8.Le piège de mon assistante

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8.

Nous nous rencontrons alors le détective et moi, il me fit comprendre immédiatement que Carole voyait un homme et que le fameux weekend en famille était plutôt avec cet homme .Il me montra les photos et c’était sans surprise le soit disant cousin qui était venu à la maison.

Je ne fus pas surpris  car je le soupçonnais aussi de même que ma femme, le détective m’apprit également que le cousin en question est un délinquant et faisait des affaires assez louches, je fus choqué par cette nouvelle et je demandai au détective d’essayer de voir si on pouvait trouver des preuves accablantes contre lui, il me promit de faire de son mieux pour rassembler quelques preuves. Je le remerciai et je quittai le rendez-vous.

En cours de route à la maison, je reçu un appel de ma femme qui m’apprit que notre maison venait d’être cambriolé, je pris vraiment peur pour ma femme et mes enfants, j’accélérai et je paniquais aussi car on avait jamais été cambriolé.

Je soupçonnais déjà le cousin inconnu, j’arrivai enfin à la maison, je vis ma femme paniquée et la police qui faisait les constats, je consolai ma femme et mes enfants surtout Brenda qui était très inquiète, nous ne dormions pas cette nuit. Je parlai de Carole aux policiers et aussi de son cousin. Les cambrioleurs au nombre de 2 ont d’abord essayé d’assommer ma femme qui les a échappé ensuite ils ont saccagé le salon puis sont partis avec nos œuvres d’art dans le salon. Le lendemain Carole me contacta pour que je passe les voir car selon elle Pamela pleurait beaucoup et me réclamait, je lui appris l’incident de la veille, et surtout que je ne pouvais quitter ma famille dans ces conditions. Elle  devint hystérique et me dit qu’elle avait besoin de moi et que moi je me foutais d’elle et de ma fille, elle criait tellement fort que je fus obligé de raccrocher. Je ne pouvais laisser ma famille seule, même si Pamela ma fille me manquait beaucoup. J’essayai de réconforter ma femme et je ne pouvais même pas lui parler de ce que m’avait dit le détective de peur de rehausser sa frayeur.

J’étais aussi pensif et je voulais savoir ce que mijotait Carole et son soit disant cousin. Mais comment m’y prendre ? Déjà faudrait savoir ce qu’ils mijotent et je n’en avais aucune idée. Ils en voulaient à mon argent ou à ma fille ?ou les deux ?

Ma femme qui était en train de se reposer descendit se blottir dans mes bras ;

  • Je t’en prie fait le test d’ADN, je ne veux plus qu’on soit en contact avec cette Carole,

  • Mais chérie la petite Pamela n’à rien avoir dans cette histoire

  • Je te rassure, je n’ai rien contre cette petite mais, elle te lie à elle et je sens qu’elle est la source de nos malheurs, tu ne peux pas prendre la responsabilité d’un enfant qui n’est pas le tien

  • Comment tu peux en être sûre Olivia ?

  • J’ai le pressentiment mon amour accepte de faire ce test d’ADN et on verra par la suite s’il te plait.

  • Ok, j’en parlerais avec elle prochainement

  • Non chéri coupe les cheveux de la petite à son insu elle ne voudra pas faire ce test surtout si j’ai raison et que la petite n’est pas de toi.

  • Chérie tu voudrais que je fasse le test en cachette ?

  • Oui, mon amour je t’en prie ne lui dis rien

  • D’accord je vais essayer de voir comment je peux m’arranger pour le faire, mais je t’en prie cesse de trop t’inquiéter ok ?

  • D’accord mon amour…..

 Ce soir je restai avec ma femme, mes deux enfants et quelques membres de nos familles qui venaient nous soutenir, cela nous fit vraiment du bien.

Le jour suivant je me rendis chez Carole sans le lui dire avant, car je voulais aussi la surprendre, je sonnai à la porte et la fille de ménage m’ouvrit la porte.

Elle m’invita à m’asseoir pour qu’elle puisse informer sa patronne, je lui dis non et je pénétrai dans la chambre de Carole, elle travaillait sur son ordinateur portable, dès qu’elle me vit elle m’enlaça et me dis que je l’avais beaucoup manqué et à ma fille aussi. Pamela était sur le lit, je la pris dans mes bras, elle était très mignonne et souriait, l’idée de lui faire un test d’ADN me donna des frissons au ventre car je l’aimais vraiment beaucoup et j’avais peur que le test se révèle négatif. Je profitais que Carole sorte de la chambre pour récupérer une chevelure de Pamela, Carole revint me dire qu’elle voulait qu’on déjeune et que je passe la nuit avec elles, je lui un NON catégorique, je devais retourner à la maison au plus vite. Elle riposta en me disant que c’est aussi ma maison chez elle et ma fille Pamela.

  • Nous sommes aussi ta famille !!!

  • Oui mais on a cambriolé ma maison récemment je ne peux pas laisser Olivia seule avec les enfants

  • Ce n’est pas mon problème, cherche une domestique pour les garder, Pamela a besoin de toi aussi

  • Change de ton quand tu parles de ma famille !!!!

  • Désolée chéri pardonne moi, je désespère tu ne me considères pas ni ta fille snif snif……

Elle se mit à pleurer et mit ses bras autour de mon cou, elle essaya de m’embrasser je restai là sans rien faire.

Je finis par la repousser un peu en lui disant que je devais nécessairement rentrer et que je repasserai dès que possible.

Je sortis rapidement sans même faire un bisou à ma fille, chose que je regrettai assez rapidement. Ce soir même j’apportai la chevelure à un ami médecin qui me promit que j’aurai les résultats assez rapidement.

Je fus vraiment très angoissé ce soir-là avec différentes idées et si Pamela n’était pas ma fille mais la fille de ce délinquant ? Je l’aimais beaucoup et je ne voulais pas que le test soit négatif.

Arrivé à la maison, j’annonçai à ma femme que j’avais remis la cure chevelure de ma fille à mon ami  médecin, elle fut ravie mais remarqua ma nervosité.

  • Ne sois pas triste chéri, 

  • Je le suis j’aime Pamela, elle est adorable cette petite et n’est pas responsable des bêtises de sa maman

  • Oui bien sûr mais dès qu’on aura les résultats, tu devras couper les ponts avec elles, je suis désolée

  • Non pas forcément

  • Que veux-tu dire par là ?

  • Je pourrais adopter Pamela

  • Non Morin je ne suis pas d’accord.

  • Je t’en prie Olivia, elle s’habitue déjà à moi comme son père….

  • Morin, on en reparlera mais je n’accepterai pas

  • Penses-y mon amour, tu seras sa mère.

J’étais vraiment nerveux et en plus je n’avais pas de nouvelle de mon détective, je ne savais plus trop quoi penser, j’étais très confus.

Je reçu l’appel du policier en charge de l’enquête pour le cambriolage de notre maison qui me fit savoir que l’enquête avançait et qu’un suspect avait été appréhendé. 

Je fus quand même ravi de cette nouvelle et il me promit de me tenir informé dès qu’ils auront du nouveau.


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