Avancer 3

Write by Lari93

Abidjan
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Patrick Gadji
Je ne décolère pas depuis cette soirée.
Il a osé.
Il l’à fait une seconde fois.
Elle porte encore un autre enfant de lui.
Je ne peux le tolérer.
Je serais ridicule au yeux de tous.
Aujourd’hui plus que jamais, j ai des doutes sur ma soit disant paternité.
Hormis Isabelle, je n'ai mis aucunes autres femmes enceintes.
Vous croyez quoi ?
Isabelle n’est qu'une parmi tant d'autres.
Je descends les escaliers lorsque je surprend ma mère en pleine conversation avec Isabelle.
Elle ignore que je suis là.
En fait, personne ne sait que je suis là.
J’ai laissé ma voiture devant un club et je suis rentré tard en taxi.
Le gardien endormi, je suis entrée avec mon double des clés.
Un incapable que je vais bientôt renvoyer.
Je reste donc silencieux pour les écouter.
Maman Gadji : Isabelle reste tranquille.
Il ne va pas t’ignorer encore longtemps.
Une chose est sûr, Eva ne reviendra plus jamais avec lui.
Isabelle : Ah Maman ça fait des années tu me dit la même choses.
Tout son être ne respire que pour Eva.
C’est comme s’il est devenu plus amoureux depuis qu’elle a décidé de le quitter.
Ton marabout est nul (Quoiiii ??).
Maman Gadji : Ne dit pas ça.
Grâce à lui cette union n’à produit aucun fruit depuis leur mariage.
Grâce à lui tu es la seul avec qui mon fils peu procréer (Non non je rêve ??)
Isabelle : Et à quoi bon ? Il m’aime pas ses enfants.
Il est prêt à adopter celui de Eva.
Maman je suis encore jeune et quelqu’un d’autre peu encore m’épouser.
Maman Gadji : Et qui s’occupera de tes enfants ?
Isabelle : Ce sont vos petits fils non ?
Vous m’avez encouragé à les avoir, alors vous allez vous en occuper sinon je dit tout à votre fils.
Je lui dirais comment vous n’avez jamais voulu de son mariage.
Comment vous avez passer votre temps à le marabouter pour qu’il s’éloigné de sa femme parce qu’elle était difficile à atteindre.
Maman Gadji : Fermé ta sale bouche oiseau de malheur .
J’ai mal fait de te choisir comme belle fille.
Tu n’es même pas reconnaissante.
Grâce à mon fils tu as ce niveau de vie.
Si tu veux partir, alors vas t’en mais prends tes bâtards avec toi.
Ils ne sont pas de mon fils.
Tu penses que les bains purifiant que le marabout te faisait quand tu dormais inconsciente chez lui était pour quoi ?
Vu que je n’arrivais pas à rendre Eva stérile, j’ai sacrifié Patrick.
Isabelle : Hééé Maman tu es mauvaise ohhh.
C’est ce sale marabout qui m’à enceinté à deux reprises.
Maman Dieu va te punir (En pleurant).
Je vais tout dire à Patrick.
Patrick : Pas la peine j’ai déjà tout entendu. (Elle me regarde surprise, Ma mère encore plus.)
Maman Gadji : Tu es là Patrick ? Tu es rentrée à quel heure ?
Patrick tu as entendu quoi ?
Mon fils Isabelle et moi on aime rigoler et faire des sketchs.
Patrick : (je m’assoie sur les marchés des escaliers) Donc tu m’as rendu stérile juste parce que tu déteste Eva ?
Maman Gadji : Non mon enfant c’est faux.
Patrick : Je t’ai bien entendu.
Le pire dans cette histoire, c’est l’avenir de ses deux innocents .
Des enfants que tu chérissais ici parce que leurs présences t’arrangeait.
Tu es une véritable sorcière.
Maman comment tu peux dormir avec ce que tu m’as fait (mes larmes rucellent sur mes joues).
Tu m’as rendu stérile.
Je suis dans un mauvais films ou quoi ?
Maman Gadji : (à genou) Patrick je n’avais pas le choix.
Je ne savais pas comment t’éloigné de cette fille.
Je voulais juste vous séparer.
Je ne la supportais pas .
Elle et son air de supériorité.
C’est elle qui avait la chance de t’avoir et non le contraire.
Sa famille qui se croit supérieure à la nôtre comme s’il nous sortait de la boue avec ce mariage.
Malheureusement le sort que nous avions lancer sur Eva est retomber sur toi
C’était déjà trop tard mon fils .
C’est pourquoi je la déteste encore plus.
Cette fille a un esprit très fort .
Patrick : (Rire) Tu es sérieuse ?
Tu raconte des balivernes.
La famille de Eva t’a toujours respecté toi ,tes filles et papa.
Mais c’est plus tôt toi qui était toujours désagréable.
Je m’excusais toujours pour toi auprès d’eux.
Ramasse tes affaires et quitte ma maison madame Gadji.
Il en est de même pour toi Isabelle.
Isabelle : Patrick et les garçons ?
Patrick : Tu connais leurs géniteurs, vas y il doit reconnaître sa paternité.
Isabelle : Aie pitié Patrick.
Patrick : Dans quelques années, tu seras là première à me traiter de stérile à qui veut bien le savoir.
Alors , je préfère tout assumer dès maintenant.
Quitte ma maison avec tes enfants.
A mon retour, vous êtes tous partis.
Hé madame Gadji sèche tes larmes de crocodile et oublie que tu a un fils.
Madame Gadji : Patrick pardon ( En se traînant au sol). Tu mon unique fils.
Patrick , je l’ai fait par amour et pour ton bien.
Patrick : Merci Madame, mais quitte ma demeure (je sors de la maison sans regarder en arrière ou écouter les supplications de ces deux sorcières.
Quelques jours plus
Patrick Gadji
Voilà plus de six jours que je suis dans l’un de mes appartements en zone 4 .
Je n'arrive pas à remettre les pieds chez moi.
Je ne répond plus au appel de ma mère et de mes sœurs.
Je me demande quel sorte de pacte à t’elle fait me concernant.
Toute ses années à faire des misères à ma femme pour un enfant alors que c’était moi le problème.
Je comprends pourquoi mon père lui a dit une fois de son vivant qu’il regrette l’avoir épousé.
Ma mère est une méchante femme.
Quel genre de mère irait jusqu’à faire des rituels sur ses enfants ?
Bref , je continue à me soûler quand mon téléphone résonne.
Patrick : Allo !
Binta : Je suis à l’aéroport envoie moi ta localisation.
Patrick : Tu aurais pu prévenir.
Binta : Pourquoi faire ? Tu l’envoie oui ou merde.
Patrick : Je t’envoie mon chauffeur.
Attend le au à Onomo c’est juste à quelques mètre de l ‘aéroport.
Binta : Ok (Elle raccroche. Voici une qui va bien me servir).
Lorsque je raccroche je reçois un second appel.
Patrick : Allô !
Inconnu : Monsieur Gadji ?
Patrick : Oui à qui ai-je l’honneur ?
Inconnu : Je suis Madame Ballet greffe au tribunal d’Abidjan.
Je vous contacte pour vous informer que vous êtes convoqué dans 03 jours pour la signature de l’acte de Divorce d’ avec mademoiselle Loba Eva .
Patrick : Madame s’il vous plait.
Cette femme est encore mon épouse.
Donc Madame Gadji oki .
Inconnu : Ahhh ,Comme vous voulez Monsieur.
Cette convocation est importante.
Aussi même si vous êtes absent le juge proclamera le divorce.
Donc elle va se renommé mademoiselle Loba et sera plus votre femme.
Patrick : Ok (Dis je nerveux, encore une de ces fonctionnaires mal poli)
Je raccroche .
Cette bande de sorcières à milité pour m’éloigné de ma femme.
Dans trois jours avec ou sans mon accord le divorce sera proclamé.
Je me mets à pleurer.
J’ai tout perdu.
Je serais là risée de toute la ville.
Mon prestige et ma position dûment acquise.
Mais si nous avons été marabouté, elle n’est donc pas consciente de ce qu’elle fait.
 je vais lui faire comprendre et lui ouvre les yeux avant la signature de l’acte, elle quittera son sénégalais et j’y veillerais.
Il faut que je demande à ma mère de nous de libérer du sortilège pour qu’elle reviennent à mes côtés.
Et elle a intérêt a trouver la solution.
Libreville
Maxwell : Eva s’il te plait écoute moi, laisse moi te donner ma version.
Eva : Maxwell Hicham n’appréciera pas de me voir te parler.
Tu vois les deux messieurs là-bas , il assure ma protection.
Maxwell : Eva, s’il te plait je ne suis pas dangereux.
Tu me connais, je ne te ferais jamais de mal.
Il n y a que toi qui puisse nous aider.
Eva : Moi ?? Et comment ? Maxwell ??
Maxwell : s’il te plait assieds toi.
Nous sommes dans un endroit public et tu ne risque rien.
Garde : Madame es qu’il y a un problème ? (Le garde )
Eva : Humm Non (En regardant Maxwell) , tout vas bien .
Je discute avec mon ami( il s’éloigne).
Garde : Ok Madame.
Maxwell : Je ne suis pas un criminel Eva.
Oui j’ai peut-être falsifié des documents mais je n’avais pas le choix.
C’était soit ma famille, ou soit les investisseurs.
Eva : Hum Maxwell tu commence mal.
Maxwell : Bon tu as raison, mais je commence par le début.
Je viens d’une famille très riche.
Mon grand père a fondé notre entreprise.
 Il l’ a légué à papa à sa mort, son unique fils.
Mais malheureusement mon père à une dépendance pour les jeux de casinos.
Au début, il jouait de petite somme d’argent.
Il donnait comme excuse que le casino lui permettait de tisser de bonne relations avec d’autres hommes d’affaires.
Mais plus, il s’y a donnait plus il perdait au point de céder 29% du capital de notre entreprise.
Et les 29% sont aujourd’hui aux mains d’un dealer nigérian qui se sert de nous pour blanchir souvent son argent sale.
Vu que nous sommes dans l’incapacité de lui racheter ses parts.
Eva , après mes études en business d’entreprise, je suis revenu de Londres en pensant venir diriger une entreprise solide.( ses larmes perle sir ses joues)
J’ai très vite déchanté.
Je me suis rendu compte de la casserole vide créer par mon père et des mauvais choix de gestion de mes frères, qui en plus de tout ça continuaient de vivre dans le luxe comme si tout allait bien.
Mon objectif était de faire sortir ce dealer de notre capital par tout les moyens.
J’ai inventé des chiffres pour bénéficier des fonds de groupes d’investissements.
J’ai utilisé mes connaissances en montage financier pour nous aider à tenir.
Et à rembourser cet sale type.
Car le dealer en question est très gourmand, et j’y suis presque .
Je sais que c’est mal et condamnable pénalement mais je n’avais pas le choix.
Je veux voulais vraiment de ton homme dans notre entreprise, car je connais ses compétences.
Je ne comptais pas utiliser ses fonds pour solder les compte de mon père.
Mais je ne sais comment il a su la vérité avant que j’arrête tout.
Le procès qu’il a entamé va nous ruiner et nous conduire en prison.
Et Dieu seul sait comment la vie carcéral au Gabon est un enfer.
S’il te plait dit de retirer sa plainte.
Je lui rembourserais tout ses fonds.
Je préfère être l’esclave d’un dealer que d’aller en prison.
Eva : Humm je t’écoute et je ne sais quoi penser.
Maxwell tu avais le choix, j’en suis convaincu.
Maxwell : Eva je ne pense pas qu’à ma place tu aurais fait comme tu le dis.
Dieu seul sait combien de fois j’ ai été tenté tout abandonner et me tirer en Europe pour avoir un bon job et une petite famille.
Mais eux aussi c’est ma famille.
Même si ton couteau te blesse tu ne le jette pas.
Eva : Hummm Ok.
En gros tu veux que je demande à Hicham de se retirer de votre société et d’abandonner les charges contre vous au tribunal ?
Maxwell : Oui
Eva : Il ne le fera pas.
Il ne se bats pas lui mais pour tous les salariés et fournisseurs que vous mettez à mal.
Maxwell : Je promet de tout régulariser.
Ceux qui ont encore des intérêts dans notre business sont dangereux.
Eva : Je ne te promet rien, car je pense que c’est peine perdue.
Mais je vais lui en toucher mot.
Aussi je ne crois pas que Hicham ai peur de ces malfrats (dis-je pour me rassurer moi-même).
Maxwell : Merci.
Eva : De rien ( je me lève et quitte les lieux).
Quelques jours plus tard
Aéroport d’Abidjan
Hicham Diallo : Koffi direction le tribunal d’Abidjan nous sommes en retard.
Koffi : Ok , monsieur ne soyez pas inquiet nous y serons à temps.
Eva : Pas besoin de faire la vitesse monsieur Koffi
( Je la regarde et je préfère ne rien dire. Il faut qu’on en finisse avec ce mariage).
Hicham Diallo : Allô Baba es tu arrivé ?
Baba : ………………………………….
Hicham Diallo : Nous serons là dans 10 minutes. Et l’autre ?
Baba : …………………………………..
Hicham Diallo : Humm je m’en doutais.
Tu es sûre que les choses pourront être faites ?
Baba : ………………………………………..
Hicham Diallo : Ok merci.
Quinze minutes plus tard nous sommes dans la salle d’attentes.
Nous sommes arrivés avec 5 mini d’ avance.
Koffi avec ses contacts à la police à pu nous avoir une escorte rapide qui nous a faciliter le trajet à partir de cap Sud.
Hicham : Baba tu crois qu’il viendra ?
Baba : Tout compte fait sa présence est inutile. Le juge …. ( lorsqu’on entend la voix du concerner s’adressée à Eva)
Patrick Gadji : Bébé si tu permet que le dise un dernier fois puis je te parler en privé ?
Hicham : il n’ira nulle part temps que vous n’avez pas signer le divorce.
Patrick Gadji : Pour qui tu prends toi ( En fonçant droit sur moi , c’est Koffi qui le stop) ?
Hicham : Koffi laisse le j’en fais mon affaire. Je ne veux q’il dise que je me cache derrière mon garde.
Pour ta réponse monsieur, je me prends pour l’homme qui partage sa vie .
Le père de ses enfants et son futur époux.
Patrick Gadji : Futur ?? On verra bien .
Hicham : C’est une menace ?
Patrick Gadji : Prends le comme tu veux.
Hicham : Je te le dis et je te répète « Je sais être aussi dangereux quand il s’agit des miens »
La juge : Messieurs vous avez fini de jouer à qui pisse plus loin que l’autres.
(Silence radio. Je n’avais même pas remarqué sa présence).
Veuillez entrer dans la salle .
Nous la suivons.
Je suis derrière avec Koffi .
Eva et Baba sont assis sur le même banc à droite et l’autre con avec son avocat à gauche.
Le juge commence son speech.
Puis le greffe
Juge : l’historique ainsi dérouler nous allons mettre fin à cette longue procédure qui n’à que trop durer pour je ne sais quelle raison.
Avant de prononcer le divorce, avez quelque choses à dire l’un à l’autre ( Hé oohh elle fou quoi ?).
Sachiez que le divorce sera quand prononcer.
Je ne veux plus voir vos traces dans mon tribunal.
Patrick Gadji : Merci Madame la juge .
C’est bien noté.
J’aimerais échanger 05 minutes en privé avec ma future ex femme.
Hicham : Jamais.
Juge : Monsieur vous n’êtes pas censé être dans ma salle d’audience.
Je ne veux pas vous entendre ou l’officier à la porte vous fera sortir.
Déjà que mon tribunal risque d’être mêler dans une histoire de corruption à cause de cet divorce, ne me mettez en plus en colère
( je suis hors de moi ,comme si c’étais faux.)
Mademoiselle Loba es vous d’accord ?
Eva : (Elle me regarde, baisse la tête et répond) Ok, juste 5 minutes.
(Je délire ou quoi ? Après c’est moi qu’on traite comme la merde quand une femme rode autour de moi ).
Juge : Ok cinq minutes alors . Vous avez le bureau juste à côté.
Je préfère sortir.
Trente minutes plus tard , je les vois arriver tous vers la voiture ( Eva ,Baba et koffi).
Ils monte tous dans la voiture ,je reste silencieux et boudeur.
Baba : C’est fait.
Eva est enfin libre, et officiellement Divorcé.
Hicham : Super (En manipulant mon téléphone, ils ont tous les yeux sur moi. Je m’en fous royalement )
Baba : Hicham je retourne à ma voiture on s appelle demain.
Hicham : Ok frérot.
(Il descend et part)
Koffi on remet Eva à son appartement.
Eva : Pas besoin, je descends aussi .
Monsieur Koffi sortir mes affaires du coffre je vais prendre un taxi.
( je ne dit rien , elle descends et koffi demande à son garde de le faire. Nous sommes tout deux dans le véhicule .)
Koffi : Monsieur si vous me permettez , il y a quelques jours vous avez galérer pour reconquérir cette femme. Vous étiez heureux jusqu’à ce matin.
En principe, ce divorce devrait vous rendre encore plus heureux.
Monsieur ne vous laissez pas envahir par la colère , sinon ce type aura réussi son pari.
( il n’a pas tord je regarde Eva avec l’autre garde entrain d’attendre son taxi. Je me rend compte que j’si moi-même foutu en l’air tout mes efforts pour l’avoir auprès de moi.)
Hicham : Merci Koffi .
(Je descends pour la rejoindre, quand le garde me voit il s’éloigne avec les valises).
Mon cœur s’il te plait revient à la voiture.
Je suis désolé (Dis je en suchautant ).
Eva : Hicham laisse moi tranquille, je rentre chez moi.
Hicham : Bébé, je suis désole en la prenant dans me bras. C'est la jalousie qui m’a entraîner dans s cette colère.
Je t’aime bébé pardon, viens on rentre.
Nous avons un Nouveau départ à célébrer.
J’aurais pas du me laisser emporter ainsi.
(Elle sourit et finit par céder.)
Binta Diallo
Il vient de rentré ivre encore une fois dans l’appartement.
Une semaine que je suis Abidjan et il est chaque jours dans un état pitoyable.
Cette fille je l’ai vu qu’une seule fois.
Elle est très belle je l’avoue.
Mais je comprends pas pourquoi il peut en être aussi accro.
J’attend qu’elle rentre de son voyage avec Hicham pour mieux connaître cette rivale.
 A son réveil, il n’hésitera pas à me sauter encore la dessus.
J’ai l’impression d’être sa pute à domicile.
Mais pour ne rien vous cacher, j’adore cette sale relation.
J’aime comment il me traite et comment il se défoule sur moi.
Patrick est un bon coup.
Je n’ai jamais autant ressenti de plaisir avec un homme.
Mais bon , on se dépanne c’est tout.
Moi j’aime Hicham et c’est lui que je veux.
Patrick est quand était cool de me loger dans son appartement luxueux, bon je lui ai un peu forcé la mains.
A Darkar,notre rencontre a été très rapide, deux jours.
Ici, avec notre proximité j’ai eu le temps de mieux le connaître.
Il m’a fait visiter dans endroit cool, dans ses moments de lucidité.
Abidjan est une belle ville en général.
Mais comme tous les pays en développement , il y a d’énorme disparité entre les couches de la population.
Tu peux voir des baraques à proximité de building très haut standing.
Dieu merci je suis complètement pris en charge par Patrick , car la ville est cher .
Je ne sais même entre elle et Dakar qui bat le record.
Mais vraiment l’argent va trop vite ici.
Bref, il se réveille.
Il commence à chercher dans le lit , quand il me touche il lève la tête et me tire vers lui.
Je vous l’ai dit nous voilà reparti pour une bonne parti de jambes en l’air.
Trente minutes plus tard ,je peux vous dire que j’ai pris mon pied et j’ai mais eu plusieurs organes.
Nous sommes allongé dans le lit à regarder le plafonds.
J’ai une envie de lui parler pour en savoir plus.
Binta : Patrick pourquoi tu l’aime autant ?
Patrick : Qu’es que ça peut te faire ?
Binta : Je veux mieux la connaître, connaître votre histoire.
Patrick : C’est une femme merveilleuse.
Binta : C’est tout ?
Patrick : J’ai vraiment envie de savoir.
(Il sort du lit en tenu d’Adam ,me regarde , tire une serviette et la noue à sa taille )
Arrête de me dévoré du regard .
Binta : C’est toi qui a voulu t’exhibé.
(Il sourit et je ne sais pourquoi cela me fait plaisir
Patrick : Ne tombe pas amoureux de moi, je ne suis pas ton objectif.
Tu récupère ton Hicham et moi ma femme.
Binta : Tu es bel homme, mais Hicham demeure ma priorité.
En plus désolé, mais entre lui et toi il n’y a pas photo.
Patrick : Pitié ne gâche pas ma journée.
Binta : Alors tu me réponds ?
Patrick : Bon (il s’assoit dans l’une des bergères de la chambre) que veux tu savoir , les raisons du divorce ou tout .
Binta : Tout bien sur (je m’assoit sur ses jambes, il pose ses mains sur ma hanche )
Patrick : Apres mes études en finances ,dans l’une de meilleures universités public du pays pu intégré une bonne entreprise de la place .
J’étais juste un petit salariés de rien du tout (il sourit).
J’avais de petit boulot de comptabilité avec des Pme qui m’aidait à arrondir mes fin de mois.
Mes amis qui était issu de famille aisé avait la vie de rêve.
Et je rêvais aussi de se confort.
J’ai alors décidé de mettre en place mon entreprise.
Je me suis rendu dans une banque de place pour essayer d’obtenir un prêt.
Et c’est la que je l’ai rencontré.
Elle était jeune ,rayonnante ,belle et intelligente.
J’ai su que c’est elle que je voulais.
Mais je savais que pour y arriver il fallait que je le montre que j’étais douer même sans un sous à la poche .
Elle a mordu .
Eva est le genre de femme qui porte un homme et qui sait en tirer le meilleur.
J’ai tout eu grâces à elle .
Je ne serais pas surpris de la voir prendre la direction d’une banque dans peu de temps.
Elle trop intelligente.
Bref , pour te dire que sans Eva je stagne.
Binta : Et pourquoi tu as tout gâcher ?
Patrick : j’avais tout et à cette époque , la richesse et e succès.
En plus ,j’avais une femme qui était et qui est toujours Désiré de tous à mes côtés.
Moi, je la considérais comme la cerise sur le gâteau.
Je la trompais à tout bout champ.
Je ne l’ai pas défendu quand ma famille la martyrisais pour les histoires d’enfants.
En gros, j’ai foutu la merde.
Quand elle a quitté la maison, j’ai cru que c’étais juste périodique, jusqu’à ce que j’apprenne qu’elle était enceinte.
Aujourd’hui, je suis plus que convaincu que la mort d’Hicham me permettra de reconquérir ma femme (dis t’il d’un ton dure).
Binta : Non, tu ne le touchera pas .nous allons les séparer et je sais comment m’y prendre .
Hicham est un grand jaloux.
Il sera facile de les déstabiliser sur ce point.
Patrick Gadji : il y aura toujours les enfants .
Binta : Nous allons nous en débarrasser en commençant par celui qui n’est pas né.
Patrick Gadji : Tu es machiavélique.
Hicham Diallo a eu tord de poser une seul fois son regard sur toi.
Tu ne l’aime pas mais tu ne le laisse pas non plus.
Binta : on est pareil, Tu sais qui est Hicham Diallo ?
Il est mon trophée.
Mon passeport pour sortir de la pauvreté et la misère.
Patrick Gadji : soit, alors c’est quoi le plan ?
Je lui Murmure à l’oreille ce que j’ai en tête. Désolé je vous réserve mon plan en surprise. Nous avons terminer cette conversation par une bonne partie de jambe en l’air.

L' épouse d'un Autre