*** Marco ***

Je sombrais depuis le jour où Erin m'a avoué avoir couché avec Yvo et...avoir aimé! J'ai la haine mais comme à mon habitude je garde tout en moi. Mais j'ai recommencé à rendre Youss fou. D'ailleurs lui il m'emmerde à me demander ce qui ne va pas. Ma seule bouée de sauvetage c'est Luz, voir ma fille : partager des choses avec elle m'apaise. Même quand elle est de passage chez les parents je suis le seul à m'en occuper. Je sens souvent le regard inquiet de ma mère sur moi mais je suis tellement fermé qu'elle n'ose m'approcher. Alors ça ne m'étonne pas de voir l'appel de tonton Fred ce matin. Je sais que sa sœur veut qu'il me parle. Cela a toujours fonctionné ainsi, je suis un bon garçon mais quand je me referme c'est toujours lui qu'on appelle à la rescousse.

Moi : Allo?

Tonton Fred : Bonjours fils

Moi : Bonjour tonton

Tonton Fred : Ça te dirait de passer prendre un verre avec moi...disons vers les 8 heure et demie du soir...Moi j'aurais fini au studio...

Moi : Ok

Il me donne l'adresse c'est un club que je connais bien.

*** Plus tard dans la soirée ***

J'arrive je me gare et j'entre dans le Club, il y avait un peu de monde. Je repère mon oncle et me dirige vers lui, mon sourire disparaît quand je réalise qu'il y avait aussi Erin et...Yvo...Ok!

Je salue tout le monde et je m’assoies, je passe ma commande. Je voyais les lèvres de tonton remuer mais mes yeux étaient concentrés sur les doigts d'Yvo qui caressaient l'épaule d'Erin. Je me dis que ce n'est pas grave, ils sont ensemble mais le film de mon idylle avec elle repasse dans ma tête non-stop. Je m'accroche, ma consommation vient j'avais demandé du whisky je l'avale cul sec. Je repasse une nouvelle commande, en attendant je respire et essaye de me concentrer sur tonton. Il me parle de choses qui ne m'intéresse pas, je vois la main d'Yvo descendre au bas du dos d'Erin. Nos yeux se rencontrent et je vois clairement qu'il me nargue, je serre les dents pour ne pas péter un câble. Alors quand il lui remet un mèche de cheveux en place je vois rouge, mon bras s'est redressé comme un ressort et mon poing a touché son menton. Yvo est tombé à la renverse mais se relève prestement c'est un sportif comme moi.

Nous nous portons des coups, tantôt il a le dessus, tantôt c'est moi. J'entends au loin des bruits de chaise repoussées, les gens essaye de nous séparer, lorsqu'ils y arrivent je saignais du nez et Yvo avait un œil au beurre noir.

Erin se dirige vers moi, les larmes aux yeux. Elle me touche le visage

Erin : Marco tu es blessé! Calme toi s'il te plaît...

Toute la haine que j'avais était remonté, j'ai menacé Yvo

Marco : Tu l'a touche encore une fois je te tue! D'ailleurs je vais en finir avec toi ce soir comme ça c'est réglé!

J'étais incontrôlable, ils se mettent à quatre pour m'immobiliser. Erin revient et me regarde dans les yeux

Erin : Marco je te ramène, je prends mes affaires et je te ramène...

Je la suis docilement, je sors de là sans un regard pour personne. Erin me tenait fermement le bras. Je lui donne l'adresse et elle conduit en silence. Peu à peu je me calme. Nous arrivons chez moi, elle me demande ou se trouve la cuisine et la salle de bain. Elle récupère une poche de glace qu'elle me demande de maintenir sur mon nez ce que je fais. Elle rapporte la boîte à pharmacie de la salle de bain. En silence, elle me soigne. Lorsqu'elle finit nos yeux se rencontrent, je lève la main et elle a un mouvement de recul. Elle me fuit alors qu'il y a un instant elle se laissait faire par Yvo!

Moi : Je te fais peur?

Erin : Oui...Je ne t'ai jamais vu comme ça! Tu vas frapper tous les hommes qui me côtoient

Moi : Oui...Je t'ai perdu, je n'ai plus rien à perdre...Je ne supporte pas l'idée que quelqu'un d'autre que moi pose ses mains sur toi...Tu es mon amour à moi!

Erin (en larmes) : Marco ce n'est plus possible entre nous...

Moi : alors je les frapperai tous

Erin : Tu es fou

Moi : Oui de toi...Je n'ai plus rien Erin...Je vais m'amender...Je ferai tout ce que tu veux...Mais je refuse de te perdre

Erin : Tu es un père formidable et ça me suffit...Mais pour moi...

Moi : Je veux être aussi ton homme...être père me maintient la tête hors de l'eau mais pour vivre j'ai besoin d'être ton homme

Je lui prend le menton et l'embrasse, elle résiste et j'insiste tout en restant doux. Elle cède et pour vous cela l'air de rien mais pour moi c'est une victoire. Je l'embrasse à en perdre le souffle, je l'embrasse comme si ma vie en dépendait, je passe tout mon message dans ce baiser. Elle y répond avidement également. Nous nous retrouvons nus rapidement. J'avais mal dans tout le corps mais je tenais à honorer ma femme. Oui après ce soir je ne la laisserai pas partir...Jamais! Vous ne m'aimez pas ce n'est pas grave, je saurai remonter dans votre estime.

Je l'aime lentement pour qu'elle imprime chacun de mes gestes, pour que nos corps se retrouvent. A un moment donné elle ferme les yeux mais je lui demande de les ouvrir. Elle obtempère et je rive mon regard au sien, je vois le désir briller dans ses yeux. Le plaisir monte elle révulse les yeux et se contracte, je la rejoins quelques secondes après.

Je sens le sommeil me gagner alors je l'enferme dans mes bras. Elle gigote je resserre mon étreinte

Erin : Marco, il faut que je prévienne maman

Moi : C'est fait

Erin : Comment ça s'est fait?

Moi : Je l'ai appelé quant tu étais à la salle de bain pour la boîte à pharmacie

Erin : Tu étais sûr de toi hein

Moi : Non mais je savais que je ferai tout pour que tu restes...C'est différent.

Elle amarre la bouille, je me colle à elle et me remet à la caresser. Elle se mord les lèvres pour s'empêcher de gémir. J'insiste, elle me donne une tape dans les côtes je pousse un cri. Alors elle se retourne vers moi inquiète, elle me palpe l'abdomen je me laisse faire en retenant le fou rire qui monte. Quand elle se rend compte que je la fais marcher, elle se rétracte alors je la fais basculer et la pénètre aussi sec...sans protection.

Elle ne s'en rend compte que quand nous avons fini.

PS : Donnez-moi des ailes pour m’envoler avec vous ! Likez et surtout commentez !