7.le piège de mon assistante

Write by mapassionmonbonheur

Carole revint très tard le soir, je l’attendais au salon,

-  qui est ce type ?

-  c’est ton beau-frère que tu appelles ainsi ?

-  quel est ton lien avec ce type ?

-   c’est mon cousin, tu es jaloux ?

-   non mais je ne peux pas recevoir tout le monde ici 

-   c’est l’oncle de ton fils, laisse-moi me reposer je suis épuisée….


Elle me bouscula et se dirigea vers sa chambre, je ne voulais pas la brusquer, je m’écartai de son chemin…

Le lendemain matin nous partons à l’église sauf Carole, au retour elle n’était pas là. Je l’appelais plusieurs fois mais elle ne répondait pas. Sa mère débarqua aussi car elle n’avait plus de ses nouvelles depuis la veille, j’essayais de la calmer au mieux que je pouvais mais elle n’était pas rassurée et voulait même s’en prendre à moi et à ma femme.

Je la calmai tout en rappelant toujours Carole qui ne répondait pas ; je racontai à sa mère sa sortie la veille avec ce fameux cousin, elle m’avoua ne pas être au courant de cette sortie, mais me confirmait l’existence de ce cousin. Cela me rassura un peu. Après le déjeuner, nous devions aller au parc mais je ne pouvais la laisser seule à la maison ; ma femme ne voulut pas y aller seule non plus avec les enfants. La mère de Carole me proposa d’appeler la police pour signaler la disparition de sa fille, chose que je ne pouvais faire car le temps était trop court et c’était encore juste une absence pour l’instant.

Vers la soirée, étant au balcon du premier je vis une voiture s’arrêter devant ma maison et Carole sortit de la voiture, mon cœur s’apaisa vraiment je descendis lui demander des explications. 

Sa mère me devança elle lui remontait déjà les bretelles quand je descendis au rez-de chaussée, j’intervins aussi elle s’excusa et nous promis qu’elle n’allait plus recommencer. Sa mère fut rassurée et nous quitta.

Quelques mois plutard Carole accoucha d’une fille, elle était contente, de même que sa famille, ma femme fut aussi ravie mais voulait qu’elle aménage dans une autre maison. Je ne voulais pas car j’étais heureux aussi de la venue au monde de cette petite fille et je ne voulais pas qu’elle soit loin de moi.

Depuis la naissance du bébé ma femme n’était pas vraiment heureuse et voulais que je fasse un test ADN pour avoir le cœur net que cet enfant est vraiment le mien, moi je ne voulais pas car j’aimais la petite que j’avais nommé Pamela. Carole était très heureuse et me demanda de prendre une maison pour elle et ma fille car ma femme lui rendait la vie impossible, c’était faux mais je pensai  que ce serait mieux ainsi pour le bonheur de tous.

Je fis les formalités au plus vite pour qu’elle s’installe dans sa maison avec une nounou, ce fut vraiment un soulagement pour ma femme.

Je passais mes soirées avec Carole et ma fille après le boulot et je rentrais tard  cela offusquai beaucoup ma femme, on se disputa des fois pour ça mais j’avais changé, je le sentais en moi et la venue au monde de Pamela avait beaucoup contribué à ce changement. Je ne pouvais pas l’ignorer ou l’abandonner elle et sa mère.

Carole devait reprendre son service mais elle voulut prolonger un peu son congé de maternité.

Un soir je me rendis chez elle et je surveillais ma fille pendant qu’elle prenait sa douche, son téléphone se mit à sonner, j’essayer de décrocher à ma grande surprise le nom affiché était « mon cœur », j’étais surpris car elle m’avait fait comprendre qu’elle était seule, nous n’avions pas vraiment de relation mais elle m’assurait n’avoir personne. Je ne décrochai pas. Après deux appels sans réponses il laissa un message écris que je vis en partie en haut de l’écran « hâte de mettre à exécution ce plan et de t’avoir dans mes bras ……. »

J’étais juste choqué et je ne voulais pas cliquer sur le message, elle pénétra dans la chambre à cet instant ;

  • Tu as deux appels manqués

  • C’était qui ?

  • Je ne sais pas répondis-je, elle prit le téléphone…

  • Ah c’est ma mère elle veut qu’on vienne passer le weekend chez elle

  • Ah bon ? Pourquoi ne vient-elle pas plutôt passer le weekend ici avec vous il y a assez de chambre ici non ?

  • Oui mais elle veut nous voir chez elle et je pense qu’elle a raison

  • D’accord je viendrais voir ma fille là-bas

  • Non, non ce n’est pas bien laisse nous un peu en famille et après tu pourras nous revoir

  • D’accord appelle moi quand vous serez de retour alors.

  • D’accord.

  • Je rentre au revoir

  • A la prochaine.


Durant tout mon trajet de retour à la maison j’étais très pensif, qu’est ce qu’elle mijotait cette Carole ? Paméla est-elle vraiment ma fille ?

Qui était son fameux cœur ? Je devrais mener une enquête approfondie sur Carole et j’avais déjà un mauvais pressentiment.

Le lendemain je contactai la mère de Carole qui me confirma effectivement que sa fille et sa petite fille passeraient le weekend chez elle en famille. J’embauchai alors un détective privé qui pouvait les suivre car je ne faisais confiance à personne de son entourage.

Le détective privé pris fonction le même jour. Ce weekend je contactai Carole sans nouvelle, elle m’envoya un message pour me dire de les laisser passer le weekend en famille et qu’elle me rappellera. Ma femme me dit encore de faire le test d’ADN car pour elle Pamela n’est pas ma fille, cette phrase me blessa car j’aimais déjà Pamela.

  • Penses-tu que cette Carole t’aime ?me demanda ma femme

  • Je ne sais pas mais moi j’aime ma fille c’est ce qui compte

  • Ouvre les yeux Morin, elle n’en veut qu’à ton argent cette Carole

  • Non je ne pense pas elle est aisée, elle gagne bien sa vie

  • Mais pas comme toi Morin, la maison que tu lui as achetée est au nom de qui ?

  • Au nom de ma fille 

  • Ça veut dire elle ?

  • Oui…….Ne t’inquiète pas ma chérie j’ai engagé un détective privé qui me dira tout ce qu’elle mijote, ne t’inquiète pas. 

  • D’accord, j’espère bien que le détective sera honnête

  • Bien sûr, ne t’inquiète pas Chérie 

Le lundi suivant Carole m’informa qu’elles étaient de retour et que je pouvais passer les voir et qu’en plus elle devait me parler.

Je me rendis chez elle le soir pour voir ma fille, elle me fis savoir qu’on devait se marier pour le bien de la petite et qu’elle m’aimait, je refusai car je ne pouvais prendre une deuxième femme, je les quittai plutôt ce soir-là car j’avais reçu un message du détective qui voulait qu’on parle et j’étais très impatient de savoir ce qu’il allait me dire.

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