Qui danse mal, accuse son pantalon!!

Write by Angina

Autelle (oui c'est bel et bien son nom) s'était promise de ne jamais fonder ses relations sur un quelconque interet et c'est ce qu'elle s'éfforcait de faire; mais il s'avère que le monde exterieur dont elle se foutait royalement fonctionnnait d'une toute autre manière. Alors dans cette optique, elle décida juste de vivre pour elle; de devenir un peu égoïste pour une fois; seulement elle ne savait pas comment faire cela. Elle n'avait jamais été éduquée de la sorte, bien que n'étant pas la soeur jumelle de Jésus pour mourir pour les autres, elle était son disciple et se souciait vraiment de son prochain. Etait ce de la naïveté? Elle ne l'avait jamais entrevu ainsi, pour elle c'était juste la sagesse, la sagesse de choisir les voies de l'Eternel au travers de la BIble que ses propres voies à elle. Sa confiance se trouvait seulement dans la parole de Dieu, et elle n'avait besoin de rien d'autre. Elle ne percevait pas dans ce monde quelque chose qui l'empecherait de suivre son Dieu par Christ. Elle lui disait souvent "Seigneur, tu m'as crée tel que je suis, et je t'aimerai toute ma vie tu le sais. Mais avant que celle ci ne s'acheve ici bas afin que je puisse te rejoindre là haut, utilise moi tel que je suis pour que je puisse impacter mon entourage. Tu sais que je n'ai pas la force de me disputer, non pas que j'en sois incapable seulement j'ai l'impression d'être couverte de boue à chaque fois que je te desobéïs. Apprends moi à faire ta volonté, j'attendrai que tu decides de te manifester au travers de moi, en attendant, stp père guide moi sur le bon chemin qui est tien. Tu as promis de ne jamais me delaisser, ni m'abandonner; tu n'es pas un homme pour mentir, tu tiens à tes promesses. Jusqu'ici tu l'as toujours fait et tu le feras encore. Je suis l'oeuvre de tes mains, et donc, je suis parfaite en toi, utilise moi père car sans toi je suis perdue dans ce monde froid".



Dans le but de limiter les depenses des ses parents, car venant d'une famille modeste, et monoparentale à celle date là, elle entreprit se lancer dans un businness qui lui rapporterait assez pour qu'elle subvienne à ses besoins pour les trois années à venir sans avoir à etre une charge pour les siens, car ces années étaient les plus coûteuses  de son cursus; sans compter que la santé des siens n'étaient pas toujours au beau fixe et qu'il y avait d'autres enfants dont les besoins étaient littéralement sacrifiés pour subvenir aux siens. Alors elle saisit l'occasion que lui tendait un de ses ainés academiques qui n'en était plus un mais que dorenavant elle voyait comme un ''frere''. Elle savait en s'engageant dans cette affaire que cela lui rapporterait assez pour subvenir à ses besoins le temps de son dernier sejour loin de chez elle. Tout semblait bien se passer, elle avait espoir que tout se deroulerait bien jusqu'a ce qu'une année plus tard elle se rende compte que malheureusement les aléas de la vie pour ainsi les appeler n'avait pas permis à l'aboutissement du dit projet comme elle l'entendait. Elle avait pris le soin de specifier à son collaborateur, l'importance de l'origine de cet investissement et surtout les attentes. N'ayant pas marché comme prevu, ce n'était pas grave mais il fallait un remboursement pour lui permettre de manager ses comptes. Pour ce faire elle laissa un delai qui devait etre respecté afin que tout le monde puisse y trouver un semblant de satisfaction. Elle croyait reellement à cette époque là que c'était ce qu'il y avait de bien et surtout de mieux à faire, elle ne pouvait decemment pas les traiter, les gens de "sa maison" comme elle les appelait, comme elle traiterait quiconque d'autre dans un businness. Car dehors, elle ne parlait pas, elle ne sortait que pour un objectif precis puis rentrait. "Sa maison" était importante pour elle, elle pouvait même se priver de nourriture si cela pouvait aider quelqu'un parmi eux, et c'est bien ce qu'elle faisait car pour elle c'est tout ce qu'il y avait de normal. Mais il faut croire ses projets à elle, sa perception à elle, sa satisfaction à elle ou son interêt à elle ne comptaient pas tant que ça pour les autres, ils passaient loin derriere. Ayant compris cela assez tard, elle se fit une tres grande violence pour ne pas devenir pire qu'eux. Pour être honnête, elle l'avait vu assez tôt que des fois, elle était juste exploitée, mais elle se disait qu'à force de tout interpreter sans demander on peut se tromper. C'est la Famille, ils ne peuvent pas se comporter ainsi pensait-elle lorsque ces idées pas très louables lui traversaient l'esprit; jusqu'à ce qu'elle fut bien obliger de se rendre à l'évidence qu'elle n'était certainement pas considérée au même titre qu'elle les considérait.

Ok, sans problèmes, ce n'était pas la première et ce ne serait certainement pas la dernière fois qu'elle aurait à faire à ce genre de situation. Elle se fit une raison, et se renferma sur elle même. Elle ne leur en voulait pas vraiment, mais son souci majeur était juste la compréhension de ce qu'il n'allait pas. Elle avait ce désir profond et ardent d'apprendre, elle voulait découvrir, se découvrir, mais toutes les fois où elle essayait de comprendre auprès des autres en posant des questions, aucune réponse ne lui était donnée; cependant dans les coulisses tout se disait, mais jamais rien devant elle. Comment aurait-elle pu apprendre et s'améliorer si personne ne daignait lui dire quoi que ce soit en face, juste de l'honnêteté, etait-ce trop demander??
Et l'histoire se repéta encore, elle se vit encore accusée d'un forfait qui dans sa tête n'avait jamais été imaginée, mais qui s'était concrétisé dans l'esprit de tout son entourage sauf elle. Pourquoi était-ce si difficile d'aimer simplement tout le monde sans interêt, sans genre, sans filiation. Qu'est ce que cela avait de sorcier; elle se fit insulter comme jamais, non pas que les injures aient été rudes; ils l'étaient certes, mais le plus difficile fut la raison et les conclusions tirées. Ce jour là, elle observait et ne voulu qu'une chose, s'en aller; s'en aller loin, tres loin, mais elle ne pouvait pas, à cet instant les moyens l'en empechaient. Elle voulu changer, elle commenca à changer. Ce fut la fois de trop. Tous et tout visaient à la faire tomber, et elle ne comprenait pas pourquoi. Tout genre de pièges lui avait été tendus, elle avait vu certains; d'autres même avec son imagination débordante elle n'aurait pas cru que ces personnes là; ses personnes les lui tendraient. Elle compris avec regret, grand regret que tout ce qu'elle pensait n'était qu'un film qui se jouait dans sa tête et dont elle était la seule actrice. Elle eut mal, pour cette fois, elle eut tellement mal qu'elle ne voulait plus rien avoir à faire avec qui que ce soit. Elle se braqua, se barriquada, elle ne laissa plus personne entrer dans sa vie. Elle continuait de faire ce qu'elle pouvait faire de bien pour les autres même si sa seule envie était de disparaître de ces lieux, de disparaître tout simplement. 
Decouvrir la vérité lui fit un mal fou; elle comprît alors qu'elle avait été durant tout ce temps une proie facile pour des predateurs bien agiles et avisés.  Finalement, elle avait perdu sa joie de vivre, se contentant de regarder le temps passé, même les motivations qui l'animaient en vu de terminer en beauté ce pourquoi elle avait passé aussi longtemps sur les bancs, ce pourquoi elle avait été si loin des siens, s'envolaient. C'etait un veritable combat interne qu'ils ne comprenaient pas puisqu'ils ne le vivaient pas; ou peut-être l'avaient-ils compris sans en accorder la moindre importance à cet instant. Chacun avait son parcours et chacun avait ses challenges mais elle ne s'attendait pas à ressentir une si grande peine.

Il était dit que la responsabilité était partagée; pour se dedouaner, les arguments étaient avancés ci et là; elle fut contrainte d'accepter qu'ils avaient raison; cette responsabilité était bel et bien partagée; elle avait baissé la garde, elle avait fait confiance; était-ce aux mauvaises personnes?? Elle l'avait pensé. Rien n'arrive dans la vie sans ton consentement pensait-elle. Elle avait probabalement été trop naïve, et elle ne pouvait donc que s'en prendre à elle-même. Fière comme elle était, demander de l'aide ne faisait plus partie de ses principes car toutes les fois où elle avait essayé,  cela paraissait généralement comme un fardeau pour les autres, alors elle s'était juste résolue à se debrouiller toute seule par ses propres moyens, bien que ne comprenant pas le plan de Dieu, elle savait que lui ne la laisserait jamais au sol bien longtemps. Elle priait juste de comprendre à temps la leçon qu'il voulait lui enseignée.
 Elle se reposa encore sur elle un temps. Elle passait alors le plus clair de son temps dehors, ne rentrait que pour dormir, et le seul moyen de se retrouver dans cet environnement qui lui était desormais selectif et hostile était de pleurer, le silence et d'écouter de la musique. Elle avait été considérée comme une chose par des personnes qu'elle regardait comme des frères; la douleur fut terrible, l'humiliation grande, mais curieusement elle garda la tete haute car c'est tout ce qu'elle avait à faire.
Alors ce jour là, alors qu'elle s'était une fois de plus enfermée dans son couloir, à regarder dans son esprit pour voir si elle trouverait une lueur d'espoir; il fit son entrée et la fixa. Ce fût une surprise; Des années plus tard, alors qu'elle emménageait dans sa nouvelle maison, elle les revit. Le grand garçon de l'époque était maintenant un homme et le petit bébé un garçon en pleine croissance.

- Maman, l'avait-il appelé avant de lui sauter dans les bras



Un peu de patience, vous comprendrez bientôt!!!

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