AMOUREUX DANS L’OMBRE
Write by Phénix
Anaïs
J’essaie de garder mon
calme hein ! Sinon, je lui aurais fait sa fête depuis que nous sommes
rentrés dans notre chambre, après ma douche, j’étais entrain de passer ma
pommade, ignorant complètement l’autre quand il dit soudain :
-
Ana, je suis
désolé.
-
De quoi donc
chéri ? dis-je pour ne pas lui faciliter la tache.
-
Pour tout ce qui
s’est passé au restaurant. Ce que cette femme, « terrine » a dit.
-
Ah ? tu la
connais ? dis-je en me retournant vers lui
-
Euhh non, pas du
tout ! dit-il trop vite, me confirmant qu’il la connaissait.
-
Ok. Nous avons
passés une agréable soirée malgré le fait que tu sois resté dans les nuages
jusqu’à la fin. Tes amis sont adorables.
Il
me regarda, surpris. Il s’attendait surement à me voir crier. Mais non, je vais
faire comme lui, jouer hypocritement. Je ris intérieurement. Il ne sait pas
tout ce que je rêve de lui faire. Comme il sait être sournois, je lui montrerai
que moi aussi.
-
Ah bon ?
dit-il enfin
-
Oui Babe. On les
invitera quand ils seront de passage à Cotonou. ce n’est pas tous les jours que
je m’entends si bien avec des amis à toi. Ceux-ci sont vraiment cool.
-
Hum
-
J’ai failli
mourir de rire tu sais !les gens racontent vraiment n’importe quoi. Il n’y
a vraiment rien sur les réseaux sociaux. Sinon comment une personne
parfaitement inconnue de nous deux peut affirmer de telles sottises sur notre
vie de couple. J’espère qu’après ce que Dora dira à mes fans, ils me feront
plus confiance. Je ne me vois pas encore mère, encore moins stoppant la
musique. Le bébé viendra, mais nous en sommes si loin.
-
Je vois. Dit-il
simplement en me regardant.
Il me regarde avec
plein d’envie dans les yeux. Je sais que je vais lui faire plaisir. Je le
regarde droit dans les yeux en me mordillant la lèvre. Je sais que ce geste le
rend fou. Sa réaction ne se fait pas attendre.
-
Que fais-tu
là ?
Je
ne réponds pas, mais me rapproche de lui en me déhanchant. Il avale de travers
sa salive et tousse. Je ris intérieurement.
-
Chéri dis-moi à
quoi tu penses en ce moment. Dis-je sensuellement à son oreille, en la
mordillant gentiment
-
Euh, à la pile
de document qui m’attend à la clinique. Dit-il d’une voix roque en caressant ma
cuisse
-
Wéésugui !
(menteur) dis-je en riant
-
Eh, tu m’insulte
encore dans ta langue ?
-
Non chéri, je
disais que tu es très beau.
-
Ana, toi aussi.
La dernière fois tu m’as dit que cela signifie « menteur »
-
Oui chéri, mais ça dépend des circonstances.
Tous
les deux, nous éclatons de rire. Je m’assois sur ses cuisses en lui faisant
plein de bisous. Il faut que je l’apaise. Il est sur ses gardes. Je prends ses
lèvres et lui roule une perle digne d’une actrice porno avant de glisser ma
main dans sa chemise et de pincer ses tétons qui sont très sensibles. Il grogne
de plaisir et tirant mes cheveux en arrière.
-
Ana, tu me rends
fou. Je dois te punir durement.
-
Oui mon bébé,
punis-moi.
Il me jette sur le
lit en arrachant la serviette. Je me
retrouve nue sous son regard. Il en bave presque, rires. Il me retourne, appuie
sur ma hanche pour me cambrer avant de se mettre à me caresser les globes
fessiers. Il les mord tendrement. Je remue les fesses en soupirant d’aise.
Soudain pan, un grand coup suivit d’une douleur m’arrache un cri.je me
tortille. Il me caresse, puis me fesse à nouveau. Il reprend le geste plusieurs
fois. Mes fesses sont en feu, mais je mouille abondamment. Il insère un doit en
moi, puis un deuxième en faisant des vas et viens. Je suis à quatre pattes. En
un temps record, le voilà tout nu. Je sens sa langue dans ma raie culière. Je
me crispe aussitôt. Ah non, pas de ça. Il me prend déjà par deux trous. Je n’ai
pas envie qu’il me bousille l’anus avec son phallus de 22 cm de longueur et 5 cm
de diamètre. Ceux trous, c’est largement suffisant. Sa langue insiste pour se
frayer un passage dans mon cul. Burk !
-
Chéri, s’il te
plait arr ahhh!
Une grosse fessée me
stop net pendant qu’il continue de manger mon cul. Mes sens sont en alerte.
Jamais je ne le laisserai me déchirer.
Le plaisir revient quand je sens sa langue sur mon bouton d’amour. Je
suis carrément assise sur son visage, je bouge d’avant en arrière. Ce qu’il me
fait là est juste divin. Je me sens partir. Le feu va exploser en moi. Je me mets
à bouger frénétiquement sur sa langue. Au moment où je sens le plaisir a son paroxysme,
il insère son doigt dans mon cul.
-
Nooooooonnnnnnnnnnnnn !!!
Criai-je en m’écroulant sur le lit, tremblant de tous mes membres.
**************** TROIS JOURS PLUS TARD ******************
Frédérique ARIMOU
J’attends mon amoureux
comme ca. Très tôt ce matin, je suis sortie faire les courses pour lui faire la
cuisine. Il sait que je l’attendrai dans notre cachette. J’ai fait du riz
créole avec des pommes de terres accompagné d’un jus de saucisse et de poulet
dont il raffole. C’est ma recette des grands jours. Je sais que je vais passer
un moment agréable si je le mets à l’aise dès qu’il entre ici. J’ai dû servir
une excuse bidon à mon mari pour sortir, vu que je suis en vacances.
Cécil est mon coup de
foudre, un vrai amour. Ca fait deux ans que ca dure et je ne m’en lasse pas.
Nous nous sommes rencontrés à l’hôpital. J’étais allé e faire mon bilan de
santé et profiter pour adopter une méthode de planning familial vu que mon mari
me pressait de lui donner un enfant et que je n’avais aucune envie de lui faire
plaisir. Moi je ne veux pas avoir
d’enfant de lui. S’il le savait, il serait si choqué et je pourrais perdre mon
prestige. Je sais qu’il est fou de moi et qu’il ne me soupçonnera jamais de ne
pas vouloir des enfants. Je suis une vraie comédienne en face de lui. Je joue
bien mon rôle de femme aimante et dévouée. Je suis la grande et belle
Frédérique ARIMOU. Je porte fièrement mes trente-trois ans comme si j’en avais
vingt cinq. Je suis ultra mince, teint métissé. J’ai des cheveux très longs qui
me tombent dans le bas du dos. Je dois avoir du sang peulh dans les veines. Je
suis très belle, et je le sais. Et j’aime aussi la belle vie. Je suis très
libérée même si je joue la prude avec mon mari. Je ne me prends pas la tête
pour des futilités. Et mon mariage avec Kelly est une futilité. Je n’ai jamais
vraiment aimé Kelly. Même s’il est beau et qu’il est une star, ce n’est pas ce
qui m’a plu en lui. J’ai aimé son argent, il est un bon parti. J’aime les
honneurs et je suis servie chaque fois que je sors avec lui ou que je me
présente comme sa femme.
Avant Cécil, je n’avais
jamais connu ce sentiment, ce frisson si agréable en présence d’un homme. Je
l’ai carrément dragué, surtout lorsque j’ai appris qu’il allait vraiment
épouser cette idiote que tout le monde applaudissait. A coté d’elle, je me sens
très effacée avec mon titre de professeur. Quel journaliste serait intéressé
par la vie sans couleur d’un pauvre prof de lycée ? Elle avait tout pour
elle : la gloire, la richesse et cet apollon aux muscles saillants allait
s’y ajouter ? J’étais verte de jalousie. Et le fait qu’elle soit la
meilleure amie de Kelly n’arrangeait rien. Il la couvait comme un œuf. Cela me
mettait hors de moi. Si je n’étais pas sure de l’amour et de l’intégrité de
Kelly, j’aurais juré que ces deux là avait une relation. Alors j’ai tout fait
pour séduire Cécil afin d’avoir au moins une revanche sur cette mijaurée. Je
sais que je suis comblée, d’un coté, j’ai le chèque, et de l’autre le
choc ! Que demander de plus ?
Là je suis trop
impatiente de voir mon chou.je sens qu’on va passer un bon moment ensemble. Il
est rentré du voyage hier. Et sa femme va repartir dans deux jours pour mon
plus grand bonheur.
Quand on parle du
loup ! Il vient d’entrer. Mon Dieu, il est plus bau que dans mes
souvenirs. Il porte un complet pagne vert pomme qui met son teint en valeur.
Waoh, ca c’est vraiment un apollon. Je l’imagine déjà tout nu, gémissant de
plaisir.
Je vais au devant de
lui le sourire aux lèvres.
-
Oh Chéri !
Te voilà enfin. Tu m’as tellement manqué. Tu es bien rentré ? dis-je en le
serrant contre moi toute joyeuse. Il n’a aucune réaction. Ce qui me surprend.
Je desserre mon étreinte et me recule un peu pour le regarder
-
Bébé, tu n’es
pas content de me voir ? tu m’as tellement manqué.
-
Fred, je suis
venu te dire que je mets fin à notre relation.
-
Hein ! dis-je
paniquée. Pourquoi chéri ?
-
Parce que tu ne
connais plus ta place.
-
Comment ?
je ne comprends pas.
-
Ah bon ?
qui a dit sur whatsapp qu’Ana arrêtait la musique pour pouponner ? qui,
dis-moi !
-
Chéri ce n’est
pas…
-
Je m’en fous
Fred. Je n’aime pas les conneries. Et tu es entrain de pousser des ailes parce
que je te baise.
-
Chéri !
-
TAIS-TOI QUAND
JE TE PARLE PETASSE !
-
…
J’avais déjà les larmes
aux yeux. C’est la première fois qu’il me parlait comme ca. J’étais vraiment
sonnée.
-
Tu n’as aucun
droit de raconter du n’importe quoi sur ma vie avec ma femme. Tu es juste une
pute que je baise par moment, quand j’ai envie de me défoncer. Pas plus
-
Ne me parles pas
comme ca s’il te plait Cécil. Je t’aime tu le sais.
-
Moi je ne t’aime
pas. Et si je te fais la faveur de te casser le cul quand tu en as envie, ce
n’est pas pour que tu mettes mon mariage en danger.
-
Je suis désolée
chéri
-
Tu n’es pas
désolée et tu le sais.
-
Ok c’est vrai je
ne suis pas désolée. Je t’aime et ca me blesse de savoir que je vis dans
l’ombre alors qu’elle est sous les projecteurs. Je suis prête à te donner ma
vie, des enfants, plein si tu en veux. Elle se fout de toi tu ne le vois pas.
Même pas capable de se consacrer à son homme. Toujours à voyager et à essayer
de séduire mon mari. C’est pourquoi elle tient tant à son métier. La prostitut
...
PAF
PAF !!
Je
me tiens la joue en le regardant.
-
C’est la dernière
fois que tu parles de ma femme comme ca. Tu n’as pas le quart de sa vertu,
sinon, tu ne te sauterais pas dans les bras du premier venu, malgré le fait d’être
mariée.
-
Cécil je n’ai
pas choisi de t’aimer. Ne me fait pas souffrir s’il te plait. Je te donne le
meilleur de moi. A cause de toi je n’arrive plus à satisfaire mon mari. Tu n’as
qu’un mot à dire et je divorce. Je t’en prie aime-moi !
-
Toi et moi c’est
fini Fred. Vraiment fini.
Je me mis à genoux, les
larmes aux yeux, le cœur brisé. Je l’aime, il ne peut pas me faire ca !
-
Chéri, je te
promets que ca n’arrivera plus jamais. Ne me quitte pas, je pourrais en mourir
bébé. Je t’aime tant. Pardonne-moi bébé. Pardonne-moi s’il te plait.
-
Non Fred. Tu as
dépassé les limites. Je ne veux pas de problèmes. Tu deviens trop imprudente.
J’aime baiser avec toi, sans plus. Et toi tu veux détruire mon mariage. M’as-tu
déjà vu le faire avec toi ? pour te créer des soucis avec ton homme ?
-
Bébé, je te jure
sur ma vie, que je ne reprendrai plus jamais ca. Mais ne me quitte pas. Je vais
en mourir.
-
Ok. Tu ne me
feras plus jamais le coup. Promis ?
-
Juré,
craché !
-
Alors prouve-le.
Fais-moi du bien.
Ouf, je l’ai échappé
belle. J’ouvre son pantalon en tremblant, oubliant même le repas qui va se
refroidir.
**************** SIX MOIS PLUS TARD
**********************
JAURIS
Nous sommes
actuellement dans les coulisses du stade (…) à Johannesburg. Dans quelques
minutes nous serons sur scène. Elle est là devant moi, perdue dans ses pensées,
si belle, si simple. Elle porte un jean bleu et un body qui met en valeur ses
seins. Je me demande comment Dieu a pu oser créer une si belle créature. C’est
juste diabolique. Ana est trop belle. Sa simplicité et son charisme mettent K.O
tous ceux qui la côtoient. Et dire qu’elle ne m’aimera jamais. Je suis
complètement fou d’elle, depuis le premier jour où je l’ai vue. Ca fait douze
ans. Et elle ne m’a jamais remarqué.
La première fois que je
l’ai vue, c’était au conservatoire.
****************
FLASHBACK*****************
Notre premier cours de technique de doigté. Je
m’en rappelle comme si c’était hier. Elle portait une jolie robe bleu qui lui
arrivait juste au dessus du genou.ses cheveux étaient crépus et faisaient un
joli tas sur sa petite tête. Elle avait un joli collier de perle et des boucles
assorties. Elle était simplement très belle. Tous les regards se sont tournés
vers elle dès qu’elle est entrée dans la classe, sa guitare à la main. Elle ne
semblait même pas s’apercevoir du remue-ménage créé par son entrée. J’étais subjugué par sa grâce, sa beauté et
son calme. Elle avait un visage d’enfant sur un corps de femme.
-
Eh mon pote,
t’es là ?
-
Bobby, qui est
cette déesse qui vient d’entrer ? d’où vient-elle ?
-
Du pays de ton
paternel. C’est une pure beauté. Et fraiche ! miam miam. Je sens que je
vais me régaler.
-
Elle est trop
bien pour toi Bob, laisse-tomber. Elle n’est pas de celle que tu embobines.
-
Eh !!! elle
te plait c’est ca ? c’est bien la première fois que je t’entends défendre
une meuf. Tu ne la connais même pas. ahahah
-
Ca se voit. Une
fille vulgaire aurait fait son intéressante en cassant les reins comme une
miss. Mais celle-ci n’a même pas remarqué. Je te le dis, cette fille est
différente de tout ce que tu as connu jusque là. Elle est belle, mais pas
prétentieuse.
-
On parie combien
que je vais me la faire avant la fin du trimestre ? dit-il avec un
sourire, très sur de lui.
-
Ta nouvelle
pédale. Dis-je tranquillement.
-
Quoi ? tu
blagues ? elle m’a couté près d’un million !
-
Cette fille
dépasse largement le million. Je parie qu’elle te repoussera et j’aurai ta
pédale. Et ton paternel va te passer un savon.
-
Ok, pari
tenu !
Nous nous sommes serrés
la main pour conclure notre accord. Et au bout du trimestre, j’ai gagné la
pédale. Anaïs l’a gentiment éconduit. Tous ses plans pour avoir même un diner
avec elles ont foiré elle avait la tête sur les épaules. Moi je me suis arrangé
pour être ami à son copain Kelly et ainsi, j’ai pu l’approcher sans me faire
griller. Au départ, comme les autres, je pensais qu’ils sortaient ensemble.
Mais j’ai pu constater qu’ils étaient seulement de très bons amis,
inséparables. Je n’ai pas hésité lorsqu’elle m’a proposé de former notre bande
à la fin de notre cursus. Travailler avec elle, c’est simplement merveilleux.
Pour une fille, elle est vraiment très intransigeante. Elle te remonte les
bretelles en douceur mais avec tellement d’autorité. Ca fait si mal qu’on jure
ne jamais retomber dans l’erreur. Toutes ces années j’ai été fou d’elle. Le
jour de ses vingt-deux ans, je l’ai invité comme me l’avait conseillé Kelly. Je
suis de nature très timide, mais il fallait bien oser, alors je l’ai fait.
Ce jour là, j’ai essayé
de trouver les mots, mais tout ce que j’ai pu dire c’est :
-
Ana, je t’aime
sincèrement depuis notre premier cours de technique de doigté. Je suis
maladroit, très timide, je sais. Mais s’il te plait donne-moi une chance
Je la regardais et me
perdais dans ses jolis yeux marron. Je n’avais qu’une envie, la prendre dans ms
bras et ne plus jamais la laisser partir. Mais elle m’a repoussé.
-
Jojo, je sais
que tu es un mec super cool, timide mais très posé et réfléchi. Je t’ai observé
depuis qu’on se connait. Je me demandais quand tu allais avoir le courage de
faire ce pas.
-
Alors ? tu
veux bien me donner cette chance ?dis-je
plein d’espoir
-
Non Jojo. Le
problème c’est que je ne ressens rien pour toi je te considère comme un bon ami
-
Je ne suis pas
assez bien dis ?
-
Ce n’est pas
cela Jojo. T’es super cool
-
Alors ? dis
oui s’il te plait. Essaie au moins de me donner cette chance. Tu verras qu’on
est fait pour s’entendre.
- Jojo s’il te plait !<