passeport ne risque rien. J'ai flippé quand Pupuce a volé la robe. Je me suis dit qu'elle était capable de faire disparaître ton passeport. »
« Je ne lui ai pas dit que je partais pour les USA. »
« Eh ben, ne le lui dit pas. Tu lui diras au revoir le moment venu. Elle est capable d'inventer un truc inédit pour que tu te ne montes pas dans ton avion. »
« Merci, chef. Heureusement que je peux compter sur toi. », lui fais-je en le prenant dans mes bras. « Garde l’œil sur Miro pendant la soirée. »
« T'inquiète ! », me fait-il. « Bon, je go. A demain, ma belle ! »

Le voilà parti. Je reste dans le salon à feuilleter le magazine Amina. Je me demande à quoi pense Pupuce là-bas dans sa cellule. C'est quand même fou d'en arriver là ! Cela lui donnera l'opportunité de repenser ses actions. J'ose croire qu'au sortir de là, elle comprendra que son comportement est idiot.
Je suis là à penser à tout ça quand grand-mère arrive au salon.
« Ton oncle Alexandre arrive. Il est dans un taxi. »
« D'accord. Je vais à la douche un instant. »
« D'accord. De tout manière, j'ai déjà préparé à manger. »
je vais dans la douche. Quand j'en ressors, j'enfile une chemise de nuit et met un pagne autour de la taille. J'envoie un message à Miro avant de rejoindre grand-mère et l'oncle Alexandre au salon. Quand j'arrive, je le trouve attablé, goûtant au bouillon de carpes de grand-mère.
« Je suis obligé de manger pour faire plaisir à ta grand-mère sinon elle dira que je préfère la cuisine de Bernadette ! Comment vas-tu ma chérie. Assied-toi à côté de moi et parle-moi un peu de ce jeune homme qui fait bouger ton cœur. »
« Tonton ! »
« Quoi, tonton ? On me fait déplacer de Libreville, c'est bien qu'il se passe des choses dans ton cœur ! »
« Arrête d'embêter la petite, Alexandre. Et dis-moi ce qui s'est passé chez Bernadette. »
« Madame ma mère, vous pouvez parler autant que vous voulez, Bernadette et toi, mais cette petite de Pupuce va rester enfermée tout le week-end. Ce n'est pas croyable qu'on puisse se comporter ainsi. »
« Mais ce n'est pas avec moi qu'il faut parler de Pupuce. Vois ça avec son père Mbeng. C'est lui que tu auras sur le dos quand la nouvelle se saura. », fait grand-mère.
« Je vais en discuter avec lui cette nuit avant de dormir, ne t'inquiète pas. Il va devoir m'écouter. Mais quoiqu'il en soit, elle ne sortira pas avant lundi matin. »
« Ah, Alexandre. Tu nous as trouvez ici avec nos problèmes ; ne viens pas en rajouter. Parce que quand Mbeng et sa femme deviennent fous, personne ici ne peut les attraper. Le mari comme la femme, même pipe, même tabac. », lance grand-mère.
« Ces gens-là ne savent pas élever les enfants ! Vraiment pas ! J'ai discuté la semaine dernière avec ton petit-fils Eric Mbeng. Ça va faire deux ans qu'il est à Pretoria. Il m'a carrément dit qu'il n'a pas l'intention de rentrer pour les vacances. Ta fille traumatise tellement ses enfants qu'ils vont tous finir par la fuir ; »
« Ne me parle pas de ces gens-là, j'ai déjà assez mal à la tête comme ça avec la méchanceté dont Pupuce a fait preuve aujourd'hui. On veut juste que le 1er septembre arrive et qu'elle monte dans cet avion pour la France. Après, c'est plus notre problème. », dit grand-mère.
« La France !!! La France !!! Vous blaguez ou quoi ? Ça ce n'est pas le genre d'enfant qu'on envoie en France. Ici vous n'arrivez pas à la gérer ; c'est en France que vous y parviendrez. Eh ben, dis donc, vous n'êtes pas sortis de l'auberge. »
« Qu'est-ce que tu veux dire par là tonton ? », lui fais-je.
« Ce que je veux que vous compreniez est qu'elle va vous en faire voir de toutes les couleurs. Vous entendrez parler de ses frasques. Si vous pensez que vos soucis s'arrêteront quand elle prendra l'avion, laissez-moi vous dire que vous vous trompés royalement. Vous entendrez parler d'elle, vous e direz. »
« Mais, c'est son père Mbeng de gérer tout ça. Il a déjà payé le billet. Il l'accompagne là-bas pour l'aider à trouver un appartement à Paris. », fait grand-mère.
« Dieu du ciel ! Elle va vivre dans un appartement, à Paris ? J'ai eu cette fille en vacances chez moi il y a deux ans, elle a failli foutre le feu parce qu'elle a oublié une marmite de riz au feu et ils vont la mettre dans un appartement ! Y a pas de place dans un campus ou je ne sais quoi ?! Mbeng à quel problème ? »
« Alexandre, mange tranquille. Ne nous fatigue pas les oreilles avec les délires de Mbeng et sa fille. Nous ne maîtrisons pas ce dossier. »
« Il ne faudra pas m'appeler quand elle prendra son téléphone pour pleurer parce qu'elle aura eu un problème là-bas. Je vous connais Bernadette et toi. Chaque fois que les enfants d'Agnès et Mbeng ont des problèmes, c'est sur vos épaules que ça retombe. Ne m'appelez pas. »
« On t'appellera. Tu es l'homme de la famille. Y a que toi pour raisonner Jimmy Mbeng. », lui fait grand-mère.
« On parle du loup et c'est lui qui m'appelle. Un instant ! Je réponds. » 

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