Amour quand tu nous tiens!!!
Write by Angina
Ce jour là, ce garçon qu'elle apercevait souvent dans sa parcelle vint avec un enfant dans les bras. Un petit garçon d'à peine 5 mois, et il le lui présenta comme étant son fils. Elle se demanda comment un garçon si jeune pouvait déjà être papa avec toutes les responsabilités que cela engage. Elle le félicita et passa son chemin. C'était un ami à ses hôtes, hôtes qui eux-mêmes étaient des camarades à elle. Très réaliste elle savait, ou voyait très bien que la relation que ses hôtes entretenaient avec les autres, ne serait jamais pareille avec elle; et elle n'en demandait pas tant. Privilégiant sa solitude aux bruits des autres, car en fin de compte elle ne supportait que ses propres bruits, elle ne s'intéressait pas beaucoup aux autres; elle faisait ce qui devait être fait, essayant tant bien que mal d'être juste, droite et non gênante.
Mais vous savez, même en Dieu on peut voir un démon et dans le diable voir un ange lorsqu'on a des idées fourbes en tête.
Arrivée dans cette nouvelle ville, ne connaissant personne et n'ayant surtout pas où vivre, elle fut accueillie par certains camarades qui lui avaient été recommandés, ils étaient ses ainés académiques et donc avaient accepté de la recevoir chez eux le temps qu'elle trouve sa maison. Ne voulant causer de gêne à personne, elle commença d'emblée à chercher son logement dès le jour suivant. Elle en trouva un quelques semaines après qui était en chantier, en sécurité et bien placé. Elle se dit, ce logement m'ira bien, et donc rentra ce jour là, mit ses genoux au sol en priant Dieu de lui venir en aide et de l'aider à faire le bon choix. Elle avait hâte d'être chez elle. Non pas qu'elle avait un problème particulier mais elle savait que ça ne durait jamais bien longtemps les collocations, pire encore lorsque tout était partagé, il y en aurait toujours un qui revendiquerait quelque chose qui vexerait l'autre et ainsi de suite. Pour être préalablement passée par là, elle n'avait qu'une envie, être chez elle. Elle partageait la chambre avec une ainée académique qu'elle considérait comme sa sœur, à qui elle avait dit dès le premier jour " stp si je fais quelque chose qui te dérange dis le moi à l'instant T, je changerai mais de grâces si je l'apprends autrement, la relation ne sera plus jamais pareille, je te le dis parce que j'ai pour habitude de dire les choses qui me plaisent ou pas aux personnes concernées quand c'est le cas, aussi banales soient-elles car chez moi si on n'est pas fidèle dans les petites choses, ce ne sont pas les grandes que l'on respectera. Je ne demande pas de tout savoir mais pour moi l'honnêteté, le respect, la vérité et l'Amour sont des valeurs, des critères non négociables pour une bonne relation qu'importe avec qui, et merci énormément de m'aider". Se sentant gênée de l'envahir dans son espace, elle se proposa après quelques semaines de participer au loyer, aux tâches, à tout dans la maison de sorte qu'aucun mal entendu ne survienne. Elle achetait ses meubles progressivement et demandait la permission à ses camarades avant d'installer quoi que ce soit dans leur maison. Elle était très minutieuse et discrète. Elle ne touchait pas souvent aux choses des autres et n'aimaient pas particulièrement à ce qu'on touche les siennes, sachant que la bouche de très peu se fermait sur les histoires des autres.
ll est vrai qu'elle savait aussi imposer ses idées quand cela s'avérait nécessaire et cela ne semblait pas plaire à tout le monde; mais personne ne le lui disait. Notamment le chéri à sa sœur, jusqu'à ce fameux jour; Où une fois à la maison après les cours, elle prit le téléphone de sa soeur pour écouter de la musique, et un message se fit signaler dans le téléphone et par erreur lors de ses pas de danse, les écouteurs aux oreilles elle ouvrit le message. C'était celui de son chéri, elle appela sa soeur et lui dit qu'elle avait un message mais au moment de remettre la musique, elle cru apercevoir son nom quelque part dans la conversation. Alors poussée par la curiosité de savoir ce que son nom pouvait bien faire dans une discussion de couple elle lu le message, et remonta à plusieurs semaines, où elle était dénigrée par le copain de sa soeur, et par sa soeur elle même. Elle eut mal, que celle là qu'elle considérait comme sa soeur, avait qui elle partageait le même lit, les mêmes plats, les mêmes vêtements et chaussures, en arrive à penser de telles choses d'elle. Elle ne sut quoi faire, comment se comporter. Elle garda cela pour elle quelques jours ne sachant si elle devait honorer ses principes quelque peu calqués sur la Bible ou agir hypocritement comme ceux qu'elle croyait être ses confrères. Ne supportant plus cette situation, elle commença à se renfermer, elle n'adressait plus la parole à personne, elle faisait juste ce qu'elle avait à faire. Désormais ayant compris qu'elle n'était pas portée en coeur par tout le monde elle s'abstenait maintenant de présenter même les civilités d'usage. Elle alla voir son bailleur afin de voir si il en était déjà aux finitions mais grande fut sa surprise de constater que rien n'avait avancé depuis près de 3 mois qu'elle lui avait versé tout l'acompte. Elle se sentait abusée et trahie de partout pourtant elle n'avait jamais rien fait intentionnellement pour offenser qui que ce soit dans cette maison. La douleur qu'elle ressentait se fit de plus en plus vive, si on ne pouvait pas être honnête les uns avec les autres comment pouvait on avancer? comment pouvait on s'entraider?
Elle rentra ce jour là et prit la décision de sortir de cette chambre, car elle avait contacté son bailleur qui lui avait promis que tout serait prêt dans une semaine. Mais elle ne pouvait plus les voir en peinture alors, un soir tandis qu'elles étaient toutes les deux dans la chambre elle lui dit " demain je déménage, je ne savais pas que j'étais une persona non gratta du fait que je n'ai pas de petit ami, je ne savais pas que mon statut de célibataire d'après vous suppose que je suis tout ce qu'il y a de souillant. Si tu as un problème avec moi tu aurais pu simplement me le dire que de m'insulter avec ton chéri, juste parce qu'il se sent vexé qu'une petite fille lui manque de respect parce qu'il traite la femme comme une chose. Il m'insulte pour avoir refusée d'obéir à ses ordres?? et tu laisses faire Antoinette, non sans l'appuyer? je ne suis personne pour lui et lui personne pour moi pour cautionner son attitude machiste. Je ne suis pas de chez lui et d'où je viens le respect se donne à tous; ce n'est pas à négocier. Te rends tu seulement compte de tout ce que tu as dit, soutenu?? Que t'ai je donc fait de si grave? tu me traites de sournoise et de voleuse; au point de lui dire que je suis capable de t'empoisonner à cause de quoi? qu'est ce que j'ai bien pu te faire pour être traitée ainsi? Je ne veux même pas savoir, je ne t'ai jamais rien caché, j'ai tout fait pour être la moins gênante, mais de là à me faire insultée comme une malpropre pourtant nous dormons sur le même lit; je m'excuse mais je ne vis pas comme ça. Je ne sais pas ce que je t'ai fait mais Pardon, pardon d'avoir lu tes messages par inadvertance, mais de grâces je m'en vais, je vous laisse la chambre, votre chambre, votre couple. Tu es ma soeur du même pays, de la même éducation et à cause d'une partie de coït avancé vous oubliez les priorités? j'espère qu'il t'épousera et que vous irez vivre sur une île juste vous deux où vous n'aurez jamais besoin de personne; il te donnera la nationalité et vous vivrez heureux tous les deux jusqu'à la fin des temps. Que Dieu vous bénisse mais moi je m'en vais, bonne continuation"
Antoinette écouta tout et sembla lui dire c'est ton problème. Tout ce qu'elle semblait choisit de retenir était que son téléphone avait été fouillé, en disant même que ça ne devait pas être la première fois. A l'issu de cette discussion qui avait pour témoin la personne qui les avait mises toutes les deux en contact, la grande soeur défendait dure comme fer son chéri et ses propos qui dataient de plus de 4 semaines. Pourtant son ainée de 5 ans elle aurait cru qu'Antoinette comprendrait, mais non, elle se retrouvait encore plus fautive. Il fallu cela pour que tout lui soit dit, on lui rappela même les jours où elle trainait à la toilette pour pisser. Alors elle n'eut d'autres choix que de ravaler sa douleur et de s'éclipser pour les laisser vivre leur Amour parfait; elle n'avait jamais compris cette dépendance affective que les filles créaient elles mêmes vis à vis des garçons et des couples au point de considérer les autres comme des chiffons à cause de couple! Elle avait tellement mal qu'un jour en cours ses larmes coulaient en continue sur ses joues au point où elle rentrait dans ce qui était dorénavant sa nouvelle maison. Maison avec porte, et un grand vide à la place de ce qui servirait de fenêtre plus tard et sans électricité ni eau. Pour avoir été honnête et elle-même avec une personne qu'elle considérait comme sa soeur, elle avait été traitée de tous les noms d'oiseaux de mauvaises augures, à cause d'un ''chéri''. Ce qui lui avait fait du mal n'était pas les insultes ou même les ragots, c'était le manque de considération de celle qu'elle prenait comme sa soeur de ne pas avoir jugé bon de lui dire les choses qu'elle pensait en face, mais de trouver facile de le rapporter aux autres . Ils étaient une poignée de son pays d'origine dans ce pays étranger pour poursuivre leurs études, mais on avait l'impression que la tendance était de tout faire pour salir ses compatriotes auprès de ses confrères hôtes. Elle n'avait jamais compris pourquoi il était si facile de parler de quelqu'un à l'autre que de le dire au concerné. Sa soeur était moquée dans toute la ville; il était dit qu'elle était sa boniche, sa banque centrale, qu'il avait grossi depuis qu'il la connaissait car elle prenait bien soin de lui, et c'était lui même qui alimentait ces ragots. Antoinette était pourtant si aimable, si douce mais elle avait bien changé au point de ne pas croire ses autres colocataires qui essayaient de la prévenir tous les jours. Elle ne s'en mêlait jamais, elle était là-bas pour ses études et comptait bien les terminer. Le copain de cette sœur l'avait traité d'enfant, et elle lui avait répondu que c'était un ignorant. Sur ce, il avait saisit la police et le procureur pour l'enfermer avec comme raison, "atteinte à la vie privée", il avait fallu que tout le reste de la maison s'en mêle pour que la grande soeur parle à son chéri qui connaissait beaucoup de monde pour nuire à qui il voulait, car c'était chez lui. S'il en arrivait à la traiter d'enfant lui qui était son ainé de près de 6 ans parce qu'elle avait osé lui dire la verité, alors si elle était enfant, lui était immature selon elle. Cela semblait paradoxale, mais pour elle, la maturité voulait la résolution des malentendus dans le dialogue et de manière pacifique et c'est ce qu'elle avait éssayé de faire, la maturité voulait de l'honnêteté dans la sagesse, pour elle le fait d'être un enfant n'empechait pas d'être mature; mais la maturité, encore moins la sagesse ne s'acquierent certainement pas avec l'âge.
Elle comprit que les humains n'aiment pas entendre la vérité, ils préfèrent se leurrer eux-mêmes dans leurs mensonges qu'ils considèrent comme vérité pour se faire passer pour des victimes et demontrer combien les autres sont mauvais. Elle était passée par là, alors elle en savait quelque chose. Elle vivait avec des personnes qui ne la connaissaient pas, elle pouvait lire en chacun d'eux comme dans un livre ouvert, sans un moindre effort, il lui suffisait de bien observer. C'est tout ce qu'elle savait faire, et lorsque ce qui se passait autour d'elle ne l'interessait pas, elle se mettait les écouteurs dans les oreilles. Se sentir bien était primordial pour elle; car il n'y a qu'ainsi qu'elle pourrait transmettre de la joie aux autres. C'etait encore plus important pour elle que son entourage soit bien; elle y mettait un point d'honneur au detriment de son propre état sans même s'en rendre compte. Pour éviter de developper en elle ce qu'elle savait comme destructeur par excellence à savoir de la haine; elle s'en alla tout simplement. Quelques mois plus tard la même histoire se repeta. Pour avoir été honnête avec une personne qu'elle considerait assez, bien que n'ayant pas de forts liens avec elle, elle était encore accusée à tord. Comment concevoir que tu demandes l'autorisation à une camarade d'utiliser sa chambre spacieuse un moment, aide qui t'es validée et demain il est dit partout que tu aurais volé les clés de la chambre; alors que la verité est que c'était par politesse et par considération que la demande avait été établie puisque la chambre en question appartient à ton parain!!. Tout et rien se disait, jamais en face, mais toujours derriere. cela ne lui faisait ni chaud ni froid en realité car elle avait depuis tres longtemps fermé son esprit à ce genre de commentaires. Ce jour là où elle prit l'avion pour cette nouvelle contrée elle savait déjà qu'elle n'avait ni frères, ni compratriotes, ni amis, ni rien. Elle s'était promise après ses déboires de vivre ses rêves, de vivre pour la gloire de son Dieu, elle l'avait déjà assez déçu mais plus maintenant. Aucun autre Homme n'aurait de l'ascendance sur elle, les circonstances n'auraient plus raison d'elle. Mais il est vrai qu'il lui arrivait des fois de se demander pourquoi elle avait toujours autant de problèmes avec les autres, surtout les filles. Ses amis, les personnes avec lesquelles elle s'entendait le mieux avait toujours été les garçons. Elle trouvait le sexe opposé passionant et ses soeurs ennuyeuses; mais si elle ne le disait jamais elle demeurait courtoise. Finalement qu'avait-elle de si compliqué à gérer au point de ne pouvoir être tranquille où qu'elle aille?
Avançons ensemble et vous comprendrez.
Bisous bisous