JEU DE CACHE-CACHE
Write by Phénix
Je boue de rage, incapable de me contrôler.
VOUS ME VOYEZ LA SORCELLERIE? Donc ce gars là faisait semblant depuis tout ce
temps. Je rebroussai chemin et me réfugiai dans le jardin de l'hôtel, le cœur
lourd. C'est décidé, une fois au pays je changerai de médecin. Je ne le laisserai
pas se payer ma tête. Au moins j'ai une longueur d'avance sur lui. Il a même traité
Benjamin de nain! S'il savait que le nain pouvait le mettre K.O! Comme quoi, il
ne faut jamais jurer par quelqu'un. J'imagine déjà le commentaire de mes
proches: ON T'A PRÉVENUE! Oui, on m'a prévenue et après? Comment
aurais-je pu deviner que Cécil était un hypocrite de première? Ça fait si mal
de réaliser combien on s’est trompé sur
une personne et de surcroît son mari qu’on connait depuis six ans. Il voulait
sincèrement m'empêcher d'aller en tournée en me piégeant avec le voyage à
Paris. Vous même quand vous me voyez est-ce qu'un voyage peut encore me
dissuader de faire mon métier? NON, et il vient de l'apprendre à ses dépends. J’ai
tellement la haine, je pourrais faire une folie si jamais je retournais dans
notre chambre dans cet état.
Diriger la maison de production de ma
famille, je peux le faire. Je suis même très douée. Mais ça ne m'empêchera
jamais de voyager. La musique c'est mon essence de vie. Sans elle, je meurs. Je
voyage depuis mes dix-huit ans. La première fois que j'ai jouée sur scène, j'avais 16
ans. Un ami de papa m'a trouvée douée et m'a offert une bourse pour
l'Université de Binghamton (USA). Quand je pense à tout le travail que j'ai dû
abattre pour être là aujourd’hui et cet énergumène veut se jouer de moi. La
musique est très jalouse. Je suis sortie de là trois ans plus tard, mon diplôme
en main. Avec des amis, nous avons créé notre orchestre. A force de travailler
avec rigueur, nous sommes devenus célèbres et nous gagnons ainsi plein de
marché. Nous avons tellement de choses à vivre ensemble. Jauris est notre
soliste. J’avoue que c’est un bon mec. Métis de mère française et de père
béninois. Il est si mignon, la trentaine accomplie. Lorsque nous finissons nos
concerts, des femmes de tous les âges lui tombent dans les bras. Il peut en
trouver autant qu’il veut, mais il les repousse et se focalise sur moi. Tout le
monde sait qu’il est fou de moi. Mes parents l’adorent, mon frère est son bras
droit. Mais on ne commande pas son cœur. Moi je n’arrive pas à l’aimer d’amour.
Quand je me suis fiancée à Cécil, il en a été tellement affecté qu’il est tombé
malade. Nous avons dû tourner sans lui. Puis, il s’est rétabli et la vie a
continué son cours même s’il mettait de la distance entre nous. Un soir, après
notre dernier concert, il m’a embrassé en me raccompagné à ma chambre. C’était
si doux, si léger. Je l’ai repoussé doucement. Je n’oublierai jamais ce qu’il
m’a dit alors.
-
Je t’aime Ana. Regarde, tu me rends
fou. Je n’arrive à rien faire de ma vie sans toi. Nous avons tellement de
choses en commun. Ma mère t’adore et tes parents sont adorables. Pourquoi me
repousses-tu ? Ne suis-je pas assez bien pour toi ? toi seule peux me
rendre heureux. Je ne veux que toi. Comprends-moi et donne-moi la chance de te
prouver que je suis celui qu’il te faut.
-
Je suis désolée Jojo. Dis-je
doucement.
-
Ce n’est pas grave mon amour. Mais
sache que je t’aime. Je n’aimerai jamais que toi, et j’attendrai jusqu’à ma
mort que tu reviennes vers moi.
Puis il m’a fait une bise avant de partir en me laissant
sur le pas de la porte. Depuis, nous n’en avons plus jamais parlé. Nos rapports
sont cordiaux. Il prend vraiment sur lui pour ne pas succomber et je lui en
sais gré. L’annonce de mon mariage a été un choc pour lui. Il m’a juste
dit : « Tu fais une grosse erreur Ana, mais je te souhaite quand
même d’être très heureuse. » Le jour de mon mariage, il était absent. Les copains
ont dit qu’il était mal en point. Moi vraiment, je ne sais plus quoi faire.
Dans un sursaut, je regarde ma montre et constate qu’il
est bientôt l’heure du diner. Je n’ai pas envie mais je dois monter dans notre
chambre. Et surtout faire comme si je n’ai rien entendu de sa conversation.
J’entre dans la chambre et le vois déjà prêt pour aller dîner. Qui a dit que le diable était vilain ? Il a menti. Parce que le
diable est juste devant moi et il est tellement beau dans son Basin bleu qui
met en valeur son teint clair. Il porte de jolies tapettes et un collier de
perles. Il me fit un joli sourire quand il me vit.
-
Chérie, où étais-tu ? je me suis inquiété.
Je le foudroie du regard avant de me diriger vers la
douche pour me couler un bain.
Je me glisse dans le bain paresseusement. Je n’ai aucune
envie de me presser. Il peut aller dîner tout seul.
-
Ana, je t’en prie dépêche-toi ! Nous serons en
retard. Je dois te présenter à des amis.
Je l’ignore en continuant de somnoler. Je m’en
fous ! Me dis-je intérieurement en fermant les yeux et m’évadant. J’ai
besoin de me détendre. Ce bain me fait un bien fou.
-
Ce n’est plus le moment de te prélasser Ana.
-
…
-
S’il te plait !
-
…
-
Ana ! je sens sa main dans ma chevelure et son
souffle sur mon visage. Malgré toute la colère, je sens mon corps frissonner de
désir. J’ouvre légèrement les yeux.
-
S’il te plait. Je
sais que tu es fâchée. Mais je voulais juste te faire plaisir. Toi et tes
nombreux voyages et moi qui ai tant besoin de ma femme. Je croyais bien faire.
Ne m’en veux pas. Je suis jaloux. Remarque, les femmes trompent leurs maris
avec des hommes. Au moins, là on sait qui affronter. Mais toi, tu me trompes
avec la musique.
-
Nuance Cécil. Ce n’est pas toi que je trompe. C’est la
musique que je trompe avec toi.
-
Ana, je suis ton mari.
-
La musique l’était bien avant toi et tu le sais. Dis-je
dans un soupir. Tu l’as toujours su. Ce serait malhonnête de ta part de vouloir
m’en détourner parce que je t’ai donné mon cœur. Réfléchis bien à ce que tu vas
faire parce que si tu vas me faire chier, on va divorcer vite fait.
-
Hein ? déjà ?
-
Oh oui Cécil. Que ce soit bien clair entre nous. Si tu me
veux, tu es tenu d’accepter mon métier. Ce n’est pas un caprice qui me passera.
Je pensais que tu l’avais compris. Mais apparemment non ! et venant de
toi, je suis vraiment surprise. Je me demande quelles autres surprises
désagréables tu me réserves.
-
Excuses-moi chérie. Cela ne se reproduira plus.
-
Ne t’en fait pas. J’y veillerai personnellement.
-
On peut aller dîner maintenant ma belle ?
- OK. Laisse-moi m’apprêter.
Finalement, je me suis habillée et nous sommes allés dîner. Il m’a présenté Eric et Dora sa femme. Eric et Dora sont médecins à médecin sans frontières. Leur compagnie est très agréable. Et nous
devisons comme de vieilles connaissances. J’ai oublié un moment ma colère
envers mon mari et ai pu jouer mon rôle de nouvelle mariée et heureuse jusqu’à ce que Dora ne dise.
-
Ana, pourquoi as-tu décidé de laisser tomber la
musique ?
-
J’ai décidé quoi ?
-
Euh, ce n’est pas la vérité ?
-
Non, pas du tout. D’où sors-tu cela ma chère ?
-
Oh, je suis dans un groupe whatsapp où nous parlons
souvent des célébrités. Une participante, une certaine « Terrine » à
dit qu’elle étai proche du couple. Et qu’elle a eu l’information de source
sure. Je peux t’assurer que tes fans étaient vraiment choqués de l’apprendre.
-
Waoh ! dis-je en regardant Cécil. Eric et lui nous
regardaient sans un mot.
-
Je ne sais pas qui elle est ni où elle a eu son info mais
tu peux leur dire que c’est maintenant que commence l’histoire.
-
Je suis ravie de l’entendre ma chère. Je suppose que
l’histoire du bébé aussi est fausse.
-
Quel bébé ?
-
Parait que c’est pour pouponner que tu arrêtes la
musique, vu que tu voulais d’abord être mariée avant d’en faire.
J’éclatai franchement de rire en louchant vers Cécil. Il
était calme, trop calme et cela le rendait suspect. Vraiment il tombait bien
bas. Parce qu’il n’y a aucun doute la dessus, c’est lui la source sure.
Maintenant qui est cette « terrine » qui connait tout sur moi avant
moi ?
-
Ne t’inquiète pas Dora. Le bébé ce n’est pas pour
maintenant. Je ne suis pas pressée. Les gens racontent vraiment n’importe quoi
sur les réseaux sociaux. Rassure mes fans et dit leur que nous avons encore de
belles choses à vivre ensemble. Le plus immédiat, c’est le tour du monde en
deux mois prévu dans le programme de l’an prochain.
-
J’ai l’exclusivité de l’info ? C’est un scoop ?
-
A cent pour ça ! dis-je tout sourire.
**** Cécil EGNONKPON****
Je vais tuer cette grande gueule de Frédérique. Parce que
je la baise, et lui confie quelques uns de mes plans, elle se croit tout
permis ? Ana n’est pas idiote. Elle se doutera surement que c’est moi qui
ai donné ces informations. Et merde ! Qu’est-ce qu’elle trouve à cette
musique ? Toujours à traîner avec ses farfelus et à se trémousser sur
scène, se faisant toujours draguer et prendre en photos par ses idiots de fans.
J’en ai ma claque. Six ans, que je supporte cela. A peine arrivée, elle repart.
Et ose même programmer une tournée de deux mois sans m’en parler. J’ai déjà
l’impression d’être la femme au foyer. C’est bien ma veine.
Je ne la laisserai pas faire. J’ai essayé de prendre la
température avec l’histoire des billets, mais la bonne dame me sort déjà le
divorce comme carte. Vous ne me connaissez pas. Elle non plus. Car avant de se
rendre compte de ce qui se passe, elle serait déjà entrain de pousser notre
premier bébé. Et c’en sera fini. Car je ne la laisserai plus traîner dehors
quand nous aurons nos enfants. Vous me regardez pourquoi ? Je suis
l’homme, son homme. Elle doit se plier à mes décisions.
Je me présente : Cécil EGNONKPON, j’ai 38 ans. Et je
suis celui qui a ravi le cœur de Miss Guitare. Je suis l’exemple typique du
beau mec, sûr de son charme, cent pour cent produit béninois. Je suis le benjamin
et seul garçon de ma famille. J’ai trois sœurs. L’ainée c’est Nikita, et les
deux autres, Amanda et Armelle, les jumelles. Je suis le chouchou des femmes de
ma famille. J’ai perdu mon père quand j’avais 15 ans. Contrairement à Anaïs, je
suis issue d’une famille modeste. J’ai dû faire de petits boulots depuis le
collège pour avoir de l’argent de poche. Après le Bac, j’ai bénéficié d’une
bourse et j’ai choisi la médecine. Et pour les années de spécialisations, j’ai
dû travailler dans des cliniques pour payer mes cours. J’ai grandi dans une
famille conservatrice.. Ma mère avait un petit commerce avec lequel elle
nourrissait la famille. Elle était très soumise à mon père. Elle ne décidait de
rien sans l’avis de mon père. Mes sœurs ont été éduquées ainsi. Le mari est roi
et la femme, un peu au dessus de l’esclave.
Vous comprenez pourquoi personne dans ma famille n’était
enthousiaste pour mon mariage. Par sa simple posture, Anaïs renseignait sur sa
personnalité : très indépendante, fière, battante. Elle ne se laisse pas
intimider. Ma mère m’a dit le premier jour qu’elle l’a vue : cette fille
te tiendra tête. Elle n’est pas celle qu’il te faut. »
Avant elle, j’étais sorti avec deux ou trois filles. Elles passaient au moins deux fois dans la semaine pour faire ma lessive, ranger ma chambre ou aider maman à faire sa lessive. Elles étaient à la limite des domestiques car mes sœurs aussi profitaient d’elles. Ainsi, elles s’entendaient bien. Mais Anaïs n’est pas de cette trempe là. Déjà je ne la voyais pas tout le temps. Un an après notre rencontre, elle m’a carrément obligé à quitter la maison de ma mère pour louer un appartement qu’elle a meublé avec soin. Selon elle, à 33 ans j’étais assez grand pour avoir ma propre vie et mon propre espace. Cela faisant, elle creusa encore plus la fosse entre ma mère et elle, qui l’accusa d’éloigner son fils pour mieux l’asservir. Elle allait rarement chez moi. Une fois, je l’ai obligée à faire le repas du soir. Elle a fait de l’igname pilée et de la sauce d’arachide. Moi j’ai trouvé cela très succulent. Mais maman et ses filles y ont trouvé tellement de défauts qu’Anaïs n’a plus jamais voulu faire un effort. Je me rappelle la fois où Amanda lui a demandé de l’aider à faire sa lessive.
**** FLASHBACK ****
Ana revenait d’un voyage et était passée me voir dans la
maison familiale. Amanda l’ayant vu arriver à sorti un gros paquet de linge
qu’elle s’est mise à laver devant nous. Anaïs et moi discutions, heureux de
nous retrouver après un bon mois. Trente minutes passèrent et ne recevant
aucune intention d’aide, Amanda lança.
Amanda : Je dis hein Cécil. Tu peux pas dire a ta
copine de venir m’aider ?
Anaïs sourit et continua à bavarder. Je fis pareil. Je ne
voulais pas de la colère de ma chérie. Armelle arriva quelques minutes plus
tard. Elle regarda la scène pendant quelques secondes avant de me toiser.
Armelle : Cécil, c’est quoi ça ?
Moi : quoi donc Mello ?
Armelle : ta sœur fait la lessive et ta chérie se
tourne les pouces juste à cotés. Et toi tu cautionnes ?
Amanda : Dis-lui ooh. J’ai parlé ici, ils m’ont même
ignoré.
Anaïs était imperturbable. Elle semblait même très amusée
par la situation. D’un ton doux je lui demandai
Moi : Babe, tu veux bien lui donner un coup de
main ?
Elle remua sa tête de gauche à droite pour dire non,
toujours en souriant.
Moi : S’il te plait, c’est ma sœur ! Fais- le
pour moi.
Elle reprit le même geste. J’étais bien désolée. Car
maman allait me passer un savon.
Moi : les filles, elle ne veut pas. Désolé.
Armelle, se mettant à crier et frappant dans ses
mains: eh !!! Maman ! wa kpon nu déé vi towé djan da ô !
ééétièèèèè ! Hum Cécil !!! assou gborr ! hwè wè djan dèè
a ? alo éyè wè ? Ako huzu nyonnu wèa ? kabi éko da nu wé ? (eh !
maman ! viens voir ce que ton fils veux épouser. Quoi ! Cécil !
Mari bête, mouton. C’est toi qui l’épouses ou le contraire ? Tu es déjà
devenu une femme ? Ou elle t’a déjà préparé ça ?)
Moi : Mello s’il te plait
Armelle : s’il te plait quoi ? C’est ça ta
vie ? C’est une femme ça ? qui ne peut même pas aider sa
belle-sœur ? Rassure-moi que tu ne laves pas déjà ses dessous.
Anaïs s’est levée tranquillement, a pris son sac et s’apprêtait
à partir.
Armelle (en criant) : reste là toi. Tu te prends
pour qui ? Je ne suis pas Cécil. Je ne supporte pas le désordre.
Anaïs : (se tourna vers moi et d’une voix calme,
trop calme) : Cécil, dis à ta sœur d’arrêter de vociférer. J’ai horreur du
bruit moi.
Mes sœurs : Hein ????
Amanda : Tu parles à qui comme ca ?
Anaïs : Vouloir d’un homme, ce n’est pas être
esclave de sa famille. Quand tu viens chez moi, c’est vrai que mes parents ne
t’ont pas encore adopté. Mais ils te respectent par respect pour moi, même
Benjie qui est plus âgé que toi. Mon père t’a-t-il jamais demandé de lui laver
une de ses voitures ? Ma mère t’a-t-elle jamais demandé de l’aider à
ranger un colis ou autres choses dans le genre ? Non ! Alors, si on
te respecte chez moi, je mérite que ce soit pareil chez toi. Sinon, ce n’est
pas la peine de continuer cette relation.
Et pendant qu’on y est, pourquoi toi-même tu n’aide pas
ta sœur ? Prends un tabouret et assieds-toi. Quand je fais ma lessive je
n’appelle personne. Et je ne porte pas ses vêtements avec elle. J’ai horreur de
la méchanceté. N’importe quoi ! Ségué gangniham wor yo ! (ces
imbéciles ! sauvages !)
Armelle (se rapprochant d’elle) : Tu insultes qui
dans ta langue de sauvage là ? je vais t’apprendre à respecter moi ! Je
suis ton égale ? Apparemment ce sont les gifles que tu es venue chercher
ici.
Anaïs : oses un peu donc madame, je te montrerai
comment on pile l’igname chez moi.. Et tu es trop minable pour faire partie de
ma famille. C’est par respect pour le gars là, sinon, il y a longtemps que je
t’aurais arrangé le portrait. Tchip, Cécil je t’attends dehors.
Mes sœurs ne s’en revenaient pas. Elles se mirent à
m’insulter et me traiter de couilles molles. Quant à Anaïs, elle était déjà
loin dehors. Je la rattrapai en courant et montai dans sa voiture.
-
Descends de ma voiture. Dit-elle tranquillement
-
Ana je…
-
DESCENDS !!
Je m’exécutai rapidement comme un petit garçon.
-
Bien. Quand tu auras résolu les conneries de tes sœurs,
tu viendras me chercher. Je n’accepterai pas qu’on me manque de respect. Je
rendrai coup pour coup. Tu sais que je ne blague pas avec ça. Si tu ne peux pas
gérer tes sœurs, crois-moi, je ne trouve pas la nécessité de continuer
ensemble.
Elle démarra et partit dans un nuage de fumée.
**** FIN DU FLASH BACK****
Inutile de vous dire qu’un compte rendu à l’africaine
(beaucoup de chose ont été rajoutées) à
été fait à maman. Cette dernière m’a formellement interdit de revoir Anaïs.
Mais je n’ai pas pu. Je lui ai couru après et elle a fini par me laisser
revenir. Vous imaginez donc ce qu’à créé cette gourde de Frédérique avec cette
histoire de bébé et d’abandon de musique.
Actuellement ma
femme est très calme. Je sais que c’est le calme avant la tempête.
Vous vous demandez pourquoi je trompe ma femme avec
Frédérique ? Parce que Frédérique est une bombe sexuelle. Tout le
contraire d’Ana qui est carrément novice. Je ne veux pas trop lui mettre cela
dans la tête car elle pourrait me tromper lors de ses nombreuses tournées. Avec
Fred, je suis vraiment cochon, et elle adore. Ana n’acceptera par exemple
jamais que je lui enfonce mon engin dans la gorge jusqu’au bord de
l’étouffement, ou pire, la sodomiser.
Même le petit doigt, elle me refuse de le lui enfoncer dans son petit trou.
Alors que je sodomise sauvagement Fred et elle en redemande. Cette fille est
vraiment superbe. Et je lui fais tout ce qui me passe par la tête. C’est tout
ce qui me lie à elle.
Eric me tapote doucement la main. Je lève mes yeux
vers lui avant de tourner vers ma femme qui était déjà debout.
Anaïs le sourire aux lèvres: Je vous remercie
pour le diner. Je suis très heureuse de vous avoir rencontré. J’espère vous recevoir
bientôt chez nous au Bénin.
Dora en lui faisant la bise. : Compte sur nous
ma belle.
Je me suis levé à mon tour pour embrasser Dora et
faire l’accolade à Eric. Je suivis ma femme, en cherchant déjà quoi inventer
pour échapper au bruit qu’elle va me faire. Je n’ai pas la force de me disputer
avec elle ce soir. Vue sa démarche, je peux vous assurer qu’elle est très en
colère. Je la connais trop bien. En un instant nous arrivons à notre chambre.
Aussitôt entrée, elle jette sa pochette et commence à se dévêtir avant de
passer à la douche. Je regarde ses magnifiques courbes et je sens mon bas
ventre gazouiller. Elle est si belle ma femme. Je suis si fier d’être le seul
qui la voit ainsi. J’entends l’eau dans la salle de bain. Là j’ai envie d’elle
mais mieux vaut ne pas tenter le diable.
Je m’assois sur le lit en essayant de maîtriser le
stress qui me gagne.