ACTE 2 : ARGENT EN MAIN...

Write by Jade Noir


Mimbang Misseul


- AH! Enfin la voilà, j'entends quelqu'un cogner à ma porte. Je me dépêche d'ouvrir. 


- Bonjour ZO, comment tu vas?


- Eh! Arrêtes-moi tes bêtises! Tu te prends pour qui pour me parler comme ça au téléphone? 


- Anh ?! Me répondit une Zo enragée.


- Tu le sauras tout à l'heure pour qui je me prends. Tu entres ou alors tu veux que mes voisins assistent à toute une scène. Lui demandai-je non démonté par son ton bagarreur.


- Je vais entrer pour t'entendre me présenter des excuses pour ton comportement du moyen âge. Sache que j'ai quitté mon mari pour moins que ça hein! M'invectiva-t-elle, ne décolérant pas. Tout en toisant et me regardant de bas en haut.


- Oh, je m'excuserai ne t'inquiète même pas pour ca!la rassurai-je. Si elle savait ce qui l'attend elle n'aurait pas autant d'assurance. 


Quand elle se décida enfin à entrer, je verrouillai la porte à clé et je m'assurai que celle-ci ne soit pas à sa portée de main. Aujourd' hui ça va se savoir.


- Tu veux boire quelque chose ? J'ai du Top Ananas, Top Grenadine, Djno, Isenbeck...lui proposai-je.


- Tu m'as fait venir ici pour une boisson que je peux moi-même acheter au carrefour. C'est toi qui te plains que je suis grosse, tu sais l'effort que ça me prend de descendre la colline qui mène jusqu'à chez toi ici?


- À moins que tu veux qu'on passe au plat de résistance, lait chaud produit par mes soins, la coupai-je


- Les appareils défectueux là, non merci!


- Tu as le choix Zo, soit tu prends une douche rapide on se met bien. Nous savons tous les deux c'est la raison pour laquelle tu es là...


- Tsuipppppp!


- Ou alors j'ouvre cette porte tu t'en vas et notre relation ou entente s'arrête là. M'imposai-je plus sérieux maintenant! Avec ces femmes là si tu n'imposes pas le rythme dès le début là vraiment, elles vont marcher sur ta tête et se croire supérieures.


Zo se leva et se dirigea vers la salle de bain de son plein gré. Il faut l'avouer j'ai un appartement modeste. Une chambre, un salon, une cuisine et une douche. Le salon étant la plus grande pièce de l'appartement. Pour le moment, cela ne m'embêtait pas vraiment. La grandeur de cette pièce avait toute son utilité quand je recevais mes amis à la maison pour des soirées match ou de kongossa. La chambre quant à elle pouvait accueillir un lit deux places, une commode et une table de chevet. Ce qui m'avait aussitôt séduit dans cette pièce c'est le fait qu'elle soit reliée à la douche. La cuisine était la plus petite pièce et cela ne me dérangeait pas vu que j'y passe généralement très peu de temps. Généralement ce sont mes conquêtes qui s'en plaignent quand elles veulent me récompenser en me préparant un bon petit déjeuner ou un mets de chez nous.


Après quelques minutes, je rejoignis Zo sous la douche. On allait commencer là-bas et finir notre course sur le lit dans la chambre ou au sol du salon qui sait. Car avec tout ce que j'ai ingurgité, je suspecte qu'elle essaie de s'enfuir quand elle ne pourra plus supporter les coups de reins.


Miranda Atofack


J'avais décidé de faire cette course pour maman car je comptais rendre visite à un de mes pointeurs. Un jeune cadre dynamique. Hum?! Dynamique dans la baise hein! Mais lent sur le portefeuille. La dernière fois, je suis allée chez lui, cuisiner, libérer le way, le gars a commencé à me raconter qu'à cause de ses problèmes de famille il n'a pas pu mettre mes 50 000 FCFA de côté. Il me prend pour une bête ga non?! Quand je nettoyais sa chambre après le match, j'ai vu un préservatif qui venait à peine d'être utilisé. Une autre go m'avait déjà devancée voilà tout. Elle  a du lui sortir une botte, le mec a oublié de sécuriser mon argent.


<<Randa, passe prendre tes sous le 15>>. Qui est fou? Je suis là le 10, viens me chasser je vois. Et cette fois-ci argent en main, caleçon en bas. Il a intérêt à ce que ce soit 100 milles francs CFA.

- Taxi, c'est bon ici.

Je descendis du taxi me dirigeant chez mon gars. Je sonnai et il vint m'ouvrir la porte rapidement, ce qui est bon signe.


- Randa, tu fais quoi ici? Je croyais qu'on se voyait le 15 comme convenu. M'interpella un James tout étonné.


J'étais dans les parages et je voulais faire une surprise à mon chéri. Si je savais que c'est comme ça que tu allais m'accueillir j'allais rentrer chez moi. Répondis-je boudeuse.


N'est-ce pas tu fais la grande gueule parce que tu sais que j'ai besoin de tes sous. Tu vas plier tout à l'heure de là à là.


- Non chérie, ne te fâche pas. me flatta -t-il en me prenant dans ses bras. C'est juste que j'avais prévu sortir avec des amis tout à l'heure. On doit se retrouver à l'Olympia pour prendre un pot.


- Est-ce que ça veut dire que tu as un peu de temps? Demandai-je avec une voix mielleuse


- Euh oui. Oui biensur. Me répondit -t-il tout en grattant sa tête. Signe de nervosité chez lui.


- Dans ce cas, je pourrai te faire un couscous mais* avec de la sauce gombo. Je m'étais arrêtée au marché le temps de faire les courses vite fait. La bouffe sera prête dans une heure. Tu manges ensuite tu pourras voir tes amis. Vous prévoyez finir à quelle heure?


- Je ne sais pas ...pourquoi? Me demandai James avec une voix hésitante


Je pense pouvoir t'attendre si tu rentres avant 19h30. Tu sais le temps qu'on cause un peu avant que je ne rentre à la maison.


- OK. Viens, rentre. Ne reste pas là au pas de la porte. OK pour la bouffe mais pour rentrer tôt je ne suis pas certain. Il y a des potes ça fait longtemps on ne s'est pas vu donc les retrouvailles peuvent durer plus que prévu.


- Pas de soucis, mon chéri. Tu veux que je repasse les vêtements que tu vas porter tout à l'heure? 


- Non, cuisine d'abord. Tu sais que le gombo est ma nourriture préférée.


- Biensur mon amour!


Quand je quittai le portail pour la cuisine, cela se fit dans une démarche sensuelle. Quand une femme veut quelque chose, l'homme n'y peut rien c'est comme ça. James me rejoignit à la cuisine bien évidemment. Je décidai d'aller me changer dans sa chambre en enlevant mon cabas. En dessous, j'avais une nuisette transparente, et pour sous-vêtements juste des ficelles qui cachent les zones sensibles. Quand je fis mon entrée dans la cuisine avec mon nouvel attirail, quelqu'un avala de travers se mit à tousser de manière incontrôlable.


- Chéri, as-tu besoin d'aide? Veux-tu que je t'apporte une autre bouteille d'eau? lui demandais-je avec une voix toute mielleuse.


- Non merci ca va aller répondit il avec un sourire en coin. Monsieur avait repris de sa superbe, bonne nouvelle.


- Sinon, tu comptes cuisiner dans cette tenue

Oui biensur! Pourquoi tu y vois un quelconque problème.


- Et si quelqu'un me rendait visite à l'improviste.


- Alors là, cette personne comprendrait pourquoi il faut appeler avant de rendre visite aux gens. Et puis il y a rien de mal, elle verra juste une personne en petite tenue entrain de cuisiner le repas à son homme ou bien?


- Hum?! S'exclama -t-il après un sourire. Est-ce confortable au moins? Me questionna-t-il.


- Oh tu n'as pas idée. Crois moi. À moins que tu voudrais venir enlever ma tenue là maintenant?


- Non je veux manger ce que tu m'as promis avant.


Je m'activais à lui faire une bonne sauce gombo. Je sais qu'il préfère ça avec la queue de boeuf donc j'avais déjà balancé la viande dans la cocotte minute. James sait cuisiner, ceci dû à ses années d' études passées loin de sa famille. Aussi, il n'est pas très surprenant de trouver des gadgets de cuisines chez lui comme si il avait une maîtresse de maison alors qu' il n'était qu'un homme célibataire qui se cherche en gérant plusieurs gos.


Il a étudié en Russie, une fois son diplôme terminé, il a décidé de rentrer au pays. Selon ses dires,  la Russie n'offre pas beaucoup d'avantages comme d'autres pays, d'où sa décision de rentrer. Par ailleurs non seulement il est un grand patriote mais aussi, selon les rumeurs, il serait le potentiel successeur d'une grande famille Bamiléké de la place. Sa famille détient plusieurs immeubles locatifs dans la capitale sans compter que leur société de fabrication de marmites Mombusa fait fureur auprès des ménages Camerounais.


- As-tu besoin que je t'assiste en quoi que ce soit? 


- Mais non! Va t'allonger, n'oublie pas que tu sors dans quelques heures avec tes amis. Le repas sera prêt sous peu.


- Je vais prendre mon ordi, j'avais du boulot en retard. Au moins je pourrai te tenir compagnie.


- Merci chou.


La sauce fût cuisinée rapidement. Avant d'éteindre le feu sur la cuisinière, je fus surprise par les mains de James qui m'enlacaient délicatement. J'étais tellement concentrée à réussir ce repas que j'oubliai de demeurer aguicheuse et sensuelle. En tout cas, tant que je n'ai pas pété c'est déjà ça.


- Chéri, tu sais que je dois tourner le couscous pour que tu manges non? Mon commentaire l'interpella que j'aurai besoin de plus de libertés sinon bienvenue les brûlures et cicatrices en tout genre.


Il me libéra et alla augmenter le volume de la musique Kizomba qui amplifiait la pièce. Le couscous que tu tournes jusqu'à transpirer là. Maman. C'est fort. Qui m'a même envoyée faire les choses compliquées comme ça. Quand femme veut l'argent vraiment. Au final, j'ai fait dix boules de couscous maïs, ne voyant plus James à la cuisine je dressai la table.


- Ah tiens, te voilà. Le repas est servi. Tu peux t'asseoir.


- Quel repas ?


- De quoi tu parles...


Ma phrase resta en suspens car en me retournant ,je constatai que James me détaillait de la tête aux pieds. Il y'avait ce quelque chose dans son regard. En même temps, je dégoulinais de sueur, le couscous là n'était pas facile, surtout qu'il fallait enlever tous les soldats la dedans. 


- Assieds toi, pendant que tu manges je prendrai une douche. Je pourrai te rejoindre après. 

Qu'est-ce que tu en penses ?


- Ou bien, je pourrai te laver ici là avec ma langue. Me proposa-t-il en se rapprochant de moi.


- Arrête de raconter des histoires toi aussi...

Il ne me laissa pas finir ma phrase que sa bouche avait déjà capturé mon sein gauche. Il suça, mordilla. Cette fois-ci il m'enlaça complètement avec ses bras puissants, qui m'étouffaient presque. Quant à ses doigts, ils se frayaient un chemin vers ma cave qui suintait tout doucement. Avec mon dos collé à son torse, je pouvais sentir les contractions de ses pectoraux suite à tous ses mouvements pour me faire mouiller encore plus. Son érection se faisait de plus en plus en présente, je la sentais la, au niveau de ma cuisse. Sans crier garde, il me relâcha, me retourna et me posa sur la table à manger avec une telle violence. Il projeta le service de table au sol. Les seuls rescapés étaient les contenants de nourriture. James et la sauce gombo toute une histoire d'amour.


- James! Tes plats! m'écriai-je.


- Je m'en foue. Ton gros cul les a cassés. Tu as intérêt à me les rembourser d'une certaine manière.


Je suis une fille plutôt menue. 1m70 pour 80 kilos. Mais ceux-ci sont bien repartis : 34 DD pour une taille de pantalon large. Et je n'ai presque pas de ventre, ce qui fait encore plus ressortir mes formes.


- Écarte tes jambes. M'ordonna -t-il.


- James, arrête! Tu ne vas pas tout de même pas me lécher alors que je viens de tourner le couscous, je pue la sueur..dis-je peu confiante de la tournure des évènements.


- Tout ce que j'aime. Ta peau salée. Tu as bel bien cuisiné pour moi dans son entièreté.


Maman les odeurs. Le genre que tu ouvres tes pieds quelqu'un s'évanouit devant toi comme ça. Comment présenter une nourriture à quelqu'un qu'on a pas soi-même gouté.


James porta son regard félin sur moi, toujours aussi sur de lui, il m'écarta les jambes tout doucement. Tout en me caressant du talon vers mon sexe prêt à recevoir ses doigts.

Il était là, à genoux devant moi. Il posa une de mes jambes sur une chaise pour avoir une vue imprenable sur mon mont Venus. Il remonta ma nuisette au dessus de ma taille, je dus l'aider en soulevant mes fesses de la table. Il profita pour me malaxer les fesses en me mordant le cou. On aurait dit qu'il voulait capturer mon odeur, l'enfermer dans une partie de sa mé,oire pour se rappeler cette partie de jambes en l'air. Il m'appuya encore les fesses et dit : " ton odeur me rend fou. Je pourrai tuer pour ça. La prochaine fois que tu viens ici, pas de douche. On passera directement aux choses sérieuses. Le Made in Randa me plaît bien". Il m'embrassa délicatement, il y introduit sa langue peu à peu pendant que ses doigts retournaient torturer mon clitoris pour mon plus grand plaisir. Quand il jugea que j'avais assez inondé ses doigts, il s'agenouilla et s'approcha délicatement de mon sexe qu'il huma à plusieurs reprises.


- Hummmm. Voici les odeurs qu'on cherche. Pas les Dove, les Garnier, les Que Sais Je encore. Le Made in Randa.


Sans se faire prier, il commenca par me lécher d'abord doucement, ensuite il envoya sa langue complètement dans mon sexe ensuite ses doigts. Il mordilla mes petites lèvres tout en envoyant son petit doigt dans mon anus. Pour ne pas faire des jaloux, sa main gauche s'occupait de ses jumelles comme il avait l'habitude d'appeler ma proitrine. James mettait de la pression des deux côtés, il me pinçait les seins et me mordillait la chatte. Je perdais le nord tellement c'était bon. Je me confondais en gémissements et soupirs.


Il se leva brusquement pour se défaire de ses vêtements, je l'y aidais toute frénétique. 


- Ta petite culotte, rest in peace, tu n'en auras plus besoin me dit-il en la tirant avec ses doigts au point ou celle-ci se brisa.


Son sexe était déjà tout dressé en cherche de repères, de voix. Il sortit sa capote, la brisa et l'enroula sur son membre gros même comme j'ai connu mieux.


- Qu'est-ce qu'il y a? Me questionna-t-il en voyant mon air penseur.

- Rien. C'est que je voulais te sucer en fait.

- À mon retour. Maintenant tourne toi et pose ton genoux sur la table.


Ce que je fis sans broncher.

Et là commença la danse. Une danse bestiale. Non seulement il me pénétra rapidement mais il agrippait mes seins. Ses coups de reins étaient si bruts, si profonds que je ressentais ses couilles me claquer le clitoris. On aurait dit qu'il était possédé tellement il me baisait à m'en faire mal. Un mal pour un bien car j'accompagnais chacun de ses coups de reins avec mes mouvements de hanche pour accentuer la sensation, pour ressentir plus, pour que nous ne formions plus qu'un dans cette balade de sexe.

 Il ralentit un peu la cadence pour m'agripper les fesses, les gifler en maugréant ''Oh oui! Putain qu'est ce que t'es bonne. Oh oui bébé prends tout. Prends celui-ci et celui-ci ''. 


Si je ne mouillais pas assez quand il me léchait, là j'inondais tellement c'était bestial, primitif. Un mélange de mâle et de rut. Il me baisa ainsi pendant de longues minutes avant de jouir dans un râle tonitruant.


- Mince! Randa. Tu voulais couper ma dernière veine seulement. Waouuu. C'était, c'était...


- Bestial, je le confirme. Terminai-je sa phrase en riant.

- Tu as aimé au moins. Me demanda-t-il avec une voix complètement désintéressée.


- Mais oui! Il est temps d'aller de se laver il me semble. Tu viens.


Il me demande si j'ai aimé alors que je n'ai pas joui. Il est sérieux là mais je vais encore dit quoi. Je suis ici pour mes ronds donc pour le moment je la joue béni oui oui.


J'ai mis un peu d'ordre dans la cuisine, ensuite j'ai rejoint James dans la salle de bain ou* je le savonnais tel un bébé. J'entrepris de lui faire une fellation. Le mec aimait tellement ça qu'il s'est oublié il a jouit dans ma bouche alors qu'il sait que je n'aime pas ça. J'ai du me précipiter hors de la cabine de douche pour recracher et me brosser les dents. Le salaud.


Il me rejoignit en souriant.


- En même temps, quand je te lèche, tu jouis dans ma bouche jusqu'à t'oublier. J'avale et je n'en fais pas un problème.


- Ce n'est pas pareil. Le coupais-je, très en colère.


- Ah oui? Et en quoi tu peux me dire ? James était là à me regarder,sourcils froncés, avec une serviette nouée autour de sa taille, son dentifrice et sa brosse à dents.


Que pouvais-je dire ? Que lui il fait défiler tout et n'importe quoi ici alors que moi de tous mes pointeurs il est le seul avec qui je couche? Tu expliques ça comment? En plus il me troublait avec ses muscles tout tracés, son regard moqueur.


- Ne me regarde pas comme ça. Je t'ai dit que je sortais avec mes potes. Alors tu n'auras rien.


- Comme si tu pouvais même murmurai-je.


- Pardon? 


Il arrêta de mettre sa crème sur le visage. Il me lança un regard interrogateur mi fâché, mi rieur.

Qui est folle pour répéter ça.


- C'est bien ce que je pensais. Conclut-il quand je sortis de la salle de bain pour aller m'habiller dans sa chambre.


Pour la petite histoire, tout ce qu'il y a de gros chez James c'est son égo. Le mec est un gueulard mais il ne peut même pas faire deux coups à une go. Toujours entrain de se vanter auprès de ses potes, ses frères, comment les filles grimpent au rideau. Alors que si elles me ressemblent seulement, au sortie de l'acte sexuel, elles sont frustrées. Le mec dès qu'il jouit, le reste ce n'est plus son problème. 


Parce qu'il sait cuisiner, tu ne peux même pas utiliser la nourriture comme arme. 


Et parce qu'il est un bon parti - on a vu ça ou un mec de 29 ans, cadre marketing à la banque REE-LAND, futur président directeur géneral de la Mombusa, propriétaire d'une maison de 4 chambres avec gardien, chauffeur - tu ne peux pas le faire chanter en fermant les fesses. Je suis sure que nous sommes au moins 5 à gérer ce dossier. Tu refuses l'autre libère et prend même les miettes qu'il te donne. Je parie que son salaire n'est pas moins d' un million de francs CFA. Je l'ai entendu une fois discuté avec son pote Franck lui disant qu'il n'aurait jamais accepté de travailler pour une entreprise du coin si le salaire ne valait pas au moins 800 milles francs, montant que lui proposait son père dans leur entreprise familiale à titre d'assitant directeur général. Le pays est géré, les sans diplômes comme nous on se bat à notre manière pour avoir des fonds pour survivre ou faire des affaires. Depuis que Papa nous a quittés la vie n'a jamais plus été pareille. Et depuis que Mack a perdu sa femme, la vie nous a plutôt achevé.


- OK. Bon là j'y vais. m'annonca James mettant ainsi fin à ma rêverie. Il avait choisi de s'habiller dans la salle de bain finalement. Plus amoureux de sa propre personne tu meurs. Et il me dit que c'est juste une soirée entre potes. Minalmi, menteur! C'est une soirée de baises oui. Pour ensuite venir jouir dans ma bouche comme bon te semble. Tsuippp.


- On fait comment pour mon taxi de retour, et mon argent de poche aussi. Lui demandai-je en mettant de l'ordre dans la chambre.


C'est comme ça que je suis, quand je suis un peu mélancolique, je nettoie, je range, je mets de l'ordre partout.


 - Tu attends le 15. L'argent de poche c'est le 15 pas avant. Et ton taxi retour, tu es venue ici comment? Si tu n'as pas d'argent pour rentrer, tu m'attends et demain j'irai te déposer avec le chauffeur.


Je connais trop le modèle. Comme tu n'es pas sur de vidanger dehors, tu viens tout juste de verser deux fois. Tu veux que la bête Miranda t'attende comme ça si ton petit truc là fonctionne c'est pour te lever à 3 heures du matin ou 8 heures du matin que j'écarte les pieds et te donne hein. Ça te rate.


- D'accord.


-Ok. Bon là j'y vais vraiment. À toute à l'heure.

Il sortit sans un regard sur moi. J'entendis juste le portail grincé, signe évident qu'il est parti.


Enfin seule avec moi même et ta chambre. Comme tu veux jouer le dur, je vais t'aider. Ce qui est bien dans le rangement, on voit tout, on enregistre tout. Ce qui est encore meilleur quand on ne le fait pas en étant seule, c'est de voir la réaction des gens aux alentours. Donc comme ca, bon monsieur ne voulait pas que je fouille cette armoire. Il a commencé à s'échauffer avec moi sur l'argent de poche quand je m'apprétais à ranger cette armoire. Comme si c'est la première fois que je lui demandais de l'argent en avance. N'importe quoi Bebeulah!


J'ai pris mon temps. Il m'a fallu une heure trente minutes pour tomber sur une valise avec des liasses de billet à l'intérieur ainsi que des relevés de compte et de paie. Je me suis levée, j'ai vérouillé la chambre de l'intérieur, il ne faut pas qu'on m'attrape ici, je vais expliquer ça comment ? Première des choses, analyser le relevé de compte, cet exercice ne sera pas facile vu ma dyslexie mais il faut que je connaisse au moins le nombre de mes rivales. L'argent de poche qu'il a décidé de m'octroyer est de cinquante milles francs CFA aussi tout retrait de ce type affiché dans son relevé pourrait représenter ma ou mes rivales? Est-ce que cette déduction fait même du sens ? Je ne sais pas mais ca me suffit pour l'instant. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix. Non pas dix. Ce retrait est plus gros. Près de deux cents milles francs CFA. Je ne comprends pas. Comment un mec qui ne peut même pas faire deux rounds arrive à gérer dix filles. James ohhh James. Je vais tout voir avec toi. BeBeulahh


D'après son relevé de paie, monsieur est payé neuf cents cinquante milles FCFA. Maintenant, le plus urgent, il faut compter les liasses de billet: un million cinq cents milles. Bon, les comptes font les bons amis.


Tu ne m'as pas donné l'argent de poche la dernière fois: cinquante milles francs plus intérêt de cinquante milles francs CFA.


Tu m'as fait cuisiner le gombo et tu n'as même pas mangé: cinquante milles francs CFA.


Tu as déchiré mon caleçon que j'avais acheté à deux cents francs CFA au marché Mokolo : cinquante milles francs CFA.


Tu m'as couchée sans que je ne prenne ma douche: cinquante milles francs CFA.


Tu m'as couchée sans que je ne jouisse: deux cents milles francs CFA James. Ça c'est la sorcellerie!


Tu as joui dans ma bouche sans mon accord: cent milles francs CFA.


Tu sors faire ta putologie dehors avec tes potes alors que je suis à la maison : cinquante milles francs CFA.


Tu refuses de me donner l'argent du taxi après t'être vidangé, sorcier! : cinquante milles francs CFA.


Tu me gères avec neuf autres filles jusqu'à une a même jusqu'à deux cents milles francs CFA argent de poche. Minalmi : cinquante milles francs CFA.


 Ça fait même un total de combien: cent milles plus cinquante milles.


Tout ça là est long. Je prends même tout aka. Si il appelle il se fâche ce sera son problème moi quoi.


Je dépêche de ranger mon bazar. Je remets tout àa sa place sauf l'argent biensûr. Qui est fou ? Je m'habille. Au moment de sortir, je constate que le gardien n'est pas là. Je veux ouvrir le portail mais je me rends compte que j'ai été enfermée. James est parti, a donné sa journée au gardien et m'a enfermée chez lui.


Décidément!


Jusqu'à ce que Mbeng...