~ AT Chapitre 45 ~

Write by Nobody

- Putain on l'a semé. Mais putain je vous ai demandé de rester discret. Restez discret ou restez au commissariat et attendez notre retour. J'ai envie de vous gifler toutes les deux. Non mais ça va pas ou quoi ? Vous ne savez pas vous comportez en adulte ?

Amal comprenait très bien l'etat d'esprit de Máel et honnêtement il se trouvait dans le même état. Il avait tout autant envie de les gifler. Mais surtout Nadia. Surtout Nadia parce qu'elle n'avait pas réussi a se maitriser et avait répondu a cette Maria qui n'en valait pas la peine. Surtout a Nadia qui a cause de son manque de patience avait riposté et les avait fait ainsi remarquer.

- Nadia je peux savoir ce qui t'est passé par la tête ? Pourquoi t'as répondu a ses provocations alors que tu savais qu'il ne fallait pas se faire repérer. On était a ça de le coffrer Nadia,a ça je te dis.

- Amal ne blâme pas Nadia pour ce qui est arrivé. La seule coupable ici c'est Maria. Elle savait bien qu'il fallait rester calme et discret pourtant elle ne s'est pas gênée pour faire des histoires tout le long. Attends qu'on rentre Maria, tu vas voir sur la tête de ma mère que tu verras.

- Éric je comprends que tu sois énervé voir déçu de son comportement,je suis le premier a penser qu'elle mérite de se faire remettre correctement a sa place mais je ne suis pas pour la violence. Ne fais pas des choses que tu regretteras par la suite. Et toi Maria, je sais que cette situation est pesante pour toi mais n'abuse pas s'il te plait car elle l'est pour nous tous ici présents. Quand tout cela sera résolu,les mots eux,seront toujours présents dans les esprits. Je crains que ton couple ne dure pas après ceci et que ton amitié avec Nadia ne vienne de voler en éclats. Quand on aurait retrouvé ton fils,parce que oui on va les retrouvé, penses-tu que tout ce cinéma que tu fais là en aurait valu la peine ? Surtout que tu t'attires l'antipathie de tout le monde. J'en ai fini.

Il ne lui accorda aucun regard puis se tourna vers Máel qui avait du mal a décolèrer. En même temps, il venait tous de foutre en l'air une de ses opérations. Une opération sur laquelle il était depuis des mois maintenant.

Après qu'on ne soit venu annoncer la présence du frère de Shèri aux environs, ils se sont tous précipités dans leur voiture pour suivre celle de la police. Mais arrivés a quelques mètres du signalement, une violente bagarre avait éclatée entre Nadia et Maria parce que Nadia n'avait pas eu assez de patience pour se contenir. Certes c'était Maria qui avait cherché mais c'était a Nadia qu'il en voulait.

Leur dispute était tellement violente qu'ils s'étaient fait remarqué.

A l'évidence, il y avait des hommes du frère de Shèri dehors, puisqu'il s'était précipité hors de la boutique dans laquelle il était et avait foncé immédiatement dans une voiture. Il avait démarré sur les champs de roue et Máel avait essayé de les rattraper. Avant de revenir bredouille.

- Je vous emmerde tous autant que vous êtes c'est bon ? Mais putain qu'est-ce qui vous a pris de nous suivre ? Vous auriez du rester au commissariat. Depuis quand des civils accompagnent les forces de l'ordre sur le terrain ?

- Calme toi officier calme toi. Je doute fortement que même sans ce petit bémol,vous auriez pu l'attraper.

Tout le monde se tourna vers Karim qui venait de prendre la parole pour la première fois depuis le début de la journée. Maria quant a elle était restée bien silencieuse après le coup de savon qu'il venait de lui passer.

- Pourquoi tu dis ça Sherlock ? demanda Máel d'un ton railleur

Karim poussa un soupir puis prit la parole d'un air désinvolte qui insupportait Amal.

- Eh bien réfléchissez un peu,c'est trop facile les gars. Beaucoup trop facile. Une personne que vous traquez depuis des années, par plusieurs divisons en plus, une personne qui fait la urne des journaux et vous pensez pouvoir l'arrêter aussi facilement ? Mais non mais non soyons logique.

Amal fronça les sourcils. Il y avait du sens dans ce qu'il disait. C'était vraiment très facile pour le coup.

- Et quelle est ta logique Einstein ? demanda encore Máel

- Évite avec tes surnoms ironiques frère ça va vite m'énerver. Pour moi ils voulaient juste voir votre force de frappe. Voir exactement qui étaient a leur trousse. Quelle division. Et si ma théorie est bonne, ils savent maintenant qu'ils sont surveillés h24,que vous êtes a l'afflut et ils vont redoubler de vigilance. Cela ne vous parait pas bizarre que pour un homme recherché partout dans les pays,dont la photo fait le tour des articles et des aéroports,que pour un homme comme ça eh bien qu'il prenne tout son temps pour faire des courses. Et quelles courses encore ? Pour venir acheter des gaufres ! Ils nous prennent pour des idiots la. Il ne risquerait jamais sa couverture pour des satanés gaufres merde. Oh je suis le seul avec un cerveau ici ou quoi ? commença a s'emporter Karim

- Puisque tu parais connaitre tout sur tout, dis moi une chose. Et si nous étions venus a temps, que malgré qu'ils aient prévus faire une petite diversion histoire de frustrer encore plus la police, imagine qu'on ai quand même réussi a les suivre et qu'on ai découvert leur base ? Selon toi quel plan B avait-il préparé pour ça ?

- Eh bien ils vous auraient conduit a un mauvais endroit et vous aurait pris en traite. Ils vous élimineront tous et comme ça, ça sera un de moins pour eux.

Décidément c'était vraiment réfléchi et sacrément plausible. Peut-être qu'il avait raison, peut-être que c'était juste une petite diversion pour s'amuser.

Mais généralement quand on décide de faire une diversion, c'est pour pouvoir avoir quartier libre pour faire autre chose.

Amal prit rapidement la parole.

- Si ce que dit Karim s'avère, et que c'est effectivement une diversion, c'est qu'ils prévoient faire quelque chose et qu'ils avaient besoin que l'attention de la police soit focalisée dans la mauvaise direction. Máel informe rapidement tes subordonnés et tes collègues,même ceux des autres départements. Qu'ils fassent surveiller les aéroports, les trains et tous les autres bouches de transport. Qu'ils regardent également au niveau des banques ou la trésorie nationale. Peut-être que c'est rien mais autant prévenir que guérir.

- Je doute fortement de cette théorie Amal pour tout te dire, mais pourquoi pas. Je dois avouer qu'en donnant l'alerte toutes les polices ont déployés plusieurs éléments. Laissez moi voir ça de mon côté.

Et sur ces derniers mots,il se retira en activant sa radio.

Amal marcha discrètement vers Karim et se posta a côté de lui.

- Tu sais je ne suis pas dupe. Eux trois là-bas sont tous consumés par le chagrin et ne voit pas que tu sais un peu beaucoup trop pour quelqu'un qui n'est au courant de rien. Tu serais sacrément intelligent si tu étais arrivé a cette conclusion sans pour autant savoir leur mode de fonctionnement mais je pense pas que ça soit ça. Alors soit tu fais parti d'eux, ou alors tu es en communication avec ton amie Shérifa. Dans tous les cas, tu aurais dû en parler plus tôt.

- Je ne vois pas de quoi tu parles Amal rétorqua-t-il. J'ai juste suivi la logique voilà tout.

- Et tu n'y vois aucun inconvénient si je suis ma propre logique et que j'aille informer Máel le lieutenant en chef de mes soupçons,tu serais considéré comme une entrave a l'enquête. Attends je reviens dit-il en bougeant légèrement

Karim posa sa main sur le bras d'Amal pour le retenir. Amal se retourna doucement et baissa la tête sur la main de Karim. Puis il remonta la tête vers lui et fronça un sourcil.

- Écoute je travaillais dans leur ligue il y avait encore quelques années,deux ou trois ans. Mais maintenant je n'ai plus rien a faire avec eux je te le jure. Faut me croire. Je n'ai pas envie d'être accusé et incarcérer à tort. Et je te prierai de garder ça pour toi, je n'ai pas envie qu'ils refusent mon aide de peur que je les trahisse.

- Qu'ils ? Ou que Nadia refuse ton aide ?

- Peu importe le sujet, que cela soit elle ou les autres, peu importe. Vous auriez besoin de moi.

Amal baissa encore la tête vers la main de Karim qui serrait toujours son bras. Karim enleva directement sa main et il redressa la tête.

Il posa les yeux sur Nadia qui était dans son coin le regard au loin.

Il allait marcher vers elle quand Máel donna l'ordre de retourner au commissariat.

- Je crains que tu n'ai vraiment raison. La plus grosse banque chinoise est actuellement sous assaut,avec plusieurs otages. Il faut que nous nous rendons immédiatement là-bas. Vous, vous faites ce que vous voulez mais vous ne venez bien sûr pas avec nous.

Et sur ce, tous les officiers montèrent dans leur nombreuses voitures et roulèrent rapidement.

Eux se retrouvaient là devant une boutique de pâtisserie avec un air con sur le visage ne sachant pas quoi faire a présent.

Du côté de Máel


Il roulait comme un fou. Ils s'étaient fait avoir comme des débutants et le pire dans l'histoire c'est que sans ce Karim qui avait eu une plus grande présence d'esprit que lui,il n'aurait rien vu venir et ils auraient fait leur sal besogne sans réel problème. La population aurait demandé ce que faisait la police à ce moment-là.


Il tapa violemment sur le volant et le contrôle de la voiture faillit lui échapper.


Ils ne devaient pas se foirer sur ce coup ci. Il priait surtout pour ne pas arriver en retard.


Unité 4 Unité 4 demande renfort, je repète demande renfortL'ennemi a l'avantage. Terminé.


Il prit sa radio et l'activa


Unité 7 bientôt nous serons avec du renfort,empêcher l'ennemi de s'en aller je répète, empêcher l'ennemi de s'en aller. Terminé.


Il jeta sa radio et appuya sur l'accélérateur. Il n'avait jamais roulé aussi vite de toute sa vie.


Après quelques minutes et quelques manœuvres ratées,il arriva enfin a la banque. Il se gara a la va vite puis sortit rapidement de la voiture en chargeant son arme.


Il courut vers la voiture des autres officiers et arrivé face au massacre,il comprit qu'ils n'étaient pas arrivés rapidement.


Tous les policiers présents étaient en mauvais états. D'autres devraient être morts et d'autres en pleine agonie. Il regarda cette scène avec horreur pendant que les autres patrouilles pénétraient dans le parking.


Comment avaient-ils reussi a mettre a terre plus d'une cinquantaine d'officiers ? Comment ! Qui étaient donc ces monstres !.


Les officiers aussi avaient également eu quelques uns des malfaiteurs. Mais comparée a eux,la perte était juste bénigne.


Il s'abaissa vers un officier qui paraissait le moins endommagé.


- Officier quelle est votre district ? Et que s'est-il passé ?


- Je suis Alonzo Aguerra..de la circonscription de VILLEPARISIS de la district de Meaux.  Nous n'avons pas pu appréhender les malfrats, ils étaient au moins une centaine qui nous ont prit lâchement en traite pendant que ceux qui étaient...que ceux qui etaient a l'intérieur filaient. Ils ont réussi a..prendre ce qu'ils voulaient..et ce n'était pas de l'argent puisqu'ils sont ressortis avec un petit sac. Il y avait des otages avec eux mais je ne saurais vous dire quel sort il leur a été réservé. Officier..j'ai une demande un peu particulière a vous faire.


Máel le regarda peiner pour faire extirper de sa poche une petite photo qu'il lui tendit.


- Tenez,ça c'est ma petite fille. Demain c'est son anniversaire. Vous pourriez lui dire s'il vous plait que je l'aime énormément et que je lui souhaite un agréable anniversaire ? Au commissariat ils vous indiqueront mon domicile. Faites ça pour moi s'il vous plait.


- Gardez ça parce que vous allez le lui dire vous même. Je vais appeler les ambulances,tenez bon avant qu'ils arrivent. Faites ça pour votre fille. Et d'ailleurs j'ai suivi des cours de médecine avant de devenir officier. Je vous jure de vous garder en vie. En attendant parlez moi de votre fille. Elle est très belle dis donc. Elle aura quel âge demain ?


Il toussa bruyamment avant de prendre la parole. Máel resta a côté de lui et lui fit un garot autour de ses blessures a l'épaule et à la cuisse. Il avait perdu énormément de sang mais il ne s'inquiétait pas pour lui. Il savait qu'il allait tout faire pour rester en vie, pour sa fille.


- Tenez bon, ils ne vont pas tarder. En attendant je vais a l'intérieur voir ce qui s'est passé.


Aussitôt il joignit le geste a la parole et se redressa. Il entra dans la banque et vit que le massacre qui était dehors, était également a l'intérieur. Il y avait du sang un peu partout. Et sûrement des corps sans vie.


Si les ambulanciers se dépêchaient certains pourraient être encore sauvés. Malheureusement le temps était leur ennemi.

Il se précipita a l'extérieur,ouvrit sa voiture et en extirpa la trousse de premier secours.

Il prit la parole

- Que tous les agents qui s'y connaissent en médecine s'occupent des survivants avant l'arrivée des ambulanciers. Si vous voyez une victime dans une mauvaise position, aidez là sans surtout la bouger ou la retourner sur le côté. La solution c'est de les aider pas d'aggraver leur cas. Go go go

Quelques membres de son équipe se précipitaient vers leur voiture et sortirent les trousses de secours.

- Amanda viens avec moi et deux gars a l'intérieur. Pas de temps à perdre

Aussitôt ils le suivirent et chacun se dirigea vers des victimes a terre. Máel lui, prit en charge une femme qui avait été touchée a l'épaule. Heureusement' qu'il savait enlever une balle.

- Écoutez madame je sais comment vous retirez la balle en fait. Mais je vais devoir vous coudre après ça sinon vous alliez perdre énormément de sang. Le bémol c'est qu'il n'y a pas d'anesthésie et que cela vous fera très mal. Mais si je ne fais rien vous pourriez en passer. Ai-je votre accord ?

Elle se contenta d'hocher la tête. Il se mit immédiatement au travail. Il retira la balle avec facilité mais c'était au niveau de coudre que cela posait problème. La femme avait atrocement mal mais après plusieurs hurlements il était parvenu a bout. Il lui donna deux aspirines puis se précipita vers un autre.

Il fit pareil avec lui. Il était a sa troisième victime quand il entendit les gyrophares de l'ambulance. Il poussa un soupir de soulagement. Enfin ils pourront être pris en charge.

Il finit son dernier point de suture puis se releva en souhaitant un prompt rétablissement a la victime. Il lança un regard aux alentours et vit que ses coéquipiers avaient également avancés dans leur démarche. Ils espéraient que dehors aussi,le maximum avait été tiré d'affaire.

Les infirmiers se précipitaient vers les victimes.

- Vous savez qui a fait ça ? demanda l'un d'eux

- C'est nous, il y a un problème ? demanda Máel inquiet d'avoir mal fait quelque chose

- Bien au contraire vous aviez bien fait. Merci pour ce coup de main. À présent nous allons prendre les choses en main.

Máel hocha la tête pendant que la femme qu'il avait soigné premièrement lui faisait signe de venir. Il alla vers elle,se baissa a sa hauteur et elle lui fit un léger bisou sur la joue.

- Merci beaucoup murmura-t-elle

Il hocha la tête et se releva. Il devait maintenant faire son métier de policier a savoir s'enquérir de ce qui avait disparu.

Il leva la tête et vit que tous les caméras étaient restés intactes.

Il sortit appeler Sydney qui vint lui montrer où pouvait bien se situer la salle de contrôle.

Ensemble ils firent le tour puis finirent par tomber sur la fameuse salle.

Aussitôt Sydney prit les commandes. Il remonta dans les vidéos de surveillance puis s'arrêta sur la scène qu'ils voulaient.

Pour l'instant ils assistèrent au carnage qu'ils faisaient. Sydney en profita pour prendre la parole.

- Máel tu penses qu'ils sont venus chercher quoi ?

Les vidéos des autres pièces étaient également allumées.  Máel se baissa près de lui et lui demanda de mettre pause sur une image.

Ce qu'il craignait s'était avéré. Ils étaient venus chercher tout ce qu'il ne fallait pas.

- Ça répondit Máel en passant nerveusement ses mains dans ses cheveux

Il craignait qu'une guerre diplomatique ne s'éclate entre la Chine et la France après cet acte. Ils n'auraient clairement pas du. 

Amour et Tourments