9-A savoir
Write by wilfrid nougbo
« Raimath » (moi sur la photo)
Long soupir
Enfin !!! Un brin d’espoir
se pointe. Mon Rockybou a enfin décroché mon appel et pour finir m’a souhaité
une bonne nuit accompagné de « je t’aime ». Cette expression que la plupart des hommes
aiment chanter est chose rare dans la
bouche de Rockybou à mon endroit. Vraiment
l’amour quand ça nous tient on n’est pire qu’un enfant éconduit à cause du
sevrage. Et la chose la plus écœurante c’est lorsque la personne qu’on aime nous fait
vivre l‘enfer sur la tête. Rockybou me fait souffrir depuis un bon, pour ne pas
dire que depuis l’arrivée de la sœur d’Ifè dans cet établissement. Je constate
qu’il a un penchant pou la fille mais je ne les laisserai pas faire. Puisque
l’amour peut tout, je ferai tout, je dis bien tout vous pouvez pensez ce que
vous voulez je suis prête à tout pourvu que mon homme me revienne. Personne ne
viendra m’arracher ce de quoi je prenais soin depuis fort longtemps. J’espère que
Rockybou lui-même vous a déjà parlé de comment nous avons commencé notre. Ce
n’était pas facile pour mais j’ai réussir
à lui offrir mon cœur qu’il pense aujourd’hui
jeter au profit d’un. Cela n’arrivera pas Mahou «Dieu» en fon.
Vous voudriez surement que je me
présente avant de continuer, oui mais je
ne le ferai mais pas maintenant puisque ce qui me préoccupe pour le moment
c’est restaurer mon espoir de devenir la reine de Rockybou. Je suis folle à
votre avis ou bien ? Eh oui j’accepte, vous auriez été à ma place, je ne
pense pas que vous n’auriez pas fait la même chose.
-
Raima !!! Raima !!! Raima !!!
Le cri de ma mère depuis mère
vient de me faire sursauter. Elle a cette habitude qui m’agace des fois. A
moindre chose erreur, elle commence par crier ton comme si tu étais au ciel et elle sur la terre ou encore
vice-versa.
Moi :(me levant d’un bond) Nam !!!
Maman : Ogbô bi mo ti nkpé ê
la ti gba ni (n’as-tu pas que je t’appelle depuis longtemps)
Moi : (bâillant pour feindre
d’avoir sorti du sommeil). Mo nsun tèlè ni. (Je dormais)
Maman : O nsun. Depuis quand tu dors sans te doucher ni manger ?
Ce n’est pas à moi que tu vas mentir. D’ailleurs même je te trouve bizarre ces
derniers temps. Il y a un problème ?
Moi : Non, non…
Maman : Ou bien un autre
professeur a encore commencé par te courir après en cette année ?
Moi : Non ma… il s ne sont quand même pas des
chiens et moi une chienne non plus. J’ai une dignité comme vous avez l’habitude
de me le dire et cette dignité qui est ma virginité je ne suis prête à la
perdre maman. Les professeurs n’ont qu’à courir seulement. Ils vont s’arrêter
quand ils n’auront plus de souffle ou du moins quand ils ne verront plus ce
qu’ils veulent.
Euh… lecteur ! Quand j’ai
parlé de virginité vous avez tiqué à ce que je crois. Vous croyez que je suis
en train de faire la sérieuse à ma mère n’est-ce pas ? Laissez-moi plutôt
vous dire que c’est la vérité que je lui dis. Je suis encore vierge pour le
moment même si Rocky et moi faisons des
alôvi huiti (voyoucratie érotique). J’ai toujours une manière de le bloquer et le convaincre chaque
fois qu’il tente d’aller loin dans ses caresses.
Donc ne me jugez pas si vite. Comme vous
ma maman aussi ne m’a pas cru. Elle m’a lorgné manquant de me faire tomber au
moyen de ses yeux incrédules.
Maman : Koun ! Okan
gbogbo gni kpô (ça vous regarde tous). En tout cas, c’est pour aller étudier
que je t’envoie à l’école et non pour devenir une proie aux professeurs. Vous les filles d’aujourd’hui Ahoo… Maintenant
vas te doucher et manger si tu n’as rien comme tu le prétends.
Moi : Comptez sur votre
Ma… Moi je veux avoir une oyigui (cérémonie de paiement la dot) honoraire. Dis-je avant de
disparaitre dans la douche.
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Quelques mois plus tard
« Senan »
Aujourd’hui c’est samedi. Après m’être réveillée très tôt le matin pour
faire la lessive, je me suis douchée pour me rendre au marché pour la provision
des condiments. Au retour j’ai pris par
la maison de Kifayath une camarade de classe pour prendre mon cahier qu’elle
avait passé lorsqu’elle avait manqué le cours
la semaine écoulée. Puisque nous nous sommes amusées, j’ai quitté la
maison de Kif (c’est là le diminutif son nom) aux environs de treize heures. Le soleil était
en ce moment au zénith. J’ai hélé un Zem
pour me rendre à la maison sans me rendre compte que quelqu’un me suit. Au bout
de trente minutes le taxi-moto me dépose
devant notre portail. Je lui paye et m’apprête à entrer quand je remarque une
voiture de couleur cendre stationnée à quelques mètres de notre clôture. Je me
suis vite empressée de rentrer. Une fois à l’intérieur, je suis restée un
moment derrière le portail pour voir si le conducteur ou encore quelqu’un
d’autre sortirait de la voiture pour me suivre mais rien n’est fait alors j’ai
émis ouf de soulagement avant d’aller dans la chambre pour faire la cuisine.
Quelques minutes après, Ifè qui est
allé au sport depuis le matin fait son entrée se plaignant d’avoir faim. J’espère
que vous demandez comme moi actuellement qu’à quel genre de sport a-t- il été
depuis me laissant dans la solitude. Je
n’ai pas attendu qu’il se déshabille en que je ne le sermonne.
Moi : (occupée à râper
l’igname que j’ai acheté) On ne t’a pas donné à manger là-bas ?
Ifè : Non.
Moi :(étonnée) Hum ! donc tu as été quelque part après sport ?
Lui : si, j’ai été chez Rocky comme
d’habitude d’ailleurs.
Moi : Anh bon. Ton Rockybou
et toi on dirait que vous n’allez jamais vous séparer un jour. Pas une seule
seconde sans se voir. Ahan j’oubliais. Tu n’as pas vu une voiture au dehors ?
Lui : non ! Il y a un problème ?
Moi : Euh… Quand je revenais
du marché j’ai constaté qu’on me suivait avec une voiture de couleur cendre. Cette
dernière est venue garer au niveau de la cabine de Fofo Gillo et après que j’ai
fait mon entrée, elle a démarré.
Lui : Hum…Senanmi… tu n’es
qu’une peureuse. Qu’est-ce qui prouve que c’est toi qui est suivie d’autant
plus que la voiture n’a pas stationné près de chez nous mais près de la cabine.
C’est ce qu’on dit ça hein, les hommes
et surtout Ifè aime trop prendre les choses à la légère. Vous chers lecteurs,
jugez-en avec moi. Regardez ce que j’ai dit et ce qu’il de me dis. D’ailleurs même c’est fini. Je ne vais plus
lui dire quoi que ce soit. Ça veut dire quoi ça ?
Je me suis tu un instant avant de
changer de sujet.
Moi : (après maintes
hésitation) Pourquoi ta madame te faire
attendre tous les soirs comme ça ?
Cette question semblable lui
donner un coup de poing qui le faire taire un moment.
Moi : (raclant la gorge) Ma
question te dérange ?
Lui : Euh…non. Et si on en
parle plus tard ? Sinon actuellement mon
ventre est affamé donc point d’oreille ni de bouche pour parler
maintenant.
Je le fixant longuement, baisse le visage pour s’occuper de mon igname
avant de m’adresser à lui à nouveau.
Moi : D’accord. Comme tu
veux. Maintenant viens m’aider si tu as vraiment fin.
Il m’arrache l’igname que
j’essaie aussi de lui arracher et les ébats commencent.
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« Lorie »
S’il vous plaît hein, pouvez-vous
me dire ce que je peux faire pour gagner le cœur de ce garçon qui me rend fou depuis
un certain moment ? Je sais que vous m’insultiez déjà mais vous n’ignorez
surement pas ce qu’est l’amour. En tout cas je ne suis pas là pour
vous apprendre quoi que ce soit. Actuellement je suis en train de m’apprêter
pour me rendre à un rendez-vous avec une amie. Donc pas de temps pour parler.
Vous voulez savoir de quelle amie je parle ? il s’agit bien sûr de
Regina avec qui j’ai vécu mon enfance. Elle n’est pas une métisse comme moi
mais elle a passé presque toute sa vie en France. Benjamine d’un grand operateur
économique Béninois ayant une résidence privée en France où vie sa
petite famille, Regina est une jeune
fille de mon âge. Maitrisard en médecine gynécologique elle est actuellement en
service dans un des grands hôpitaux de la capitale économique du pays où elle réside. Belle comme moi, son
teint noir se fait remarquer au soleil.
Voilà on parle du loup et on voit
sa queue. Mon portail sonne et c’est son numéro qui s’affiche.
Moi : (ton plaisant) Allo
bb !
Elle : (ton railleur) Oui lesbienne. Sors par ici. Je suis au
portail.
Moi : (étonnée) Hum !!! Déjà ? Mais entre.
Elle : Non, non. Je ne sors
pas de ma voiture et si tu fais encore plus de 5 min à l’intérieur. Je te
laisse.
Moi : Dieu merci ! J’ai
aussi ma voiture. Je viens quand même.
Puisqu’il ne me reste qu’à mettre
les boucles d’oreilles, je sors vite pour la rejoindre. Je les mettrai une fois
dans sa voiture. Cette fille là est souvent catégorique même en blaguant.
Depuis minutes plus tard me voici
au dehors.
Regina :(tapant les mains)
Ahan ! Akoba Adaba.
Moi : il y a quel problème ?
Elle : Entre toi et moi qui
a-t-on invité ?
Moi : Pourquoi cette
question ?
Elle : Regarde comment tu
t’es sapée on dirait une reine.
Moi : Koun ! Et qui est
devenue Ciara d’une seule journée là ?
Elle : Je sais que tu ne
manqueras pas à dire. Beyonce Ojô kan (Beyonce d’une seule journée là)
Moi : Démarrez s’il vous
plaît mademoiselle.
Nous nous sommes un peu taquinée
puis elle démarre en toute vitesse…
A suivre……….