Accusée à tord

Write by Lulu-marie

Chapitre 19 : Accusée à tord

***Daphnée***

J’ai invité Cindy au restaurant comme elle voulait à tout prix arroser mon véhicule. Alors nous voilà assises nos verres en mains entrain d’arroser et de discuter. 

Cindy : Mais je ne comprends pas pourquoi ta maman ne veut pas de ta relation avec Aldrich, elle ne la jamais rencontré pourtant

Moi (soupirant) : Je n’en sais rien Cindy.

Cindy : Mais toi aussi tu es trop molle, je parie que tu t’es effondrée en larme quand elle la dit.

Moi : Mais nonnn

Cindy : Tiens bouges un peu toi aussi (me secouant avec force) regardes tu fais trop le bébé. Il faut que tu montres à ta maman que tu es forte. 

Moi : Mais arrêtes

Cindy (continuant) : Tu dois te battre pour ton bonheur aller secoues toi un peu voyons. Je dis tu fais trop le bébé.

Moi : Mais arrêtes, tous le monde nous regarde. 

Cindy : Et puis quoi ? 

Moi : Tu es folle, tu me fais mal. 

Cindy : Attends, il faut que je t’apprenne certaines tactiles, je dois te donner des cours. 

Moi : lol laisses moi

Cindy (me lâchant) : Sinon maman dis quoi concrètement ? 

Moi : Elle est ferme 

Cindy : et papa ? 

Moi : c’est papa qui a accepté le rencontré il dit qu’il parlera avec maman. 

Cindy : quand elle reçevra sa dose, elle changera d’avis. 

Moi : quoi ? Mais qu’est ce que tu dis tu es folle Cindy 

Cindy : c’est vrai non ? tchrumm laisses seulement tu n’as rien compris.

Moi (secouant la tète) : Tu n’es pas possible toi

Cindy : Sinon comment va ta belle mère ? 

Moi : belle mère ? 

Cindy : Oui la mère d’Aldrich non tu en as combien? 

Moi : je n’en sais rien

Cindy : tu ne l’as pas appelé ? 

Moi : Non pourquoi ? 

Cindy : et vous n’êtes plus repartir la voir ?

Moi : mais non.

Cindy : tu devrais l’appeler de temps en temps.

Moi : qui t’a dit que notre relation était déjà à ce stade, je t’ai même dis le jour qu’elle me faisait peur aka

Cindy(avalant son repas) : il faut que tu gagnes des points avec elle, rends lui visite et appelle la de temps en temps humm sinon on ira ensemble si tu veux hein

Moi (rire) : non merci krkrkrkr

Cindy : Okay mais je suis là si tu as besoin d’aide.

Moi : je sais et vraiment merci à toi, merci pour tout.

Cindy : Je vais te taper la bouche hein merci pour quoi ? 

Moi : Sinon et la maîtresse de ton mari tu fais quoi d’elle,

Cindy : oh je lui ai déjà réglé son compte.

Moi : hein? 

Voix : Donc c’est toi qui étais derrière tout ça ? 

Moi (levant la tête) : Sandra ? 

Moi : oui c’est moi, donc c’est toi qui a envoyé cette femme chez moi, c’est toi ?

Moi (regardant Cindy) : mais de quoi parles-tu Sandra ?

Cindy (se levant) : tu veux recevoir ma main sur ta joue ? 

Sandra : Daphnée tu me le payeras.

Moi : d’abord tu ne cites pas mon nom et je ne sais même pas de quoi tu parles.

Sandra : Mais je t’ai fait quoi pour que tu sois jalouse de moi à ce point

Cindy (se dirigeant vers elle) : Tu dégages d’ici toute suite

Moi (tenant Cindy) : Ne fait rien.

Pamela : Sandra allons nous en d’ici

Sandra : Daphnée tu vas me le payer. Je te jure maman que tu vas me le payer

Moi : Sandra tu as des problèmes je crois.

Cindy : Essaies de la toucher tu me sentiras passer

Sandra : C’est toi qui as des problèmes et tu me le payeras

Moi : allons nous en d’ici

Sandra : Oui vas t’en. Deux folles habillées comme ça. 

Moi : n’importe quoi

Sandra : tu auras de mes nouvelles très vite.

Cindy : elle n’a pas compris la leçon merde laisses moi lui cassé la gueule.

Moi : Non Cindy (la tirant) allons nous en. 

Il y avait les yeux braqués sur nous. Mon Dieu tout ce que je déteste. J’ai payé l’addition en m’excusant auprès des serveurs parce qu’ils venaient déjà vers nous et nous sommes sortis du restaurant. 

Moi (démarrant) : Mais Sandra est folle, de quoi parle t’elle tu la connais ? 

Cindy : Mais bien sûr c’est Sandra non ? 

Moi : Oui Sandra, une vielle connaissance

Cindy : Ah je vois maintenant pourquoi elle t’agresse donc tu la connais.

Moi : Oui et toi ? 

Cindy : Mais je lui ai cassé la gueule, plus jamais elle n’osera courir après les maris d’autrui

Moi (freinant) : Quoi ? C’est elle la maîtresse d’Orlando dont tu me parlais ? 

Cindy : oh regarde devant comment tu peux freiner comme ça ? 

Moi : mon Dieu, donc c’est elle la petite avec qui Orlando te trompais.

Cindy (appuyant ses mots) : c’était bel et bien elle

Moi : ce que je ne comprends pas tu lui a fais quoi ? 

Cindy : Daph, je lui ai cassé la gueule 

Moi : quoi ?

Cindy : j’ai été chez elle, je l’ai tapé on s’est battues proprement

Moi (dépassé) : non je n’étais pas au courant 

J’ai été prise d’un fou rire

Moi : je vois maintenant ce qu’elle veut dire. Comme elle nous a vu ensemble, elle a pensé que… oh Cindy

Cindy : c’est exact

Moi : et c’était quand ? 

Cindy : lundi soir 

Moi : lundi soir ? nous sommes jeudi aujourd’hui, et ce n’est maintenant que je l’apprends.

Cindy : Oh tu as peur d’elle ? 

Moi : mais non toi aussi

Cindy : Sinon, si elle te touche appel moi seulement 

Moi (rire) : Lol

Cindy : Comment tu la connais ? 

Moi : On a grandi ensemble, dans le même quartier

Cindy : une voleuse de mari comme ça.

Moi : Donc toi tu tapes et on vient m’accuser injustement d’être complice.

Cindy : laisses tomber, elle n’a rien compris

Moi : Tu es quelle genre de fille 

Cindy : Une fille qui ne se laisse pas aller

Moi : Je vois ça 

Cindy : Et tu devrais prendre exemple sur moi

Moi : hummm

Cindy : tu dis quoi ? 

Moi (Mdrrr) : lâches moi hein 

***Sandra**

Je suis rentrée dans le restaurant, je me fais plaisir avec les sous qu’Orlando m’a remit hier, il y avait 100mil dans l’enveloppe. Mais je dois manger aussi les bonnes choses voilà pourquoi je suis dans ce restaurant chic. J’aurais voulu le garder encore longtemps mais ce n’est qu’un imbécile. J’ai voulu aussi porter plainte contre sa femme mais je ne connais même pas son nom. Je pouvais aussi porter plainte contre X en la décrivant encore que j’ai des témoins mais à quoi bon maintenant si ce n’est qu’attiré la honte sur moi-même. Battue pour avoir voler le mari d’autrui Pff. Je préfère enlever mon corps et d’ailleurs il n’est pas la seule b*** dans la ville. Nous avons prit place dans un coin du restaurant je me suis installée du côté de la baie vitrée. En faisant signe au serveur.

Pamela : Sandra regardes

Moi : qui ?

Pamela : c’est la dame, la femme d'Orlando

Moi : Daphnée ?

Pamela : Sandra

Moi (me levant) : Daphnée était derrière tout ceci ?

Pamela : tu fais quoi ? 

Moi : je vais lui dire deux mots.

Pamela (me tenant le bras) : Non arrêtes

Moi (retirant mon bras) : toi tu me lâches

J’ai atterrir en deux, quatre secondes à leur table

Moi : Donc c’est toi qui étais derrière tout ça ?

[…]

Ma colère s’est intensifiée en la voyant partir, je suis allée m’assoir j’ai levé les yeux en la voyant monter dans la voiture. Eh donc elle a même un véhicule, je vois maintenant pourquoi elle se paie ma tête. (Tapant du pied) tu vas me sentir passer. Envoyer cette femme pour me taper ? Jusqu’à moi ?

[Sonnerie de téléphone] 

C’est Gloria alias ma mère(levant les yeux) 

Moi (décrochant) : Oui ?

Gloria : Oui de ton con. Enfant mal poli. Oui je suis ton égal ?

Moi : Ah

Gloria : Essoumou je te demande si je suis ton égal ?

Moi : Non

Gloria : Tu passes me voir à la maison

Moi : D’accord

Gloria (criant) : ce n’est pas d’accord que tu me dis là hein

J’ai éloigné le téléphone de mes oreilles 

Gloria : je t’attends ici avant la tombé de la nuit

Moi : hein ?

Gloria : HEIN, avoun pkolipkoli towé lai (elle insulte mes ancêtres)

Click. Elle a coupé 

Moi (regardant Pam): Je dois passer voir ma mère

Pamela : okay

De toute les façons on avait rien de prévu aujourd’hui. Nous avons finis de manger et j’ai prit le chemin de mon ex quartier. Pamela est rentrée sans moi. Je n’ai pas oublié la colère qui m'habitait hein, c'est d’ailleurs avec toute cette rage que je suis rentrée dans la maison familiale mes lunettes soleil aux visages.

Maman était assise sur un banc dans la cour entrain de trier son haricot. Je me suis installée en face d’elle.

Moi (remontant mes lunettes) : bonsoir maman

Ma mère (me regardant): Ah tu es là ?

Moi : oui, tu voulais me voir.

Maman (posant son haricot) : ESSOUMOU ?

Moi : oui ?

Maman : ESSOUMOU ?

Moi (enlevant mes talons) : ah maman

Ma mère : Comment tu vas ma fille?

Moi : je vais bien comme tu peux le voir

Ma mère : Je vois ça. Tu fais quoi de tes journées ? 

Moi (rire) : Ah mais quelle question ? 

Ma mère (haussant le ton) : Tu es malade Sandra tu fais quoi de des journées ? Ta vie se résume maintenant aux promenades et aux boîtes de nuit ? 

Cécile ma sœur (sortant de nulle part) : Et à sorti avec les hommes mariés

Elle sort d’où celle la, elle n’as pas un foyer à géré à l’heure là?

Ma mère : et tu te fais battre maintenant moi ma fille, c’est l’éducation que je t’ai donné ça ?

Cécile : mais si tu couches avec les hommes d’autrui, il faut s’attendre à cela

Ma mère : On te joue comme un tam-tam dans la ville. Hey Sandra

Moi : hey en parlant de ça, maman tu sais que c’est Daphnée qui a envoyé la dame me tapé, je ne sais pas ce que j’ai fait à cette fille inh, envoyé des gens me tapé jusqu’à chez moi, je lui ai fait quoi maman.

Ma mère : quelle Daphnée ? 

Moi : mais la même, d’à côté, Alambi

Cécile : oh pardon fermes ta bouche, et ne cites pas le non de l’autre dans ton histoire.

Moi : Cécile puisque je te dis

Ma mère : oh ferme-moi ta bouche là. Tu crois que l’autre à ton temps ?

Cécile (enchaînant comme le perroquet qu’elle est) : Que elle a envoyé la dame te tapé. Quand tu sors avec les hommes d’autrui, tu croyais que leurs femmes allaient restés les bras croisés peut être ? 

Cécile que vous voyez là, c’est ma grande sœur, je viens juste après elle. On ne s’entend jamais. C’est la préférée de maman, elle s’y plait tellement dans la pauvreté exactement comme ma mère, d’ailleurs elle se ressemble beaucoup. Quand elle a rencontré son type qui est son mari ici, c’est Gloria (ma mère) qui était aux anges, le jour où elle a été doté, il faut venir voir ma mère on aurait dit que la famille du mari avait apporté des milliards pour la dot alors que c’était seulement huit cent mil avec des pagnes, des boisons, des colas pour doter l’enfant ESSOUMOU. Pendant que d'autres sont en train d'être doter à deux millions dans la ville. Comme je l’ai dit plus haut, c’est la complice de maman, toujours à ouvrir sa bouche dans ce qui ne la regarde pas (miss perroquet).

Ma mère : à l’école tu as été jusque là, tu as refusé de continuer d’accord mais est ce pour passer ton temps dans les bars ? Tu ne peux pas chercher quelque chose à faire, chercher un emploi ou faire le commerce ? 

Cécile : non elle préfère se faire coucher dans la ville n’importe comment, maintenant tu accuses l’autre. Tu crois qu’elle a ton temps ? Elle n’a pas le temps de s’attarder sur des futilités, la petite est loin tu ne vois pas.

Petite hein, hey Daphnée petite donc sa sorcellerie la vient aussi dans ma famille.

Moi (me levant): Je vous dis que c’est elle, je viens de les voir ensemble, entrain de se moquer de moi. Mais elle va me le payez. Je jure sur la tête de ma mère..

Ma mère : Imbécile tu jures quoi, la tête de qui, moi Gloria ? Enfant sorcière.

Cécile : maman ne te fatigue même plus pour elle, ta fille est irrécupérable.

Moi : Parles pour toi, vas t’occuper de ton foyer et enlève ta bouche de mes histoires.

Ma mère : c’est à ta sœur que tu parles ainsi ? 

Cécile (se levant) : voilà ce qu’on dit. Maman ne te fatigue même pas pour elle.

Moi : tchrummm et puis quoi ? 

Cécile (s’en allant): après quoi, la dame ne t’a même pas bien cassé la gueule ; à sa place, j’aurais tirer ta bouche tout le long de la clôture.

Moi (la suivant) : oui c’est ça, sorcière tu es vaincue(tapant les mains) Oooh Cécile tu es de mauvaise foi. 

Ma mère (ramassant une chaussure en le laçant) : sors d’ici

Je me suis juste abaissée un peu et la chaussure à traversé mon épaule gauche sans me touché . Moins un comme ont dit la, j’allais recevoir mes propre talons en plein milieu de la figure.

Moi (entêté) : c’est toi-même qui m’a appelé non ?

Ma mère : Sandra dehors, j'ai dit dehors hein. 

Ah là elle est énervée, mieux je quitte son champ de vision, j’ai soulevé mon sac tranquillement en ramassant mes talons de part et d’autre. Tout ça à cause de Daphnée. 

En sortant de la concession j’ai croisé ma petite sœur Solange, celle là me ressemble, je me vois en elle.

Soso : Sandra tu es arrivée depuis quand ? 

Moi : Depuis le temps où je suis restée jusqu’au moment où ta mère et ta grande sœur ne me renvoie de chez mon père.

Soso : oh la grande laisse ça.

Moi : des nouvelles ? 

Soso : oui inh dada (grande sœur), je te dis la Daphnée est véhiculée maintenant elle a garé une voiture devant son portail la dernière fois.

Moi : tu n’as pas de nouvelles informations Solange ?

Soso : Euuh

Moi : pfff c’est maintenant que tu l’apprends.

Soso : Oui ooh. Sinon dada tu as quoi pour moi ?

Moi : rien

Soso : même pas un petit billet, pardon regardes dans le sac.

Petite de 14ans qui me dit de regarder dans le sac pour voir si je n’ai pas quelque chose pour elle hein ? J’ai quand même regardé et je lui ai remit cinq mil francs

Soso (heureuse) : Merci dada

Moi : hum, retournes à la maison avant que Gloria ne vienne te ramasser ici

Soso : oui bye bye

Elle m’a laissé à mi-chemin. 

En prenant par là j’ai bien lorgné le portail de l’autre. tchip


DANS UN VILLAGE ELOIGNE DE LA VILLE

20H 

Une femme qui rend visite à un viel homme vivant dans une petite cabane.

La femme : Agooô do wxégbé (demande le passage avant d’entrer)

Viel homme : Agooô ni non don gbêtor ni din(entrer)

La femme (s’agenouillant) : mi kan xwébior (je salut les ancêtres)

Viel homme : les ancêtres te répondent. Ma fille que me vaut l’honneur de ta visite ? Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu par ici. Que veux tu à l’heure là ?

La femme : oh grand féticheur j’ai besoin de ton aide. Les choses ne se passent plus comme je l'avais prévu. Je ne comprends plus ooh

Viel homme : les ancêtres t’écoutent.

A suivre...

Forcer le destin