Amara DIARRA

Write by Lulu-marie

Chapitre 26 : Amara DIARRA.


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


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**Amara**


Maman (me regardant le sourire aux lèvres) :...


Moi : mais pourquoi tu me regardes ainsi


Maman : ce déjeuner t'a fait du bien on dirait.


Moi : c'est le fait de les revoir surtout qui m'a fait du bien. 


Maman : c'est la même chose, Idriss est un homme maintenant, il est très respectueux et beau en plus


Moi : il est en couple. 


Maman : Ah bon? 


Moi (prenant place près d'elle): oui 


Maman : et je suppose que Zaïnab n'est pas au courant.


Moi (haussant les épaules) : ou si je ne sais pas. 


Maman : il te l'a dit?


Moi : oui


Maman (me caressant les cheveux) : en tous cas profite autant que tu peux de ton séjour chérie d'accord ?


Moi : c'est ce que je compte faire. 


Maman : on passe à table dans quelques minutes.


Moi (me levant): je serais dans ma chambre alors. 


J'ai appelé Idriss quand je suis montée dans ma chambre mais il n'a pas décroché, il doit sûrement être avec sa petite amie, je suis jalouse Thénnet et sa petite amie on l'air très amoureux j'espère que ce n'est pas pareil avec Idriss, je n'ai pas encore vu la fille mais je ressens déjà une profonde jalousie. 


A mon arrivé j'espérais vraiment qu'il soit encore célibataire. Idriss est un vrai tombeur et cette histoire de petite amie je ne la sens pas, je parie que c'est juste pour quelques temps. Et c'est ça la différence entre Idriss et Mohamed. 


Si je suis partie d'ici aussi précipitamment  c'est parce que je devrais faire un choix, je me retrouvais assise entre deux chaises mon cœur était partagé car j'étais tombé amoureuse des cousins (soufflant) et le choix était difficile entre Mohamed qui me prenait comme sa sœur et Idriss avec qui j'avais des relations et je devrais en cachette. Je me suis éloignée m'éloigner pour mieux voir et exprès j'ai coupé contact avec eux ; cela m'a permis de comprendre pour qui j'avais réellement des sentiments. Et oui mes sentiments pour Idriss étaient réels tandis que pour Mohamed c'était une illusion. Bref je suis toujours amoureuse de lui je l'ai toujours été et il est préférable qu'on reprenne là où on s'était arrêté je suis là pour ça alors qu'il soit en couple ou pas je ferai ce que j'ai à faire...


Je le rappelle à plusieurs reprise mais son téléphone sonne dans le vide alors j'ai décidé le rendre chez lui, j'adore voir sa tête quand il est surpris j'ai toujours aimé leur faire des surprises. Je me refais mon maquillage même s'il fait nuit et me parfume puis je sors. 


Moi : maman ???


Maman : oui?


Moi : je sors


Maman : mais tu vas où à cette heure-ci?


Moi : je vais voir Idriss.


Maman : ah bon où ça ? 


Moi : chez lui. 


Maman : euuh bon tu fais attention à toi 


Moi (lui faisant la bise): oui. 


Quand le chauffeur m'a aperçu il s'est empressé de démarrer la voiture et le portier à ouvert.


Lui : quelle direction prendre? 


Moi (les yeux dans mon téléphone) : chez les DEMBA


Lui : okay...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Sally**


Idriss n'a pas attendu le lendemain pour se présenter, si seulement il pouvait être sérieux, si seulement je pouvais lui faire confiance et si seulement je n'étais pas tombé amoureuse. 


Morane : il ne monte pas?


Moi (portant mes chaussures) : non


Morane (souriante) : bonne chance 


Moi : à qui?


Morane : à vous deux.


Je suis descendue en le rejoignant dans sa voiture. 


Moi : pourquoi tu es arrivé, je travaille demain. 


Idriss : je travaille aussi.  


Moi (croisant mes bras) : ...


Idriss : tu as dîné ?


Moi : non


Idriss (démarrant la voiture) : on va dîner et discuter. 


Moi (regardant l'horizon): de grâce ne m'amène pas dans un lieu où tu as déjà été avec tes copines.


Idriss : … 


Il m'a conduit dans un restaurant au bord de la plage le seul fait d'imaginer qu'il a pu emmener ces conquêtes ici me met en colère. 


Idriss : Ça va?


Moi : humm


Idriss : tu veux manger quoi?


Moi : je ne sais pas je n'ai pas vraiment faim 


Idriss (prenant la main): merci de me donner cette chance et je te promets 


Moi : tu as assez promis tu sais ça ?


Idriss : oui je sais et je reconnais que tout est de ma faute. Sally tu es la seule dans mon cœur et je vais te le prouver.


Moi : quand tu parles tu as l'air sérieux. 


Idriss : je vais changer (sortant sont portable) regarde je vais commencer par supprimer les contacts de ses filles qui me dérangent. 


Moi (riant): tu es sérieux là ? 


Idriss : oui je te jure Allah 


Moi : arrête ne te moque pas de moi. 


Idriss (me regardant): c'est vrai regarde.


Le serveur : bonsoir bienvenue. 


Moi : merci 


Le serveur (posant la carte de menu): vous voulez boire quoi?


Moi (le regardant): tu veux quoi ?


Idriss (levant les yeux): ce que tu prends.


Moi (au serveur) : deux bouteilles d'eau simple merci


Lui : je reviens prendre votre commande. 


Moi : d'accord....Mais tu fais quoi? 


Idriss (levant les yeux): je bloque des numéros. 


Moi (me moquant) : il va te falloir toute la soirée alors.


Idriss : ...


Moi : écoute, une chose est que tu bloques les contacts et s'en est une que tu arrêtes de draguer et de sauter tout ce qui bouge ce que tu fais n'a pas de sens, il faudrait que tu prennes conscience c'est tout et ne penses pas que tu m'impressionnes. Tu restes et demeures le même on ne change pas du jour au lieu lendemain. 


Idriss : je suis entrain de faire des efforts.


Moi : qu'est ce qui prouve que quand tu vas me laisser tout à l'heure tu n'iras pas...


Idriss (me coupant) : Sally arrête s'il te plait n'en fait pas plus, je fais d'effort pour toi tu n'as aucune idée. 


Moi : donc tu mérites un oscar (tapant les mains) bravo.


Idriss : je n'ai pas dit ça non plus. 


Moi (regardant ailleurs): pfff 


Idriss : c'est la première fois que je tombe amoureux d'une femme.


Moi (me retournant vers lui) : ...


Idriss : je suis vulnérable quand il s'agit de toi alors traites moi de tout.


Moi : ouais 


Idriss : avant de te rencontrer oui et même après notre rencontre j'étais comment dire... Bon je sais que je suis entrain de changer pour toi, quand je t'ai connu je n'étais pas amoureux de toi, c'était juste pour le sexe et j'en passe. 


Moi : comme tous les autres.


Idriss : oui je voulais juste m'amuser comme je le fais si bien mais les choses ont changées au bout de six mois, je ne te voyais plus comme celle avec qui je veux m'amuser mais plutôt comme celle qui me complète, celle avec qui je veux être pour toujours.


Moi : ...


Idriss : c'est les femmes brillent à mes yeux mais toi tu es spéciale ton étincelle est unique je ne te flatte pas. Avec toi c'est différent je te jure. 


Moi : mais pourtant tu as fait ce que tu as fait. 


Idriss : il n'y a que toi dans mon cœur. 


Le serveur : voilà les bouteilles d'eau vous avez fait un choix?


Moi (soupirant): non pas encore revenez plus tard s'il vous plait. 


Lui : pas de problème. 


Moi : je veux te croire. 


Idriss : crois-moi s'il te plaît et crois écoute Sally peu importe ce qui se passera entre nous sache que je t'aime et je ne vais pas renoncer à toi même si tu me tue


Moi : okay mais cette fois ci je te jure c'est la dernière. 


Idriss (prenant ma main) : toi et moi c'est pour la vie. 


Moi (souriant) : ouais c'est ça. 


Idriss : j'appelle le serveur? 


Moi : oui. 


Cette fois ci c'est une serveuse qui est venue vers nous, je cherche le regard de mon mec voir si je vais détecter des techniques de drague. Difficile de lui faire confiance aussi facilement quand vous avez un mec voyou c'est que vous vous transformez en détective mais non moi SANGARE je ne vais pas mourir pour un homme, je n'ai que ça à faire?...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Idriss**


Maintenant je retrouve notre complicité peu à peu et ça me fait plaisir, je suis sérieux quand je lui disais que je bloqué les numéros, c'est vrais je l'ai fait. Je ne veux pas risquer de tomber à nouveau dans un vice. Je bave trop sur elle et je pense qu'il est temps de me prendre au sérieux.


Après dîner je l'ai ramené chez elle même si j'aurais voulu passer encore plus de temps avec elle. 


Sally (descendant) : bon retour.


Moi : c'est tout?


Sally : tu veux quoi d'autres ?


Moi : un bisou est-ce que j'ai besoin de demander?


Elle s'est penchée pour me faire la bise sur la joue mais j'ai rattrapé ses lèvres. Juste quelques seconde et elle est sortie de la voiture en me laissant bien tendu dans le pantalon quel calvaire...page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Comme si ça ne suffisait pas je croise Amara, ma mère et ma sœur dans le salon entrain de papoter et de rire comme trois  vielles amies du lycée. Mais qu'est-ce qu'elle fait ici ?


Maman : ah il est là bonsoir chéri


Moi (refermant la porte) : bonsoir


Maman : Amara est venue te voir 


Amara : je t'ai appelé toute la soirée. 


Moi : j'ai laissé le téléphone. 


Maman : tu étais avec ton cousin?


Moi : non et papa? 


Maman : il n'est pas encore rentré. 


Moi : je monte dans ma chambre. 


Maman : on t’attend pour dîner. 


Moi (leur tournant dos): j'ai déjà dîné. 


Maman : mais descends quand même 


Moi (montant les escaliers) : oui 


Quel coup ma mère veux me faire comme ça pourquoi. J'ai bien vu les appels d'Amara quand j'étais avec Sally et j'ai ignoré. 


Je pose tout sur le chevet du lit et déboutonne ma chemise avant de m'allonger sur le lit. J'ai fermé les yeux juste quelques minutes et ils ont frappé à ma porte. 


Moi (me redressant) : entrez


Amara (passant la tête) : Idriss?


Moi (surpris) : je pensais que c'était ma mère.


Amara (entrant) : tu caches quoi? Ta poitrine? Non je l'ai vu à plusieurs reprises. 


Moi (fermant mes boutons) : je ne te cache rien 


Amara : je vais rentrer.


Moi : déjà ? 


Amara : oui tu ne descendais pas, bon je t'ai attendu toute la soirée (prenant place sur le lit) tu étais avec elle n'est-ce-pas ?


Moi (me levant) : elle qui?


Amara : ta petite amie.


Moi : oui


Amara : je savais tu étais avec elle et tu ne pouvais pas décrocher mes appels. 


Moi (soupirant) : tu veux quoi Ama ?


Amara : j'aime quand tu m'appelles ainsi? 


Moi (silencieux) : ...


Amara : j'ai pleins de souvenir dans cette chambre notamment sur ce lit...tu te rappelles la veille de mon départ ? Nous avons fait l'amour sur ce lit, c'était si intense. J'ai gardé ce souvenir en moi jusqu'à ce jour. 


Moi : c'était il y a six ans.


Amara : et alors ?


Moi (posant mes fesses sur ma table): c'est une erreur de jeunesse. 


Amara (se levant): tu penses ? Moi je ne pense pas que ça soit une erreur. 


Moi : quand bien même c'est du passé. 


Amara : Idriss tu me voulais, tu m'as même demandé de sortir avec toi. 


Moi : et tu as refusé, j'ai même regretté juste après ma demande. 


Amara : je suis là maintenant demande le moi à nouveau. 


Moi : tu blagues j'espère ?


Amara : non, je suis revenue pour toi, si je suis partie c'est parce que mes sentiments étaient mélangées. 


Moi : Je ne veux pas savoir s'il te plaît. 


Amara : je t'aime d'un amour sincère et ne me demande pas de t'éloigner de toi, je ne pourrais pas. 


Moi (soupirant) : tu sais au moins que je ne t'aime pas?


Amara : tu m'as aimé une fois déjà et je sais que tes sentiments vont renaître car ce que je ressens pour toi est réel. 


Elle s'est rapprochée de moi pour me faire la bise sur la joue. 


Amara (dans mes oreilles) : je ne vais pas renoncer à toi aussi facilement. 


Elle est ressortie en fermant la porte derrière elle. 


Moi (soufflant) : non ça ne peut pas continuer ainsi. 


Maman (ouvrant ma porte): Qu'est ce qui s'est passé ? 


Moi : elle est partie?


Maman : oui


Moi : maman s'il te plait elle ne m'intéresse pas comment vais-je te le dire pour que tu comprennes ?


Maman : écoute tu ne vois pas que cette fille te va comme un gant ?


Moi : mais qu'est-ce que tu racontes ? Écoute celle que j'aime s'appelle Sally. 


Maman : et celle que tu vas bientôt épouser s'appelle Amara DIARRA. 


Moi : attends tu vas décider pour moi? 


Maman : oui si mon fils ne voit pas bien je suis dans mon devoir de le guider.


Moi : s'il te plaît laisse-moi tranquille tu veux?


Maman (s'en allant) : oui c'est ça.  


Et là je ne suis plus d'humeur, et elle a duré toute la semaine pire quand mon cousin m'annonce qu'il a réservé une table pour nous ce soir c'est Amara qui a voulu qu'on se rencontre et vu que Thénnet en a parlé à Morane, Sally est au courant et elle insiste à y aller. 


Moi (au téléphone): vraiment tu aurais pu m'avertir avant d'en parler à Morane. 


Thénnet : quoi tu stress à cause d'elle?


Moi : non mais je ne t'ai pas dit mais la dernière fois elle m'a avoué ses sentiments.


Thénnet : vraiment ?


Moi : et connais ma situation actuelle, je viens de me réconcilier avec Sally je ne veux pas d'embrouille entre nous. 


Thénnet : tu veux que j'annule ?


Moi : non j'y serai


Thénnet : c'est l'occasion pour toi de lui faire comprendre que tu as tourné la page. 


Moi : il n'y avait pas de page ouverte. 


Thénnet : ouais c'est ça cachotier. 


Moi : en fait tu passes prendre Morane?


Thénnet : oui


Moi : prends Sally je suis au boulot j'ai une réunion avec le DG et je ne sais pas du je serais à l'heure. 


Thénnet : D'accord à tout à l'heure.


Moi : oui


Click


Alors je suis restée à travailler jusqu'au soir après la réunion et j'ai rejoint la famille à saveur locale. Ils y étaient tous. 


Moi : désolé du retard


Amara était la première à se levée dès que j'ai fait mon apparition. 


Amara (me faisant la bise): on t’attendait. 


Moi : désolé. 


Amara (tirant la chaise près d'elle) : prends place je t'ai réservé une place


Moi (gêné) : euuh je vais rester près de Sally. 


Je suis allée vers elle lui faire la bise et prendre place auprès d'elle. 


Moi : vous avez fait les présentations ? Amara je te présente ma petite amie. 


Amara : oui c'est fait. 


Astou : moi je ne savais pas que tu avais une petite amie, personne ne la connais dans la famille jusqu'à ce jour. En plus j’ai toujours pensé que c’était une de tes conquêtes du soir.


Moi : … 


Amara : Idriss fait toujours les choses en cachette, il est doué pour ça. 


Astou : tu n'as pas tort. 


Moi : humm.


Sally (sortant de table): excusez-moi.


Moi (faisant pareille) : excusez-nous.


Je l'ai rattrapé dehors en la retenant par le bras. 


Moi : chérie?


Sally : j'ai besoin de prendre un d'air. 


Moi : tous ce que tu vois ou entend n'y prête pas attention s'il te plait. 


Sally : humm


Moi : s'il te plait, Amara est du genre un peu collant. 


Sally : beaucoup trop je trouve.


Moi : mais n'y prête pas attention car c'est toi que j'aime. 


Sally : j'ai cru que tu allais vraiment prendre place auprès d'elle. 


Moi : je ne peux pas (prenant son visage) regarde-moi tu es la seule dans mon cœur, la seule que j'aime


Sally : tu as couché avec elle? 


Idriss (me passant la main au visage) : ...


Sally : on s'est promis la vérité 


Moi : c'était il y a longtemps. 


Sally : je m'en doutais, son regard sur toi prouve du désir. 


Moi : ne dis pas ça. 


Sally : je suis jalouse quand elle te parle, quand tu lui parles, quand elle te regarde et te souris pour rien, je suis jalouse.


Moi (l'attirant vers moi): ça prouve que tu m'aimes. 


Sally (souriante): et je me dis à chaque fois merde dans quoi je me suis fourrée. 


Moi : chérie ça s'est passé il y a six ou cinq ans je ne me rappelle même plus. 


Sally : je suis tombée amoureuse d'un voyou


Moi : arrête


Sally (riant): mais c'est vrai.


Moi (lui faisant la bise): je t'aime. 


Sally : moi aussi.


Moi : on retourne auprès d'eux?


Sally : humm est-ce que j'ai le choix?


Moi : oui si tu ne veux on n'y retourne plus.


Sally : non c'est bon... #page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Amara**


Le serveur : madame ?


Moi : oui je veux plus de gratin s'il vous plait et rajoutez la viande, j'aime plus ça. 


Astou : moi je veux du poisson


Moi : je n'aime pas le poisson moi.


Serveur : c'est entendu (s'en allant)


Moi : alors elle fait quoi comme travail Sally?


Morane : elle est chef service clientèle dans un hôtel de la place. 


Moi : ah oui et ça paye combien ce boulot ?


Morane : je ne comprends pas ta question


Moi : ça vaut quoi? Parce que ce genre de boulot...


Thénnet (me coupant) : Amara s'il te plaît


Morane : non laisse la parler je veux bien comprendre. 


Thénnet : ah les amoureux reviennent


Moi (levant les yeux): humm


Dora : en fait Morane la dernière foi je ne t'ai pas reconnu dans ton immeuble quand je t'ai vu. 


Morane : moi non plus. 


Idriss : vous êtes là ?


Moi (le regardant) : oui...on parlait de Sally. 


Dora : tu sais que tu es très belle Sally?


Sally (souriante) : merci, toi aussi d'ailleurs nous sommes toutes belles.


Moi : tu es métisse aussi?


Sally : non je suis noire


Dora : tu n'es pas noire tu es claire.


Sally : oui mais quand je dis noire c'est pour dire noire, une africaine noire mais claire de peau quoi je suis malienne.


Astou : humm la malienne.


Sally : mais on me prend souvent pour une métisse. 


Dora : c'est vrai (me jetant un coup d'œil rapide) tu es plus claire qu'une métisse même. 


Moi (voix basse) : ouais c'est ça. 


J'avoue qu'elle est belle Idriss n'a pas du tout perdu goût.


Idriss (lui caressant les cheveux en souriant): elle ressemble à sa mère.


Dora : et tu as de beaux cheveux. 


Thénnet : et ta sœur n'a pas hésité à mettre la main dedans. 


Dora : qui Jeanno ?


Sally (riant) : oui 


Dora : donc tu as rencontré Jeanno 


Sally : elle est adorable cette petite.


Morane : c'est vrai. 


Dora : elle est chiante plutôt. 


Moi : Jeanne-d'Arc a sûrement grandit plus que toi maintenant, je ne l'ai pas encore vu


Dora : je ne te dis pas. 


On discutait bien quand soudain une folle a surgit de nul part en agressant verbalement Thénnet. Elle : ça ne fait même pas une semaine Thénnet je savais je savais qu'il avait un truc entre vous. Tu as inventé une histoire pour te séparer de moi et te mettre avec celle-là? 


Thénnet : Adama 


Elle : tu me trompait 


Moi (riant) : mais elle sort d'où celle-là franchement le pays m'avait grave manqué. 


Elle : et toi tu es qui? 


Moi : hey tu ne m'agresses pas anh? On ne se connaît pas, non mais ça veut dire quoi ces comportements de chien?


Elle : la chienne c'est toi. 


Thénnet : ça suffit un peu de retenue Adama


Elle : Mohamed tu m'as trompé avec cette fille n'est-ce-pas ? Tu sortais avec elle depuis très longtemps. 


Thénnet : tu racontes n'importe quoi.


Elle : je savais j'en étais sur tu as monté une histoire de toute pièce pour te débarrasser de moi. 


Thénnet (la prenant par le bras) : viens avec moi


Elle : elle ne fera pas long feu je te dis


Moi : qui est cette fille ?


Dora : l'ex copine de mon frère. 


Moi (regardant Morane) : ça doit être gênant ça. 


Morane (se levant): excusez-moi


Sally a dit quelque chose à Idriss dans les oreilles et il s'est levé. 


Idriss : on y va (lui tendant la main) viens


Moi : qu'y a-t-il?


Idriss : on vous laisse. 


Sally : bonne soirée. 


Moi (riant): c'est n'importe quoi tout ça non mais franchement. 


Dora : je bouge aussi. 


Astou : la soirée est fichue


Moi : tout ça à cause d'elles. C'est filles non aucun savoir vivre. 


Dora : ne parle pas ainsi (faisant la bise sa cousine) on se verra à l'Université. 


Moi : ça vous dis une soirée entre filles demain soir chez moi?


Dora : euuh pourquoi pas


Astou : bien sûr. 


Moi : j'organise tout et je vous informe.


Dora (me faisant la bise): très bien à plus.


Moi : Ciaooo


Astou (me regardant) : alors?


Moi : pfff alors il faut qu'on y aille aussi. 


Astou : j'espère que la facture a été payée


Moi (me levant): nous allons vérifier ça. 


J'ai demandé auprès du réceptionniste et il m'a assuré que M. CHAGOURI avait tout réglé à l'avance. C'est tant mieux, j'ai croisé le couple qui se dispute sur le parking et les autres de l'autre côté. 


Moi (me rapprochant) : eh ben on peut dire que ce n'était pas une bonne soirée. 


Idriss : désolé que tu assistes à ça. 


Moi : oh non je comprends tout dépend de la catégorie de chacun (croisant le regard de Morane) bon y vais tu me raccompagne à ma voiture je dois te parler en privé s'il te plait.


Idriss (regardant sa copine): je ne...


Sally : vas-y ça ne me gêne pas. 


Moi (souriante): c'est gentille bonne soirée. 


Elles : oui pareille. 


Je me suis éloignée avec Idriss. 


Moi : non mais je pense que Thénnet et toi ne devriez pas traîner avec ces gens


Idriss : ah bon?


Moi : mais bien sûr, elles n'ont aucun savoir vivre.


Idriss (riant) : tu ne sais pas de quoi tu parles.


Moi : je parle de ce que je viens de voir. 


Idriss : Amara tu ferais mieux de rentrer chez toi. 


Moi : Idriss mais je


Idriss (insistant sur ces mots): rentres chez toi maintenant. 


Moi : bon d'accord on se voit demain?


Idriss : non 


Moi (prenant sa main) : ne te fâche pas


Idriss (retirant sa main): je ne suis pas fâché. 


Moi : si tu l'es...sinon prouve le moi. 


Idriss (soupirant) : comment?


Moi : je ne sais pas, il y a mille manière prends moi la main, caresse moi la joue tous ce que tu veux pour me prouver que tu n'es pas fâché. 


Idriss (me faisant la bise): bonne soirée


Moi (souriante) : merci je me contente de ça pour le moment. 


Astou : je viens avec toi mon frère (me faisant la bise) à demain ma belle. 


Moi : hey ton frère et ton cousin ne devraient pas traîné avec ces gens-là. 


Astou : tu as raison mais c'est eux qui décident et font ce qu'ils veulent de leur vie (courant vers son frère) ciaooo.


Moi : bye...


Le chauffeur (ouvrant la voiture) : Madame?


Moi (montant) : on rentre...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Sally**


Moi : tu avais raison elle est égoïste, regarde elle n'arrête pas de toucher la main de mon mec, regarde comment elle le regarde.


Morane : elle m'énerve non mais avec son air de grande dame. 


Moi : elle est hautaine


Morane : avec son accent de ouais j'aime pas ça j'aime pas si je préfère si et sa non mais elle se prend pour qui là ? 


Moi : qui n'a jamais mis pieds à Paris. 


Morane : n'importe quoi oui


Moi : elle m'énerve, elle n'arrête pas de coller mon mec non mais. Ah madame mon homme tu le touches pas inh.


Morane : en plus il y a sa sœur.


Moi : je n'ai pas osé faire un commentaire devant Idriss 


Morane : il semble qu'elle a pris parti.


Moi : normal 


Morane : ils arrivent


Moi : Thénnet aussi arrive par là


Morane : je n'en peux plus 


Moi : cette Adama est folle, ce n'est pas la faute de Thénnet. 


Morane : je sais


Thénnet (à Morane) : on y va chérie


Moi : cette fille est hystérique Thénnet contrôle la


Morane : ...


Idriss : ça y est-elle est calmé là?


Thénnet (à Morane) : ne t'en fais pas j'ai réglé ça.


Morane : décidément je n'en peux plus.


Moi : je vais avec Thénnet et Morane et toi tu pourras rentrer avec ta sœur. 


Idriss (m'attirant vers lui): non pourquoi ?


Moi : s'il te plaît chéri je suis gênée


Idriss (m'embrassant): de quoi?


Moi : rentre, ne fais pas attendre ta sœur.


Astou : on y va là ?


Moi : tu vois?


Idriss (me baisant le front) : je t'aime


Moi : je t'aime aussi (regardant sa sœur) bonne soirée ma belle ravie d'avoir faire ta connaissance


Astou : oui de même, bonne soirée.


En chemin, Morane n'a pas manqué de dire à Thénnet que son amie était arrogante.


Thénnet (souriant) : elle a toujours été comme ça ne faites pas attention à elle. 


Morane : quoi, elle est riche et puis quoi? Nous on vit bien inh on s'en fout de sa classe, on travaille à la sueur de notre front. 


Théodora : Amara a toujours été une petite gâtée et capricieuse mais il faut la connaître pour mieux la cerner au fond c'est une bonne personne pas vrai Thénno?


Thénnet : oui 


Moi (regardant l'horizon) : c'est ça oui...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


[DES SEMAINES APRÈS]


**Jeanno**


C'est arrivé si vite et l'examen s'est bien déroulé MachAllah. Encore une semaine de plus et j'aurais craqué c'est sûr parce-que tout était calculé dans ma tête. Ce qui est plus réconfortant c'est que dans quelques jours nous aurons les résultats et j'ai hâte.


Ma mère à un tout petit peu relâché je peux sortir en journée faire tout ce que je veux sans pour autant rester dans l'exagération et elle m'a rendu mon portable du coup j'ai rangé l'autre avec la complicité de mon frère elle n'a rien su. Avec mon père je ne vous dis plus, l'histoire d'amour qu'il y a entre nous vous savez. Il est toujours là pour moi et vice versa. 


Théodora elle, est bizarre de jour en jour et Thénnet lui il est sur un nuage parce qu'il est amoureux beuurk. 


Quand à mes copines et moi, vous savez que nous sommes dans les plans chaque jour et comme d'habitude je suis le cerveau de la bande. Là présentement je suis devant une grande villa vous allez découvrir ce que je viens faire ici et pourquoi. 


Cyré : on descend. 


Moi : Non vous restez ici je ne veux pas vous mettre en danger. 


Antou : et s'il t'arrive quelque chose ?


Moi : je vais crier à l'aide. 


Antou : je te suis les autres vous restez là. 


Moi : humm bon d'accord


Brandy : s'il y a un problème vous criez fort on viendra à la rescousse


Moi (descendant) : c'est entendu. 


Antou : tu es sûr que c'est ici?


Moi (avançant) : oui je suis à la bonne adresse. 


Lui : en quoi puis-je vous aidez?


Moi : je veux voir le patron.


Lui (me regardant de haut en bas) : tu es qui toi pour demander d'après le boss?


J'ai sorti mon portable pour appeler le fameux Dreyfus oh oui j'ai réussi à avoir son numéro dans le portable d'Hubert c'était un jeu d'enfant. J'ai pris contact avec lui et j'ai demandé à le rencontré, bien sûr il n'a pas dit non. 


Moi (mettant sur main libre) : je suis à l'endroit et tes gars ne veulent pas me laisser entrer.


Dreyfus : je règle ça toute suite. 


Click


Même pas cinq secondes et il a reçu un appel venant de son patron. 


Lui : d'accord patron. 


Je me suis bien positionné devant lui en bombant la poitrine.


Lui : entrez. 


Je suis passée devant et Antou m'a suivi.


Antou : cette maison est trois fois plus belle que celle d'Hubert. 


Moi : Mais il n'y a pas de picisne.


Antou : mais je la trouve très belle. 


Devant la porte un autre portier nous a fouillés en récupérant nos appareils avant de nous faire entrer. 


Moi : mon portable 


Lui : en partant vous récupérez.


Moi : mais pourquoi?


Lui : c'est la procédure 


Moi : n'importe quoi de procédure. 


J'ai pénétré l'intérieur et je me suis dit aaah ce n'est pas une maison c'est un palais eh même palais n’est pas si beau. Il y a même une piscine intérieure il faut dire que je l'ai sous-estimé au début. 


Moi : je suis impressionnée. 


Antou : ehh il y a des choses inh à Dakar ici? Les gens on piscine dans le salon c'est la première fois je vois ça. 


Moi : c'est une piscine intérieure.


Antou : ehh ces gens ils trouvent l'argent où ?


Moi : tu sais que je peux m'offrir cette maison si je le veux?


Antou : Ah oui avec quel argent ?  


Moi : mon argent.


Antou : lol cette maison coûte des milliards. 


Moi : et si je veux je l'aurais.


Antou : à moins que tu acceptes le marché qu'il te propose. 


Moi (me retournant vers elle) : regarde-moi bien, je ne suis pas si stupide. 


Une voix nous a interrompu, je la reconnais ainsi que l'odeur du parfum c'est lui, c'est L'idiot qui m'a enlevé c'est ce que je me disais à l'intérieur de moi avant de me retourner sur lui. Je reste mitigé mais je me ressaisis aussi rapidement.


Dreyfus : Jeanne-d'Arc 


Et moi qui l’imaginais en plus âgé il a l'air trois fois plus jeune qu'Hubert et plus beau en plus d'être élégant. 


Moi : donc c'est vous?


Dreyfus : tu ne m'avais tu pas dit que tu venais seule?


Moi : c'est ma sœur, ma complice et j'ai totalement confiance en elle. 


Dreyfus : humm


Antou : Bonjour.


Dreyfus : pas mal non plus


Moi : elle n'est pas seule, il y a deux autres qui attendent dehors au cas où. 


Dreyfus (riant) : c'est la seule chose qui me plait chez toi, ton courage.


Moi : tu as eu le temps de te renseigner sur moi. 


Dreyfus : oui et voilà pourquoi je t'ai choisi. 


Moi : en m'enlevant ?


Dreyfus : je ne voulais pas te faire peur 


Moi : mais tu l'as fait. Tes hommes m'ont blessés mais crois mois ils vont me le payer. Tu n'as qu'à me donner leur nom maintenant et tu verras, je ne ferais d'eux qu'une bouchée.


Dreyfus (riant toujours): désolé je t'offre quelque chose à boire ?


Moi : je ne veux pas me faire empoisonnée ou droguée.


Dreyfus : je reçois des gens très rarement ici asseyez-vous. 


Moi (prenant place): Adama DIAW travail pour toi?


Dreyfus : qui est Adama DIAW ?


Moi : ne me prends pas pour une idiote


Dreyfus : je ne sais pas de qui tu parles petite.


Moi : bon d'accord ça c'était le premier point. Secondo, pourquoi tu m'as enlevé. 


Dreyfus : pour tes beaux yeux 


Moi : tes hommes m'ont pris nos appareils.


Dreyfus : je sais. 


Antou : le marché nous intéresse. 


Moi (la regardant) : euuh


Dreyfus (souriant) : ...


Moi (faisant les yeux à Antou): ...


Antou : bientôt nous seront des étudiantes et vous savez qu'après le Baccalauréat c'est la galère. Alors je me suis dit qu'avec ça je peux me faire de l'argent, le monde des étudiants vous ne vous imaginez pas. 


Ça ce n'était pas prévu mais qu'est ce qu'elle fait, Antou racontes quoi? Si je suis ici c'est pour régler les problèmes pas pour en créer d'autres. En particulier celui de mon frère car Adama n'arrête pas de l'emmerder et d'agresser Morane la dernière fois elle a été faire un scandale à son service alors j'ai décidé de me mêler à la danse. 


Dreyfus (me regardant) : c'est bien réfléchis ça. 


Moi (regardant Antou): tu veux vendre de la drogue tu es malade?


Dreyfus : heyy mais c'est quoi la drogue? Qui te parle de drogue tu as vu une poudre de cocaïne traîné par ici?


Moi : Antou, je suis ici pour avoir plus d'informations sur Adama pour pouvoir aider mon frère c'est tout (le regardant) sinon le reste je connais.


Antou : Jeanno réfléchis on peut se faire de l'argent. 


Moi : il est hors de question (me levant) c'est peine perdu au revoir


Dreyfus : à la prochaine. 


J'ai récupéré mon portable à l'entré et je suis sortie de la maison suivi par Antou.


Une fois dehors je me suis arrêtée pour lui faire face 


Moi : comment tu peux penser ça ? 


Antou : Jeanno réfléchis un peu, tu cherches un moyen de coincer cette fille c'est le seul car Dreyfus ne te dira rien. 


Moi : le seul moyen comment?


Antou : Le seul moyen de savoir si elle travaille pour lui c'est d'intégrer le réseau. 


Moi : non on oublie tout ça. 


Antou : elle ne me connaît pas vraiment et si j'intègre je pourrais te donner des informations pour qu'elle arrête de menacer ton frère chaque jour. 


Moi : non non 


Antou : alors tu vas faire quoi? 


Moi : ...


Antou : réfléchis Jeanno 


Moi : je ne veux pas te faire prendre des risques. 


Antou : et tu ne peux pas non plus démasquer cette fille seule. 


Démasquer cette fille voudra aussi dire que je vais faire tomber tout le réseau et si possible faire couler Hubert s'il en fait partir. Non même si je veux le faire ce ne sera pas maintenant j'ai encore besoin de lui. 


Moi : allons-nous en d'ici et oublie ton idée c'est complètement absurde. 


Nous avons rejoint les filles dans le taxi et il nous a déposés à la place. Il m'a très bien facturé l'attente celui-là. 


Brandy : maintenant parlez, il n'y a plus personne.


Cyré : il s'est passé quoi là-bas ?


Moi : demandez à Antou.


Antou (les regardant) : je veux faire ce travail


Cyré (hurlant) : tu es folle?


Moi : j'ai eu la même réaction.  


Brandy : Antou tu es sérieuse ? 


Cyré : dis-nous la vérité


Antou : bon voilà la vérité, il y a l'argent en jeu regardez les filles on va se faire pleins de frics. C'est une autre vie qui s'offre à nous, les études universitaires c'est une galère. En tous cas ça me tente et je pourrais aider Jeanno à coincer cette Adama.


Brandy : Antou c'est grave ce que tu penses.


Moi : merci Brandy


Antou : ne sommes-nous pas une équipe gagnante? Alors vous devez me soutenir. 


Moi : pas dans ces bêtises.


Antou : on t'a toujours soutenu dans les bêtises alors c'est à toi de le faire, nous sommes restez derrière toi dans tout Jeanne-d'Arc j'ai besoin d'argent. 


Moi : j'en ai et je peux t'en donner. Je ne suis pas si mauvaise au point de t'envoyer dans la gueule du loup hey s'il vous plait. Vous avez tous des comptes épargne à la banque je vous donne ce que je peux à chaque et si mes compte sont bons, ce que tu as en banque peux assurer une année d'étude. 


Antou (rigolant) : tu n'as rien compris.


Moi : il y a mille manière de survivre dans cette vue, mais pas la prostitution, pas ça. Non Antou je ne veux pas.


Antou : bon d'accord on oublie ce que j'ai dit.


Moi : Vous pensez vraiment que je peux vendre de la drogue ? Moi?  J’aime l'argent mais pas jusqu'à faire des conneries comme ça. Je préfère arnaquer intelligemment un homme comme je le fais avec Hubert plutôt que de risquer ma vie (me levant) je rentre chez moi. Ne me suivez pas, je rentre seule.


Une fois dans le taxi j'ai reçu un message


SMS


Dreyfus : Je veux te revoir mais seule.


Je n'ai pas répondu à son message je suis rentrée. 


Mais Antou m'étonne vraiment qu'est ce qui lui prend. Moi je ne fais pas mes choses bêtement, elle pense vraiment s'en sortir de cette manière ? Pfff


 [QUELQUES JOURS PLUTARD]


Aujourd'hui on attend les résultats, les filles sont sur place depuis ce matin mais moi je ne me suis pas gênée, je connaissais déjà mon résultat juste après la composition alors no stress.


Maman Kami : tu veux manger quelque chose ?


Moi (éteignant la télé) non je vais dormir un peu


Maman Kami : d'accord... Heyy je tremble pour ma petite Fahara.


Moi : si elle a travaillé elle l'aura. 


Maman Kami : Fahara travail bien elle est intelligente comme toi. 


Moi : alors pourquoi tu stress?


Maman Kami : comme depuis je n'ai pas des nouvelles. 


Moi (montant à l’étage): c'est la procédure.


Je me suis allongée et le sommeil m'a très rapidement trouvé. Plutard les bruits de maman Kami dans la maison m'ont réveillé. 


Dora : Félicitation nouvelle bachelière, ta mère vient de m'appeler elle est fière de toi.


Moi (levant les yeux): tu avais douté?


Dora : pas une seconde mais par contre de tes amies j'en ai douté. 


Moi : dommage pour toi. 


Dora : j'ai cru qu'elles te suivaient bêtement mais ce n'est pas le cas félicitation à vous. 


Maman Kami a ouvert la porte en me soulevant du sol non mais c'est quoi ça. 


Moi : oooh maman 


Maman Kami (me faisant des bisous): félicitations à toi 


Moi : oooh arrête c'est bon là


Maman Kami (dansant) : oooh je suis contente pour ma fille ooo. 


Elle est ressortie telle qu'elle est entrée.


Moi : Dora mon argent


Dora : quel argent ? Je te dois? 


Moi : tu es ma sœur et je ne veux pas entrer avec toi.


Dora (riant): mais la petite grandit si vite


Moi : je te préviens quand je vais vouloir taper je vais taper fort là où ça fait le plus mal.


Dora : non mais c'est le bac qui te fait pousser des ailes ?


Moi : Je peux te donner si tu me demandes mais là c'est différent. Tu ne peux pas me prendre autant d'argent juste comme ça, tu sais à qui appartient ses sous? 


Dora : maintenant tu vas faire quoi ? 


Moi : je te préviens juste je ne veux pas qu'il y ait d'altercation entre nous.


Dora : maintenant que tu as le bac tu te crois tout permise?  


Moi : je te préviens juste.


Je l'ai dépassé en allant me mettre devant la télévision. 


J'ai aussi remarqué qu'elle a une attitude bizarre depuis longtemps et il est bien temps que je découvre ce qu'elle cache. 


Dora : tu as du cran dis donc petite impolie d'ailleurs donne-moi la télécommande. 


Moi : maintenant tu vas faire quoi du je ne donne pas?


Dora (haussant le ton) : donne-moi la télécommande et dégage de là. 


Moi (me levant en lui faisant face) : sinon tu vas faire quoi? 


C'est sa main j'ai reçu sur la joue je ne m'y attendais pas du tout. 


Moi (hurlant) : tu es malade? 


Dora (hurlant) : ose encore me parler de cette manière et tu verras. 


Maman Kami : qu'est ce qui se passe? Les enfants arrêtez-vous avez quoi?


Moi (ma main sur la joue toujours) : elle m'a giflé. 


Maman Kami (me retenant): viens avec moi ma chérie 


Moi : je te jure que tu vas le payer très amèrement. 


Dora : il ne fallait pas me chercher.


Moi : tu ne perds rien pour attendre et sache qu'à partir de maintenant je serai ton pire cauchemar.


Maman kami : et moi qui venait vous annoncez que Fahara aussi est admise.


J'ai couru dans ma chambre en m'enfermant.


Je jure que je vais lui prendre ce qu'elle a de plus chère (moi face au miroir) la chienne elle a laissé ses traces sur ma joue. C'est bien la première fois que ma sœur lève la main sur moi tpsss tpsss elle va me le payer dans pas longtemps.


Mon téléphone sonne et c'est ma mère. 


Moi (décrochant) : allô ?


Maman : félicitation chérie.


Moi : ...


Maman : Jeanno ?


Moi : oui merci maman


Maman : tu n'es pas contente?


Moi : A quoi bon le bac bah c'est rien et aussi je connaissais mes résultats.


Maman (riant) : toi vraiment...je te dois un cadeau dis-moi ce que tu veux.


Moi (sans même réfléchis) : je veux que tu payes l'école de conduite pour l'obtention de mon permis. 


Maman : d'accord tu l'as mérité, ce soir on en reparle.


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A suivre...

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