Adama DIAW

Write by Lulu-marie

Chapitre 06 : Adama DIAW

_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_

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**Thénnet**

Je passe au point mort, mets le frein à main et coupe le moteur ; je détache la ceinture de sécurité, actionne l'ouverture de la malle arrière et sors de la voiture.

Moi (souriant): pourquoi tu te gênes je pouvais le faire.

Kami (refermant le portail): ça ne me gêne pas, bienvenue à la maison

Moi(allant la serré dans mes bras) : merci ma deuxième femme.

Kami : et le voyage ?

Moi : alahamdoulilah ça s'est bien passé.

Kami (me palpant de partout) : tu as maigri, tu ne manges pas bien.

Moi (souriant): c'est vrai

Kami : maintenant que tu es là je vais prendre les choses en mains, je t'ai fait ton plat préféré.

Moi (salivant): du coup j'ai faim.

J'ouvre la malle arrière et sors ma valise et le sac, je referme avant de bloquer le véhicule.

Maman (debout sur la terrasse) : Mohamed

Moi : maman

Kami a soulevé le sac et j'ai tiré la valise jusqu'à la terrasse. 

Moi (lui faisant la bise): comment tu vas?

Maman :  bienvenue mon fils.

Moi : merci 

Maman (me suivant) : tu as maigri

Kami : j'ai remarqué aussi

Moi : ahh quand je travail je n'ai pas le temps de manger un repas consistant que du yassa.

Maman : et quand tu rentres ?

Moi : je suis crevé aucune force de préparer

Maman : désormais Kami t'accompagne

Moi : quoi? Non elle n'a pas besoin.

Maman : pourquoi pas?

Moi : non mais ce n'est pas la peine

Kami : c'est décidé, je ne veux pas que tu meurs de faim. 

Moi : je ne vais pas mourir de faim

Dora (descendant): Chacha

Moi (souriant): CHAGOURI 

Dora : comment tu vas? 

Moi : en pleine forme mais les deux dames disent le contraire.

Dora (me faisant la bise): humm elles ont raison deh

Moi : non tu vas pas t'y mettre toi aussi 

Dora (s'asseyant) : je ne dis plus rien.

Jeanne (se présentant) : non! non! non! pourquoi ta voix ressemble à celle de mon père ?

Moi : parce que je suis son fils

Jeanno : pfff

Moi : l'aîné en plus

Jeanno : pfff

Moi (les bras tendus): viens me dire bonjour, tu m'as manqué aussi.

Jeanno (détournant son regard): jamais 

Je suis quand même allé vers elle en la prenant dans mes bras, j'ai serré l'étreint très fort en lui faisant pleins de bisous, sur la joue ; dans les cheveux ; dans le cou. Je sais qu'elle a horreur de toute marque d'affection venant de quiconque à l'exception de son père.

Jeanno (hurlant): nonnn 

Moi : ma sœur chérie

Jeanno : lâche moi Thénnet

Moi (la lâchant): un peu d'attention

Jeanno (mettant de l'ordre dans ses vêtements): c'est dégueulasse 

Moi : tu m'as manqué

Jeanno : je te déteste

Moi (riant): six mois c'est long. 

Kami : Mâwa tu as fini tu viens m'aider en...

Jeanno : non je suis occupée là, je pensais que c'était mon père c'est pour ça je suis descendue.  

Maman : vous avez terminé le chantier?

Moi (m'asseyant en face d'elle): non

Maman : alors c'est une pause?

Moi : oui

Maman : pourquoi une pause s'il reste encore à faire?

Moi : juste une pause maman, nous avons travaillé non stop pendant six mois il faut bien se reposer non?

Dora : c'est vrai maman, ils ne sont pas des robots

Maman : j'ai dit ça ?

Dora : non mais travaillé tout le temps ça peut rendre fou aussi

Maman : donc tu veux dire que je suis folle?

Moi : maman s'il te plait elle n'a pas dit ça.

Dora (s'en allant):  j'ai pas dit ça maman. 

Maman : je demande simplement pourquoi cette pose, il y a un problème sur le site?

Moi : non non, c'est juste que le gros oeuvre est terminé et on observe une pose en attendant la deuxième partie. 

Maman : tant qu'il reste encore à faire, rien est encore fait pour tout dire je ne comprends pas cette pause, vous manquez de fond?

Moi : on ne peut pas dire ça mais en attendant je suis là et je compte me reposer.

Maman : tu n'es pas clair Thénnet, c'est une pause de combien de temps?

Moi : je ne sais pas.

Kami : viens manger

Sauvé, je me lève avant qu'elle ne me charge avec ses questions. Non mais nous ne sommes pas des robots quand même. 

Maman (se levant) : je te laisse manger. 

Moi : merci

Pendant que ma seconde mère me servait je me suis lavé les mains rapidement. Maintenant je vais bien manger, je me suis installé en face d'un énorme plat de Tchébouyap. Humm j'adore manger et c'est bien dommage qu'Adama ne sache rien faire sinon elle aurait gagner plus de point avec moi mais bon, l'avenir nous le dira puisque j'ai des projets pour elle.

Moi (la bouche pleine) : Kami tu es la meilleure. 

Kami : mange seulement, si ça ne suffit pas ça reste encore, c'est pour toi j'ai cuisiné. 

Moi : merci

Je me donne deux semaines pour reprendre des formes si seulement elle est auprès de moi, je peux dormir sur mes deux lauriers sans penser au ventre parce qu'il sera toujours plein.

J'ai fini de déguster mon plat tranquillement ensuite j'ai récupéré ma clé et je suis entré dans ma chambre poser ma valise...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Kami (devant la porte): j'ai tout nettoyé hier, pas de poussière tout est propre.

Moi : je vois ça, merci. 

Kami (refermant): repose toi.

Je me suis allongé sur le lit en joignant mes mains sur la tête. 

Dora (devant la porte) : tu te familiarises?

Moi (me redressant):  c'est toujours m'a chambre.

Dora (prenant place): tu n'as pas revu ton lit ça fait plus de six mois. 

Moi (me redressant) : quoi de nouveau ?

Dora : rien à part la petite peste qui fouine son nez partout. 

Moi (souriant): toujours

Dora : tu comptes te reposer?

Moi : bien-sûr je dois reprendre des forces.  

Dora : je vais rejoindre Meïssa.

Moi : soirée entre fille ou boîte de nuit?

Dora : club

Moi : amusez vous bien.

Jeanno (devant la porte): maman a dit que personne ne sort

Moi : tu écoutes aux portes?

Jeanno : non, elle m'envoie vous dire

Dora : menteuse.

Jeanno : je ne mens jamais, je ne suis que le messager. 

Dora (sortant) : au diable ton message. 

J'ai refermé ma porte derrière elles avant de prendre mon téléphone qui sonnait.

Moi (téléphone à l'oreille) : tu me surveilles toi?

Idriss : le fils prodige est de retour.

Moi : tu es con

Idriss : après avoir dilapider toute la fortune de son père pendant six mois.

Moi (riant): idiot je bossais pour moi même. 

Idriss : bon je rectifie alors, six mois à dépenser son énergie et sa fortune dans les fesses.

Moi : quel idiot. 

Idriss (riant) : tu es rentré?

Moi : yep 

Idriss : rendez vous ce soir à l'Aurian. 

Moi : ne compte pas sur moi.

Idriss : allez fait pas ton Saint, demain tu iras à la mosqué

Moi : j'ai besoin de reprendre les forces

Idriss : tu auras tout le temps 

Moi (me passant les mains aux visages): quelle heure?

Idriss : dix huit heures

Moi : okay. Euuh dis, tu as définitivement rendu ton appartement ?

Idriss : oui pourquoi ?

Moi : tu peux recontacter le proprio, j'ai besoin de l'appartement.

Idriss : Adama 

Moi : humm (soupirant) je ne vais pas coucher ma copine chez mes parents. 

Idriss : je vais me renseigner. 

Moi : merci. 

Click. 

J'ai posé le portable, et dix minutes après impossible de fermer l'œil il n'arrêtait pas de sonner, les potes appellent, je suis sur qu'Idriss leur a dit que je suis de retour. 

J'ai mis sur silencieux et je me suis endormi profondément pour me réveiller à 18h 30. 

Moi (téléphone à l'oreille) : oui?

Idriss : sérieusement ?

Moi : j'arrive 

Idriss : rejoins nous à l'Aurian

Moi : okay

Je me suis débarrassé de mes vêtements et je suis passé sous la douche me rincer le corps j'ai enfilé un bermuda propre sorti un jean et un teech. Je me suis peigné, parfumer et j'ai pris mon porte-monnaie et mes clés en descendant.

Maman : pourtant j'ai dit personne ne sort ce soir.

Moi : donc c'était vrai?

Maman : tu vas où ?

Moi : je vais rejoindre Idriss

Maman : tu ne devrais pas te reposer?

Moi : ...

Maman : ta sœur est sortie et maintenant toi?

Moi (lui faisant la bise): à tout à l'heure. 

Maman (pas contente) : ...non mais ce n'est pas possible

Moi (m'en allant): je ne vais pas durer.

J'ai rejoins les potes, ils n'ont pas attendu pour commander ; la table était rempli d'alcool.

Bourane : mon bro sûr

Liamidi : celui qui nous prend en charge ce soir

Moi (ouvrant une bouteille): tu ne perds rien pour attendre. Je vous ai manqué n'est-ce pas? 

Idriss : ce n'est plus à demander. 

Bourane : le site t'a chauffé apparemment

Moi : pourquoi tu dis ça ?

Bourane : Behn tu as perdu du poids.

Moi (sourire en coin): tu as l'œil

Liamidi : pourtant il est dans les bonnes grâces de l'État.

Moi : c'est ce que tu penses? Je crèche au soleil du matin au soir c'est ça être dans les bonnes grâces?

Liamidi : frère tu es un habitué 

Idriss : c'est pour ça tu vas nous prendre en charge pendant un mois.

Moi : fils de ma mère? 

Nous avons bavardé et parler de femme ; de travail et de match comme dans le bon vieux temps, à vingt et une heures nous étions tous bourrés. C'est dans cet état que nous avons changé de lieu, on s'est rendu tous à la Téranga finir la soirée. Ici les charges ont été partagé entre Idriss et moi, il ne me restait que deux mille dans le porte-monnaie, j'aurais pu sortir carrément sans. L'endroit est plein à craquer c'est le jour qui vient de commencer à Dakar, ça ne dort Jamais...#Page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Idriss (dans mes oreilles): regarde ta meuf

Moi (levant les yeux): Adama ? 

Bourane : pfff

Liamidi : plus je la regarde plus je me demande ce que tu fais avec une fille comme elle. 

Moi : tu veux dire?

Bourane : qu'elle n'est pas ton genre. 

Liamidi : tu as quand même connu des filles plus respectable qu'elle, Ashley par exemple.

Moi : frère ne me parle pas d'Ashley. 

Liamidi : en parlant d'elle, tu as de ses nouvelles ?

Moi : pourquoi faire?

Idriss : taisez vous elle approche.

Ada s'avançait vers nous le sourire au visage dans une tenue très osée. Elle était accompagné de deux autres filles.

Adama (se rapprochant de moi) : chéri tu ne m'as pas dit que tu ressortais

Moi : toi non plus. 

Elle (me baisant les lèvres) : mmmm mon amour

Bourane : Adama tu vas bien?

Adama : oui Bourane, Idriss bonsoir tout le monde. 

Eux : salut.

Elle a présenté ses copines dont j'ai aussitôt oublié les prénoms. 

Je l'ai prise par le bras en l'amenant à l'écart.

Moi : tu fais quoi ici?

Adama : mais lâche mon bras tu me fais mal.

Moi (relâchant son bras): dis moi ce que tu fais ici et regarde comment tu es habillée ?

Adama : je m'amuse comme toi, et je n'ai pas de compte à te rendre.

Moi : je te rappelle que tu sors avec moi.

Adama : et alors? Je ne suis pas ta propriété et tu ne me demandes surtout pas de ne pas sortir m'amuser. Tu m'as rencontré où pour la première fois?

Moi (essayant de garder mon calme) : okay

Je retourne à ma place en l'ignorant. 

Adama : viens danser chéri

Moi : non 

Adama : allez debout

Moi (sec): j'ai dit non

Adama (s'en allant) : pfff

Idriss (me regardant): qu'y a t'il?

Moi : la voir ici m'énerve, elle ne m'a rien dit, elle me prends pour un con ou quoi? 

Idriss (me tapant dans le dos): détends toi frère.

Moi : je l'ai déposé ce matin, elle ne m'a pas dit qu'elle ressortait en plus tu vois ce qu'elle a sur le corps?

Idriss : à ce que je sache vous n'avez aucun engagement.

Moi : mais quand même, je sors avec cette fille et j'ai des projets pour elle, à ton avis pourquoi j'ai demandé un appartement?

Idriss : alors ça commence à coller ?

Moi : c'est vrai qu'elle ne fout rien de ses dix doigts (regardant dans sa direction) 

Idriss : mais ?

Moi : mais je crois que je l'aime sincèrement.

Idriss : si c'est le cas tu peux la modeler, faire d'elle la femme que tu veux.

Moi : pour ça il faudrait qu'elle se décide d'abord.

Idriss : et à Joal c'était comment ?

Moi (sirotant ma boisson):  heureusement que je n'ai pas oublié mes vielles habitudes estudiantine. Je sais préparer, faire le ménage et rendre mon loge propre, si je devrais compter sur elle j'allais crevé.

Idriss : une chance que nous sommes nées des femmes Ndiaye (levant son verre) santé

Moi (souriant) : santé. 

J'ai des projets pour elle, franchement là maintenant je me demande si je fais bien.

J'ai senti des bras autour de ma taille me serrer si fort.

Dora (dans le creux de mon oreille): Chacha

Moi (me retournant sur elle): mais tu fais quoi ici? 

Dora : tu m'as dit que tu ne sortais pas.

Moi : j'ai changé d'avis.

Idriss : la reine des chiffres.

Dora : même pas minuit et vous êtes bourrés les mecs?

Bourane : joins toi à nous 

Dora : tu es à combien de bouteille Idriss?

Idriss : quinzième 

Dora : tante Zaï se chargera de toi (portant son nez contre ma bouche) humm Mohamed 

Moi : quoi?

Dora : j'espère pour toi qu'à ton retour tu ne vas pas croiser ta mère.

Idriss : tu fais quoi ici?

Dora : je suis avec Jerry. 

Idriss : et ta copine qui refuse toujours mes avances ?

Dora (riant) : Meï n'est pas là ce soir.

Moi : et pourquoi ?

Dora : elle n'a pas trop le moral

Jerry : bonsoir le grand

Moi : mais ne reste pas debout

Dora : Jerry assieds toi c'est mon frère qui invite. 

J'ai lève les yeux en apercevant Adama qui se dirige vers moi toute furieuse. 

Adama (le regard noir): Thénnet qui est cette fille?

Moi : quoi?

Dora : elle parle de moi?

Adama : oui toi, pourquoi tu t'accroches à mon mec (me regardant) et tu te laisses faire? 

Je n'ai pas envie de lui répondre donc je l'ignore.

Dora : qui est celle là encore Thenno?

Idriss : Adama tu te calmes   

Adama (faisant le bruit): non je ne me calme pas qui est elle ?

Dora (pouffant de rire): c'est elle?

Adama : elle c'est qui?

Elle s'est mise à agresser ma sœur sans aucune raison, Idriss a vite fait d'intervenir

Dora : Non mais elle sort d'où celle là ?

Tous ce que je n'aime pas, elle se donne en spectacle heureusement que personne ne prêtait attention à nous.

Idriss : bon sang calme toi Adama, c'est Théodora sa soeur

Dora (me fixant): décidément

Moi (sirotant calmement ma boisson): ....

Adama (avalant sa langue): je...je...je...ta sœur ?

Dora (se levant) : on se retrouve à la maison... Jerry. 

Adama : ma belle sss....je..

Dora était déjà très loin. Adama s'est confondue en excuse.

Adama : Je ne savais pas que c'était ta sœur chéri...dis quelque chose Thénno...s'il te plait.

Là, je n'étais plus avec eux, j'ai mes idées ailleurs, j'ai calmement et un à un vidé ma vingtieme bouteille de bière et Idriss la vingt cinquième les autres j'en parle pas, je me suis levé, tout cramé impossible de mettre un pas devant l'autre. Je me suis accroché à une table. Adama m'a aidé jusqu'à la voiture. Je n'ai pas l'habitude de boire autant mais ce soir j'en avais vraiment besoin.

J'ai démarré et j'ai encore coupé le moteur, impossible de m'engager, j'ai la vision flou. 

Adama : tu ne peux pas conduire dans cet état

Moi : tu n'as pas le permis toi ?

Adama : tu m'as fait passer le permis? 

Moi : pfff

J'ai posé la tête contre le volant et je me suis endormie. 

Je me réveil trente minutes après par Ada. 

Adama : il y a un hôtel dans la rue, on peut y passer la nuit. 

Hors de question que je rentre ou que je conduise dans cet état. Je suis sorti doucement du parking en roulant avec prudence jusqu'à la grande rue. J'ai tourné en suivant la direction indiqué par Ada et j'ai garé juste devant, j'ai récupéré mon porte-monnaie fermé ma voiture. 

Elle (souriant): quinze mille francs la chambre pour une nuit.

Moi : euuh (sortant mon porte-monnaie) je n'ai que deux mille francs donne moi la chambre quand même et tu gardes ma carte d'identité.

Elle : ahh je ne peux pas 

Moi : fais moi confiance

Elle : heyy monsieur je ne peux vraiment pas.

Moi (regardant Adama): tu as combien sur toi?

Adama : rien 

Moi (la regardant) : un transfert E-money peut marcher?

Elle : Non nous ne prenons que du cash.

Moi : bfff

J'ai récupéré ma clé sur le comptoir, je vais appeler o ma sœur pour qu'elle vienne me récupérer si elle même n'est pas dans le même état que moi. 

En voulant sortir la fille du comptoir m'a rappelé. 

Elle : la carte d'identité seule n'est pas suffisante. 

Moi : prenez le porte monnaie entier alors, j'ai ma carte bancaire, celle de l'assurance, ma carte d'accès sur site (lui remettant)

Elle : je garde ça et je vous donne une chambre mais vous devez payez avant ma descente

Moi : vous descendez à quelle heure ?  

Elle : dix sept heures demain

Moi : ça marche

Elle m'a fait signé un papier avant de me donner une clé de chambre que Adama a récupéré.

Je suis tombé raide sur le lit. J'ai senti les mains de Ada sur mon corps, elle a déboutonné ma chemise mais rien, j'étais à terre, même le boss ne réagit pas, je me suis endormi sans aucun management...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

...

J'émerge en remarquant que mon portable clignote, c'est maman qui appel.

Moi (décrochant) : Allô

Maman : tu es où ?

Moi : j'arrive 

Maman : Thénnet tu es où ? Tu n'es pas rentré depuis hier et il est treize heures maintenant

Moi : j'ai passé la nuit dans un hôtel, je ne pouvais pas conduire.

Maman : tu as bu, tu étais avec Idriss?

Moi : oui

Click

J'ai retrouvé mes esprits ce matin, il faut dire que l'alcool m'a aidé car je sens que je me suis bien reposé. 

Je me rends dans la salle de bain pour uriner et me rincer le visage et sorti. 

Adama m'a laissé un message sur le téléphone qu'elle est partie. Tant mieux!

Moi (devant le comptoir) : bonjour

Elle : bonjour vous avez bonne mine ce matin, votre amie est partie très tôt.

Moi (lui rendant la clé): merci, je reviens

Elle : okay. 

J'ai foncé droit à la maison en garant dehors puisque je ressors. J'entre dans la maison et directement dans ma chambre pour ne pas croiser ma mère. Mais hélas elle m'attendait dans ma chambre.

Moi : maman ?

Maman : est ce que c'est normal ? 

Moi : oh

Maman : Zaïnab m'a dit que Idriss aussi n'est pas rentré, vous étiez où ?

Moi (me passant les mains au visage): en boîte

Maman : quand vous vous voyez c'est terminé vous pensez que la jeunesse se construit ainsi? Tu penses que c'est en te promenant de boîte de nuit en boîte de nuit tu vas réaliser ta vie? C'est comme ça on vit la jeunesse ? Au lieu d'épargner ton argent tu dilapides dans la boisson.

Moi : ah mais laisse moi vivre ma vie quand même.

Maman : Tu penses que c'est parce-que tu es à plus d'un million le mois que c'est fini, tu peux faire ce que tu veux avec et le mois prochain ça rentrera ? Tu n'as rien compris Thénnet

Moi : maman tu exagères ce n'est pas comme si je sors tous les jours pour boire.

Maman : quel irresponsable, heureusement que tu n'étais pas rentré hier dans ton état, regarde toi, tu empestes l'alcool même à mille kilomètre. C'est moi mon fils ça ?

Moi (riant): nonnn maman arrête ça.

Maman : Quel exemple tu donnes à tes sœurs? tu pouvais au moins m'avertir non?

Moi : je suis désolé

Moi (sortant) : vous allez finir par me tuer (s'en allant) grand comme petit tous pareils, depuis vingt six ans je ne fait que parler dans cette maison.

Ça c'est ce que nous vivons depuis vingt six ans. Elle fatigue et elle en fait trop!

Je me suis rendu sous la douche me brosser et prendre une Bonn douche.

J'étais mort de rire quand les mecs m'ont dit qu'ils ont passé la nuit dans la voiture au moins moi j'étais confortable dans un lit. Après mon bain, j'ai récupéré de l'argent et je suis reparti pour l'hôtel régler ma facture. 

Elle : c'est quinze mille monsieur, prenez votre monnaie

Moi : elle est à vous. 

Elle (souriant) : vraiment ?

Moi : oui 

Elle : merci beaucoup (me rendant mon porte-monnaie) vous pouvez vérifier. 

Moi : est-ce que j'ai besoin?

Elle : oui, verifiez

Moi (vérifiant) : ...tout y est.

Elle : merci bien

Moi : c'est moi qui te remercie charmante demoiselle. Quel est ton prénom si tu veux bien me donner? 

Elle (souriante) : Sally 

Moi (lui tendant la main): Thénnet Mohamed

Elle (saisissant ma main) : enchantée.

Moi : vous êtes peul ?

Elle (sourire aux lèvres): oui, malienne peul

Moi : ça se voit, vous êtes très belle

Elle : merci

Moi : Bon Sally on se reverra un de ses jours. 

Sally : certainement

Moi : ici ou ailleurs. 

Sally : oui ici ou ailleurs.

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Je suis rentré me poser devant la télé. Maintenant je compte bien profiter de mon temps de repos. 

Maman m'a rejoins plus tard ensuite Dora et Kami nous avons discuté et rigoler toute la soirée. Celle qui n'est pas descendue c'est Jeanne-d'Arc elle était trop occupé avec son portable.

**Sally SANGARÉ**

Moi (essoufflée): ouuuf 

Iyane (souriant): un peu de sport ne fait jamais du mal Sally

Moi : vraiment, il faut dire au proprio de réparer l'accenseur...bonsoir Iyane

Iyane : comment tu vas?

Moi : très bien et toi? 

Iyane : ça va...attends je te donne un coup de main

Moi : merci 

Il a prit les sacs de mes mains et j'ai ouvert la porte avant de les prendre. 

Moi : merci Iyane

Iyane : c'est moi 

Morane (sortant de la chambre): tu es là ?

Moi : oui 

Morane : Iyane salut.

Iyane : bonsoir Poupi...bonne soirée les filles

Nous : merci.

C'est notre voisin il est à deux portes de la notre, c'est un chic type ouvert d'esprit, il rigole beaucoup. La première fois qu'il m'a vu sur le palier quand je déménageais ici, il n'a pas hésité avant de m'aborder, c'est lui qui m'a aidé à ranger et disposer l'appartement. C'est un mec bien respectieux et il fait beaucoup rire avec ses blagues. 

Morane : comment ça a été ?

Moi : Alahamdoulilah

Morane : tu as fait les emplettes?

Moi : oui, un généreux monsieur ma laissé quinze mille francs aujourd'hui.

Morane : ooh ça n'arrive pas tous les jours

Moi : il est venu passé la nuit, il n'avait que deux mille en poche en plus d'être ivre mort.

Morane : et?

Moi : et il m'a laissé tous ses papiers en échange, ce matin il m'a retourné l'argent plus quinze mille franc CFA.

Morane : ahh et vous avez échangé de numéro ?

Moi (allant posé les sacs): non mais je connais son nom, il est tellement beau à craquer, c'est le genre d'homme sur qui tu fantasmes toutes les nuits. Ooh avec ses beaux yeux et son teint, ses cheveux crépus noirs et bien dressés ahh

Morane : le genre de mec qui te fait mouiller à distance ?

Moi : c'est ça même.

Morane : je me demande pourquoi t'as pas pris son numéro.

Moi : il n'a pas proposé et je ne vais pas faire le premier pas en plus tu le vois, tu sens qu'il n'est pas un chasseur. Bref on arrête de parler du mec d'autrui.

Morane : comment tu sais qu'il n'est pas un électron libre?

Moi : il était avec sa copine 

Morane : ah je vois, en tous cas merci à lui car grâce à lui nous allons préparer et bien manger ce soir. 

Moi : oui ooh grâce à Thénnet CHAGOURI

Morane (se moquant) : tu as même retenu son nom complet.

Moi (riant): lol il m'a donné son nom

Morane : en tous cas...qu'Allah le bénisse

Moi (souriante) : Mash Allah

Je me suis débarrassée de mes vêtements et nous nous sommes mise au fourneau dans la bonne humeur. Après la cuisine j'ai pris ma douche et ensuite nous sommes passées à table en se racontant des anecdotes.

Moi (me servant le jus): humm l'avantage d'avoir une vendeuse de fruit avec moi, je bois nature tous les jours.

Morane : profite seulement. 

Moi : des nouvelles de ta mère ?

Morane : ne me parle pas de celle la s'il te plaît.

Moi : elle n'a même pas appelé ?

Morane (non de la tête) :...

Moi : demain tu vas au marché ?

Morane : oui pourquoi ?

Moi : je me disais qu'on pourrait chercher ensemble sur des sites 

Morane : chercher quoi?

Moi : un travail, j'ai commencé par chercher aujourd'hui avec la connexion de l'hôtel et je n'ai pas trouvé grand chose, que des entreprises qui recherchent des comptables ayant des années d'expériences. 

Morane : tu cherches un nouveau job?

Moi : mais non, je le cherche pour toi enfin, on ne sait jamais.

Morane : humm 

Moi : ne reste pas indifférente

Morane : je ne suis pas indifférente. Bon demain on reçoit de la marchandise et Mame (celle avec qui elle vend au marché) ne sera pas là je serais seule.

Moi : ah donc je peux aller t'aider, je ne travaille pas demain ça me fera gagner un peu d'argent aussi. 

Morane : okay si tu veux alors.

Je ne pourrais pas vivre que du salaire que je perçois pour m'en sortir, je travaille en tant que fille d'accueil dans cet hôtel depuis quelques mois et l'avantage c'est que j'ai 24 h de service et 24h de repos donc à mes heures de repos je cherche à faire quelque chose qui pourrait me rapporter un peu en plus en dehors du salaire mensuel, c'est avec tout ça j'ai pu me prendre un appartement. 

Je suis Malienne d'ethnie peul de Wassoulou, je suis arrivée au Sénégal pour mes études à l'âge de seize ans. Je vivais chez un paternel jusqu'à l'obtention de mon diplôme. Il m'a très bien traité depuis toujours ça ne l'a jamais gêné de me prendre en charge mais j'ai voulu faire mes expériences, affronter cette vie et vivre ses réalités c'est pour cela j'ai quitté à la première occasion et j'ai son soutient et celui de mes parents. 

Je me suis dit que je me tournerai vers eux si seulement si je suis vraiment dans le besoin et que de gauche à droite je n'ai pas d'issue. Sinon pour le moment je m'en sors et avec l'arrivée de Morane ici tous va bien, je n'ai pas de retard dans le paiement de loyer d'ailleurs elle s'est proposée volontier de participer, on se partage les frais, on s'entraide beaucoup et par dessus tout on s'entend très bien et je l'aime comme si elle était ma sœur. 

Celle qui ne supporte pas d'être loin de moi c'est ma mère, elle veut que je retourne au pays mais pour faire quoi? Qu'est ce qui me garanti que il y a un boulot là-bas pour moi ou encore que la vie sera si facile simplement parce que les parents seront avec moi? Non de loin je préfère le Sénégal, je m'en sors déjà beaucoup mieux ici. Et je ne vous parle pas de nos coutumes trop protocolaire, l'instant d'après où je remettrai pied au Mali je ne serai plus la même je vous assure, ils risquent même de me marier au premier venu.

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A suivre...

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