Chapitre 07 : Elle

_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_

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**Jeanno**

Tout le monde à le droit de sortir dans cette maison, tous sauf Jeanne-d'Arc, je ne sais pas ce que Mâwa leur a fait et ils voient la bête noir en elle. Bref ce matin je suis heureuse ; oui en joie et pourquoi? Parce-que les cours de renforcement commencent et je vais bouger le cul. Non mais enfermée pendant deux semaines, je suis à bout de mes nerfs. Kami me coince de tout les cotés sous ordre de maman, le portail reste fermer à longueur de journée elle mets la clé dans les seins ou le caleçon je ne sais même pas. Je prenais des nouvelles des filles seulement dans le groupe. 

Mais ce matin les activités reprennent tenez vous tranquille car Jeanne-d'Arc arrive. Concernant ma fête, je me suis entendue avec maman Kami sur les repas, trois différents mets y compris mon entrée, tout le reste s'est faite en ligne. Antou récupère les cartes d'invitations aujourd'hui je vais pouvoir commencer par distributer ce jour...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Me voilà toute belle ce matin, encore heureuse que pour les cours, aucune tenue n'est exigée donc je suis à tomber et seulement pour ça j'ai fait exprès de laisser partir maman, je ne veux pas qu'elle me gâche ma bonne humeur et aussi je veux faire une entrée spectaculaire au collège, j'aime me faire voir et je veux être la dernière à entrer dans la salle pour être admirer. Comme je sais que les CR sont obligatoires toute la classe sera présente donc je ferai ma diva et je vais profiter pour partager mes cartes. 

Je m'en vais chercher mon grand frère pour qu'il m'emmène.

Moi (devant la porte): tu me déposes?

Thénnet (me regardant): tu vas où comme ça ?

Moi : au cours

Thénnet : au cours?

Moi : les CR 

Thénnet : et maman? 

Moi : elle est partie

Thénnet (se levant) : donne moi cinq minutes. 

Moi (m'en allant) : okay.

Il peut prendre même trente encore, je ne suis pas du tout pressée.

En descendant à la cuisine j'ai croisé maman Kami.

Moi : bonjour

Kami : ta mère est partie avant toi.

Moi : oui

Kami : et qui va te déposer ?

Moi : Mohamed. 

Kami : tu veux prendre ton petit déjeuner?

Moi : non, je veux mon paquet. 

Kami (me le tendant): tiens, bouteille d'eau simple et deux pommes. 

Moi : je ne veux pas des pommes, je veux des poires.

Kami : ta mère a dit...

Moi (la coupant) : je ne suis pas ma mère, je suis moi et personne ne décidera pour moi, bon sang je veux des poires... Ouuf

Kami : c'est bon je vais te changer ça calme toi et ne cries pas.

Moi : ce n'est pas possible avec elle, pourquoi elle veut à tout prix décider à ma place comme elle le fait avec les autres?

Kami : c'est bon ne cries pas.

Moi : pfff

Kami m'a préparé mon paquet que j'ai récupéré.

Moi (sortant): merci 

Kami : bonne journée

Moi : humm

Thénnet (se présentant): pourquoi tu hurlais?

Moi : c'est ta mère qui veux me faire manger des pommes à tout prix. 

Thénnet (débloquant son véhicule): on y va

Je me suis empressée de m'installer confortablement à l'avant, côté passager en mettant ma ceinture de sécurité.

Thénnet (ouvrant la portière) : descends

Moi : qui?

Thénnet : comment qui? Tu descends vite

Moi : mais pourquoi...?

Thénnet : qui va ouvrir le portail?

Moi (sans détour): toi

Thénnet : t'es folle, tu marches alors pour te rendre au collège (refermant la portière)

Je l'ai observé à travers le rétroviseur droit s'en allé ; c'est avec toute une frustration que je suis descendue ouvrir le portail et refermer en froissant ma tenue à force de m'abaisser. Et c'est parce que je tiens à ce qu'il me dépose. Pfff

Il a garé devant le collège je suis descendue telle une princesse. 

Thénnet (baissant la vitre): je n'ai pas droit à un merci encore moins un bisou ?

Moi : dans tes rêves

Thénnet : je passe te chercher à ta sortir?

Moi (souriante): oui

Thénnet (démarrant) : dans tes rêves, tu marches pour rentrer. 

Moi : Si c'est marché seulement ce n'est pas grave je peux le faire du moment ou j'ai mes deux jambes en place pfff

Thénnet : ouais c'est ça petite ingrate.

Il a levé les voiles et j'ai fait mon entrée dans l'école d'abord, ils m'observent déjà à travers les fenêtres je sais. Ensuite j'entre dans la salle

Bruit : waaoou wou wouu

Le prof : vous êtes qui? 

Eux : l'arc-en-ciel

Les haineux se sont tus

Le prof : vous êtes de la salle?

C'est un nouveau professeur je ne le connais pas lui.

Moi (le fixant): oui je suis Jeanne-d'Arc CHAGOURI responsable de classe, je suis enchantée prof (sans lui donner la main bien-sûr)

Lui : le cours était prévu pour huit heures qu'est-ce qui justifie votre retard en tant que responsable de classe ? 

Moi : c'est fait exprès prof 

Lui : exprès?

Moi : oui prof

Lui (dans l'incompréhension) : vous avez fait exprès de vous présenter à neuf heures trente ?

Moi : oui

Lui : pourquoi ?

Moi : pour avoir ce résultat. 

Eux (applaudissement): Woou wouu l'Arc-en-ciel

Moi (le regardant): exactement l'effet que je voulais

Lui (dépassé): allez vous asseoir toute suite. 

J'ai pris place totalement derrière auprès de Antou. Cyré et Brandy restent devant nous. 

Antou (riant): tu es spectaculaire. 

Moi : n'est-ce-pas? 

Antou : je savais que tu préparais un coup avec ton retard.

Mon regard a croisé celui de mon ennemi, on s'est jaugé avant de piaffer.

Moi (à Antou): tu as les cartes?

Antou : oui 

Moi : très bien

Billy (chuchotant) : hey Jeanno?

Moi : oui?

Billy : je t'aime

Moi (souriante) : attention Billy, tu me provoques. Il faut que je te parle à la fin des cours.

Billy : j'ai hâte de t'entendre.

Le prof : silence derrière.

Quand il faut se concentrer, il faut se concentrer, j'ai suivi mon cours jusqu'à la fin, j'ai impressionné le professeur avec mes réponses il ne s'en doutait pas. Quand il s'agit de travail, je ne blague pas. Aussi il fallait que je me lève, qu'il m'envoie au tableau car je dois bouger mes fesses je ne supporte pas d'être assise sur place des heures. 

Il nous a libéré quatre heures après. Et aussitôt j'ai retenu l'attention de tous. C'est toujours intéressant quand Jeanne-d'Arc ouvre la bouche pour parler. 

Moi (faisant ma belle): dans quatre semaines j'aurais dix-huit ans vous savez?

Eux : ouloulou

Moi : donc????

Eux (ceux qui m'aiment dans la salle): un anniversaire se prépare.

Moi : juste avant la rentrée 

Billy : waoooh un dernier chaud entre nous avant la rentrée.

Moi : nous allons nous amusé à craquer. Ça se passera chez moi. 

Eux : super 

Absa (se levant) : je n'ai que ça à faire?

Ah voilà, je vous présente Absa la cousine de Antou. Elles n'ont rien en commun heureusement, comportement zéro chez elle. Il n'y a pas d'amitié entre nous et ça depuis que je fréquente sa cousine.

Moi : Antou entre ta cousine et moi il y a une profonde haine. 

Absa (se mettant devant sa cousine) : Tu devrais avoir de la peine pour tes parents, tu suis bêtement Jeanne-d'Arc alors que tu n'es pas la fille d'un médecin ou d'une Juriste. 

Pour info Antou est Sénégalaise, elle vit ici depuis sa naissance et je dirais que ses parents ne sont pas pleins aux axes mais elle vient d'une famille modeste quand même.

Moi : mais qu'est-ce que mes parents on à voir dedans. 

Absa : Elle vit à Fann résidence dans une R+3. Pendant que vous (regardant mes assos) vous la suivez bêtement dans les bêtises. Elle veille pour apprendre ses cours, a-t-elle raté la moyenne une fois? a-t-elle occupé le rang de deuxième une fois? Première de la classe depuis. Jeanne d'Arc sait sur quoi elle compte et vous? 

Moi : je ne t'ai jamais dit de ne pas être première toi aussi

Antou : certes je ne suis pas première de la classe mais je n'ai jamais raté la moyenne

Moi : Pfff j'ai mieux à gérer. 

Si elle sait toutes ses choses sur moi c'est parce que je suis populaire dans l'école, mais regardez quelqu'un qui parle d'étude, 24 ans et trois fois le bac, la voilà encore assise dans la même salle que nous autres. Nous l'avons rattraper cette année ; en fait c'est la première fois que nous allons nous asseoir dans la même salle et ça je sens qu'elle aura du mal à digérer après avoir avaler. Regardez son visage aussi moche que le vomit d'un chien. Une haineuse pfff je ne la gère même pas.

Moi : bref les amis je disais que chacun aura sa carte d'invitation qui sera le ticket d'entrer dans ma maison. 

Ania (pouffant): un anniversaire à la maison.

Moi : t'inquiète tu es invitée aussi chérie

Ania : pfff

Pendant que je parlais, les filles distribuaient les cartes et j'ai retiré deux du lot. Je me suis rapprochée de Banel qui était assis à côté de Ania 

Ania (se levant) : on y va Banel

Moi (l'arrêtant) : Banel tu ne vas pas rater ma fête d'anniversaire j'espère. 

Ania : il n'ira pas.

Moi (lui tendant la carte): bien sûr qu'il sera de la partie. 

Ania : non

Banel (prenant la carte):  ...

Ania : Banel non 

Banel : ça suffit maintenant vous êtes ridicule toutes les deux.

Moi (faisant face à Ania): toi aussi tu es invitée on va s'amuser comme des fous. 

J'ai inséré la carte dans sa poitrine, elle l'a saisit et déchirer sous mes yeux. 

Ania (s'en allant) : annif de mon cul

En faite je m'y attendais et ça faisait partir du plan, à votre avis pourquoi des cartes si les portes de ma maison seront ouverte à tous ce jour ? Je n'ai pas vraiment besoin de ça. Elle est bête, à sa place je viendrais et pour rien je ne vais rater l'anniversaire de celle que je déteste la plus. Elle ne s'imagine pas qu'il va se passer beaucoup de choses. Et quand je dis beaucoup, c'est vraiment beaucoup.

Banel a ramassé ses effets, il est sorti de la salle.

Cyré (dans mes oreilles) : il ne viendra pas

Moi : il viendra, je te jure qu'il viendra.

Billy (venant vers moi): alors?

Moi (lui chuchotant à l'oreille) : ...

Billy : pourquoi faire?

Moi : ne pose pas de question Billy

Billy : ça va te coûter anh

Moi : je suis Jeanne-d'Arc

Billy : ah ouais l'arc en ciel de ma vie. 

Moi : pfff 

J'ai sorti quelques billets que je lui ai tendu.

Billy (comptant) : ça peut allez.

Antou : c'est quoi ça, tu prépares quel coup Jeanno?

Moi : je ne vais tuer personne détends-toi

Cyré : heï Jeanno ?

J'ai rangé mes affaires et nous sommes sorties.

Moi : on y va

Brandy : c'est ça ton plan avec Ania ? Elle a déchiré la carte

Moi : le plan réussit parfaitement (sortant mon carnet de note)

Antou : ah bon?

Moi (lisant) : première étape : donné la carte à Ania et Banel 

Cyré : c'est fait

Moi : Ania va déchirer sa carte 

Cyré : c'est fait 

Moi : (les regardant) mon plan fonctionne à merveille j'attends la deuxième étape

Cyré : qui est quoi?

Antou : fais nous lire la deuxième étape.

Moi (lisant) : Banel vient à ma fête je l'installe, le met à l'aise, on danse on rigole...

Brandy : hounnn 

Antou (prenant le carnet en regardant) : troisième étapeeee hey masaaa Jeanno tu es folle.

Cyré (prenant le carnet à son tour): tu as oublié quelque chose

Moi : Quoi?

Cyré : tu as pensé à tout mais pas à ta mère. 

Antou : c'est vrai je ne lis pas à quel moment "maman va gâcher mon plan", parce que ta mère nous la connaissons.

Moi (reprenant mon carnet): qui t'a dit que je n'ai pas pensé à ça ? Bien sûr que si, c'est juste pas écrit dedans.

Antou : donc tu vas coucher avec Banel le soir de ton anniversaire ?

Moi (rangeant mon carnet dans le sac): oui

Brandy : et qu'est-ce qui te dit qu'il va venir?

Moi : il viendra, il est toujours amoureux de moi je le sais, je suis restée avec lui quelques mois, c'était suffisant pour moi de l'étudier. Banel m'aime toujours.

Cyré : ne sois pas si sûre ma belle, il est avec Ania maintenant et elle fera tout pour qu'il ne vienne pas. 

Moi : on verra...au faite Antou?

Antou : oui? 

Moi : cherche à savoir pourquoi ta cousine me hait autant, perso je m'en fous, mais je tiens à savoir pourquoi, c'est important de connaître la raison pour la laquelle les gens vous déteste.

Cyré : c'est vrai depuis qu'elle a appris qu'on passaient en terminal. 

Brandy : ça c'est parce qu'elle ne supporte pas nous voir dans la même classe qu'elle. 

Antou : depuis qu'elle a échoué pour la troisième fois elle s'énerve contre tout le monde. 

Moi (levant les yeux): oh mon Dieu c'est horrible (regardant Antou) ça c'est mauvais signe...

Antou : je vais chercher à en savoir plus. 

Moi : balance lui la bombe s'il le faut. 

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Etant donné qu'il n'y a plus classe l'après midi nous sommes allée prendre un nouveau portable car bientôt la rentrée des classes et d'ici là maman va récupérer le mien. Donc je prends mes précautions je ne compte pas rester sans phone toute une année scolaire. 

Je dis merci à Hubert que je n'ai d'ailleurs jamais appelé et je ne compte pas le faire avant mes dix-huit ans. 

J'ai acheté mon portable et celles qui n'ont pas une mère terroriste comme la mienne n'ont pas eu besoin. J'ai donné une partie de l'argent aux filles et je suis rentrée en taxi...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

**Antou**

Le taxi s'arrête devant le portail, je paie et descends du véhicule, je jette un coup d'oeil sur la maison avant de continuer mon chemin, il n'est sûrement pas là. Je suis mon chemin en réfléchissant, ce n'est simplement pas pour ça qu'elle la déteste autant. Non mais elle m'étonne je ne comprends pas comment quelqu'un peut être aussi jaloux de son prochain. 

Naturellement elle est aigrie ; repoussante ; insociable et invivable.

Absa vit avec nous depuis toute petite, elle avait trois ans quand ses parents fût décédé mon père la recueilli, pendant ce temps je n'étais pas encore née. Pour nous tous elle est l'aîné de la maison et nous lui devons respect et obéissance. Mais je ne sais pas si c'est un trophée car elle ne manque aucune occasion pour proclamer son droit d'aînesse. Autant elle est agaçante et chiante, autant elle est hypocrite. En y réfléchissant maintenant, mon petit doigt me dit qu'elle joue à un jeu. Je sais qu'elle connaît personnellement Hubert mais elle le cache... Ou-bien elle sort avec Hubert ?... Absa est jalouse de Jeanne-d'Arc parceque Hubert lui plaît? Mais oui ça explique pourquoi à chaque fois qu'elle passe devant son portail elle dandine son corps genre quand un homme te plait tu fais tout pour qu'il te remarque...ah mais bien sur qu'elle sera jalouse de l'autre.

Mais le type est trop amoureux de Jeanno et ceci depuis la première fois où il l'a vu passer. 

**Cela nécessite un retour en arrière**.

Ce jour il faisait nuit et les filles devaient rentrer et pour atteindre la grande rue et trouver un taxi, il faut marcher environs quelques kilomètres et s'arrêter juste au bord de la route devant une grande maison et c'est là qu'il vit.

Voilà nous nous sommes arrêtés devant lui nette.

Lui : salut les filles. 

Jeanno (se dépêchant) : il faut que je rentre rapidement

Moi : voilà un taxi

Cyré : taxi arrête toi

Jeanno : là c'est clair ma mère va me tuer. 

On étaient sorti des cours et il sonnait vingt heures elle n'a pas vu l'heure passé puisque nous étions trop occupé à bavarder et là elle se dépêche pour rentrer.

Le taxi s'est arrêté et elles se sont englouties à l'intérieur.

Moi : bonne chance Jeanne-d'Arc et croise les doigts pour arriver avant ta mère. 

Jeanno (refermant la portière ): j'espère.

Le taxi a démarre et j'ai continué mon chemin.

Lui : pssssss

Je me suis retournée en me rendant compte que c'est le même type du quartier qui ne fait que nous regarder à chaque fois puisque c'est devant sa maison qu'on s'arrête très souvent.

Moi (m'arrêtant): vous nous voulez quoi à mes amies et moi, à chaque fois qu'on passe et vous êtes en haut ou au portail vous nous observer pourquoi ?

Lui (souriant) : j'aime vous regarder, mais celle que je regarde le plus c'est Jeanne-d'Arc

Moi : vous connaissez son nom?

Lui : tu viens de le dire à l'instant

Moi : vous lui voulez quoi à mon amie?

Lui : elle me plaît. 

J'étais choqué par sa réponse parce que cet homme devant moi doit avoir la trentaine et Jeanne-d'Arc n'en a que seize. 

Moi : elle a l'âge de votre fille

Lui : je n'ai pas de fille. 

Moi : elle a seize ans.

Lui : dis lui qu'elle me plaît.

Moi : sa mère est juriste si vous tentez quoi que ce soit contre sa fille elle vous envoie en prison. 

Lui (rigolant): petite tu regardes trop de films mais c'est bien, je remarque que tu es intelligente. Mais je ne prends pas de risque.

Moi : alors? 

Lui : je sais être patient. 

Moi : je ne vous connais pas et je ne dirai rien à Jeanno.

Lui : je ne lui veux aucun mal. 

Moi : vous avez intérêt, mais ne vous approchez pas d'elle. 

Moi : pas sans ton accord (me tendant la main) marché conclut

Moi : je n'ai aucun marché à conclure avec vous. 

Lui (souriant) : j'apprécie les filles de ton genre. 

Moi (m'en allant): pfff

Quelques jours après j'ai tout raconté à Jeanne mais elle ne s'est pas intéressée parcequ'elle avait des choses plus importante à faire comme gérer sa mère qui est tout le temps derrière son dos. Peu de temps Hubert avait quitté le quartier durant des mois à son retour il a guetté mon passage et m'a remis cette enveloppe pour Jeanne-d'Arc et c'est ce jour la j'apprenais également qu'il connaissait ma cousine.

Moi : vous avez disparu pendant près d'un an.

Lui : j'étais en voyage (me tendant) remets ceci à ma préférée.

Moi : je ne peux pas

Lui : fais moi confiance 

Moi : il y a quoi dedans ?

Lui : tu le sauras quand tu vas prendre. 

Je pris le paquet rapidement de ses mains. 

Moi : c'est de l'argent ?

Lui (souriant) : peut-être bien. 

Moi (lui retournant): Jeanno ne veut pas de votre argent. 

Lui : allez s'il te plaît crois moi c'est juste pour le taxi. 

Moi : elle n'a pas besoin

Lui : prends d'abord, si elle ne veut pas tu me ramènes ça je pourrais donner aux mendiants dans la rue.

Moi (reprenant): si elle n'accepte pas, je te retourne ton paquet (m'en allant)

Lui : je peux avoir ton numéro ?

Moi (lui donnant): c'est le ...

Lui (m'interpellant): dis bonjour à ta cousine

Moi : ma cousine Absa?

Lui : humm 

Moi : tu connais aussi Absa?

Lui : on se connait. 

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Alors soit Absa est jalouse de Jeanno pour ça, soit elle a une maladie que je vais finir pas découvrir. 

Je suis rentrée à la maison et je l'ai croisé sur la terrasse.

Moi : Salam waleykoun

Absa : depuis midi c'est maintenant tu rentres toi ?

Moi (la regardant): ...

Absa : c'est elle non? C'est Jeanne-d'Arc tu suis ? Tu continues de la suivre?

Moi : Jeanno est mon amie depuis des années.

Absa : et moi je suis ta grande sœur avant même sue tu ne viennes au monde.

Moi :  je peux savoir pourquoi tu es si jalouse de mon amie?

Absa : ton amie tu dis? Cette fille n'aime personne tu ne la vois pas, tu ne vois pas comment elle se comporte? Comme si elle était la star, elle se prend comme ci elle était le centre du monde.

Moi : tu te trompes Jeanno est une fille sympathique, simple et pas compliquée et ça tu ne peux pas voir parce que tu n'as pas envie de voir.

Absa : je n'ai même pas envie de voir, elle m'énerve, avait-elle besoin de faire tout ce cirque ce matin?

Moi : mais qu'est-ce que ça peut te faire?

Absa : c'est toujours elle qui sait parler, qui sait répondre aux questions, qui sait bien marché. Elle m'indispose voilà, je ne la supporte pas. 

Moi (attrapant ma bouche) : ah mais tu es jalouse?

Absa : Ne me parle pas de jalousie petite, je ne l'aime pas un point c'est tout et je ne supporte pas quand elle vient ici avec ses airs de grande dame (me fixant) d'ailleurs vous manigancez quoi ensemble toutes les quatre? 

Moi : ce n'est pas seulement la jalousie hein, il y a autre chose. 

Absa : Tu penses que je ne te vois pas? Et tu disais quoi avec ce type la dernière fois?

Moi : quel type?

Absa : le type riche qui vit dans la grande maison là-bas. 

Moi (la regardant): tu le connais?

Absa : écoute petite je ne suis pas née de la dernière pluie tu m'entends? Attention sinon je raconte tout à tes parents. 

Moi : tu n'auras rien à raconter puisque je n'ai rien fait.

Absa : shuut méfie-toi (s'en allant) on passe en cuisine maintenant.

J'ai ressenti toute suite de la gêne dans son regard, elle cache bien plus que je ne le pense. Je me suis changée rapidement en la rejoignant à la cuisine.

Moi : Absa?

Absa : Nam?

Moi : tu connais Hubert ?

Absa (se crispant) : qui est Hubert ?

Moi : mais le monsieur qui vit sur l'étage là-bas.

Absa : je ne le connais pas.

Moi : annh, bon la vérité c'est que (chuchotant) il est amoureux de Jeanno...

Absa (laissant tomber le couteau): hein??

Moi (hurlant) : Absaaaaaaaaa

Le couteau venait de lui trancher son orteil. 

Absa (hurlant): oooohhh Allah heï Antou.

J'ai couru chercher la boîte de pansement. 

Absa (arrachant la boite de mes mains): Djogma (donne)

Moi : Bayma diapel la (laisse moi t'aider) 

Absa : fous moi la paix.

Je l'ai regardé soigné sa plaie avec rage, heureusement qu'elle n'est pas profonde. 

Absa (levant les yeux): tu disais que Hubert est amoureux de Jeanne-d'Arc ?

Moi : oui, c'est pour ça je te demande si tu le connais vraiment, ce qu'il fait dans la vie ; s'il est un homme bien.

Absa (nerveuse): je ne le connais pas (laissant ce qu'elle fait) range tous ce qui est là.

Moi : tu vas où ? ta plaie tu n'as pas bandé?

Absa (prenant la porte): ne me pose pas de question. 

Humm même avec la plaie au pied tu marches encore tchiip. Je prends mon portable et appelle mon asso pour lui donner la nouvelle.

Moi : Absa connait Hubert

Jeanno : normal, vous êtes dans le même quartier.

Moi : mais non personnellement ils se connaissent 

Jeanno : oh

Moi : oui

Jeanno : je vois maintenant, si ça se trouve elle sort avec lui.

Moi : oui, et c'est pour cela qu'elle est autant jalouse de toi. Je lui ai dit pour Hubert elle est devenue nerveuse elle s'est même coupé l'orteil quand elle a apprit que le type est amoureux de toi.

Jeanno (pouffant de rire): Bien joué Antou, laisse la d'abord s'en remettre de sa première blessure, on va essayer d'en savoir plus mais ce sera après mon anniversaire. 

Moi : d'accord.

Jeanno : j'ai sommeil 

Moi : à l'heure là ?

Jeanno : oui je tombe de fatigue, je vais me reposer un peu.

Moi : d'accord

Click 

Qu'elle sale hypocrite tu fais Absa, tu ne te doutes même pas que je viens de te piéger.

*Hubert VIERA**

Je grogne, je suis pris de spasme, elle le fait si bien (grrrrrrrrr) elle a des mains magique, j'y suis presque, ça vient (suffoquant) aaaah, aahhh je libère toute ma semence dans sa bouche, elle avale, suce et lèche sans aucune pudeur. Elle se relève, s'approche de moi et m'embrasse en pleine bouche.

[Sonnerie de téléphone]

Elle (décrochant): oui...j'arrive (passant ses doigts sur mon visage) oui à toute suite.

Click

Moi (attrapant ses cheveux par l'arrière) : c'était qui?

Elle : tu es jaloux?

Comme la vipère qu'elle est, elle sort sa langue me lèche le nez, la bouche et joue avec. Je fais pareille avec ses seins 

Elle s'est rendue dans la douche et je l'ai rejoins

Moi (lui donnant une claque sur les fesses): t'es une sale pute toi

Elle (secouant son derrière): j'adore l'effet que ça fait.

Moi (dans son cou): on se voit demain

Elle : non 

Moi : pourquoi? Je ne t'ai pas vu durant des mois.

Elle : prends ton mal en patience, je dois la jouer finement je ne veux pas que mon mec se doute de quelque chose

Moi : je m'en fous de ton mec, on se voit demain et point final.

Elle : ne me donne pas des ordres Hubert

Moi : tu n'as pas ton mot à dire, je veux te voir demain débrouille toi.

Elle s'est rincée le corps avant de remettre ses habits, elle s'est soigneusement maquillé le visage, s'est refaite belle comme une innocente avant de se présenter devant moi la main tendue, je lui ai remis tout les billets que j'avais et elle a pris la porte. 

Moi : à demain, même heure, même endroit.

Elle (sortant) : humm

Je m'allonge sur le lit et mes pensées s'envolent vers ma belle reine, je suis tombé amoureux de cette petite au premier regard et je suis prêt à risquer n'importe quoi pour elle. Je peux même décrocher la lune pour cette fille si c'est possible. 

Depuis le premier jour où je l'ai aperçu je n'ai pas pu me l'effacer de la tête encore moins de l'esprit. C'est pour elle que je passe plus de temps dans le quartier. Sinon j'ai tellement de maison et je reçois qui je veux où je veux.

Tiens il faut que je demande de ses nouvelles.

Au moment où j'allais appeler Antou, mon téléphone s'est mis à sonner. 

Moi (décrochant) : oui?

Elle : je veux te voir

Moi : je suis occupé

Elle : arrête s'il te plait je dois te parler. 

Moi : je suis très occupé là.

Elle : dis moi où tu es et je te rejoins.

Moi : Non.

Click

Je cherche le numéro de Antou que je lance

Moi : Antou?

Antou : Hubert pourquoi tu m'appelles?

Moi : comment se porte ma reine ?

Antou : Jeanno va bien

Moi (souriant) : merci! dis lui que je l'attends avec impatience.

Antou : okay

Click 

Je sais être patient ma reine et pour toi, je ne suis pas pressé. 

Moi, Hubert VIERA trente trois ans, je suis un homme d'affaires très riche. En l'occurrence si vous avez du carburant dans votre voiture ou votre moto qui vous aide à vous déplacez d'un point A à un point B, ou si vous avez puis approvisionner votre groupe électrogène dans votre société ou chez vous et vous avez de l'énergie malgré la coupure de la société qui vous procure de l'énergie dans votre pays, c'est en partie grâce à moi. Je suis un pétrolier et je dispose d'une grande filiale de pétrole ici au Sénégal, en Afrique du sud, en côte d'Ivoire, au Bénin, au Gabon et au Burkina. Mes activités d'ici là s'étendront dans l'Afrique entier. 

J'aime la belle vie et notamment les bonnes choses ; le confort, l'aisance et tous ce qu'il y a de chics. Certains disent que l'argent ne fait pas le bonheur mais à un moment donné il faut s'en rendre compte de tous ce qu'on peut s'offrir avec l'argent, c'est vraiment indispensable. C'est avec l'argent j'ai eu mon épouse et nous sommes mariés depuis trois ans. S'il y a une chose que j'aime chez elle c'est son calme, elle ne se mêle jamais de la vie que je mène en dehors de notre vie sentimentale, elle s'en fout d'ailleurs ce qui l'importe c'est son porte monnaie. Quoi demandé de plus surtout si c'est quelqu'un qui aime le voyage et le shopping? Actuellement elle est en voyage quelque part dans le monde entrain de dépenser mon argent, si ça peut la rendre heureuse tant mieux. 

Une chose est sur si j'avais rencontré Jeanne-d'Arc d'Arc avant jamais je ne me serais marié avec Ivana. Nul ne peut comprendre l'amour que j'ai pour cette petite...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

**Jeanno**

(Des semaines plus tard)

Dora (se présentant) : descends

Moi : tu peux frapper avant d'entrer non?

Dora : toi tu frappes avant d'entrer dans ma chambre ?

Moi : pfff

Dora : descends j'ai dit.

Moi (levant les yeux): pourquoi ?

Dora (s'en allant) : ne me demande pas.

Moi (sautant du lit): c'est papa ? (la suivant) Dora dis moi si c'est papa.

Je l'ai suivi jusqu'au salon 

Papa (souriant) : pupuce

Moi (sautant dans ses bras): papa

Papa (me prenant dans ses bras) : oh la la

Il m'a tourné, je l'ai serré si fort oh qu'il m'a manqué. 

Papa : je ne pouvais pas manqué l'anniversaire de ma princesse

Moi : je t'ai laissé une dizaine de messages. 

Papa : j'étais dans l'avion

Moi : qui t'a ramené de l'aéroport ?

Thénnet : moi 

Moi : ils savaient tous que tu rentrais?

Papa : non juste ta mère et ton frère. 

Catastrophe, j'ai établi mon plan sans penser à l'arrivée de papa...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

A suivre...