~ AT Chapitre 72 ~
Write by Nobody
- Máel, je pensais ne plus jamais te revoir de toute ma vie,faut croire qu'on ne peut pas tout avoir dans la vie
Nadia le regarda avec une haine qu'elle ne prit pas la peine de dissimuler.
Máel s'avança dans la pièce suivit par Amal qui était parti ouvrir la porte.
- Je m'excuse de débarquer comme ça sans prévenir. Fais descendre mon fils Nadia dit-il en s'asseyant sans y être invité
- Non mais c'est le comble. Tu viens tu rentres tu t'asseois mais je t'en prie fais comme chez toi. Et par dessus tout tu m'ordonnes d'aller réveiller mon fils pour toi ? Tu es malade ? Tu n'as pas vu l'heure ou c'est quoi ?
- Je n'ai pas envie d'être désagréable avec toi alors monte ses putains de marches et va réveiller Samir. Il dort avec moi aujourd'hui. Et j'exige qu'il sache que je suis son père. Cette mascarade a assez duré.
- Regarde Máel ne viens pas monter ma tension s'il te plait. Il est 10h du soir et mon enfant dort profondément et je ne le réveillerai certainement pas pour qu'il t'accompagne. Je n'ai aucun problème avec le fait que tu le vois mais reviens demain matin. Je ne sais pas d'où tu viens mais tu ferais mieux d'y retourner. Et ça sera sans Samir.
Un sourire naissa sur les lèvres de Máel puis se leva.
- Tu expliqueras au juge comment tu as refusé de me laisser voir mon fils Nadia fit-il avec un grand sourire.
Nadia haussa un sourcil se demandant s'il avait fait exprès pour pouvoir utiliser ça contre elle devant le juge de famille.
- Je serai toi Máel j'oublierai cet argument la. Parce que je te rappelle l'heure qu'il fait et ce n'est clairement pas une heure pour les visites. Alors essaie donc, essaie dit Amal en se levant a son tour
Máel se tourna lentement vers Amal et le regarda d'une manière très bizarre, ce qui n'était pas au goût de Nadia.
- Man toi et moi on est amis depuis des années maintenant, même avant que je ne vienne m'installer ici. Et aujourd'hui tu me tournes le dos pour une histoire de fesse ?
- Je t'arrête tout de suite gros. Ce n'est pas une histoire de fesse comme tu le dis. Cette femme ce n'est pas une femme quelconque ou je ne sais pas quoi, c'est ma petite copine et je n'accepte pas que quelque chose puisse venir troubler sa paix intérieure. Tu es mon ami bien évidemment, tu m'as sorti de beaucoup de situation et je t'en serai reconnaissant toute ma vie mais quand tu viens dans cette maison pour parler avec Nadia, souffre que je prenne sa défense quand je ne suis pas d'accord avec tes mots et tes agissements. Ce que tu as fait est impardonnable et il me tarde d'avoir cette discussion avec toi. Et le pire dans cette histoire c'est qu'au lieu de te faire petit tu veux montrer que c'est toi l'homme dans l'histoire. Tu vas t'en brûler les ailes moi je te le dis.
- En gros c'est ce que je disais, tu préfères une meuf a moi. C'est bien Amal c'est bien. Mais tu me parles de frère et tout le bordel qu'il y a autour,est-ce qu'un frère est capable de sortir avec l'ex de son frère ? Est-ce que c'est ça un frère Amal ?
Nadia connaissait la manière de penser des hommes, elle avait vécu et grandit avec trois. Il était inconcevable de sortir avec l'ex d'un ami. Inconcevable. Et elle aussi de son côté ne comprendrait jamais si Andi venait a sortir avec Máel, même si celui-ci n'avait pas fait ce qu'il avait fait. Pour elle, les ex des amis étaient intouchables. C'était un terrain miné, impossible d'y aller.
Mais là les choses n'étaient pas du tout pareil. Máel comme il ne savait plus quoi dire avait décidé d'attaquer Amal comme ça mais c'était purement ridicule.
- Gros remet les choses dans leur contexte. Quand j'avais commencé a fréquenter Nadia je n'avais aucune idée que c'était ton ex et même si j'avais été au courant,je suis désolé mais je l'aurais quand même abordé après ce que tu lui as fait. De deux tu as abusé d'elle man, ça me donne tout le loisir de sortir avec elle si j'en ai envie. N'en déplaise a certains, aux dernières nouvelles je n'ai aucun compte a te rendre que je sache.
- Bien sûr que tu n'as aucun compte a me rendre, je te laisse juste avec ta conscience. On s'était toujours dit pas les ex, mais toi non seulement' tu sors avec mon ex mais par dessus tout la mère de mon fils. Et tu interfères même dans notre relation pour me mettre des bâtons dans les roues, c'est quoi Amal tu te sens menacé ?
- Tu sais quoi ? J'abandonne. Il est impossible de parler correctement avec toi. Nadia je serai dans la cuisine si tu as besoin de moi mais je ne peux plus rester et voir sa tête.
Et sur ce Amal se retira dans la cuisine la laissant seule avec Máel. Elle aussi était blassée par les paroles de Máel, elle ne désirait qu'une seule chose, qu'il s'en aile et ne revienne plus jamais si possible.
- Comme tout est dit tu peux t'en aller.
Il la regarda de haut en bas puis se mordit les lèvres. Nadia fronça les sourcils en le voyant faire ça.
- Tu es malade Máel ? De quel droit te permets tu de me regarder de la sorte ? Ça ne va pas ou quoi ? Respecte moi un peu non
- Je te respecte pas moi ? Moi je ne te respecte pas ? C'est moi qui t'empêche de voir ton fils ? C'est moi qui envois un chien de garde pour t'attaquer ? C'est moi..
Nadia ne lui avait pas laissé le temps de continuer qu'elle lui avait donné une bonne gifle dont elle avait le secret.
- Ne traite plus jamais Amal de chien de garde sombre idiot. Plus jamais de toute ta vie ! Et maintenant va-t-en, va-t-en tout de suite.
Il la regarda encore une fois puis sourit de façon mesquine.
- Il est mieux que moi au lit c'est ça ? Il en a une plus grosse ? Tu cries mieux sous ses coups de rein c'est bien ça ? Il est un bien meilleur coup ?
Nadia l'inspecta a son tour. Elle finit par poser ses yeux sur lui et éclata d'un rire sans joie.
- Tu es d'une bassesse. Et maintenant va-t-en
- Je vais m'en aller Nadia mais apprête toi, bientôt on se fera face devant un juge. Et on verra qui aura le dernier mot. On verra avec qui Samir grandira. Demain matin je veux le voir chez moi, je ne pars pas au poste. J'ai bien dit demain matin.
Alors là c'en était trop pour Nadia. Elle savait qu'elle ne faisait pas le poids face à lui mais se précipita sur lui et se laissa tomber sur son corps. La force qu'elle y avait mis combinée a l'effet de surprise le fit perdre l'équilibre. Elle monta rapidement a califourchon sur lui puis mit ses deux mains autour de son cou. Elle devait sûrement être ridicule mais elle s'en fichait complètement.
- Regarde moi très bien Máel, j'en ai plus qu'assez de cette manière là que tu as de me parler. Cette nuit tu as mis mes nerfs a rude épreuve et j'espère pour toi que c'est la seule et unique fois. La prochaine fois je pourrai te planter tellement fort que tu perdrais connaissance sous la douleur on est bien d'accord ? demanda-t-elle près de son oreille.
Máel sourit alors qu'elle continuait de serrer son cou. Sans son visage qui devenait rouge elle aurait pu penser qu'il ne ressentait rien.
Sans crier gare, il releva la tête et posa ses lèvres sur celle de Nadia. La réaction de celle-ci ne se fit pas attendre, elle lui mordit violemment la lèvre inférieure et se jeta rapidement loin de son corps alors que Máel se roulait de douleur par terre.
- Ça suffit maintenant tu vas t'en aller fit Amal en passant devant Nadia et en saisissant Máel par le col de sa chemise pour le relever.
- C'est la première et la dernière fois que je te vois faire ce que tu viens de faire Máel je ne rigole même plus avec toi. Ne teste pas ma patience. Máel sors de chez moi et ne revient plus a moins d'y être invité. On t'amènera ton enfant et on viendra le chercher aussi. Toi ne reviens plus ici. Bonsoir dit-il en ouvrant grand la porte
Máel le regarda bien fixement une dernière fois avant de franchir la porte. Amal claqua la porte juste après son passage puis monta les escaliers sans un regard pour Nadia.
Elle courut et le rattrapa a la dernière marche.
- Qu'est-ce qu'il y a encore Amal ? Est-ce que c'est moi qui lui ai demandé de venir ?
- Ce n'est même pas ça le problème. Il t'a embrassé bon sang !
Nadia leva les yeux au ciel et poussa un soupir.
- Ta folle d'ex-fiancée t'a aussi embrassé que je sache. A présent nous sommes quitte dit-elle en haussant les épaules. Bonne nuit Amal
Elle le contourna pour atteindre la deuxième série de marches. Elle la monta puis arrivée en haut elle prit la direction de la chambre où dormait Samir.
- Euh Nadia dit Amal pour l'arrêter.
Elle se retourna vers lui et le découvrit en train de se gratter la tête.
- Oui Amal ?
- Euh bah tu ne reviens pas dormir avec moi ? demanda-t-il d'une petite voix
- Ah bah non. Revenir dans cette chambre reviendrait a dire que j'ai oublié toute l'histoire alors qu'il n'en ai rien. Je t'en veux toujours autant. Laisse moi juste un peu de temps d'accord ?
- D'accord dit-il en soupirant. Bonne nuit Nadia
- Bonne nuit Amal répondit-elle en reprenant la direction de la chambre de Samir
Elle ouvrit la porte puis la referma doucement pour ne pas réveiller son fils.
Elle rentra dans la salle de bain, prit une bonne douche puis enfila son pyjama. Après avoir fini elle sorti de sa chambre puis éteignit la lumière. Elle marcha doucement vers le lit et s'y glissa à l'intérieur. Elle prit doucement son fils dans ses bras et se mit à lui caresser la tête.
Et Máel pensait vraiment pouvoir le lui enlever ? C'était la blague du siècle.
Elle se retourna un moment puis chercha son téléphone en tâtonnant sur la table de chevet. Elle finit par mettre la main dessus puis le mit en charge.
Elle se recoucha en se promettant d'appeler ses frères le lendemain.
Elle se cala confortablement mis la couverture sur eux puis se laissa englober par les bras de Morphée.
Elle se réveilla comme a son habitude, fit ce qu'elle avait a faire puis ensemble ils sortirent.
Ils avaient déposé Samir chez son père. Il avait été ravi de revoir le tonton qui attrapait des méchants. Bientôt elle sera obligée de lui dire la vérité.
A présent ils étaient tous les deux dans leur bureau respectifs. Elle était face a un bilan qui lui cassait la tête. Après plusieurs minutes de réflexion elle se rendit compte qu'elle ne trouvait pas la solution et se leva pour aller le soumettre au chef comptable.
Au même moment la porte s'ouvrit et laissa entrer Nadia dans toute sa splendeur. Nadia mère de Samir, ne paraissait même pas étonnée,comme si quelque part elle savait qu'elle allait revenir la confronter.
- Nadia quel plaisir de vous voir sourit hypocritement la mère de Samir. Venez donc vous asseoir.
Nadia se rassit pendant que l'ex-fiancée d'Amal venait s'asseoir a son tour.
- Bonjour Nadia,comment vous allez ?
- Je vais agréablement bien merci et vous ? répondit la mère de Samir
- Ça peut aller. Je ne vais pas passer par quatre chemins, vous devez vous douter de la raison de ma visite ici aujourd'hui. On va parler, oui on va parler d'Amal.
- Je suis toute ouïe rétorqua la mère de Samir en riant.
Amal n'était certes pas un objet,mais il lui appartenait et personne n'allait le dérober a elle.
- Vous savez sûrement que j'étais fiancée a Amal et que notre relation a duré plus de trois ans.
- On a connu des relations qui ont duré plus que ça mademoiselle lança la mère de Samir avec un sourire en coin
L'autre la toisa méchamment avant de continuer
- Bien sûr mais ce que nous avions vécu en trois années c'était beaucoup trop intense. Peu de couple vivent la romance qui a bercée notre relation.
- Évidement, et c'est pour ça que vous êtes partie au bout de deux jours de vie commune. Oui oui quelle romance !
Nadia jubilait a l'intérieur d'elle même. S'il y avait eu un commentateur,il aurait accordé deux points a Nadia et zéro pour l'ex-fiancée d'Amal.
- Vous ne connaissez paz les dessous de notre histoire. Vous n'avez aucune idée des tenants et des aboutissants de cette histoire alors gardez vos commentaires pour vous, vous seriez mignonne.
- Continuez donc
- Je n'avais même pas besoin de votre permission. Amal et moi c'était l'amour fou et aujourd'hui je refuse de penser que cela s'est évaporé juste comme ça. Seulement le problème, c'est vous. Vous nous empêcher de vivre notre amour. Si je savais que vous seriez celle qui le détournerait de moi, jamais je n'aurais enlevé la plainte. Je vous aurais laissé crever volontiers dans cette prison.
- Mais voilà que vous l'avez fait. Vous ne pouvez que vous en prendre a vous même, et maintenant si nous avons fini vous pouvez vous en aller. J'ai du travail qui m'attend.
Elle se leva et saisit son sac.
- Nous n'en avons pas fini. Laissez Amal de votre propre chef ou c'est moi qui vais vous y obligé.
- Des menaces Nadia ?
- Juste une promesse fit-elle avant de sortir.
Nadia poussa un soupir et reprit son dossier en main mais la porte s'ouvrit une fois de plus.
- Écoutez je vais perdre patience, je suis ici pour travailler pas pour régler vos problèmes de coeur. Alors..
Elle s'interrompit en se rendant compte de qui il s'agissait. Au même moment son téléphone sonna et elle remarqua que c'était un numéro inconnu, un numéro très bizarre qui plus est. Étonnée, elle fit signe a Shérifa qui était au seuil de la porte pour qu'elle rentre puis elle décrocha l'appel.
- Allô dit-elle une première fois sans réponse.
Et pourtant elle entendait une respiration derrière le fil. Elle réitéra une deuxième fois toujours sans réponse.
- Écoutez je vais raccrocher, je n'ai pas que ça a faire dit-elle en invitant Shérifa a s'asseoir a la place qu'occupait l'ex-fiancée d'Amal il y avait encore quelques secondes.
- Non attends Nadia. C'est..c'est moi,c'est Yacine derrière l'appareil.
Nadia ouvrit la bouche de surprise. Que lui voulait-il ? Elle comprit maintenant pourquoi le numéro était autant bizarre,c'était un numéro de prison.
- Oh Yacine, qu'est-ce que je peux faire pour toi ? demanda-t-elle soucieuse de connaitre le but de cet appel
- Écoute je risque ma vie en t'appelant mais a l'heure où j'en suis je n'en ai plus rien a faire. Hichem, il tourne autour de toi depuis un moment. Il te regarde de loin et il prévoit t'attaquer bientôt. Je ne sais pas par quel moyen il va s'y prendre mais sois sur tes gardes. Fais attention a toi et surtout a ton fils. Il est venu me voir aujourd'hui et il a juré qu'il allait me venger, il a juré qu'il en finirait avec ta vie parce qu'il te prend pour entière responsable. Si jamais il sait que je t'ai prévenu, il me tuera aussi. Alors n'oublie pas que ma vie est en danger,fais les choses bien. Il serait bête que je meurs parce que je t'ai prévenu et que tu meurs aussi parce que tu n'as pas été assez attentive. Je compte sur toi
Nadia déglutit péniblement et évita le regard de Shérifa. Il ne fallait pas qu'elle se doute de quoi que ce soit.
- Yacine ne m'appelle plus jamais pour me menacer sinon je risque de porter personnellement plainte contre toi. Depuis des jours maintenant tu ne fais que m'appeler pour me menacer mais ça ne va pas durer longtemps. Fiche moi la paix tu as compris ? Fiche moi la paix ou tu vas le regretter. Tu es déjà en prison, pense a ta peine au lieu de me pourrir la vie.
- Nadia qu'est-ce que tu racontes ? Je..oh tu ne peux pas parler ? Il y'a quelqu'un en face de toi c'est ça ?.
- C'est bien ça, oui c'est bien ce que je dis. Je porterai plainte et tu ne pourras rien y faire. Appelle moi encore et tu verras
- Je vois. En tout cas n'oublie pas ce que je t'ai dit, fais attention. Je vais te laisser.
Et il raccrocha mais elle fit semblant de parler encore
- Tu n'es qu'un salaud sans coeur tu m'entends ? Tu n'as pas de coeur et.. Quoi ? dit-elle en enlevant brusquement le téléphone de ses oreilles. Il a osé me raccrocher au nez ce fils de chien.
Elle poussa la comédie a tel point qu'elle se leva et tapa du poing sur la table.
- Ça ne va pas se passer comme ça. Je vais de ce pas prévenir Amal. Sheri ma chérie donne moi deux minutes, je reviens tout de suite.
- Non non Nadia attends cria-t-elle rapidement. Je veux dire attends un peu, il faut que je te parle urgemment.
- Sheri tu ne comprends pas, il travaille pour ton frère et ils en veulent tous les deux a ma vie. Il faut que j'aille porter plainte,donne moi juste deux minutes le temps d'envoyer Amal au commissariat.
Elle ne lui laissa pas le temps de riposter qu'elle sorti de son bureau. Elle marcha rapidement vers le bureau d'Amal et y entra.
Elle s'entretient avec lui et ressortit de la pièce pour rentrer a nouveau dans son bureau. Elle était une très bonne actrice, elle devait penser a s'inscrire dans un spectacle.
Elle revint s'asseoir devant Shèri et eut un sourire d'excuse.
- Voilà je t'écoute maintenant
- Nadia s'il te plait je n'ai pas assez de temps avec moi mais j'ai besoin de ton aide. Tu peux m'accompagner s'il te plait ? Je dois aller chercher ma petite soeur,elle a réussit a s'échapper des mains d'Hichem et si je ne fais pas vite, il pourra la retrouver. Je t'en prie Nadia aide moi.
Nadia n'était pas dupe. Pas du tout dupe.
- Quoi ? Mais il faut immédiatement informé la police. Ils pourront mieux nous aider.
- Non j'ai juste besoin de quelqu'un pour être avec moi. J'ai parlé à Karim mais il a dit qu'il ne voulait plus jamais avoir affaire a moi alors je me suis tournée vers toi. Tu viens ou j'y vais toute seule ? S'il te plait pense au fait que je t'ai aidé à un moment où tu avais le plus besoin, aujourd'hui c'est à toi de me rendre la pareille.
Après quelques minutes a douter et a essayer de la convaincre d'appeler la police, elle accepta.
Nadia rangea ses affaires et elles sortirent toutes les deux. Sheri donna l'adresse au taxi et quelques minutes plus tard, elles étaient arrivées.
Elles descendirent de la voiture et Nadia suivit Sheri dans la maison.
Aussitôt passées la porte, elle entendit la serrure qu'on activait.
Elle se tourna et tomba nez a nez avec son pire cauchemar.
- Je suis content de te revoir Nadia. Et crois moi que cette fois je vais vraiment finir ce que j'ai commencé.
- Shèri ne me dit pas que c'est ce que je crois dit Nadia en portant une main a sa bouche.
- Je suis désolée répondit-elle simplement
EXTRAIT
- Tu peux enlever le mouchard Sheri. J'ai tout entendu. Yacine c'est mon gars sûr,mais c'est un petit cachottier. Il ne m'avait pas dit qu'il appelait l'autre grâce pour la menacer comme il se doit. C'est un bon ce type Shèri, tu ne peux faire confiance qu'à lui.
Si seulement vous saviez.
- J'espère que personne ne vous a suivi jusqu'ici Shèri.
- Non Hichem,personne.
Ça s'est ce que vous croyez se dit Nadia intérieurement. Elle était très sereine, d'ici là, la maison serait prise d'assaut.