#ABOU_et_MARIAM_La_vendeuse_d_oranges
#ABOU le fainéant suite 1
By Moussa TRAORÉ

Pourtant il était en classe d'examen, en classe de 3 ème dans une écoles, située à 15 kilomètres du village, très prestigieuse de la ville voisine à Saliasso.
Ce jour là, ABOU avait cours à 8 h 00, mais comme à son habitude, il attendait d'être réveillé par son géniteur. Une action répétée chaque jour, faisant interrompre à chaque fois le rêve dans lequel le jeune fainéant semblait se plaire à y être plongé.  Comme la plus part des adolescents, de son âge, influencés par la tendance, l'effet de mode, et le se '' fairevoirisme '', s'adonnaient à un fulgaire train de vie qui se résumait à montrer sa supériorité à travers le fait d'avoir plusieurs copines. Ils avaient un intervalle d'âge d'entre 15 et 18 ans mais faisaient et connaissaient des choses que même les adultes ne savaient pas. ABOU  était un peu différent pas parce qu'il ne pouvait pas faire comme eux mais parce qu'il était un '' Mouilleur ''. C'est pourquoi il aimait dormir dans l'espoir de faire des rêves érotiques dans lesquels il était seul maître et où tout lui était possible.

[Pause]

[Let's continuons affaire la]

Et même très souvent papa Sekou était stupéfait de voir son fils exécuter des scènes en plein sommeil. Une exécution, esquisse parfaite de la personne faisant l'acte sexuel à une femme. Tout cela le rendait bien nerveux et donnait raison à toute la force qu'il deployait à chicoter ABOU.

ABOU mon fils j'ai ton emploi du temps et je sais que tu as cours aujourd'hui à 8 h 00, que fais tu encore couché ? Dépêche toi de prendre ton bain et de prendre la route de l'école, s'exprima le vieux en ces termes. Oui papa et l'école est la meilleure des armes contre toute forme d'oppression, je sais, répliqua ABOU.

30 minutes après, ABOU monta sur son vélo et prit le chemin de l'école, toujours avec cette manière nonchalante de pédaler. Sur le chemin, il prenait le soin de saluer toutes ces personnes qu'il pouvait saluer, d'échanger quelques bénédictions avec le vieux Bourahima. Bourahima, un vieillard qui s'asseyant en bordure de route avec une calebasse devant lui, demandait à haute voix de l'argent aux passants. Bourahima est un mendiant et aveugle.

[Pause]

ABOU aimait beaucoup le vieux Bourahima et prenait du plaisir à l'écouter lui faire des bénédictions croyant que lui ABOU lui avait jeté une ou deux pièces dans sa calebasse. Or c'était tout à fait le contraire, il lui prenait une ou deux pièces.

ABOU c'est un malo hein. 

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À suivre