Avancer (2)??
Write by Lari93
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Quelques jours
avant
Hicham Diallo :
Axel , je te le promet sur tout ce qui a de l’importance dans ma vie.
je ne suis plus avec cette fille, et ce depuis que j'ai revu
Eva à Dakar.
Axel : Hummm Ok.
Je suis aussi un
Homme Hicham.
Hicham : Donc tu es capable de pourvoir décerner le
vrai du faux.
Je sais me contrôler Axel.
Axel : Ok c'est bon je te crois.
Moi aussi j'ai une longue liste de folle torride à mes
trousses.
Mais tu auras du mal avec Eva.
Quand elle s’enferme dans sa bulle c’ est pire qu'une
prison.
Et si elle te tend une perche , frère je t’en prie ne gâche pas tout.
Elle ne le fera pas une seconde fois.
Trouve les mots juste,
Parle avec elle a cœur
ouvert et non avec la tête.
Hicham : Merci Axel.
Et concernant Patrick ?
Axel : T’inquiète il n’y a plus rien entre eux .
Juste que Eva s’en-tête à chercher encore du bon en lui.
Hicham : Je sais qu’il prépare quelque choses alors je
suis sur mes gardes.
Axel : Tu fais bien.
Bonne chance avec ma sœur.
Hicham : Merci frère.
Retour à la réalité
Cette conversation me reviens pendant que j’attends sa
réponse.
Elle me regarde et ne dit rien.
Je sens qu’elle a des doutes.
Il faut pas que je la laisse trop réfléchir.
Je la supplie intérieurement du regard de me répondre «
oui » à un nouveau départ, de lâcher prise et d’avancer.
Mais je sens qu’elle hésite et qu’elle a peur.
Hicham :Bébé ?
Eva : Uhmmm (son téléphone sonne Merde qui ça peut être ?)
Allo mon cœur, tu vas
bien ?
Comment était ta journée ?
C’est Fared, elle se lève et se dirige vers la sortie.
Normal,nous sommes dans une église.
Je la suis vers l’extérieur et ce jusqu’à la voiture.
Eva m’à encore rien répondu.
Je crois qu’elle en profite pour éviter le sujet.
Mais comme on le dit à Abidjan « Aujourd’hui c’est
Aujourd’hui ».
Je demande a koffi de nous conduire jusqu’à ma résidence.
Elle va me répondre.
Son appel me semble interminable.
Je n’en peux plus.
Je récupère le téléphone.
Hicham : Allo Fared , maman et moi allons te rappeler
tout à l’heure.
Faire un gros bisou à ta tata de ma part.
Fared : Ok papa (il raccroche. C’est vraiment mon fils
il sait a quel moment faire ou pas des caprices).
Hicham : Eva ? J’attend ma réponse et s’il te
plaît ne change pas de sujet.
Je suis désolé d’avoir mis fin à ton appel mais ton silence est une torture.
Eva : Hicham je ne sais pas !!
Hummm.
Es ce nécessaire ?
Hicham : Oui mon cœur.
Eva : Je n’ai pas envie de me battre avec des femmes
pour un homme.
Je ne veux pas que mon cœur soit mis à l’épreuve.
Je ne te fais plus confiance.
Je ne veux plus souffrir …… (je l’embrasse).
Hicham : shuutt mon cœur, Je te promet de veiller au maximum que ce genre d’incident n’arrive
pas ou n’ arrive plus (Dis-je pour la rassurer . Je prends ses mains et y pose mes lèvres. )
Je t’aime et je ne veux que toi .
Tu es là reine de mon cœur depuis 5 ans déjà
Il n’ y a que toi qui compte.
(Je l’embrasse encore.
Elle résiste puis fini par céder, avant d’y mettre un terme)
Eva : On n’est pas seul Monsieur (En regardant devant.
Moi je m’en fiche ).
Je nous donne une seule chance (dit-elle à voix basse à mon oreille).
Hicham : Je n’ai rien entendu (Elle me fait les gros
yeux).
Rédit le moi s’il te plait (je souris de toutes mes dents).
Eva : Je veux avancer avec toi .
Je nous donne , non je te donne une seule chance.
(Je perds le contrôle, je suis au ange .
Je la renverse sur le siège et commence à l’embrasser de partout tellement ,je déborde
de joie.)
Hicham arrête s’il te plait (dit elle en riant).
Hicham : KOFFI j’espère que vous accélérer en ce
moment ?
Il faut que j’arrive très vite chez moi.
Koffi : Oui patron.
Eva : Hicham !!!(dit elle honteuse . J’éclate de
rire a mon tour.
Mais je ne plaisante pas.
J’ai hâte de rentrer chez moi pour lui faire l’amour).
Koffi et son homme l’on bien compris en 15 min nous sommes à
ma résidence.
Je la soulève du véhicule direction ma chambre.
Le reste imaginé vous-même.
Eva Loba
Je ne sens plus mes jambes.
Mais il faut que je
sorte de ce lit.
Hicham est encore endormi .
Depuis ma réponse j’ai été son goûter , son dîner et son
dessert.
Je me demande si j’ai même bien fait.
Ma tête est encore pleine de doutes.
Mais mon cœur a parlé a ma place et impossible de revenir en
arrière.
J’espère ne pas avoir fait une bêtise.
J'ai peur d’une nouvelle déception.
Mon cœur ne saurais le supporter une seconde fois.
Ah Eva !!! On peut être aussi « Mazo » ?
Une fois hors de la chambre,
je commence l’exploration de cette splendide demeure.
Il faut dire que cette maison est magnifique.
Hicham à du goût en terme d’immobilier.
Je me demande si elle est à lui ou c’est juste une location.
Il ne va pas me dire qu’il a des maisons partout ou il fait
du business.
Il y a de grandes tableaux tout le long des escaliers .
C’est beau et très bien agencé .
J’en même reconnais
certains pour avoir été invité à des vernissages.
Ils ont tous été réalisés par de grands peintres africains.
Je ne croise personne
sur mon chemin, les couloirs dont vides.
J’arrive tout près de ce qui me semble être la cuisine quand
j'entend quelques bruits , sûrement la femme de ménage
Vu que je ne porte qu’une chemise , je tire le cou pour
regarder quand nos regards se croise.
Elle affiche un beau sourire à mon égard.
Ses yeux sont plie et poil dans les miens.
Aichatou : Hé ma belle sœur chérie, j’espère que je ne vous ai pas dérangé avec
mon bruit.
Eva : Non pas du tout (en sortant de ma cachette un peu
honteuse).
Aichatou : Je suis venu travailler avec lui , mais
visiblement l’amour lui a fait un peu oublié l’objet de notre voyage.
Mais, je suis hyper contente que vous ayez réussi à vous
réconcilier surtout pour votre petite famille (En regardant mon ventre).
Mon frère t’aime a en mourir, je te le dis.
(je ne sais pas pour vous mais je ne suis pas habitué à
cette bienveillance. Avec la famille de
Patrick , j'ai toujours connu les conflits du coup je suis sur la retenue avec
elle)
Eva s’il te plait, informe ton amoureux que je suis passé à son
réveil.
Et Aussi dit lui que j’irais au tribunal sans lui.
A mon retour, je lui ferais un point détaillé.
Ton chéri est tellement exigeant que je n’ai pas envie de
l’entendre me dire qu’il me paye assez cher pour faire mon travail.
Eva : Tu es sa sœur après tout.
Aichatou : Hicham ne mélange jamais famille et
travaille.
Il est plus exigeant avec nous que ses autres partenaires.
Et j’oubliais, j’ai fait le petit déjeuner pour quatre (en
regardant encore mon ventre).
Eva : Ok (elle disparaît dans le couloir).
Je rassemble ce qu’elle nous a laissé sur un plateau et je
monte avec.
Comme ça tout les Diallo sont informés de ma grossesse ,
alors que moi seigneur !
Mon père va me tuer s’il l’apprend d’une autre personne.
Ma mère elle risque de piquer une crise .
Enceinte une deuxième fois sans un mariage.
Haaaaaa ,il y a tant à faire !!.
Je remonte et retrouve Hicham réveillé sur sa tablette.)
Eva : Aichatou viens de partir.
Hicham : Ah , j’étais sur le point de lui écrire.
Elle va se débrouiller sans moi aujourd’hui.
Tout compte fait, je la paye assez cher .
Eva : Elle n’avait donc pas tord alors (il me regarde
surpris).
Hicham : Aichatou t’a raconté quoi au juste ?
Eva : Rien, elle nous à juste fait le petit déjeuner.
Hicham : Déjà des cachoteries avec ma sœur ! OK
merci à elle (je rigole).
Eva : Tu es en procès avec la famille de Maxwell ?
Hicham : Oui soit il me rembourse tout ce qu’ils me doivent
chose qui est impossible selon moi ou il
me cède toutes leurs parts de la compagnie.
Eva : Mais pourquoi tu en veux autant à maxwell tu m’avais
dit qu’il était le plus sérieux.
Hicham : C’ est le cerveau du groupe en vrai.
Il a maquillé les chiffres pour attirer les investisseurs et
partenaires bancaires.
Il ignore que je sais tout.
Et je compte les prendre à leurs sale jeu.
Eva : il est bien différent du tableau que tu me
présente. (Il remue la tête).
Hicham : Regarde par toi même saint Thomas ( il me tend
sa tablette, il y a plusieurs dossiers sur maxwell ,sa famille et leur entreprise).
Il a monté un dossier pour demander l’entrée de ma holding
dans leur capital.
Appel auxquels, j’ai répondu sur la fiabilité des chiffres
et l’audit effectués par un cabinet comptable local.
A la suite de mon intégration, j’ai suscité un besoin en
ressources pour améliorer les performances de la compagnie.
Ils ont accepté et lancé le recrutement,parmis les candidats
il y avait mes experts.
Bien évidemment, ils ont réussi à intégrer la société en
étant recruter par maxwell.
Ils les ont espionnés et collectés tout les documents que tu
vois.
Au début, nous avons tous cru que maxwell était la victime
de sa famille, avant de savoir que c’est le tacticien de la magouille.
Son système, est de faire entrer de l’argent qu’ils dilapident.
Et avec les pertes cumuler
incité le partenaire à sortir du capital avec des actions dévalués.
Mais aujourd’hui, j’ai toutes les preuves de la fraude et je
compte leurs faire mal.
Eva : Mais ici tu es un étranger.
Hicham : La loi n’a aucune de nationalité.
Les premières victimes ici se sont les employés et les
fournisseurs qui sont eux bien nationaux.
Eva : Soit prudent (dis-je encore plus inquiète).
Je ne pense pas qu’Axel sache tout ceci.
Hicham : Moi aussi,
je pense pareil.
Il ignore tout.
De nos échanges, je ne suis rendu compte qu’il ne savais pas
grand choses sur son ami maxwell hormis le fait qu’il travaille dans
l’entreprise familiale.
Brefs, apprête toi mon cœur nous Allons à la découverte de Libreville (En
me faisant un baiser sur le front).
Eva : Toutes mes affaires sont à l’hôtel.
Hicham : Ils seront là dans pas longtemps.
J’ai fait vider ta chambre (En regardant le plafond).
Eva : Ok .
Ma réponse le surprend. A ma place, qu’auriez-vous dit ? Il a déjà fait ce
qu’il voulait.
Mieux je me tais.
Mes affaires ne tardent pas à être livré.
Je prends une douche
enfile un pantalon fluide taille haute et un top.
Nous allons déjeuner dans un restaurant français le U piscadora.
Ensuite, nous sommes allés au musée des Art, rites et
traditions du Gabon.
J’ai beaucoup appris sur ce pays que nous avons souffert tendance
à décrire comme le petit pays
Enfin, nous sommes allés à la baie des tortues.
C’est un hôtel magnifique.
Nous y avons passé toute la soirée et nous sommes rentrés
après le dîner.
Il faut dire que j’ai
apprécié le temps qu’il m’ a consacré.
C’est un homme très occupé, mais aujourd’hui j’étais son unique priorité.