#ABOU_et_MARIAM_La_vendeuse_d_oranges

#ABOU le fainéant 

By Moussa TRAORÉ 

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Il est 7 h 30 min et nous sommes au nord du pays  dans un village qui n'était vraiment pas connu, un village qui doit sa popularité de par le fait que l'opposant le plus farouche du pays ne cessait de clamer partout et à qui veut l'entendre '' Je suis originaire du nord, mon village natale Saliasso est habité par de braves paysans mais marginalisés en terme de développement... ''

Effectivement, Saliasso, de tous les programmes qui ont été mis en place par le gouvernement du tout puissant '' Tchaifari '', président de la République loin d'être  démocratique du SOFADIGUI, n'a beneficié d'aucun.

[Pause] 

Pourquoi ce village ne bénéficie pas des différents  programmes de développement des villes et villages du pays ? Vous allez le savoir au cours des épisodes.

Pour l'instant notons que nous commençons par parler de ce village parce que c'est le village du jeune ABOU.

Qui est ABOU ? 

Ahu les gens qui viennent de commencer à lire ton histoire la vont savoir ça comment ? Continue l'histoire là-bas. Kpaa ko qui est ABOU ? 

[Bon on continue] 

Tinmin ka wiri dhê, salibagatôdey ( lève toi là-bas, enfant de paresseux) criait le père de ABOU à son fils avec deux coups de fouet sur son dos à l'appui. En sursaut, se leva ABOU et prit position comme s'il allait se défendre contre l'ennemi qui venait de l'assaillir, avant de se rendre compte qu'il était en fasse de Sekou son père. ABOU prit du recul et se laissait frapper par son père qui avec un très grand sérieux se disait corriger son fils afin de le persuader de se lever tôt les matins. 

Sekou surnommé  '' Djobleck'' passait pas inaperçu à cause de, sa démarche qu' il exécutait avec fermeté, sa mine serrée et ce fouet qu'il avait toujours en main. Le père de ABOU ne souriait jamais et ne s'amusait pas avec l'éducation de ses enfants à plus forte raison de celle de ses frères et sœurs villageois. 

ABOU lui était le premier fils de Djobleck et le seul garçon de la petite famille, la famille du vieux Sekou Touré et maman Fana Coulibaly , composée de trois filles et un garçon. Le seul garçon qui causait tous les problèmes à son père qui lui veut que son fils soit un Tchaifari de la trompe du Président tout puissant Tchaifari. Mais ABOU était paresseux, n'aimait pas aller à l'école et ne faisait rien d'autre que dormir quand il n'avait rien à faire. Pourtant il était en classe d'examen, en classe de 3 ème dans une école, située à 15 kilomètres du village, très prestigieuse de la ville voisine à Saliasso. 

[Pause] 

Vous vous demandez comment un vieux villageois aurait pu avoir les moyens pour envoyer son fils dans l'une des prestigieuses écoles de la ville voisine ? 

Vous allez le savoir au cours des épisodes. 

 Affairage.... Affairage....  En fait ABOU n'est vraiment pas paresseux hein...  Il a le Tchaifariisme en lui mais c'est caché et lui même il sait pas encore. 

Hum Moussa tu a enlevé mot la où ? Ko Tchaifariisme faut nous mentir doucement tchai.

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À suivre