
Le type de l'aéroport
Write by Lulu-marie
Chapitre 20 : Le type de l’aéroport
***Charlène***
Je me réveille en sursaut. Encore ce rêve, ça fait longtemps que je ne l’ai plus fait et j’avais presque oublié. Je revois la même femme dont je ne vois pas le visage, et sa voix qui ne m’est pas du tout familière. Ce qui est bizarre c’est que l’image de ma filleule m’apparait à la fin. Je la vois entrain de me tendre la main en demandant de l’aide. Et cette femme debout prés d’elle qui rit à gorge déployé. Je jette un œil sur mon réveil il est 4h. Et mon mari qui dort à poing fermé. Je prends ma bible, je me rends au salon pour ne pas le réveillé. J’ouvre des versets que je lis en faisant une prière avant de retourner m’allonger. Impossible de fermer l’œil je pense et je repense. Je vais attendre qu’il fasse un peu jour avant de me rendre chez elle. Je dois lui faire part de cette histoire qui a refait surface, je ne sais pas pour quoi mais ça ne me dit rien de bon. A six heures, je me suis levée et en même temps je suis allée ouvrir leurs portes.
Moi (ouvrant toutes les portes) : Debout tout le monde
Maelle (s’étirant) : bonjour maman
Moi : Bonjour. Tires toi bien et quand tu auras fini, passes sous la douche
Je suis allée tirer les couvertures de l’autre paresseuse
Annabelle (couinant): houunn
Moi : debout
Annabelle (voix ensommeillée) : J’ai cours à midi maman
Moi : qui veut faire le ménage ?
Ana : Je le ferai
Moi : Non en même temps parce que je te connais
Ana : humm
Moi (m’en allant) : Faut pas que je revienne me répéter encore hein
Ana (baillant) : j’arrive
Je me suis rendue à la cuisine chauffé le repas et préparer le petit déjeuner. D’habitude je les réveille à huit heures puisque Maelle commence les cours à 9h et Annabelle c’est la maîtresse de la fac, son programme change de temps en temps. J’ai trois enfants l’ainée Steve ne vit plus ici il a 29ans, la deuxième miss Annabelle, 21ans plus paresseuse qu’elle il n’y a pas dans cette maison elle est à la faculté des sciences et de la santé et la benjamine Maelle 8ans elle passe le Cep. Nous sommes sous la protection de mon mari le grand Steven KOUTON.
Ana (entrant dans la cuisine) : il n’est que six heures et tu nous réveille.
Moi (levant les yeux) : Oui il ya un problème ?
Ana : Maman six heures alors que j’ai cours à midi
Moi : Je ne veux par revenir et voir ma maison sale
Ana (ouvrant le robinet) : Maman arrêtes je ne suis pas aussi paresseuse que ça, même si je me réveille à 11h je ferai le ménage avant de partir.
Moi : Oui tu iras faire ça dans la maison de ton mari
Steven : de quel mari, tu donnes déjà un homme à ma fille ?
Moi : Si elle peut trouver et s’en allé même.
Ana (rire) : lol. Bonjour papa
Steven : bonjour ma princesse. (à moi) tu nous à vite réveillé aujourd’hui
Moi (m'en allant) : Oui vous avez un problème à cela ?
Steven : Du tout madame. Bon je vais m’apprêter pour le boulot.
J’ai rapidement fait la table et je suis allée prendre ma douche dans la chambre d’Annabelle et m’apprêté.
Moi : Maelle a fini ? Je te dépose
Maelle (regardant son père) : non maman, papa va me déposer
Moi : Okay bon je m’en vais
Steven : tu ne veux rien prendre ?
Moi (m’arrêtant) : Ana emballe moi un croissant et un jus s'il te plaît (ce qu’elle se dépêche de faire).
Ana (me le tendant) : tient
Moi (prenant) : merci .Bonne journée à vous bisous.
Eux : merci à toi pareillement
Moi (sortant) : Ana, tu fermes bien les portes et les fenêtres en partant et ma maison doit être propre.
Ana : ne t’inquiète pas.
Je me suis rendue chez mon amie. J’ai garé devant sa boutique.
Moi (entrant dans la boutique) : Bonjour ici
Ingrid (surprise de me voir) : Charlène mais que fais tu de sitôt chez moi ce n’est pas dans tes habitudes.
Moi : Ingrid comment tu vas ?
Ingrid (mettant une chaise devant moi) : prends place. Je vais bien, il se passe quelque chose ? tu as l’air préoccupée
Moi (prenant place) : Oui ma sœur,
Ingrid : Que se passe-t-il
Moi : C’est à propos de ce rêve
Ingrid (fronçant les sourcils) : quel rêve ?
Moi : le même, ce rêve que je faisais entre temps, je l’ai refait
Ingrid : Celui dans lequel tu vois une femme ?
Moi : Oui et ce qui est bizarre, ce sont les mêmes scénarios, cette femme qui prononce des paroles et la présence de ta fille, même si je ne vois pas son visage, je reconnais la voix de Daphnée, je suis persuadée.
Ingrid (troublée) : Mon Dieu, déjà que tu te trompes rarement sur tes prémonitions
Moi : C’est justement pour ça qu’il faut se remettre à Dieu. Je sens que quelque chose se prépare. Parce que ça fait la troisième fois, il se pourrait que ça soit un signe. Déjà que nous n’avons pas taillé d’importance à cela entre temps et si les mêmes scénarios reviennent alors je suis sur que c’est un message de Dieu.
Ingrid : Tu as raison
Moi : Lève toi il faut qu’on aille à l’église même si c’est une petite prière de trente minutes, il faut qu’on remette ce rêve dans les mains de Dieu.
Ingrid : tu ne penses pas qu’on doit appeler Daphnée ?
Moi : Oui appelle la qu’elle se joigne à nous.
Ingrid à sorti son portable de son sac en lançant l’appel
Ingrid : Allo bonjour chérie
:…
Comment tu vas ?
:…
Ingrid : Je vais bien. Tu peux venir à la maison toute suite ?
:…
Ingrid : Je suis avec tata Charlène attends je mets le haut parleur
Daph : Bonjour tata
Moi : Chérie comment ça va et le boulot ?
Daph : Ah je suis dedans comme ça mais je rends grâce
Moi : Ça ira
Daph: comment maman veut que je descende toute suite, il se passe quoi?
Moi (regardant sa mère) : Non, mais je veux te voir
Daph : si ce n’est pas urgent, demain Samedi je passerai
Moi : d’accord ça marche, demain alors
Daph : super
Moi : au plu tard à neuf heures s’il te plait
Daph : humm tata mon sommeil, en plus un weekend
Moi : On croirait entendre Annabelle. Oui chérie fais-moi ce plaisir
Daph : toi et maman, vous êtes pareils. Bon je vous laisse j’ai du boulot. Bisou à vous deux
Moi : bisous à toi seule que Dieu te protège
Daph : Amen
Ingrid : à demain alors
Daph : oui maman à demain
Click
Ingrid (me regardant) : on fait comment ?
Moi : on se rend à l’église aujourd’hui et demain on ira toutes les trois.
Ingrid (se levant) : d’accord
Daryl (entrant): Bonjour tata
Moi : mon grand ça va ?
Daryl (me faisant la bise) oui et toi ?
Ingrid : Tu tombes bien. Tu vas rester dans la boutique et je vais sortir avec tata un moment
Daryl : mais maman je sors aussi
Ingrid : Ce n’est pas vrai
Daryl : c’est vrai j’ai un programme avec Karl tout a l’heure
Ingrid : Tu as dit tout à l’heure non, donc je suppose qu’il n’est pas encore l’heure
Daryl : mais si maman Karl arrive déjà
Ingrid : Il n’est pas encore là, je ne tarde pas
Moi (les regardant) Ingrid et ses enfants
Daryl (me regardant) : Tata tu vois ça ?
Moi : Oui nous n’allons pas tarder
Daryl : pfff vous êtes pareils
Moi (me levant) : ta sœur vient de dire la même chose
Ingrid(le regardant) : Merci chéri
Daryl (s’asseyant) : en tous cas, ce n’est pas gratuit
Ingrid : à mon retour on en parlera
Daryl : ne tardez pas s’il vous plait
Moi : non
Nous avons levées les voiles en direction de l’église.
[…]
***Suzanne***
Moi (grondant) : Kenny donne moi ta main et tiens toi tranquille
Kenny : maman je veux prendre de la glace
Moi : on ira prendra mais d’abord finissons avec les courses.
Nous sommes au supermarché entrain de faire les courses. Vous voulez savoir ce que j’ai fait du produit de maman ? (soupire) eh ben je ne vous dirai rien pour le moment. Même à maman, elle cherche à savoir je lui ai dit de me laisser tranquille, je ne veux pas parler de ça.
Moi : Kenny on y va, allons prendre ta glace
Kenny : youppie, une bonne glace
Moi : tu aimes trop ça
Kenny : Tata Daph m’avait fait une mousse au chocolat
Moi (sentant la colère) : Kenny je veux plus t’entendre parler
Tata Daph quel Daph. Nous sommes sortis du supermarché j’ai laissé mon véhicule et on est entrés dans le restaurant qui se trouvait juste à côté.
Moi (prenant place) : Tu veux quel arôme chéri?
Kenny : la vanille maman
Moi (à la serveuse): deux grosses boulles de vanille à mon fils s’il vous plaît
Kenny : non trois s’il vous plaît
La serveuse (souriant) :
Moi : Trois ? Quand tu auras les maux de ventre, ne m’appelle pas.
Kenny : et j’appel qui ?
Moi : Ton père
Kenny (rire) :
Moi : pourquoi tu ris ?
Kenny :(riant de plus en plus)…
Moi : regardez-moi sa tête
Moi (à la serveuse qui souriait toujours): Donnez-lui trois boules, deux vanilles et une fraise
La serveuse : d’accord et vous ?
Moi : euuh du jus d’ananas nature
La serveuse : Ce sera tout ?
Moi : oui
La serveuse : d’accord
Moi : Chéri rappel moi en partant nous allons prendre par la pharmacie je vais te prendre du
Kenny (complétant) : Vermifuge,
Moi : comment tu a sû?
Kenny : Parce que j’ai prit trop de sucrerie cette semaine. Et aussi depuis que nous sommes arrivés je n’ai pas prit du vermox
Moi : exact digne fils de son père. Donc tu sais que tu abuses des sucreries ?
Kenny (yeux doux) : oui
Une fois terminés, je me suis rendue à la première pharmacie se trouvant sur mon chemin prendre du vermifuge j’en ai profité pour prendre mes rechanges également. En sortant, j’ai été interpellée par cette voix.
Voix : Bonjour
Moi (me retournant) : Encore vous ?
Lui (souriant) : Suzy
Moi : pff
Lui : c’est mal poli de faire ça, en plus devant son fils
Moi (regard noir): mêlez vous de ce qui vous regarde (prenant mon fils par le bras)
Lui : je ne voulais pas être grossier
Moi : que me voulez vous ?
Lui (sourire exaspérant) : Faire connaissance et pourquoi ne pas devenir amis
Moi : Ça ne m’intéresse pas
Lui : (Se mettant devant moi en me barrant le passage) Un déjeûner en tête à tête rien que vous et moi
Moi (regardant mon fils) :…
Lui (me tendant sa carte) : Alors ?
Je l’ai prise de sa main sans plus rien ajouté en le dépassant
Lui : appelez-moi n’importe quel moment
Moi (ouvrant la portière en installant Kenny): pff
Je suis montée à mon tour en démarrant en trombe. J’ai prit par les entreprises Sawadogo sans m’arrêté.
Kenny (s’écriant) : maman arrêtes toi
Je savais qu’il allait reconnaitre le chemin
Moi (ne le calculant pas) :
Kenny (s’agitant) : Maman arrêtes toi non, c’est le service de papa
Moi (continuant) : Oui mais non je ne m’arrête pas
Kenny : Mais pourquoi
Moi : Je t’ai dit qu’on allait voir papa ?
Kenny : Nonnn
Moi : Alors pourquoi tu me demandes de m’arrêter ?
Kenny : Pour lui faire la surprise, parce qu’il aime ça
Moi : Non pas aujourd’hui
Kenny : mais quand alors ?
Moi : Kenny laisses moi tu poses trop de questions
Kenny : mais mamannn
Moi (ferme) : je ne veux rien entendre
Ce n’ai pas l’envie de m’arrêter qui me manque mais je ne peux pas, je connais trop Aldrich, il risque de me crier dessus parce qu’il m’a déjà interdit de débarquer sur son lieu de travail ainsi.
Une fois à la maison, Carine m’a aidé à rangé les courses avant l’arrivé de maman et ensemble, nous avons cuisinés. Après le diné, je suis montée dans ma chambre parce que j’étais fatiguée, même s’il est vingt heures.
Je me suis réveillée comme ça sans savoir l’heure qu’il faisait. Je ne sais pas ce qui m’a prit et je me suis levée en fouillant le sac, j’ai prit la carte que m’a remit le type de l’aéroport en la lisant. J’ai composé le numéro. Ce n’est pas lui-même qui m’a dit de l’appeler à n’importe quel moment. Bah voilà, j’appelle déjà.
Ça sonne en vain il ne décroche pas après c’est pour dire appelez moi à n’importe quel moment. Pff C’est en voulant poser le portable que j’ai eu le reflexe de regarder l’heure, 23h. Même pas deux minutes et mon téléphone s’est mis à sonné. C’est lui
Moi : allo ?
Lui : Oui allo (raclement de gorge) à qui ai-je l’honneur ?
Moi (hésitante) : Suzy
Lui : bonsoir Suzy, je ne m’attendais pas à votre appel de sitôt
Moi : euh bonsoir
Lui : On dit quoi ?
Moi :…
Lui : Vous êtes là ?
Moi : Oui euh…
Je me demande même pourquoi je l’ai appelé
Lui : okay, Cela vous pose problème de sortir maintenant pour un diner, je passe vous prendre
Moi : euh non
Lui : okay.Il suffit de me passer votre adresse et dans moins de vingt minutes, je serai à votre porte
Moi : je vous l’envoi par messagerie
Lui : J’attends donc.
Je l’ai de suite envoyé l’adresse. Je me suis rincée le corps. Heureusement que Kenny ne dort pas avec moi. J’ai mes clés et je ne compte réveiller personne.
***Daphnée***
Je ne sais pas pourquoi tata Charlène veut me voir. Maman m’a appelé ce matin en me demandant de descendre à la maison.
Aldr(ouvrant la porte) : tu as fini ?
Moi (mettant mes boucles d’oreille) : Oui je suis prête
Aldr : tu veux qu’on aille où ?
Moi : emmène-moi où tu voudras bébé
Aldr : tu ne m’aides pas là
On a voulu diner dehors en amoureux ce soir ça nous arrive comme ça. Encore que c’est ma proposition et je n’avais pas envie de me mettre au fourneau.
Il m’a conduit dans un coin sobre. Aldrich a passé sa main dans mon dos et m’a tenu la porte. Nous avons prit place.
A suivre…