Dernière Chance

Write by Lulu-marie

Chapitre 25 : Une dernière chance.


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Sally**


Je suis restée derrière la porte à l'écouter pleurnicher. Non il ne pleurniche pas mais il parle. Je n'arrive pas à le pardonner et je n'arrive pas non plus à m'éloigner de lui, c'est tellement difficile pour moi aaah Idriss pourquoi tu me fais ça. J'ai ouvert à nouveau la porte.


Moi (soupirant) : j'attends ton explication


Idriss : Sally... Tout d'abord je te demande pardon. La nuit dernière je me suis laissé emporter par l'alcool et puis...puis j'ai couché avec elle. C'est vrai c'était un coup du soir. 


Moi : tu m'avais dit que Mareme n'était qu'une aventure.


Idriss : oui je jure Allah que c'est la dernière fois que je prendrais autant d'alcool.


Moi : les mêmes choses se répètent, pourquoi c'est toujours toi? Pourquoi tu nous fais ça ? Pourquoi il faut qu'on répète la même chose à chaque fois? Pourquoi c'est toujours nous? Pourquoi Idriss ....Pourquoi ma relation n'est-elle pas normale comme celle des autres ? Hier aujourd'hui c'est toujours la même chose toi et ses nombreuses femmes.


Idriss (baissant les yeux) : ...


Moi : depuis que nous avons commencé on ne fait que rompre à chaque fois.


Idriss : j'ai déconné. 


Moi : encore une fois. 


Idriss : je regrette.


Moi : nous sommes combien?


Idriss : tu es la seule dans mon cœur. Les autres n'ont pas d'importance.


Moi : je ne sais plus si tu es prêt pour cette relation 


Idriss : je suis prêt Sally je n'ai pas besoin de réfléchis Je t'aime et c'est tout ce qui compte pour moi.


Moi : je ne compte pas revenir avec toi...j'ai peur Idriss.


Idriss : ...


Moi : il me faut digérer ça. 


Idriss : dis-moi juste que j'ai à nouveau d'espoir avec toi s'il te plaît.


Moi : j'ai trop mal dans mon (touchant) cœur.


Idriss : et je te demande pardon. 


Moi : je comprends que tu ne peux pas te passer des femmes, tu n'y arrives pas n'est-ce pas? 


Idriss : je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris bébé.


Moi : j'ai besoin de temps.


Idriss : Sally...


Moi : j'ai besoin de réfléchis à tout. 


Idriss : promet moi que tu ne vas pas prendre beaucoup de temps. 


Moi : je ne peux rien te promettre. 


Idriss : ne me quitte pas. Accorde-moi cette dernière chance. Tu es la seule pour qui j'ai de réels sentiments.


Morane (apparaissant) : regarde Idriss est là. 


Moi (bas): Idriss va-t’en


Morane : ça tombe bien je voulais te parler.

 

Thénnet : Sally tu vas bien ? 


Moi : Allahamdoulila 


Thénnet : ça fait plaisir MashaAllah 


Moi : bonne soirée. 


Je suis rentrée à l'intérieure en refermant la porte je suis restée près de la fenêtre pour écouter leur conversation.


Morane : tu ferais mieux de la laisser tranquille, elle perd confiance ou du moins elle a perdu confiance en toi. 


Idriss : je l'aime pour de vrai


Morane : alors fais les choses bien. Je déteste voir une femme souffrir à cause d'un homme. 


Idriss : je suis amoureux crois-moi.


Morane : Sally t'aime aussi, je ne l'avais jamais vu ainsi.


Idriss : je ne suis qu'un con mais je vais me racheter Morane s'il te plaît aide moi à reconquérir son cœur. 


Morane : je ne sais pas si je peux, la trahison ne se pardonne pas aussi facilement. Je n'ai jamais vu Sally en colère tu sais ?


Idriss : aide moi s'il te plaît, je veux juste qu'elle me donne une dernière chance je veux lui prouver que je l'aime. 


Morane : je ferai de mon mieux mais si je t'aide et j'apprends que tu m'as déçu Idriss...


Idriss : cette fois ci je suis sérieux, j'ai toujours été sérieux avec elle d'ailleurs. Depuis que je me suis mis avec Sally je ne drague plus j'essaie de rester correct pour elle...Ce sont les filles qui ne veulent pas me foutre la paix.


Morane : c'est ça oui. 


Idriss : Morane je compte sur toi.


Morane : je vais essayer. 


Idriss : merci. 


Morane : bon à demain alors.


Thénnet : à plus chérie. 


J'ai repris ma place dans le canapé. 


Morane (entrant) : coucou


Moi (soupirant) : ...


Morane (me regardant) : tu as entendu ?


Moi (oui de la tête) : houn...


Morane : alors?


Moi : je veux lui donner cette chance mais j'ai peur. Je sens qu'il n'a pas fini de me décevoir. 


Morane : tu l'aimes tout autant que lui. 


Moi : et c'est la première fois que j'aime autant un homme et que je m'attache à lui. 


Morane : oui je vois ça. 


Moi (me passant les mains au visage): ouuf je ne sais plus quoi faire, Idriss et ses femmes je n'en peux plus.


Morane : prends ton temps avant de prendre une décision. 


Moi (soupirant): humm...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Thénnet**


Moi (riant) : mon prédateur. 


Idriss (les mains dans la poche) : mec j'ai merdé. 


Moi : tu ne t'empêches jamais d'ouvrir ta braguette. 


Idriss : ouff ouff shuuttt


Moi (débloquant le véhicule) : prends ton véhicule et suis moi.


Nous sommes allés dans un petit bar pour discuter.


Moi : comment tu fais pour les supporter ?


Idriss : je ne sais pas. 


Moi : tu as couché avec presque toutes les filles de la ville. 


Idriss : même pas vrai


Moi : et c'était qui cette fois ci?


Idriss : Mareme 


Moi (riant) : je pensais que tu avais tourné la page Mareme. 


Idriss : pas totalement. 


Moi : et maintenant ? 


Idriss (regardant son téléphone qui vibre): c'est terminé. 


Moi : c'est qui? 


Idriss (levant les yeux):  Katia


Moi (posant mon verre) : vraiment je n'en peux plus de toi qui est Katia encore ?


Idriss : humm


Moi : tu décroches?


Idriss : non, elle est trop ennuyeuse.


Moi : ça te fait quoi de mentir aux femmes de cette manière ?


Idriss (haussant les épaules) : je suis sans états d'âmes. 


Moi : tu ne vas donc pas changer. Je ne comprends pas pourquoi tu supplies la petite alors, mais laisse là. 


Idriss : je ne peux pas (buvant une gorgée) avec Sally ça colle trop bien c'est bien la première fois au début je pensais juste m'amuser mais je n'arrive plus à le décoller. Je sens vraiment que mon cœur est pris. 


Moi : enfin...enfin tu t'attaches à une femme je ne t'ai jamais entendu parler ainsi. 


Idriss : je suis vraiment pris au piège. Sally incarne toutes les valeurs elle est différente mec je te jure qu'elle a réussi là ou toutes les autres ont échoués c'est une perle rare. Elle a ce que je recherche. Elle me possède et ça je ne l'ai jamais ressenti nul par ailleurs. Je l'aime et je veux faire d'elle ma femme, la mère de mes enfants. 


Moi : Eh bien nous sommes deux, je ressens la même chose pour Morane. 


Idriss : je veux la présenter à ma mère. 


Moi (souriant) : j'ai dit la même chose à Morane. Sérieusement je vais finir par croire que ses filles ont été chez le même marabout spécialement pour nous.


(Portable qui vibre)


Moi : c'est toujours cette Katia ?


Idriss : c'est ma mère. 


Moi : il faut qu'on rentre. 


Idriss (vidant mon verre) : oui car j'ai promis ne plus boire. 


Moi (riant) : à qui? 


Idriss : A ma future femme 


Moi : j'attends de voir ça. 


Idriss : si elle me donne ma chance bien évidemment.


Moi (me moquant) : eh ben dis donc le lion se fait dompter.


Idriss : de toute ma vie je n'aurais cru dire ça


Moi : juste parce-que c'est la bonne. 


Idriss : c'est vraiment la bonne... Oh mais elle n'arrête pas de m'appeler cette femme.


Moi : mais décroche.


Idriss : pour entendre ses cries? Qu’elle patiente je rentre déjà. 


Moi (me levant) : elles sont toutes pareilles. 


Idriss (se levant) : et elle ne changeront pas. 


J'ai payé l'addition et chacun a pris la route à moins de vingt-cinq minutes j'étais déjà à la maison.


Moi (entrant) : bonsoir


Jeanno : devienne qui est rentrée de Paris?


Moi : papa ?


Maman (sortant de la cuisine en riant) : mais non qu'est-ce que tu racontes?


Moi : sinon je ne suis pas devin quoi


Maman : Amara


Moi : Amara quelle Amara ?


Maman : DIARRA la fille de l'ancien ministre d'État.


Moi : Amara DIARRA ?


Maman : elle-même.


Moi : elle était en France pour les études  


Jeanno : je l'ai dans un souvenir lointain.


Moi : c'est normal tu étais encore gamine quand elle a quitté Dakar


Jeanno : gamine c'est un terme vulgaire dis plutôt que j'étais petite. 


Moi : bon d'accord tu étais encore petite.


Jeanno : Maman dit qu'elle est rayonnante je ne l'ai pas vu donc je ne peux en juger. 


Moi (arquant les yeux) : Humm


Maman (me regardant) : tu ne dis rien?


Moi (la regardant) : que veux-tu que je dise?


Maman : je ne sais pas moi tu devrais la voir. Je sais qu'elle va te plaire.


Moi (croisant le regarde de ma sœur) : maman?


Maman : je connais tes goûts 


Moi : ah tu connais mes goûts ?


Maman : oui...Zaïnab organise un dîner avec sa famille demain. Nous irons tous. 


Jeanne-d'Arc : tous sauf moi je dois m'occuper de mes cahiers. 


Maman : je n'avais pas cité ton nom petite.


Jeanno : c'est beaucoup plus mieux.


Maman : Zaïnab la veux pour son fils. 


Moi : Idriss ?


Maman : oui même si j'aurais aimé que ça soit toi mais bon...


Moi : lol qu'est-ce que tu racontes. 


Maman (souriant) : mais oui. Amara est la belle fille parfaite


Jeanno : Thénnet a une copine. 


Maman (le fixant) : tu m'as assuré que c'est terminé avec cette fille. 


Moi : ce n'est pas elle. 


Jeanno : tu la connais Maman.


Maman (souriante): Qui est-ce ? 


Jeanno : celle qui te vend les fruits au marché. La fille qui vend avec la mame


Maman (changeant de mine):... une vendeuse de fruits ?


Moi : oui.


Maman : Tu es sérieux?


Moi : il y a un problème?


Maman : Avec ton statut et ton rang ? Tu blagues j'espère.


Moi : c'est bon arrête s'il te plaît. 


Maman (regard glacial) : Mohamed 


Moi : je ne veux pas discuter de ça avec toi. 


Maman (levant la tête vers le ciel) : pourquoi mon fils ne tombe que sur des moins que rien.


Moi (choqué) : Maman?


Jeanno : elle est tout autant humaine que nous en plus je l'aime bien moi. 


Maman : toi tu n'as pas des cours à apprendre?


Jeanno : j’attends que mon père rentre du boulot. 


Moi (Secouant la tête) : je préfère monter dans ma chambre. 


Maman Kami : tu manges?


Moi : non pas maintenant.


Maman : Quelqu'un a vu Lama?


Maman Kami : elle est dans sa chambre.


Maman : on en reparler Mohamed. 


Je me suis arrêté devant la chambre de ma sœur et j'ai frappé mais elle n'a pas répondu.


Moi : Dora tu es là ? 


Comme elle ne répond pas je suis entré dans ma chambre et ferme ma porte.


Amara DIARRA lol à l'époque je me rappelle qu'Idriss s'intéressait à elle, moi elle ne m'a jamais plu et ce n'est pas maintenant que cela arrivera, belle ou pas...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


(Au même moment chez les DEMBA)


**Idriss**


Mais je suis là pourquoi elle n'arrête pas de d'appeler mais je suis là. 


Moi (pénétrant le salon) : bonsoir


Maman : je viens de t'appeler et j'appelais depuis. 


Moi : j'étais déjà là.


Maman : tu ne devineras jamais qui vient de quitter à l'instant


Astou : Amara ton amie d'enfance


Moi : DIARRA  ?


Maman : oui elle est rentrée de la France.


Moi : la même Amarita? La fille de ta compatriote ?


Maman : tu connais mon fils c'est elle. 


Moi : elle ne travaillait pas là-bas ?


Maman : elle étudiait plutôt. Si tu la voyais, elle est très belle c'est une ravissante jeune femme maintenant. J'ai organisé un déjeuner demain pour que tu la rencontres.


Moi : et qu'est ce qui te dit qu'elle va m'intéresser?


Maman : elle est trop belle (me faisant le clin œil) je connais mon fils (me montrant son téléphone) regarde j'ai pris une photo d'elle. 


Moi (regardant) : ah oui tu es pointue maman...humm elle n'a pas changé elle est plutôt pas mal.


Maman : elle est mimie. Et c'est à cause de toi que j'ai organisé ce repas. Je pense qu'il est temps pour toi de te caser et d'arrêter d'aller de fesse en fesse. 


Astou : ooh maman. 


Moi : Et pour toi, je vais me mettre en couple avec elle?


Maman : mais oui, c'est une fille bien éduquée et instruite de surcroît une fille de la haute. 


Moi : j'ai déjà une petite amie.


Maman : tes pauvres filles de rues que tu dragues un peu partout sans arrêt ? Oh oui ce sont des aventures ça va finir bientôt. 


Moi : moi ce n'est pas une aventure et attend toi à la rencontrer car bientôt le mariage sera célébré. 


Astou : tu rigoles?


Moi : non je suis sérieux. Autant annoncé la nouvelle, elle s'appelle Sally et elle est Malienne . 


Maman : j'espère que tu blagues. 


Moi : je ne blague pas. 


Maman : balivernes tu es mon fils et je te maîtrise bien plus que toi même (s'en allant) Astou viens m'aider à choisir les mets pour demain.


Astou (la suivant) : je viens 


C'est ça oui, c'est dans la blague que la vérité sort tu n'as rien compris madame...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


(Dans le même temps)


**Dora**


Non non non je n'en peux plus. Je respire, je cherche je soulève tout et Jerry qui tarde à arriver merde.


Moi (au téléphone) : Jerry s'il te plaît aide moi je n'en peux plus tu fais quoi depuis. 


Jerry : je sors de la maison. 


Moi : dépêche toiiiii.


Jerry : je vais au club voir si je peux en trouver chez le fournisseur.


Moi : tu dois en trouver, je viens de prendre la dernière dose que j'avais mise de côté.


Jerry : si je trouve je fais comment?


Moi : amène moi ça je vais sortir par derrière. 


Jerry : D'accord


Click


Thénnet (frappant la porte): Dora tu es là?


Je ne réponds pas car je suis dans un mauvais état...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Je n'en peux plus j'en ai besoin, j'en ai besoin j'en ai besoin... Un tout petit peu et je me sentirais bien après. Le besoin est si intense au point de m'envoyer au sol. 


Je n'en peux plus putain je vais devenir folle.


C'est sur si Jerry ne me rappel pas dans les minutes qui suivront je vais craquer.


Je me relève et tourne en rond dans la pièce. Tout semble mélanger dans ma tête ; je n'arrête pas de tourner ; de me gratter le corps ; la tête les mains. Je n'ai qu'une seule envie, courir dehors et aller me servir ce n'est qu'après ça j'irai mieux. 


J'entends mon portable vibrer, je saute là-dessus c'est Jerry 


Moi (décrochant) : tu es là? 


Jerry : oui. 


Click 


J'ai vérifié s'il y avait personne dans la pièce et je suis sortie par la pièce de derrière j'ai contourné jusqu'au portail en ouvrant discrètement.


Jerry (me tendant le paquet) : tiens je t'ai trouvé une bonne quantité et celle-ci c'est la meilleure. 


Moi (voulant prendre) : merci. 


Jerry (gardant toujours le paquet) : mais attention Dora tu deviens accro à la drogue.


Moi (tirant le paquet) : mais qu'est-ce que ça peut te faire mouufff allez à demain. 


J'ai refermé le portail tout doucement et j'ai refait le même scénario pour le rendre dans ma chambre.


Je croise celle-là devant ma porte.


Moi : toi tu fais quoi devant ma porte?


Jeanno : je voulais voir si tu étais là maman demandais d'après toi.


Moi (en colère) : tu es rentrée dans ma chambre ?


Jeanno : non je viens d'arriver.


Moi (avançant) : dégage de là.


Jeanno : Tu as quoi aux yeux? Ils sont tout rouges tu as pleuré?


Moi : qu'est-ce-que ça peut te faire si je pleurs ou pas. 


Jeanne : bff rien en tout cas. 


Moi : pfff


Jeanne : tu es toute bizarre....


Clap clap


J'ai aussitôt déballé le paquet j'en ai mi une bonne dose sur la table, j'ai sorti ma carte bancaire pour tracer la ligne ensuite j'ai tout aspiré.


L'instant d'après j'ai ressenti cette sensation qui m'ait familière 


Haaaa ah oui je plane... Haaa hummmm haaa haaa haaa ouiii humm...je me suis servie à plusieurs reprises jusqu'à ce que je me sente bien dans ma peau et dans ma tête...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Moi (émergent ce matin): c'est qui?


Maman : Dora c'est Maman. 


Je saute du lit en rangeant le désordre. J'ai caché mon paquet dans la caisse habituelle et je l'ai glissé sous le lit. 


Moi : je suis sous la douche. 


Maman : Tu pars avec nous? C'est dans une heure. 


Moi : partir où ?


Maman : chez ta tante. 


Moi : j'arrive.


Wauouuh il est onze heures, j'ai dormi trop longtemps. J'ai pris mon bain avant de les rejoindre au séjour. 


Thénnet : moi j'y vais pas j'ai un programme. 


Maman : et toi chéri ?


Papa : non pas vraiment envie, je veux me reposer. 


Maman : dans ce cas je reste à la maison aussi. 


Moi : vous allez où et pourquoi ?


Maman : Amara DIARRA la fille de Mona l'ambassadrice de la France est rentrée.


Moi : oui comment ne pas me rappeler de la métisse nous avons grandi ensemble et depuis qu'elle est partie elle a coupé contact.


Maman : elle est rentrée et ta tante les reçoit chez elle. 


Moi : ça ne m'étonne pas elles sont collègues.


Maman : tu veux y aller?


Moi : non non je ne veux pas sortir aujourd'hui. 


Maman : dans ce cas j'appelle Zaï pour lui dire que je ne viendrai pas. 


Papa : mais tu peux aller avec Jeanno 


Maman : Mâwa ? Elle n'acceptera jamais elle l'a dit hier...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Idriss**


Si je vous dis que j'ai peur vous n'allez pas le croire. Pas peur de la revoir mais peur de ce qui va se passer.


Et avec ma mère qui me met la pression ça n'arrange rien. C'est elle qui vient de me réveiller, il faut que cette femme me laisse en paix, elle me fout les boules. Très difficile à vivre.


Maman (revenant encore) : Mon fils appel ton cousin ou ta cousine s'il te plait et demande à quelle heure ils viennent Aïda ne répond pas je ne sais pas où est ce qu'elle a laissé son téléphone. 


Moi : ....


Maman : tu m'entends?


Moi : oui


Maman : et apprête toi nos invités seront là bientôt. 


Moi : ouf ouf 


Maman : et sois beau comme d'habitude. 


J'ai composé le numéro de mon cousin il a mis du temps à de décrocher.


Thénnet : oui ?


Moi : tu attends quoi pour rappliquer?


Thénnet : Salamwalekoum


Moi : Walekounsalam Comment ce matin?


Thénnet : j'ai d'autres plans. 


Moi : ne me fait pas ça tu sais que Amara est rentrée ?.


Thénnet (riant): j'ai appris. 


Moi : et ma mère veut déjà me caser avec elle. 


Thénnet : j'ai appris aussi, sans compter le faite qu'elle a été ton crush pendant des années.


Moi : c'est plutôt le contraire 


Thénnet (riant) : je sors avec Morane 


Moi : je vais te rejoindre.  


Thénnet (riant) : si ta mère te laisse venir je ne m'y oppose pas.


Moi : tu me connais et tu connais ma vulnérabilité avec les femmes je ne sais pas si je vais résister. 


Thénnet : surtout avec une métisse lol si tu tiens à Sally tu le feras.


Moi : bien sûr.. bien sûr. 


Thénnet : et passe mes salutations à Ama.


Moi : t'en fait pas tu auras le temps de le faire toi-même. 


Thénnet : elle compte rester longtemps ? 


Moi : qu'est-ce que j'en sais moi.


Maman (encore elle): Idriss est prêt ?


Moi : ouff franchement


Thénnet (rigolant) : à plus tard on se verra après. 


Moi : faux bon ouais 


Click...


Maman : Idriss 


Moi : quoi?


Maman : nos invités sont là.


Moi : déjà ?


Il ne faut pas qu'elles foutent mes plans en l'air. Je me suis levé du lit pour ouvrir la porte.


Moi : maman laisse-moi tranquille non. 


Maman : tu es encore comme ça ?


Moi : oui 


Maman : shut shut ne les fait pas attendre soit un peu respectueux. Allez fait vite (me faisant un clin d'œil) fais toi tout beau 


Moi : lol tu n'es pas un peu vieille pour les clins d'œil ?


Maman (me donnant un coup à l'épaule) : tu es malade?


Moi : aïe comment peux-tu avoir la main aussi dure à ton âge ? Ça fait mal vraiment.


Maman : tu en veux encore ? 


Moi : certainement pas. 


Maman : allez va te préparer, fais toi beau et mets du parfum. 


Moi : lol...


Me faire beau c'est ce que je sais faire le plus. 


Je suis descendu environ une trentaine de minutes plustard dans le salon.


Maman m'a aperçu en premier et m'a fait les yeux et moi j'ai aperçu Amara du dos. 


Maman : tiens il est là, viens chéri. 


Amara s'est levée en se retournant vers moi. Allah préservez moi de toute tentation. 


Amara (voix sensuelle): Idriss


Moi : Ama 


Nous sommes faits la bise. 


Moi : comment tu vas?


Amara : ça va super bien cool. 


Mona (sa mère) : Idriss 


Moi : madame DIARRA 


Mona : comment tu vas mon garçon? 


Moi : je me porte bien. 


Maman : asseyez-vous ne restez pas debout. 


Maman : Amara est rentrée pour un bon bout de temps je compte sur toi pour lui faire visiter la ville. 


Astou : je suis libre ces temps-ci et je peux le faire je connais les meilleurs coins de Dakar. 


Amara (sourire aux lèvres) : beaucoup de choses ont changé j'ai remarqué. 


Astou : oui c'est vrai je serais ton guide tu vas adorer. 


Mona : Idriss ta mère a dit que tu travailles à Orange.


Moi : oui je suis le Directeur Administratif.


Amara (souriante) : et ça se passe comment?


Moi : ça va je ne vais pas le plaindre. 


Amara : tu es bien payé au moins. 


Moi : bien sûr. 


Mona : Amara a voulu faire le droit. 


Maman : mais c'est bien ça on aura plusieurs avocates dans la famille.


Amara (se levant) : excusez-moi je vais répondre à un appel c'est assez urgent. 


Papa : je commence à avoir un creux. 


Maman : nous allons passez à table.


Maman : ah mon fils donne son verre à Amara elle est sur la terrasse.


Ehh ma mère ehh cette femme. J'ai pris le verre et je me suis rendu sur la terrasse.


Moi (lui tendant) : ton verre. 


Amara (prenant) : merci


Moi : donc tu es rentrée définitivement ?


Amara : je ne sais pas, le pays me manquait et aussi mon père voulait malgré les études de droit que j'entre dans la politique. 


Moi : cela à son avantage d'avoir des parents politiciens. 


Amara : je n'ai pas trop envie de me compliquer la vie. 


Moi : pourquoi tu ne m'as pas contacté ? Quand tu partais tu avais dit qu'on allait garder contact. 


Amara (souriante) : c'est vrai.


Moi : tu as décidé ainsi? 


Amara : ...c'est complexe.


Moi : c'est bon m'en parle pas. 


Amara : je pensais que Thénnet serait là. 


Moi : il est sorti avec sa petite amie. 


Amara : il à une petite amie cool et toi tu as une petite amie ? 


Moi : ...


Maman : vous êtes là ? Venez on passe à table


Moi : allons-y.


Amara : Tante Zaïnab n'a pas vieillie d'un poil elle est toujours aussi pimpante. 


Moi (souriant) : c'est vrai...


Sacré Maman elle m'a carrément réservé une place auprès d'elle.


Le repas la conversation a tourné autour de la politique, quand papa ; maman et madame DIARRA se rencontrent ça ne parle que de ça. 


Pas moyen de m'échapper j'ai été coincé jusqu'au soir où ils ont demandé à partir et maman m'a proposé de sortir avec Amara.


Amara : ooh non je tombe de fatigue et je n'ai qu'une seule envie c'est de retrouver mon lit. 


Moi : bon je te raccompagne à la voiture. 


Amara : en semaine tu es trop occupé ? 


Moi : oui


Amara : on pourrait déjeuner un de ses quatre avec Thénnet. 


Moi : bien sûr


Amara : tu ne m'as toujours pas dit si tu es en couple ou pas. 


Moi : euuh oui je suis en couple.


Maman (de loin): les enfants j'espère que vous avez échangés vos numéros. 


Amara : Tante Zaïnab ne sait pas que tu es en couple apparemment. 


Moi : et toi quel est ta situation ? 


Amara : je viens de sortir d'une relation enfin bref on a tout le temps pour se raconter nos histoires comme dans le bon vieux temps. 


Moi : oui c'est vrai. 


Pin pin 


Moi : votre chauffeur ?


Amara : oui (me faisant la bise) à plus


Moi : ton numéro


Amara : c'est le*******


Moi (notant) : .....on s'appelle 


Amara (faisant la bise à ma soeur): à demain. 


Astou : quand tu seras prête appel moi


Amara : sans faute (entrant dans le véhicule) 


Moi : bonne soirée madame DIARRA


Mona : bonne soirée Idriss.


Bordel de merde cette fille est aussi séduisante que jamais et moi je dois me tenir à l'écart d'elle. 


Maman (faisant la main) : bye ... Ma chère Diarra. 


Astou : bisouuu


Maman (dans mes oreilles) : comment tu la trouves ?


Moi : elle est normale comme toute autre personne normale. 


Maman : tchrumm je sais qu'elle te plaît, j'ai vu dans ton regard, la manière dont vous vous regardez. 


Moi (m'en allant) : tu interprètes mal mon regard alors. 


Quand je suis retourné dans ma chambre j'ai appelé Sally dans l'espoir qu'elle me réponde mes tentatives étaient vaines. Alors j'ai décidé de la laisser tranquille. Ma mère à passer la soirée à me casser les oreilles. On dirait qu'elle a un problème...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


...Jour suivant...


Malgré tout je reste concentré ce sur mon travail jusqu'à midi rien a signalé d'habitude on s'appelle plus de trois fois avant la pause, je parle de Sally.


J'ai failli étouffer quand j'ai vu Amara et ma sœur pointées dans mon bureau 


Moi : mais vous faites quoi là?


Amara : ne te fâche pas on passait par là et elle m'a dit que tu étais ici alors j'ai décidé m'arrêter. 


Moi (changeant de visage): je n'aime pas ça ici c'est mon lieu de travail. 


Amara : je veux prendre une puce 


Moi : humm


Amara : sérieusement il me faut une puce pour mon séjour ici.  


Moi : suis moi alors Astou toi tu attends dans le hall. 


Astou : d'accord.


Puisque c'est Morane qui se charge de la commerciale je l'ai introduite chez elle. 


Moi (à Ama): c'est la RC elle s'occupe de toi. 


Morane : Bonjour madame vous allez bien? 


Amara : oui bonjour 


Morane : asseyez-vous s’il vous plait.


Amara (me regardant) si je finis je te rejoins on déjeune ensemble. 


Je me suis senti gêné devant Morane. 


Moi : termine d'abord et on en reparle. 


Amara : d'accord.


Morane : madame puis-je avoir votre pièce d'identité ?


Je suis sorti du bureau et comme si ça ne suffisait pas voilà Thénnet aussi qui débarque. 


Thénnet : qu'est ce qu'il y a tu fais la tête à cause de ta sœur ?  Je l'ai croisé dans le hall d'attente elle m'a dit qu'Amara est ici. 


Moi : c'est exact, elle s'est trouvé une excuse. 


Thénnet : comme quoi ?


Moi : elle veut une puce viens dans mon bureau.


Thénnet (me suivant) : elle y est?


Moi : non elle est dans le bureau de la RC


Thénnet : c'était comment hier? 


Moi (entrant dans la pièce) : Pénible. 


Thénnet : je préfère ne pas imaginer..


Moi : aide-moi avec elle, je sais qu'elle va devenir collante d'ici là. 


Thénnet : que veux-tu que je fasse? J'ai aussi pour moi à gérer. Elle a des intentions selon toi?


Moi : non mais c'est ma mère le problème.


Thénnet : fais lui comprendre que tu en aimes une autre. Ou-bien il y'a  autre chose que tu ne m'as pas dis 


Moi : oui


Thénnet : quoi?


Moi : j'ai eu une relation avec elle avant qu'elle ne parte. 


Thénnet (manquant de s'étouffer) : bordel de merde et je n'ai rien su ?


Moi : c'était juste une histoire de jeunesse et c'est arrivé deux ou trois fois. 


Thénnet : on se dit tout mais tu m'as caché ça ?


Moi : elle ne voulait pas que ça se sache.


Thénnet : et après ?


Moi : Elle est partie elle ne m’a plus jamais contacté. Pfff


Thénnet : tu as peur parce-que tu te connais. 


Moi : Sally est une fille forte à l'extérieure mais faible à l'intérieure et si elle revient avec moi je ne veux plus la blesser. 


Thénnet : j'ai du mal à t'entendre alors 


Moi : moi aussi je ne me reconnais pas. 


Thénnet : et elle a touché le point faible qui est en toi. 


Moi : jamais je n'aurais imaginé donné autant d'attention à une fille. 


Thénnet (souriant): et cette fille c'est la petite malienne. 


Amara (ouvrant la porte dans s'annoncer): Idriss j’aiii... Eeehh Mohamed ?


Thénnet (se levant) : Ama ? Waoooh  j'ai appris que tu étais là


(Ils se sont fait les bises et une accolade)


Amara : Ça alors tu es comme dans mes souvenirs. 


Thénnet : toi aussi mais en toute belle pardon tu étais belle, j'allais dire maintenant plus belle 


Amara (souriante) : merci alors je vous embarque tous deux déjeuné. Je vous laisse choisir le meilleur restaurant de Dakar où on fait du bon Thiep s'il vous plaît. 


Moi (riant) : je compte sur Thénnet pour nous conduire. 


Amara : j'ai besoin de me régaler. On y va? 


Moi : oui bon euuh tu peux nous attendre dehors on a des trucs à se dire entre hommes. 


Amara : comme d'habitude vous êtes toujours fourrés dans les faux plans. Ah la la vous deux vraiment...


Moi (riant) : on est amoureux l'un de l'autre au point où CHAGOURI ne peut plus se passer de moi. 


Amara (riant): vraiment hein.


Thénnet : quel con. 


Amara (sortant) : je vous attends à la voiture. 


Nous : d'accord. 


Moi (regardant mon cousin) : alors comment tu la trouves?


Thénnet : waoouh splendide belle comme toujours et je te comprends (voulant sortir) Je vais voir Morane. 


Moi : tu ne m'aides pas frérot


Thénnet (se retournant vers moi): fais comme moi j'ai promis amour et fidélité à ma petite amie et je vais tenir promesse même si nous ne sommes pas encore mariés. 


Moi : et avec ma mère ?


Thénnet : dis-lui la vérité et tiens lui tête si possible (sortant)


Moi (me levant) : humm tu crois que c sera facile. 


Nous avons croisé Morane à la porte qui se rendait aux toilettes. Thénnet et moi l'avions devancé en l'attendant sur le parking. 


Amara : ma voiture est garée. 


Moi : euuh je préfère prendre ma voiture 


Thénnet : moi aussi. 


Amara : humm bon d'accord. 


Thénnet : je serais devant. 


Amara : bien, je dirais au chauffeur de te suivre (s'en allant)


Thénnet : d'accord.


Quand elle s'est approchée de sa voiture le chauffeur lui a ouvert la portière à elle et ma sœur.


Thénnet (faisant sa remarque) : oh sa majesté à un chauffeur personnel ?


Moi : elle vit bien. 


Thénnet : elle est en vacance ou quoi?


Moi : tu n'as qu'à lui demander. Elle peut rester des années sans travailler elle est pleine aux axes ce n'est pas nous autres qui brûlons le dos contre le dossier de la chaise H24 pour attendre le salaire à la fin du mois. 


Thénnet (rigolant) : et séchons au soleil des mois durant.


Morane : je suis là. 


Thénnet (lui tendant la main): donne-moi ta main


Morane (lui donnant la main) : Idriss c'est qui la dame ?


Thénnet : une amie d'enfance à nous. 


Morane : humm...


Thénnet : ne sois pas surprise si elle te paraît gonflée.


Idriss (débloquant ma voiture): mais elle reste sympathique. 


 J'ai encore refermé en rejoignant mon cousin c'est mieux qu'il me prenne je vais économiser du carburant...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Sally**


Morane : faut voir la manière dont elle m'a dévisagé quand Thénnet m'a présenté comme sa femme. 


Moi (prenant la télécommande) : humm


Morane : elle faisait tellement la blanche et n'arrêtait pas de sourire. Elle veut montrer qu'elle connaissait les mecs avant moi en tous cas c'est l'impression que j'ai eu.


Moi (zappant les chaînes) : ...


La journée d'aujourd'hui je ne sais même pas comment je l'ai passé. Si seulement je ne l'avais pas rencontré. Pfff


Morane : s'il te plaît appel ton homme et dis-lui que tu l'aimes, dis-lui ce que tu ressens. Donne-lui cette chance Sally.


Moi : pourquoi tu insistes autant ?


Morane : Tu m'as toujours fait entendre raison et aujourd'hui c'est mon tour. Idriss n'a pas arrêté de prendre de tes nouvelles.


Moi : ...


Morane : Sally appel le avant qu'il ne soit trop tard. 


Moi : tu penses qu'il va changer ?


Morane (me tendant le portable) : je sais que ton cœur cri son nom alors ne te prive pas de ce bonheur. 


J'ai hésité avant de prendre le portable pour composer le numéro le cœur battant.


Idriss : allô ?


Moi : ...


Idriss : Sally oui bébé.  


Moi (le cœur emballée) : je donne ta chance… #page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


A suivre...

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Jeanne-d'Arc