ACTE 3

Write by Jade Noir

James Fotso


Je retrouve enfin mes gars au pub Olympia. La soirée s'annonce juteuse. De l'eau et des boissons à profusion. Je compte bien me défoncer à fond aujourd'hui aussi bien sur la piste de danse que dans la voiture. D'ailleurs, j'ai dit à Arnaud de ne pas garer loin. Il connaît déjà ma méthode. Dès que je pêche une fille là, allez, je la finis dans la voiture. Pas besoin d'aller à l'hôtel, ça coûte trop chèr pour rien. Déjà ces filles, il suffit de deux bières pour les baiser. Pourquoi aller dépenser des milliers de FCFA en plus dans des chambres d'hôtel. De plus, je ne veux pas  qu'elle sache ou* je vis. D'ici là qu'une élise domicile chez moi ça ne va pas se faire.


Non! Ma méthode est simple. Je les accoste, je jauge si elles veulent continuer la soirée ailleurs. Si c'est positif, je les embarque on fait un tour dans la voiture. Généralement, avant de revenir vers la boîte, j'ai déjà tiré mon coup. Si les gars veulent ils les récupèrent après. Je m'en foue. C'est d'ailleurs comme ça qu'on s'échange nos meilleurs coups. Les plus timbrées sont au courant et s'en foutent, les plus fragiles ben elles viennent pleurer à notre table en nous traitant de tous les noms.


L'Olympia est un coin plutôt sympa, situé dans un coin résidentiel. Ici on a affaire  à une clientèle plutôt modeste. Aussi les filles modestes sans trop grande ambition. Le snack bar possède une terrase ou* y sont jonchées différentes tables rectangulaires avec plusieurs chaises. En traversant la terrasse, on arrive vers une grande porte  qui nous mène à l'intérieur oè des sonorités de l'heure s'émanent. Le snack est un endroit fréquenté par pas mal de jeunes. Normal vu que les consommations ne sont pas trop chères. Il y a généralement des soirées thématiques, mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. En balayant la pièce du regard, je cherche mes gars surs. Je constatai qu'ils avaient choisi de s'installer sur une table à droite de la terrasse oè on pouvait voir tout ce qui se passait en route. Parce qu'effectivement, la terrasse n'est pas loin d'une rue principale oè s'y promènent plein de passants, de moto taximan et des taxi man. Je suppose qu'ils se sont mis là pour éviter de se casser les tympans avec les baffles juchés aux abords de l'entrée principale.


Armand me remarqua, il s'excusa auprès des gars et s'approcha vers moi.


- Eh type c'est comment? M'accostai-je Armand, venant à ma rencontre. 


Armand c'est un ami depuis le lycée. Lui, il a continué en France pendant que moi je me posais en Russie. C'est avec lui, Éric et Damien qu'on allait souvent se saouler la gueule et se vider les couilles en Espagne. Il paraît que les Espagnoles sont des chaudasses en plus, elles ne sont pas racistes. La queue noire ne les repousse pas. En plus, aucun risque qu'on ne se fasse tabasser par leurs frères car on arrivait en sous-marins et on désertait comme des agents secrets. La Russie, c'était dure de se vider, encore moins de bâtir une relation stable avec une fille de là bas. Si tu tiens à ta tête, tu ranges ta queue, tu mets de côté tes fantasmes. Parce que ah oui un des gros fantasmes qu'on avait tous ensemble était de se taper des blanches voire avoir des relations suivies avec elles. On était jeunes, la découverte d'une autre culture, d'une autre race nous excitait plus qu'autre chose. Par ailleurs, ça fait un bien fou de baiser une femme sans qu'elle ne se plaigne que sa greffe fasse mal ou que tu vas ruiner sa lace front. Ou pire encore, quand tu la prends en levrette, tu débandes dès que tu t'apercois que tu as un tas de cheveux entre les mains et une masse étrange sur la tête de la fille que tu es entrain de culbuter.


- Gars, je pensais que c'était seulement entre nous. C'est qui le mec assis à côté de Damien là bas ? lui demandai-je en indiquant la personne d'un mouvement de tête.


- Ah! Tu parles de Jared. Jared Fomousso. C'est le petit cousin de Damien. Il est là pour le deuil de leur arrière grand-mère. 


- Aaaah! Mais je me rappelle de lui! Le petit génie qui avait fini son BAC à 14 ans et qui voulait se marier avec une Allemande comme ça à 21 ans là.


- Lui en chair et en os. Me confirma Armand en souriant.


- Gars, type, j'espère qu'il ne va pas nous gâcher la soirée hein! Plus droit que lui tu meurs dis donc. M'esclamai-je pas content de la tournure que prenait cette soirée.


- Écoute, tu n'as pas à t'en faire! J'ai déjà parlé à son grand. Ses grands discours de '' Ne faîtes pas aux autres ce que vous n'aimerez pas qu'on vous fasse, et si c'était vos soeurs, vos mères, vos filles.''


- OK cool. Que la soirée commence dans ce cas. Dis je en lui donnant une accolade.


- Mais les gars, vous étiez en pleine conversation jusqu'à nous oublier dis donc.

Ça c'était Damien. Il venait de se lever pour nous saluer.


- Gars tu nous connais, on avait répéré une petite gonzesse près de la table sur la terrasse. Les négociations étaient en cours. Lui répondis-je tout sourire. Et voilà l'eunuque qui se crispait dérouté sûrement par mes propos. J'espère qu'il a bien compris le message de son grand. Tu n'es pas ici pour nous empêcher de jouir, de partouzer et que sais-je encore. Si tu n'es pas content tu retournes dans les jupons de ta mère.


- À peine entré, déjà entrain d'attaquer. Mais gars, pourquoi tu as duré comme ça ? On a même cru un moment que la reine mère t'avait bloqué à la maison! M'informa Damien en riant.


Prenant place, je leur dis ceci avec tout le sérieux du monde.


- Est-ce qu'elle peut d'abord ? Elle sait que Samedi c'est journée et soirée entre potes. Mais ce n'est même pas elle. 


-Type c'était qui ? Me demanda Armand en coupant sa Guiness.


- Randa. Répondit avec un sourire en coin, me remémorant notre petite partie de jambes en l'air.


- Randa c'est laquelle ? Gars, tu gères combien de dossiers comme ça actuellement ? Me demanda Éric tout excité un peu éméché par les effets de l'alcool. 


Je suis sur qu'il est venu ici bien avant nous, depuis que le gars a perdu son emploi. Il se répand dans la boisson, les autres vont dans les églises réveillées. Eric,lui, sa part d'église c'est le bar. Tu peux être sur de toujours le trouver dans un coin ambiancé avec les bières. On ne sait toujours pas comment il fait pour payer ses consommations mais une chose est sure aujourd'hui c'est nous ses potes qui allons gérer sa facture. C'est surement la raison pour laquelle il nous a demandé de nous retrouver ici à l'Olympia. Il devait déjà y être depuis belles lurettes entrain de consommer. Tsuippp!


- Une parmi tant d'autres.


Mon ton était détaché, évasif. Je ne voulais pas qu'ils en sachent plus car elle me plaît bien cette petite. Non seulement elle est douce mais elle sait supporter mon sale caractère: moi d'abord, elle après. J'ai bien vu qu'elle était frustrée de n'avoir pas joui, mais elle a pris sur elle en me disant qu'elle a aimé. C'est ce genre de femmes qu'il me faut, soumise, éteinte. Le genre de femmes quelle que soient les situations tu te sentiras toujours homme. Les jeunes filles d'aujourd'hui veulent toutes la bague au doigt mais elles ne veulent pas afficher le comportement qui va avec: la soumission. Toujours entrain de gueuler, te mettre mal à l'aise. 


Sans compter, depuis peu certaines exigent la fidélité. Carrément! Un mec comme moi, beau gosse, 1m90 pour 95 kilos. Jeune cadre dynamique d'une grosse banque de la place, héritier d'une compagnie valant des centaines de millions de FCFA. Un homme comme moi fidèle? Admettons que je le suis même pour une semaine, ce seront les premières à aller dire que je suis dans une loge parce que je ne veux pas les coucher. Les femmes et leur mystères. Randa elle, elle a compris. C'est bien la seule à ne pas me prendre en grippe avec mes histoires de cul dehors.



- Gars. On te perd là. Tu rêvasses ou quoi ? Elle doit être sacrément bonne pour que tu nous abandonnes quelques minutes pour penser à ta go là hein? Il faut nous la présenter. Elle est comment ? Brune? me questionna Armand en lançant des graines d'arachides dans sa bouche. Il mastiquait ça en parcourant la salle de son regard prédateur. On connaissait tous ce regard, quelqu'un suivait sa proie.


- Non. Elle est noire. Très noire. Un des plus beaux teints que j'ai vu une femme porter.


- Raison de plus pour nous la présenter, nous savons tous ici à cette table que tu finiras avec une fille brune. Les filles d'autres teints là tu t'amuses seulement avec. Il faut nous la refiler ou tu attends d'avoir fini avec.


Armand marquait un point très important. J'aime les filles brunes pas nécessairement à cause de leur couleur de peau, mais pour tous les regards qu'elles attirent sur elles quand elles entrent dans une pièce. Tout s'illumine, on dirait plus rien n'existe. Je dois avoir à mes côtés une fille instruite qui brille. Quand j'entrerai dans une pièce tout le monde doit me remarquer avec le petit bijou que j'aurai à mes côtés. Créer la même réaction que l'avait fait Jared quand il était rentré présenter sa blanche qu'il tenait à épouser là. Il fallait voir comment on le regardait. Tel un Dieu. C'est à peine si on ne lui faisait pas des courbettes quand il passait. Je me demande bien pourquoi ils s'étaient séparés déjà.


- La serveuse est ou? J'ai soif. Bonjour Jared, toi tu ne bois pas ? On est dans un Bar quand même là petit.


Je choisis de changer de sujets. Même si j'épouse une fille jaune, Randa pourraît rester ma maîtresse ou encore ma seconde femme quitte à ce que je fasse accepter la polygamie à la première. C'est assez certain que Randa acceptera l'une ou l'autre optique, je veux par la dire qu'elle n'a même pas de BAC à près de 23 ans. Et ce n'est pas sur qu'elle aura, même comme elle a composé cette année. Je reste convaincu que je suis le meilleur avenir pour elle, avec moi, elle aura un toît, de quoi se nourrir et se vêtir. En plus, elle entrera dans une grande famille. Je sais qu'elle est orpheline de père bien qu'elle me parle souvent de ses parents comme si les deux étaient encore vie. Il va falloir que j'éclaircisse ce sujet avec elle le moment venu.


- Non merci. Je ne prends pas d'alcool. Je suis à la Malta.


Tout dans le comportement de ce jeune homme reflète un rejet du péché. Enfin bref, rien à branler. Je suis venu pour m'amuser, je compte bien le faire.


- Gars ça va bientôt faire deux heures je ne vois rien d'intéressant qu'on pourrait se mettre sous la dent. Autant rentré, j'ai au moins du gibier à la maison.


-Comment ça? m'interloqua Damien. Tu as la viande à la maison tu fais quoi ci non père!


- Il faut souvent varier pour apprécier ce qu'on a. Tu crois quoi. Répondis-je en riant.


- Pas faux. M'enjoignit Damien


- En plus, je l'ai enfermée à la maison avant de partir.


Damien recracha sa bière dont il venait à peine de boire. Il toussota. Éric l'aidait à reprende de sa superbe en tapotant son dos à répétition.


- Type tu es malade. Comment tu peux enfermer la go chez toi man.


- Gars, elle est venue tourner le couscous en matériel transparent. Même comme je lui ai donné un petit léger. Je voulais m'assurer si la chasse n'est pas fructueuse ce soir, j'aurai de quoi me libérer à la maison. Toi même tu vois comment?


- Tu es un vrai malade. Mais maintenant, si tu attrapes un élément, tu fais quoi.


- Comme d'habitude, tu ignores quoi? On fera un tour en voiture sous les lumières de notre belle ville aux sept collines.


- Toujours aussi cheap. Il y a même des auberges à cinq milles francs la nuit. m'interpella Eric qui secouait la tête.


- Type commence d'abord par payer tes bières ensuite tu viendras me donner un discours sur la gestion de mon argent. Argent qui constituera à payer une grosse partie de ta consommation. Mon ton était glacial plus que de raison mais j'étais piqué à vif. Voici la force des Camerounais, des grands donneurs de leçons mais quand il faut joindre les mots à la parole on ne voit plus personne.


- C'est minable de frapper sur un homme à terre. Ça peut t'arriver aussi de perdre ton emploi.


- Si ça m'arrive et tu me vois écumer les bars, je donne la permission à n'importe qui ici de me gifler même toi Jared. Le coupai-je avec un ton cinglant. 


Je m'attendais à ce que ce soit l'eunuque qui me brise les couilles. Mais non, il a fallu que ce soit Éric. Le mec a perdu son emploi de la plus stupide des manières en plus. L'avarice! C'est lui qui m'avait recommandé à ce poste quand il était encore simple cadre à la banque. Un investisseur était venu faire une demande de prêts, le mec lui a proposé un taux d'intérêt au dessus de la norme. L'investisseur en acceptant ce taux d'intérêt, était garanti à 100% de l'obtention du prêt. Ceci, peu importe la qualité de son dossier. Quand l'investisseur allait rembourser sa demande de prêt, Éric allait toucher le surplus dans son compte. Mais si il ne remboursait pas, la banque allait saisir la justice tout simplement. Cette manoeuvre était monnaie courante à la banque, uniquement dans les cas ou le dossier de l'emprunteur n'était pas solide car ça s'avérait une opération gagnant-gagnant. 


Cependant, l'emprunteur, convaincu de la solidité de son dossier a alerté le chef d'agence, Louis Simo sur les magouilles d'Éric. Afin de calmer le client qui menaçait de faire appel à son frère commissaire, Louis ouvra un dossier sur Éric. En vérifiant tout le travail de ce dernier, il constata avec effroi qu' Éric  retirait de l'argent des comptes dormants et les réapprovisionnait quelques semaines après. Il faisait d'énormes mouvements d'argent dans les comptes bancaires de certains clients vivant à l' étranger. Ceci s'apparentait de plus en plus au blanchiment d'argent. Avec Boko Haram qui sévit au Nord du Cameroun, la banque REE-LAND a proposé à Éric de quitter son emploi sans solde sans dédommagement ou alors elle transmettrait toute leur découverte à la sûreté nationale. Le mec n'a eu d'autres choix que d'abdiquer. On a tous peur de la prison dans ce pays. On sait tous quand on rentre mais on ne sait pas si et quand on sortira.


- Bon les gars, calmons nous. La nuit est jeune. On était ici pour s'amuser pas pour se casser la gueule. Revenons à nos moutons. Tu vas gérer la petite comment ? Tu l'as enfermée chez toi? Tu ne crois quand même pas que tu vas rentrer la valider comme si de rien était.


- Damien, un grand n'est pas un pétit l'informai-je en lançant mon regard sur son petit cousin. 


- Cette fille me mange dans la main. Déjà, elle est venue récupérer son argent de poche alors elle saura se montrer obéissante si elle veut l'obtenir. Bon là je me tire. Ce soir l'Olympia n'a pas vraiment assuré là.


En me levant, je retira cent mille francs de mes poches que je comptai devant eux et je lançai sur la table. Tout ceci, en regardant bien Éric dans les yeux.


- Je te raccompagne, m'informa Armand qui se leva pour me suivre dehors. Il fouillait ses poches, à la recherche de son paquet de cigarettes et du briquet.


On longeait la sortie, quand mon oeil de faucon remarqua une jeune fille qui passait par là. Jaune comme j'aime, les fesses rebondies qui faisaient appel à l'animal que je suis. Elle descendait la rue à pieds avec une de ses camarades de classe peut-être. Je pense cela car sa copine arrêtait des bouquins et des cahiers dans son bras droit tandis qu'elle, elle avait une robe moulante à damner les saints. Je pourrai lui proposer de la raccompagner, ensuite négocier la fesse. J'en ferai d'une pierre deux coups. Finalement, j'ai bien fait d'écourter cette soirée.


- Type, on s'appelle. Je dois attraper une petite là. criai-je à Armand en me lançant à la poursuite de ma belle inconnue.


Il m'a fallu cinq bonnes minutes avant de les retrouver. C'est clair qu'elle marchait vite.


- Hey, petite! J'interpellai ma belle inconnue presqu'à bout de souffle et pas pour les bonnes raisons.


Elle se retourna enfin vers moi, me jaugea du regard. Elle me toisa bien comme il faut et me repondit sur un ton sans appel.


- Je ressemble à ta petite -soeur. Tu peux avoir une petite soeur comme moi?


Voilà alors les Camerounaises et la gueule. Tsuipppp! 


- J'ai dit petite et non petite-soeur. C'est quoi ton trip les déductions? la questionnai-je d'un ton cinglant.


Voilà elles font lever votre truc ensuite c'est pour vous insulter.


- Annaëlle, on est en retard tu sais que ton père n'aime pas te voir traîner dehors. Après il va m'accuser encore une fois,  se plaignait son amie qui s'impatientait.


Hummm. Comme ça elle s'appelle Annaëlle, un si beau nom pour un si beau corps. Il faut que je saisisse la perche que m'a tendue son amie.


- Je peux vous déposer si vous voulez ça pourrait aller plus vite. Proposai-je très enthousiaste.


- Écoutez monsieur, c'est gentil mais on ne vous connaît pas. 


La voix craintive de son amie m'alarma que je devais me montrer plus rassurant, plus convaincant.


- Écoutez, voici ma carte d'identité vous pourrez la prendre en photo et l'envoyer à quelqu'un de confiance si vous avez peur qu'il vous arrive quelque chose. 


Je lui tendis ma carte, pas à Annaëlle, elle ne fit même pas l'effort de prendre ma carte. Son amie récupéra ma carte, qu'elle prit en photo et envoya à que sais-je encore.


- Rassurées? Si c'est le cas, on peut remonter à ma voiture, mon chauffeur va vous déposer chez vous.


Voyant la réaction de la belle inconnue qui leva un sourcil, je me devais de faire les présentations en belle et due forme.


- Oh en passant, je m'appelle James Mathurin Fotso, je suis un jeune cadre dynamique à REE-LAND Bank. J'opère dans le marketing, mais plus tard, je me vois diriger les entreprises familiales Mombusa, vous connaissez ?


- C'est quelle voiture? On est pressées là, me demanda Annaëlle sur un ton péremptoire pas impressionnée par mon introduction.


En plus, elle a un sale caractère. On dit que tout se règle entre quatre mûrs, ton cas ne sera jamais l'exception, je t'en fais la promesse.




* * *



Je suis tendu, je ne veux pas perdre de temps en plus je dois décharger. Une chance que j'ai enfermé Randa chez moi. Elle pourra me donner ça, encore ça et voila ça dans tous les sens.

Jusqu'à ce que Mbeng...