8 ~ Personnalité du Cheveu ~  PHMCx~ Decret vetimentaire

« Oui on se souvient ! Et même que lorsqu’on déroulait le fil du paquet carré, ca faisait : TRRR, TRRR, TRRR» disent tifs et jeunes pousses tous contents de leur apport.

~ Le decret vestimentaire~

Les nattes ou « cornrows » aussi sont un autre mode de coiffure usuel.

Ces tresses qui de loin, donnent l’impression de voir des simples mèches disposées en rangés parallèles, sinueuses ou entrelacées, sont plus que cela. Ces croisements habiles des deux à trois ou plusieurs mèches de cheveux tenues avec les doigts des deux mains ingénieuses tels des cordages, est difficile à décrire tellement les styles de procédés sont divers et variés.

Crinière précise : « Certaines sont nommées « civiles », d’autres « renversées ». A une époque on nous bassinait avec les deux tresses à la Kim Kardashian. En tous cas, Les dénominations ne manquent pas selon les régions et les modes. »

By ©Ngengeti~Alavolee-Onafly***

Ces nattes sont devenues une exigence, imposée aux jeunes filles fréquentant les bancs de certains collèges ou lycées, où l’uniforme est de rigueur.  Le nombre de rangées de nattes en est même dicté et limité par ces écoles. A la rentrée, il n’est pas rare de voir des élèves renvoyées pour non respect du nombre prescrit de nattes. Les filles chanceuses ayant des amies à la main agile, se dépêchent donc de les refaire selon le nombre exigé, accroupies ou assises pas bien loin du portail d’entrée où le/la surveillant(e) fait son inspection.

Généralement appliquées, ses nattes ont été décrété afin d’éviter toute velléité de distinction indisciplinée, dans les designs/modèles toujours plus innovants, « out of this world », et les uns plus osés que les autres.

Tignasse ajoute ironique : « On peut faire confiance à la volonté et l’ambition d’une jeune fille et femme qui veut se faire remarquer. On se demande bien par quoi ; le cahier ou le tableau ?... »

Il m’a été raconté qu’avant cette règle en milieu scolaire, dans les années 1960, certain(e)s jeunes élèves dits de bonnes familles, (de parents nantis), en étaient devenues arrogant(e)s, irrespectueux(e)s et moqueur(se)s envers leurs professeurs.

Tels des paons, et grâce aux moyens financiers de leurs parents, elles/ils s’évertuaient à exhiber toutes leurs garde robe et coiffures, plus que leur savoirs, face aux enseignants aux apparences modestes, pratiques, et fonctionnels.  Ces derniers qui ne gagnaient déjà pas de quoi faire face à toutes leurs charges et ne pouvant encore moins penser rivaliser à l’époque, se sont plaints à qui de droit. Dès lors, Le ministre de l’éducation de la période, a mis de l’ordre dans les débordements qui en découlaient, grâce au décret vestimentaire.

Passons.

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En dehors du milieu scolaire, les nattes sont également une coiffure dite protectrice, qui évite les manipulations fréquentes et les cassures ; dito pour celles qui arborent les perruques. Elles sont également un canevas de base pour les femmes qui se font placer en collant ou cousant sur la trame des tresses, des tissages de mèches artificielles (qui s’enflamment, comme les dérivés de pétroles qu’elles sont) ou mèches réelles de toutes origines possibles et imaginables.

Il est à noter que ces mèches dites naturelles ont autrefois appartenues à des femmes péruviennes, brésiliennes, ou des indiennes qui, pour ces dernieres en ont fait don, avec une prière, à leurs temples hindous. Nous ne connaissons pas toutes les modalités de collecte et fabrication des autres mèches dites naturelles.

Les coûts de ces mèches sont réputés exorbitants suivant leur origines (mode d’acquisition et caractéristique) et leur authenticité. Ils le sont encore plus selon le nombre de paquet qu’une personne se fait poser pour donner une apparence des plus réaliste à extravagante à sa coiffure, et selon le modèle ou la longueur de sa coupe.

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Maintenant qu’un semblant d’information basique a été divulgué, à la personne hors circuit, revenons à nos anecdotes vécues.

Tignasse et touffe de s’écrier : « En---fin ! » ; «  regarde comment mes croquettes ont même diminuées… faut que je me ravitaille vite ! Tu n’as même pas intérêt à commencer sans moi Ngengeti . Attends-moi !»

A-t-on déjà vu pareille chose ? Regardez-moi comment je me fais menacer sur ma propre tête.

Retour à l’histoire dans la cuisine de ma mère.

Ref. image Google : tresses au fil coiffure africaines

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