7- Cauchemar ou vision?

Write by wilfrid nougbo

7- Cauchemar ou vision ?

« Ifèmi »

Le cours s’est bien déroulé ce matin même si je n’ai pas trop aimé la manière dont madame Lorie me tapote (pour ne pas dire caresser) l’épaule prétendant me désigner à répondre à ses tas de questions ou à m’envoyer au tableau. Après son jeu de salutation, elle n’a bougé d’un pas de ma place. Elle a même fait déplacer mon voisin de table pour s’asseoir près de moi. Durant toutes les trois heures du cours, elle n’a fait que me toucher et parfois couche sur moi en riant.  Moi aussi je n’ai pas le choix que de (bon faire semblant hein)  sourire légèrement.  Je ne sais pas à quel jeu joue cette dame avec moi mais elle m’aura sur son nez parce que je ne fais pas partie de ses proies. Ma mère a l’habitude de que lorsqu’on est à la recherche de quelque, la première qui tombe sous nos yeux ou du moins qui nous plaise qu’il faut choisir. Et c’est exactement ça ce que j’ai déjà fait. Non seulement que j’aime Sènan mais elle dispose  tout ce qu’une fille africaine peut donner à son mari. Je ne vais me mettre à citer ces choses  ou à fait son portrait mais je dirai qu’elle est  tout simplement belle, que ce soit  physiquement et intérieurement. Parlant de la beauté intérieure  les vraies filles africaines m’auraient  comprise. Je ne dis pas ça pour blesser qui que soit c’est juste une manière de parler.  Je disais qu’elle est belle et je l’aime telle qu’elle. Pas de rebroussement de chemin.  

Je suis actuellement à la maison parce que nous avons terminé le cours à 13h. Après le français de madame Lorie  nous avons  fait la mathématique  et l’Anglais.  Je devrais attendre Sènan (elle termine les cours à 16h) parce que c’est sa première journée aujourd’hui  mais cette dernière a insisté que je rentre et qu’elle va se débrouiller pour revenir vu qu’elle dans la même classe qu’une fille du quartier. Je dois même la remercier d’avoir insisté que je rentre sinon je ne sais pas ce que va me réserver la soirée lorsque ma prédatrice me verra avec elle. Elle (madame Lorie) voulait que je l’attende à jusqu’à ce qu’elle finisse son cours à 18h mais je lui ai fait comprendre  que je ne pourrai et que je sors à 16h puis elle m’a redonné encore son numéro.  Bien que ce soit notre premier rendez-vous, elle n’a pas manqué de nous donner un exercice  et exige que cela soit traité sur une feuille.

Glinglin !  Glinglin ! Glinglin !

La sonnerie de la maison vient de me faire tiquer. Moi qui me suis déjà plongé dans la lecture du texte que nous a remis madame Lorie. Ça doit être Rockybou ;  je l’attends depuis pour qu’on traite l’exercice ensemble. C’est le commentaire composé qui nécessite beaucoup de concentration  et j’ai même déjà prélevé certaines figures de style  et procédés formels en attendant pour qu’il ne vienne pas me donner de la migraine celui-là. Il aime toujours me taquiner et j’aime ça même si je m’énerve parfois  quand le taquin devient un embêtement.

Bon je me suis levé vite faire pour aller lui ouvrir.

Moi :(Ouvrant le portail) Je savais voyou va.

Rockybou :(railleur) Waouh ! L’heureux du jour comment tu vas ? Tu ne t’es pas encore lavé je crois hein.

Moi : Toi, colles-moi la paix avec tes sottises  hein.

Rockybou : Hum ! Ne me dis pas que tu n’as pas aimé les caresses de Lorie SEDJRO  ce matin hein parce que je t’ai vu sourire chaque fois.

Moi :(Dégageant le passage) Tu veux rentrer ou tu veux bavarder ?

Rockybou : Dis-moi. Quel est ton secret là ? Tu l’as rendu folle en une fraction de temps. Elle n’a même pas oublié ton nom depuis près de trois ans.

Moi : Awé ! Oublie cette pute de professeur là. Elle veut faire de moi sa proie mais elle a tiré gaillardement tiré en l’air.

Rockybou : Mais c’est une chance à ne pas rater si je ne me trompe pas hein.  Tu vas bien la masser ses fesses et ses seins de pamplemousse.

Moi : Koun ! Viens m’aider à le faire si je ne le faire pas. Gredin de dernière race. Tu es bon pour elle ; vous vous ressemblez même avec ta tête de chat là.

Rockybou : Ekanwé ! Quel est le titre de son texte qu’elle nous a donné même?

Moi : C’est sans titre chèfou (chef). Viens voir j’ai commencé déjà.

Rockybou : Pas avoir mangé.

Moi : Quoi ! Tu n’as pas encore mangé.

Rockybou : Non ! Parce que je suis fatigué de prendre… (Sifflement)

Sènan vient de fait son entrée... Vraiment la fille-là va me rendre fou quoi.  Bien qu’étant dans le Kaki, elle garde sa splendeur toujours magistrale et flatteuse.

Sènan :(soucieuse) Bonsoir.

Avant notre réponse, elle s’est éclipsée de la salle.

Moi :(gêné) Rocky je viens.

Rockybou :(silence, bouche entrouverte et regard figé à la porte menant vers la chambre de Sènan)

Moi :(le tapotant la tête) Hey ! Reviens sur terre. Elle est occupée ok.

Rockybou : Yéééh ! Typou, (type)  laisse-moi contempler les derrières lourds de cette fille même si je ne pourrai pas gouter à ça je vais en faire un rêve.

Moi :(caquetant) Toi là hein. Je me demande même si ce n’est pas avec des gris-gris que tu travailles à l’école parce que la plupart des travailleurs que je connais n’aiment pas la femme comme toi. Obajè jou (tu es trop gâté en nago de Sakété)

Rockybou : Ekanwé ! C’est ça même qui donne de l’intelligence et toi tu dis quoi. Ovi gbô man dougbè (laisse-moi faire la vie en goun)

On a ri peu avant que je ne l’ai laissé    pour rejoindre Sènan dans sa chambre. Je rappelle que les parents ne sont pas là. Ils se sont déjà  rendus chacun à son lieu de travail et seront de retour  à 19h.

« Rockybou »

Je pense que vous venez de comprendre ce pourquoi au lieu de terminer ma phrase j’ai sifflé d’étonnement. Je suis un habitué de cette maison mais je n’ai jamais eu la chance de croiser une si belle créature. Elle est sûrement nouvellement ici et peut-être une sœur à Ifè. En tout cas avec le temps je saurai qui elle est mais pour le moment permettez-moi de contempler ses fesses même si je ne suis pas sûr de l’avoir dans mon lit.  Je vous jure que si je  n’avais pas quelque chose d’humain  ou du moins une faculté propre à l’homme en moi qui s’appelle conscience,   j’allais déjà me jeter sur elle comme un mouton castré et lui faire l’amour. Olorun ! (Dieu en nago) quelle beauté ! La tenue Kaki qu’elle a portée met en valeur tout ce qui fait d’elle une femme.  Ses seins semblables aux jeunes  papayes, ses hanches  que   je n’ai pas trouvées de mots ou de qualificatifs pour qualifier, ses  jambes qui peuvent nous faire perdre la tête et ses fesses qui font entendre les perles  qu’elle a portées  m’ont envoyé à l’extase imprévue.   Elle a réveillé tout en moi,  vous imaginez déjà  ce que j’insinue non.  Mais le dans tout ça c’est que vient de dire mon ami. « Elle est occupée » par qui et depuis  quand? Je ne sais pas et je ne  veux  même pas savoir. La seule  chose que je veux savoir c’est si je peux avoir une chance avec elle et parce que c’est une sœur à mon ami je pense que c’est possible même si la plupart des hommes n’aiment pas voir leurs sœurs dans les bras de leurs amis. Ifè n’aura pas le choix cette fois-ci hein. Celui qui occupait le terrain serait obligé de le libérer maintenant puisqu’après tout (je veux dire après la famille)  c’est l’ami qu’on voit. Donc mon cher Ifè oublie ta phrase « elle est occupée »

La sonnerie de mon portable m’a tiré de mes hallucinations. J’enfonce la main dans la poche de mon pantalon et l’ai fait sortir. Il affiche un nom qui m’a fait hésiter  avant que je ne le décroche.

Moi : Oui allô ! Je t’écoute.

Voix : Rocky réponds au moins à ma salutation d’abord non.

Moi : Ecoute Raimath, si c’est pour me moraliser que tu m’as appelé, tu peux raccrocher sinon je le ferai à ta place. Alors dis ce que tu veux dire et descend de la ligne.

Raimath :(silence)

Moi : Tu n’as plus la bouche ?

Raimath : Euh… ok on peut  se  voir ?

Moi : Pour ???

Raimath : Mais Rocky tu…

Poun ! Poun ! Vous comprenez que je viens de lui raccrocher à l’oreille.  Cette fille me fatigue même. C’est quoi même ? C’est forcer ?

Je me présente parce que je sais que vous en avez besoin. Ici c’est Rockybou  ALAMOU, 19 ans,  fils ou si vous voulez le benjamin  de monsieur  Saliou ALAMOU, le directeur  du CEG Sakété. Nous sommes originaires de Porto-Novo mais parlons èyô (le yoruba de Porto-Novo). Comme vous le savez, c’est l’affectation qui a amené mon père ici à Sakété où il a construit et ce depuis plus de dix ans.  J’ai connu Raimath en classe de seconde et  nous entretenons une relation comme vous venez de le constater mais elle me fatigue déjà. C’est vrai que c’est moi-même qui l’ai dragué (bon elle m’a fait les yeux et j’ai profité). Au début on s’entendait bien mais ces derniers temps je comprends ce qui m’arrive et j’ai changé d’attitude à son endroit.  Je l’aime mais…. En tout cas ce n’est pas le moment d’en parler. C’est l’exercice que je suis venu faire ici, alors pourquoi ne pas me concentrer sur ça même si la « sœur »  d’Ifè m’a eu par sa beauté. L’épreuve est à traiter sur feuille alors Rocky au travail. Ifè a déjà fait le nécessaire.  Relever  les figures de style et les  procédés formels  d’un texte extrait du roman de jean pliya n’est pas chose facile.  J’ai  faim mais il faut que je commence d’abord en attendant qu’Ifè revienne. Il veut ou pas je vais manger ici aujourd’hui. C’est d’ailleurs lui-même qui avait  l’habitude de  me forcer à manger et je refusais mais aujourd’hui je suis décidé.

 

« Sènan »

Je ne sais pas ce qui m’est arrivé cet après-midi. Déjà à ma première journée de l’école je dors. Comment peut-on expliquer cela ? C’est plus que ridicule vous voyez non.  Ce qui me hante le plus est ce rêve que j’ai fait. Est-ce un cauchemar ou une vision ? Non je ne sais pas ou du moins c’est absurde parce que je ne suis pas visionnaire ni prophète, ni encore pasteur pour que Dieu me montre une chose pareille. Je suis devenue maintenant chrétienne parce que maman l’est aussi et je l’accompagne tous les dimanches à l’église.  Je participe aussi aux cultes inter semaines même  quand  elle autre manque parfois pour raison de son travail.  Le pasteur nous dit souvent que si nous nous attachons à Dieu par la prière et à sa parole, Il se révèlerait à nous et nous montrerons des choses  cachées et je me demande si c’est ça ce qui se passe avec moi. Sinon quelle explication donner à ce fameux rêve que je viens de faire.  Vous êtes curieux de connaitre le rêve j’espère. Alors je raconte.

Mon  rêve

Je me suis retrouvée  dans une grande forêt qu’un feu  surgissant de nulle part consume à petit coup et donc allait me bruler aussi.  J’ai promené mes regards aux alentours pour chercher  un moyen de m’évader de là quand  j’ai vu des animaux très dangereux s’avancer vers moi et cherchant à coup sûr me dévorer.  Je me croyais déjà morte donc j’ai fermé les yeux pour ne pas voir ces animaux me tailler en pièces mais grande était ma surprise  quand j’ai rouvert mes yeux et suis  me retrouvée hors de cette forêts et  dans les bras d’un jeune homme que je ne connais pas et n’ai même vu que son corps clair. Il ne portait ni chapeau   ni masque mais sa face a été totalement voilée.  Donc impossible pour de voir son visage. Il était en culotte noir et est torse nu. Prise de peur, je m’ébattais voulant m’échapper de son emprise.  Mais hélas monsieur ne veut pas du tout laisser faire.

Moi :(criant) Lâchez-moi s’il vous plaît je ne vous ai rien fait. Lâchez-moi.

Lui :(voix douce)  Chérie ! Je ne suis pas méchant. Regarde c’est moi qui t’ai sauvé de ce feu parce que je t’aime. Reste ici car près de moi tu seras plus en sécurité.

Moi : Non ! Je ne vous connais pas. Lâchez-moi.  Laissez-moi partir s’il vous plaît.

Lui : Non ces animaux vont te tuer. Je ne veux pas te perdre. S’il te plaît reste avec moi.

Moi : Qui êtes-vous ?

Lui :(silence)

Moi : Vous ne parlez pas ?

Lui : Je suis…

Fin de mon rêve

Merde alors. Je viens de sursauter et armée d’une colère que je ne pense pas extérioriser.  Cette fille-là est venue fait quoi maintenant et en ce moment ?  Maaaaahou. Alors que je suis déjà suis le point de… (Soupirant) en tout cas ce n’est pas grave. Je saurai un jour qui est cette personne qui me protège tant et pourquoi il le faire.  Vous comprenez donc  que la réponse de ce type  a été arrêtée par Janet une fille du quartier  qui est venu me réveiller pour qu’on aille à la maison ensemble parce que la salle est déjà vide.

Moi :(voix rauque) Tu veux quoi toi ?

Janet : Tu ne vas plus à la maison ou bien tu vas dormir ici ?

Moi :(me redressant) Pardon. Tu as quelle heure-là ?

Janet : 17 heures moins 20 minutes.

Moi : Hum !!! Déjà ?  Allons-y alors.

Je me suis arrangée pour qu’elle ne remarque pas quelque chose me trouble ou que je suis en colère contre elle de m’avoir empêché de connaître ce type-là. Nous avons bavardé sur la route en rentrant.

Trente minutes plus tard je m’introduis dans notre maison et trouve Ifèmi avec son ami  que je n’ai jamais vu par ici au salon  en train de discuter. Ils ont des cahiers et des épreuves près d’eux. Je pense qu’ils sont en train de vouloir traiter un exercice. Je les ai salué avec retenue et avant même qu’ils ne me répondent j’ai disparu de leur vue et surtout  celle de son ami qui,  depuis que j’ai fait mon entrée est resté bouche ouverte me regardant  comme un villageois qui a vu pour la première un blanc.

Une fois dans ma chambre, j’ai enlevé ma tenue Kaki et ai pris une douche avant de me mettre une robe que m’a achetée maman. Je me suis alors allongée sur  le lit pour repenser  à mon fameux rêve mais malheureusement celui qui frappe à la porte de ma chambre ne me le permettra pas.  Je sais que c’est Ifèmi, il a dû remarquer la mine que j’ai fait paraître tout à l’heure en rentrant et veut me ramener sur mes pas mentaux. Celui-là, il me connait plus  que moi-même. A moindre geste, il sait déjà ce que j’ai et ce que je veux. En tous cas je l’aime non seulement pour ça mais pour tout.  Je me lève délicatement  pour aller ouvrir la porte que j’avais fermée à clé parce que je voulais me sentir seule mais on m’a eu.

                       « Lorie »

Je l’ai laissé assis dans le canapé le regard figé à l’écran plat qui me sert de télévision et ai rentré dans la cuisine pour nous servir. J’ai préparé un met que je sais qu’il va adorer parce que je suis certaine que c’est la première fois qu’elle va  goûter à une telle nourriture. La sauce d’arachide remplie d’un peu de tout (poisson, viande, crabe, crevette, fromage…) accompagnée de l’igname et la  banane mixées et   pilées. (Bavant) Je vais l’avoir et je l’ai déjà même eu sinon il ne sera pas là devant moi, chez moi, et  tout à l’heure dans mon lit. Malgré son jeune âge (je ne connais pas son âge réel mais je pense qu’il tourne autour de 19 à 20 ans), il  a réussi  me rendre folle par son élégance. Hum ! moi qui, normalement devrais déjà  être mère d’une famille de trois enfants au moins.

Pour vous qui ne me connaissez pas encore. Je suis Lorie SEDJRO, jeune fille  de 27 ans. Je suis belle comme me le font remarquer mes collègues chaque fois.  Comme on ne peut pas mieux parler de soi-même donc  je zappe ce côté-là.  Bref je suis   béninoise à 50% (mon père est béninois et  ma mère une française) je suis née à Paris mais je suis revenue au Bénin avec mon père depuis sa séparation d’avec ma mère et  l’obtention de mon master. Vous savez tous avec moi que le béninois ne badine pas avec  le fruit de son sperme donc je n’ai pas le choix que de le suivre. De plus, j’ai compris que c’est ma mère qui est la fautive dans cette affaire. Je ne veux même pas revenir sur cette histoire.  Vous le savez déjà, je  suis une métisse et j’en suis fière quand je me rappelle que mon  pays(le Bénin) est le quartier latin de l’Afrique et que mon père un homme respectable.  J’enseigne l’anglais et le français depuis quatre ans. Plus rien à dire alors.  Je disais tantôt que mon jeune chéri est dans ma maison et bientôt dans mon lit 

Je suis revenu le voir tout à la même place et à la même place.

Moi :(raclant la gorge) Tu me rejoins à la table ?

Lui :(me fixant surprit) Je….

Moi :(souriant) T’inquiète. Les épreuves sont prêtes mais il faut que tu manges d’abord.

Lui :(silence)

Moi : S’il te plaît ne fais pas le malin. Viens là.

Il s’est levé abjectement et m’a suivi. Je sais qu’il a peur mais je saurai comment le ramener dans le bain. Il a pris siège en face de moi et a commencé par manger après que je lui ai donné le top. Il n’a même pas relevé la tête que lorsqu’il veut me dire qu’il est rassasié.

Moi :(surprise) Hum !!!  Tu n’as même pas fini la moitié de ton plat. Ou

Lui :(silence regard figé sur moi mais esprit surement ailleurs)

Moi : Ou bien tu n’as pas aimé le plat ?

Lui : Si, si mais… au fait, j’ai déjà mangé avant de venir ici.

Moi : Tu ne devrais pas. Bon tu as quand même raison. Je t’aurais prévenu.

Lui :(nettoyant les mains avec le torchon que j’ai déposé près de lui) Je dois partir madame ;  où sont les épreuves. Les autres doivent être en train de m’attendre.

Moi : Déjà ? Ok va dans ma chambre, tu les verras sur un guéridon près de l’armoire en face de mon lit.

Il m’a lancé un regard surprit que j’ai d’ignoré faisant semblant de m’occuper de ma nourriture.

Moi : Euh… bon suis-moi pour prendre ça alors. Comme tu as peur d’aller seul dans ma chambre.

Il m’a suivi sans piper mot.  Une fois dans la chambre je lui ai remis effectivement  les épreuves qu’il a prises et  m’a à peine tournées dos quand je l’ai saisi par le bras. Je n’ai pas attendu qu’il parle avant de saisir ses lèvres par les miennes l’embrassant tendrement.  Je sais que ce que je tente de faire n’est pas digne de moi mais comprenez-moi. Je n’ai pas le choix car ce garçon me fait perdre la tête et ce depuis près de trois ans.

Moi :(lui murmurant à l’oreille) Ifè, je t’aime. Laisse-toi faire

Je l’ai obligé à commencer par cajoler mes deux nichons. Ce qu’il n’a pas hésité de faire. Il n’a pas d’expérience dans ce domaine à ce que je constate mais j’ai commencé par sentir son arme se réveiller  à petit coup. Sans plus tarder je l’ai entrainé délicatement  vers le lit sur lequel nous nous sommes jetés. Je l’ai monté comme une motocycliste tout en le dévêtant avec des caresses pas possibles. J’ai posé ma poitrine sur son visage lui obligeant de sucer mes seins et moi-même je me suis occupée de sa verge qui, malgré son âge est très tendue et a de la taille. Je vous rappelle que je suis dans une serviette donc pas de dessous. Ma main fait des allées et venues autour de son sexe lui faisant gémir de… euh plaisir même s’il a ses yeux fermés. C’est tellement génial que je n’ai pas le choix que d’ôter ma serviette mener à termes ce que j’ai à faire parce que je sens  déjà la jouissance se pointer à la porte de son monsieur. Je l’ai à peine planté  aux lèvres de mon trou quand j’ai entendu….

Voix : Madame ! Madame ! Madame !

Putain de merde ! Donc c’était un rêve ?  Ce garçon-là m’a coupé mon appétit.

Moi :(très énervée) Ooooh ! My God. Puis-je savoir ce que tu cherches pour me réveiller comme ça ?

Lui : Mais madame…

Moi : Disparais.

Il a effectivement disparu sans en rajouter. Ça veut dire quoi ça même? Moi qui me suis déjà emportée vers le septième ciel.  C’est vrai que c’est moi-même qui lui ai demandé de venir me réveiller à 17h30 pour que je rentre mais là il est venu à un moment non préférable. Je suis actuellement dans la salle des profs où je me suis allongée dans un des divans qui s’y trouvent. Dieu merci qu’il n’y a plus mes collègues ici sinon je ne sais pas ce qu’ils vont penser de moi parce que je viens de me surprendre les mains dans mon soutien-gorge en train de masser mes seins.

Je ne sais même pas ce qui m’arrive. Cet Ifèmi veut me rendre dingue on dirait. Depuis ce matin que je l’ai revu je ne fais qu’agir anormalement. Ce rêve en est la preuve.   Pourtant je l’avais déjà oublié quand je n’avais  plus de ses nouvelles il y a trois ans. Mais aujourd’hui je suis épris de lui encore.

Je jette un coup d’œil à mon bracelet. Il sonne déjà 17h 45. J’ai vite arrangée mes vêtement, prends mon trousseau  et  ai  sorti. Au dehors j’ai vu certains  élèves près de ma voiture. Je les ai renvoyés vite fait avant d’y monter.  Je suis restée pensive pendant quelques minutes et ai démarré en toute vitesse mon véhicule pour me rendre vite chez moi.

« Ifèmi »

Je n’ai même pas fini de  taper à la porte quand elle est venue m’ouvrir. Je l’ai vu dans une robe qui m’a toute suite envoyé dans un monde que je  ne veux  même pas vous  dire le nom.  

Moi : Je peux ?

Sènan :(sourire voilé) Oui.

Je sens qu’elle  n’est pas dans son bain naturel.  Elle m’a tourné dos  me laissant contempler cette forme splendide qu’elle a  et est allée s’asseoir sur le lit.   La chambre a reçu dans un court instant la visite d’un silence pesant que j’ai décidé de rompre pour ne pas susciter ce que vous savez.

Moi : Chérie, qu’est-ce qui ne va pas ?

Sènan :(regard lourd) Quoi ?

Moi : Tu n’es  pas de bonne humeur si je ne me trompe hein.

Sènan : Si, je le suis. Il y a quelque chose ?

Je suis allé m’asseoir près d’elle et ai pris ses mains dans les miennes.

Moi :(caressant ses doigts) Sènan, on se connait. Dis-moi la vérité, tu as quelque chose ? Quelqu’un t’a embêté au CEG ?

Sènan : Non.

Moi : Alors dis-moi ce qui ne va pas.

Sènan : Rien là. C’est juste parce que je suis fatiguée vu que je suis revenue à la maison à pieds.

Elle est plus que  sérieuse dans sa phrase que je suis obligé de la comprendre mais je ne suis pas persuadé qu’elle soit  en train de me dire la vérité.

Moi :(Soupirant) Ok ! C’est compris mais détends-toi un peu ok.

 Elle a acquiescé de la tête et je me suis levé pour sortir.

Sènan : Ifè.

Moi : Oui ?

Sènan : Je t’aime.

Moi : Je t’aime aussi.

Je me suis retourné pour lui donner un  embrassade avant de disparaître de la chambre.  Je pense que c’est ce que j’avais oublié de faire ça. il y a mon fameux Rockybou qui m'attend au salon.

A suivre….

                   

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