Acte 8 : l'approbation de Feryel

Write by Ibtissem

Acte 8: L'approbation de Feryel

La mère de Feryel entra dans la chambre pour réconforter sa fille qui souffrait le martyre.

N'arrivant pas à lui soutirer un mot , elle alla voir son mari pour des explications:

la mère de feryel: cheri, que se passe t il ? Pourquoi pleure elle ainsi? Que lui as-tu dit ?

Ag irhazer: Lala ( mere de feryel) ! Elle a juste accepté ! Je l'ai convaincue

Lala: comme ça ? Quels étaient tes arguments ? Parce que la , elle pleure à l'agonie, elle a accepté malgré elle, et je ne veux pas d'un mariage de ce genre, ma fille va souffrir ,et ça tu le sais

Ag irhazer: mais non, Rahim est un homme bien, ça lui passera, pour l'instant , elle a peur de l'inconnu et c'est normal

Lala retourna auprès de sa fille qu'elle essayait de cajoler et fondit en larmes en voyant sa souffrance.

Lala: écoute moi ! Si tu ne veux pas, on ne fera pas ce mariage , je vais tout de suite mettre fin à ça!!!

Feryel: non maman, laisse ! Je vais me marier , c'est juste que je ne m'attendais pas à ça de si tôt et surtout pas avec Rahim

Lala: justement, je ne comprends pas que tu acceptes subitement , juste après avoir parlé à ton père, dit moi les raisons, vous me cachez quoi la ?

Feryel: rien maman, papa ne veut pas ruiner son amitié avec Mayaki, qui lui avait fait maintes faveurs dans son business, et je ne veux pas faire de la peine à papa, c'est tout

Lala: ton père a fini sa vie, toi tu commences la tienne, tu souffriras si tu n'aimes pas ce jeune homme

Feryel: je vais m'adapter maman, il finira par comprendre qui je suis, quand je vivrai avec lui

Feryel rompa la conversation par des sanglots dechirants, sa mère quitta la chambre , triste et angoissée, son bébé , son unique fille va être livré comme un animal, maudit soit le jour ou son mari a ambrassé la politique !

Feryel s'enferma dans sa chambre toute la journée, elle refusa de manger , ni même de boire, ses yeux étaient enflées et ses joues rouges teintées tellement elle avait pleuré.

Elle ne retourna plus au bureau depuis ce jour; elle dépérissait chaque jour . Les fiancailles furent annoncées pour la semaine à suivre et le mariage devrait avoir lieu dans deux semaines.

Mayaki ayant reçu l'information qu'il attendait décanta la situation de Ag irhazer, qui pût enfin dormir , il avait pris un coup de vieillesse en 2 jours , il ne dormait pas et stressait à outrance.

Rahim fut appelé par son père qui lui annonça que tout était réglé et qu'il pouvait se préparer dans deux semaines.

Rahim: aussi vite que ça papa !!!

Mayaki: il faut battre le fer quand il est chaud, tu attends quoi ?

Rahim: rien de spécial , mais ….

Mayaki: il n'y'a pas de "mais ", deux semaines , donc fait ce que tu as à faire et dit moi ce dont tu as besoin

Rahim: rien de particulier papa

Mayaki: alors va voir ta fiancée, fait au moins semblant, tu dois lui faire la causette avant le mariage

Rahim: causette ! Papa cette fille me déteste et moi aussi d'ailleurs, je ne veux pas aller chez elle

Mayaki: Rahim, c'est un ordre, tu vas y aller ! Tu ne t'attends pas à ce qu'on livre ta femme comme une marchandise quand même.
Il ne faut pas que ses parents doutent que ce soit une machination, tu dois faire semblant et pas de guerre avec la fille, tu dois être romantique , tu m'a compris ?

Rahim: oui papa ! Je vais essayer

Rahim tournait dans sa chambre.

Romantique ?! Et puis quoi encore ? Avec cette sauvageonne ! Mais comment pourra t il faire semblant? La c'est sûr, il va vider un litre de Wisky pour se contenir !

Il pensa soudainement au téléphone qu'il voulut offrir à Nayla qui sommeillait dans son tiroir, il allait le lui offrir pour remplacer celui qu'il lui avait cassé. Ca devrait être un bon début !

Ça faisait déjà trois jours que Rahim hésitait à se pointer chez Feryel, il décida de se faire accompagner par Assir.

Ainsi les deux se pointèrent la nuit demandant à voir la dulcinée.

Lala changea de visage dès qu'elle aperçut Rahim entrer dans la cour de sa maison.

Assir était celui qui faisait tout le protocole de politesse aux pieds de Lala, Rahim avait la tête baissée .

Elle les installa dans un petit salon, leur fit servir du thé , le temps d'aller chercher feryel

Assir: détend toi mec, pourquoi tu fais cette tête d'enterrement , tu es chez tes beaux parents quand même?!

Rahim: tu as vu comment la mère m'a fusillé du regard ?elle ne m'aime pas non plus

Assir: ne soit pas égoïste ! Toi tu aimes qui ? C'est une mère, c'est sûr que Feryel lui a raconté ce que tu lui a fait

Rahim: bois ton thé seul ! Je ne risquerai pas de me faire empoisonner ici !

Feryel fit son entrée dans le salon, s'aperçut que Rahim n'était pas seul ; elle s'était déjà résolu à ne point faire de scandale et faire profil bas, vue que la liberté de son père était en jeu.

Elle s'assit , après les avoir salué; elle avait honte maintenant de devoir faire la courbette, après avoir insulté Rahim de tous les mots, elle décida de demeurer silencieuse.

Assir entama la conversation, Feryel répondait timidement et avait la tête baissée.

Rahim sachant que Feryel était la poule aux œufs d'or dont son père avait besoin, décida de faire le "gentil", au moins jusqu'à ce que le mariage ait lieu, cela était difficile pour lui, mais il n'avait pas le choix

Rahim: Feryel , je sais que nos rapports n'ont pas été cordiaux ces temps ci, je te demande de me comprendre et de me pardonner stp, je ne veux surtout pas commencer une relation dans ses conditions

Feryel abasourdie par ce qu'elle venait d'entendre souleva la tête et fixa les deux jeunes hommes.

Avait elle mal entendu ou bien Rahim venait de lui demander pardon ?! ET elle qui pensait le faire en premier, pourquoi devient il subitement gentil ?

Feryel: il n'y a pas de probleme, je te demande aussi pardon pour tout ce que j'ai pu te dire d'offensant

Assir s'apercut que Feryel tremblait, sa voix chevrotait et ses yeux étaient rouges derrière ses longs cils noirs.

Il décida de couper court en tout cas pour ce jour à la conversation et annonca qu'ils allaient partir, il lui remit le paquet cadeau contenant le téléphone.

Rahim: je t'ai brisé ton téléphone la dernière fois, j'espère me racheter en t'offrant celui la, j'espère que cela te plaira

Feryel hocha la tête en guise d'approbation et prit timidement le sachet que Assir lui tendait

Rahim lui annonça qu'il reviendra avant la séance de henné, jour à partir duquel il ne pourra plus la voir. Ils prirent congés et partirent.

Feryel, une fois dans sa chambre ouvrit le paquet,elle reconnut le téléphone que Nayla avait rejeté la dernière fois, il l'a gardé tout ce temps ????! prévoyait il de le redonner à Nayla?

Quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire, Rahim était subitement devenu un ange, alors qu'elle s'attendait à ce qu'il se moqua d'elle .

Sur le chemin du retour, Rahim demanda à Assir pourquoi il a mis fin à la causette subitement ?

Assir: tu n'as rien remarqué ?

Rahim: non ? À part que Feryel était docile

Assir: tu es vraiment un abruti… cette fille a pleuré , elle tremblait, on la force à t'épouser tu piges ?

Rahim: ça change quoi ? Elle a accepté non ?

Assir: elle a accepté parce qu'il y'a une contrainte qui la pousse à être docile avec toi ? Tu ne comprends toujours pas ?

Rahim: non !

Assir: elle va te manger dans les mains ! Tu es le maitre du jeu !

Rahim: tu penses ? Mais c'est nous qui avons besoin de l'argent de son père ! Qu'a-t-elle à gagner à m'accepter?

Assir: elle ne peut pas te détester et s'amadouer en 72h mon cher, il y'a quelque chose qui l'y oblige, donc sache comment te comporter .

Rahim n'avait pas percuté sur cette possibilité, Assir avait raison, Feryel le détestant devrait normalement le traiter de tous les mots , même si elle acceptait le mariage sous contrainte parentale, mais là , c'est une toute autre personne qu'il découvre.

Il en déduit qu'elle a plus à perdre que lui en refusant ce mariage, il souriait sous sa barbe rien qu'en pensant que d'une manière cachée, Feryel lui était soumise totalement

Il reste moins de deux semaines pour le mariage, que va-t-il se passer d'ici la ? Découvrons le ensemble la semaine prochaine!

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