Belle-maman

Write by Shanti

*Koyo*


Chapitre 7


*Flashback* (suite)


Je m'assois sur la chaise et prends sa main valide dans la mienne


Moi ( la gorge nouée) : Ma vie, tu m'entends il faut que tu réveilles. C'était notre anniversaire tu te souviens?J'aurais milles fois préféré que tu tardes au boulot pour une de tes urgences mais là c'est toi qui te retrouve aux urgences. Allez ouvre les yeux bébé. 

Ne m'abandonne pas je t'en supplie tu es ma vie. Ne me laisse pas seul, ne nous fait pas ça. 


....... : Hum !


Je me retourne et vois ma belle mère sur le pas de la porte. 

Je me lève pour lui céder la place près de sa fille. 


Moi : Salam Aleycoum 


B-M : Maleycoum Salam 


Puis c'est le silence complet, on entend que les bips des machines dans la chambre, elle s'assoit près de sa fille et m'ignore royalement.


Je ne sais pas quelle attitude adopté, il y a bien longtemps que je ne l'ai vu.


Elle m'aimait bien au debut je passais souvent chez eux, je discutais avec le vieux, elle insistait toujours pour que je reste manger. 

Puis je ne sais pas ce qui s'est passé mais du jour au lendemain elle est devenue froide et distante avec moi. Je ne m'en suis pas inquiété plus que ça mais quand on a voulu officialisé les choses j'ai fais venir mon père du Gabon pour la demande mais elle s'y est catégoriquement opposé. C'était un moment vraiment difficile surtout pour mon père. 



C'est mon beau père qui me sort de mes pensées en entrant dans la chambre. 


B-P : Assalam Aleycoum 


B-M et moi : Aleycoum salam 


B-P : Mon fils tu n'es pas resté  te reposer un peu?


Moi : Si si, je suis venu il n'y a pas longtemps 


Ma belle mère me lance un regard en biais mais ne fait aucun commentaire. 


B-P: Ah d'accord c'est bien. Alima ça va? 


B-M: Oui oui 


B-P: Pourquoi tu as prévenu Kadia, elle voulait venir mais je lui au dis de continuer l'école. C'était pas la peine de l'inquiété on pouvait attendre que sa sœur se réveille. 


B-M : Mais on ne sait pas, le médecin a dit qu'elle peut se réveiller dans un an. 


B-P : Tu exagères il a dit une semaine ou un mois, il n'y a que Dieu qui sait. C'est pas le peine de prévenir tout le monde. Kadia ne faisait que pleurer au téléphone alors qu'elle a des examens, Nsuma va peut-être se réveiller demain. Si jamais elle dure trop longtemps on préviendra le reste de la famille. En attendant ne dit plus rien à personne. Tu m'entends 


B-M : Oui


B-P : Mon fils tu ne vas pas travailler ? 


Moi : Non j'ai prévenu le bureau, ils m'ont autorisé à prendre un congé...


Nous sommes interrompu par des coups frappés à la porte. Elle s'ouvre sur Sebastien. 


Séb: Bonjour Il serre la main à mes beaux parents et me fait une accolade. Comment vas-t-elle? 


Moi : Ils disent qu'elle va s'en sortir mais on attend qu'elle se réveille.


Séb : Je n'ai appris la nouvelle que ce matin. Apparemment elle se serait fait percuté par un véhicule alors qu'elle était à un feu rouge. Le fait qu'il ai prit la fuite nous fait supposer que le chauffard devait être sous influence de produits stupéfiants ou alors à un acte volontaire car il n'y aucune trace de freinage sur les lieux. 


Moi : Personne n'a vu ce qui s'est passé. 


Séb : La personne qui a contacté la police est arrivée quand le chauffard avait déjà prit la fuite. 


B-P : Mais qui vous a dit tout ça alors. 


Séb: C'est mon travail Monsieur. L'état du véhicule de votre fille démontre que l'autre conducteur devait rouler a plus de 180km/h


B-P : Quoi mais c'est interdit! 180 dans la ville. Même l'autoroute c'est 130. 


Séb: Malheureusement les chauffards imprudents sont nombreux sur les routes. On en saura plus quand on l'aura retrouvé. 



Moi: Merci Seb, merci d'être venu la voir 



Séb : C'est la moindre des choses. Je vous tiens au courant dès que j'ai du nouveau. 


B-P: Merci mon fils que Dieu vous aide.



**********


Ça fait aujourd'hui 8 jours que ma femme dort profondément,  je lui parle tous les jours et lui demande de se réveiller mais elle n'a encore montré aucun signe de vie. Les médecins sont confiants mais j'ai l'impression qu'elle s'éloigne chaque jour un peu plus. 

Je viens tous les jours après 18h00 c'est généralement l'heure à laquelle sa mère s'en va, c'est Lili qui m'a donné l'info, apparemment elles arrivaient aux mêmes horaires donc elles ont finit par mettre en place une sorte de relais. Les filles viennent en premier puis c'est sa mère et moi j'arrive en dernier et c'est beaucoup mieux comme ça, préfère éviter à ma Opra toutes ondes négatives. Les infirmières m'autorisent à rester plus longtemps le soir donc c'est cool.


Je me met à prier à son chevet comme chaque soir pendant une bonne heure, fatigué je pose ma tête sur sa cuisse et fini par m'assoupir. Je sens une caresse sur mon visage. Je me réveille en sursaut, et pour la première fois depuis ces 8 jours mon coeur se gonfle de joie. 


Moi : Bébé t'es réveillé, oh mon Dieu merci. Merci pour tout 


Opra : Mmm...


Moi : N'essaie pas de parler bébé attend moi la tu ne bouges pas je vais les prévenir. 


Je file aussi vite que je peux au poste de soins infirmiers leur annoncer la nouvelle et je repars dans sa chambre. 


Le médecin de garde arrive quelques minutes après, ce n'est pas le Professeur Poiraudeau cette fois, il me demande de sortir pour l'ausculter. 


Médecin : (sortant de la chambre) ses constantes sont bonnes, elle a de bon réflexe. La mémoire ne semble pas affectée. Elle doit se reposer pour l'instant demain nous lui ferons un scan et un bilan neurologique. 


Moi : D'accord merci beaucoup 


Médecin : Bonsoir Monsieur 


J'entre dans sa chambre et une infirmière arrive avec un verre d'eau et une paille. 


Je lui demande de me laisser faire, elle ne boit qu'une petite gorgée. 


Moi : Tu m'as fait tellement peur si tu savais j'ai cru devenir fou. Je t'aime tellement je... je... 


J'ai fini par éclater en sanglot je crois que je relâche toute la pression accumulé ces derniers jours, j'essaie de me reprendre rapidement je ne veux pas qu'elle s'inquiète elle est réveillée à présent tout ira bien. 


Elle me regarde avec un air peiné et me serre fort la main. Comme pour me dire "je suis la, tout ira bien". 


Nous restons un bon moment à nous regarder sans un seul mot et elle finit par s'endormir. 


J'en ai profité pour appelé son père, sa soeur et Lili. Je leur ai dit d'informer les autres et d'attendre l'heure des visites pour venir la voir, ils ont demandé à lui parler mais je leur est dit qu'elle s'était rendormie. 

Je sais qu'il est tard mais si je ne l'avais pas fais, ils m'en aurait voulu, surtout Lili. 


Opra est resté encore cinq jours a l'hôpital avant de pouvoir rentrer à la maison. Quinze jours après, nous sommes retournés à l'hôpital pour lui faire retiré son plâtre et quelques examens de routines. Tout va bien, elle est autorisée à reprendre le travail. 


Le lendemain je la dépose moi même à son service avant de me rendre au bureau. 

Je n'y avais pas remit les pieds depuis son accident. Je salue rapidement mon assistante et lui demande de m'apporter les dossiers à traiter en priorité. Mon bras droit me faisait un compte rendu régulièrement sur les dossiers urgents qu'il a eu à traiter pendant mon absence. Je devrais pouvoir m'en sortir avec le reste. 


Ce qui a attire mon attention c'est l'enveloppe kraft qui se trouve sur la pile de dossier. 

Je l'ouvre fébrilement et y trouve une photo d'Opra sur son lit d'hôpital avec un message qui disait "ceci était un avertissement". 

Et la j'eclate de rire, mais ils se croient dans un mauvais film ou quoi. Ce n'est pas vrai ils n'ont pas osez faire ça. Comment peut-on jouer ainsi avec la vie d'un être humain. Et dans quel but, juste pour nous séparer ça n'a pas de sens. 


Ce n'était donc pas un chauffard ivre mais plutôt un acte volontaire comme Séb l'a supposé, j'ai la chair de poule à l'idée de savoir qu'ils auraient pu la tué. Je suis bien obligé de les prendre au sérieux. Si je l'avais fait plutôt elle aurait pu être épargné. 




*******



*Opra*



J'ai reçu un sms de Koyo, il m'en envoi chaque jour mais je ne lui répond pas. 


" bonjour à toi"


 " j'espère que tu me pardonneras un jour"


"Passe une bonne soirée "


"Bonne nuit "


Je ne comprends pas pourquoi il insiste depuis des mois, il n'a jamais cherché à me joindre et maintenant il fait ça. En tout cas s'il pense que je vais accepter d'être son jouet, il a menti. 


Mais je dois avouer que son dernier message m'a touché 


" Ma vie s'il te plaît ne m'oublie pas. Il faut que tu comprennes que je n'avais pas d'autre choix, partir était la meilleure solution. Tu sais très bien qu'il n'y a rien que je ne ferais pour toi. On a déjà traversé tellement d'épreuves pour être ensemble. 

Crois en nous je t'en prie".



Ce que je trouve bizarre c'est qu'il utilise le numéro Lyca pour me joindre alors qu'on n'utilise cette puce que pour le bled. 

Je ne sais plus quoi pensé. 

 

C'est vrai qu'on a déjà traversé tellement d'épreuves ensemble, c'est justement pour ça que je ne comprends pas sa décision de me quitter, il aurait pu le faire il y a longtemps mais il est resté malgré toutes les barrières qui se dressaient devant nous, et en particulier de ma famille. Ma mère lui en a fait voir de toute les couleurs mais il a tenu bon. 

Mes frères aussi ne lui ont pas fait de cadeau. Mais le jour où j'ai su que c'était lui et personne d'autre c'est quand j'ai su qu'il pouvait mettre son égo de côté et s'humilier par amour pour moi. 



*Flashback 2 ans avant *


Je sors du travail un peu en avance j'avais rendez-vous avec Lili mais Mama m'a appelé très énervé me demandant de rentrer immédiatement. Je lui ai demandé ce qui n'allait pas. Elle m'a seulement répondu que je la trouverais ici en arrivant. Quand c'est comme ça je ne discute même pas. 

J'envoie un msg à Lili pour lui expliquer la situation et me met en route. 

Après 30 minutes j'arrive à la maison, mon père n'était pas la, je la trouve dans sa chambre. Je toque elle me dit d'entrer 


Moi : Salam Aleycoum Mama ça va? Qu'est ce qu'il y a ?



Mama : Hum ! Onsuma aujourd'hui c'est aujourd'hui. Donc c'est moi ta mère qui ne veut pas ton bonheur 


Moi : Non j'ai pas dis ça Mama


Mama : Qu'est-ce que je t'ai dis, je ne t'ai pas dis que je ne veux pas que tu continue à fréquenter l'autre la.


Moi : Mais Mama on est plus ensemble 


Mama : Tu mens


Moi : wallaye bilaye Mama je ne mens pas c'est vrai


Mama : Ah bon ! Alors qu'est-ce  qu'il est venu faire ici aujourd'hui 


Moi : Quoi... mais je ne sais pas Mama je ne savais pas je te jure. 


Koyo : Donc maintenant tu veux me mettre en palabre avec ton père. Tu sais que je ne suis pas dedans mais tu fais venir ton type ici. Maintenant ton père est fâché il dit que je ne veux pas ton bonheur, moi qui t'ai mise au monde. Tu penses connaître ou est ton bonheur mieux que ta mère hein Nsuma?


Moi : Je suis désolé Mama je vais parler à Papa et Souleymane je vais lui dire il ne va plus venir


Mama : Et Allah moi j'ai mis au monde seulement les enfants qui me font souffrir. On vous dit de choisir vos maris dans la famille, donc tes cousins ne sont pas assez bien pour toi. Voilà ta sœur qui a trouvé son Boubou on ne connaît personne de son village. Et toi tu vas prendre un on ne connaît même pas quelqu'un qui vient de son pays


Moi : Mais Mama il est Malien aussi 


Mama : Ah voilà je savais que c'est toi qui l'a envoyé. Donc c'est moi ta mère que tu veux défier. Merci beaucoup, mais c'est pas grave c'est mon destin je l'accepte. C'est Dieu qui a décidé que j'aurais des filles mais jamais de beau fils. Tu as dis que c'est ta vie non, il faut aller la vivre 


Moi : Mais Ma... 



Mama : Ah pardon laisse moi, ne va pas faire monter ma tension déh j'ai d'autres enfants qui ont besoin de moi



Je suis ressorti de sa chambre sur la pointe des pieds. J'ai vite regagné ma chambre, enfin je partage la chambre avec Kadia en temps normal mais depuis qu'elle a commencé la fac elle passe plus de temps à la bibliothèque qu'à la maison. Je m'enferme donc à clef et pleure un bon coup, les mots de ma mère me font très mal. 


J'ai décidé d'arrêter avec Koyo parce que la dernière fois qu'il est venu, il y a ensuite eu une réunion familiale ou mon père voulait donner suite à sa demande de venir avec son tuteur pour le mariage, il a dit qu'il était vraiment sérieux parce que ça faisait déjà la troisième fois qu'il se présentait. Que beaucoup d'homme n'aurait jamais accepté une telle humiliation. Ma mère a fait une hausse de tension et s'est retrouvé à l'hôpital. Après elle m'a dit que je serais heureuse si elle mourait parce que Koyo a déjà remplacé mon père et ma mère. Que c'est maintenant lui qui prend les décisions pour moi et pleins de choses que je ne peux même pas retranscrire. 

Mon père aussi aime tellement sa femme, il a eu peur pour elle. Il m'a dit qu'il était déçu, qu'il voulait certe mon bonheur mais qu'on ne se bat pas avec sa famille pour un homme. Que l'homme peut te laisser mais ta mère ne t'abandonnera jamais. J'ai pleuré ce jour la, les Yssous voulait nous frapper Koyo et moi c'est mon père qui les a calmé. Ils m'ont fait la tête pendant presque un mois, il y a deux jours j'ai craqué j'ai dis à Koyo que c'était fini. 

Je ne savais pas quoi faire d'autre. C'est ma famille quand même. 


Il faut que je l'appelle. 

Et Allah qu'est ce que Koyo m'a fait la. Merde pourquoi il ne m'écoute jamais 



Je lance l'appel vers son numéro. Il décroche à la première sonnerie 


Koyo : Coucou bb


Moi : Koro qu'est ce que tu es venu faire chez moi comme ça ?


Koyo ( riant) : Tu m'appelle Koro donc tu accepte que je suis ton grand frère n'est ce pas 


Moi : Je ne rigole pas la, ma mère est très énervé. Elle s'est disputé avec mon père à cause de toi, tu m'expliques 


Koyo : Mais non bb je suis seulement allé pour discuté avec eux. 


Moi : Mais je t'ai dis il y deux jours de tout arrêter non pourquoi tu t'entête. Je ne veux pas avoir la mort de ma mère sur la conscience. 

Si tes parents avaient mit une objection tu aurais fait pareil.



Koyo : Non j'aurais écouté mon cœur et puis mes parents ne t'ont même pas vu mais ils t'on accepté tout de suite. Pourquoi tu ne crois pas en nous, ta mère va finir par m'accepter aussi. 


Moi : Nous deux c'est pas possible c'est la vie, c'est dur pour moi aussi mais on ne peut pas forcer les choses je ne peux rien faire sans mes parents. 



Koyo : Bb c'est possible seulement tu ne veux pas te battre pour nous. Tu es ma vie Nsuma je vais te laisser ou? je fais comment sans toi moi


Moi : Mais tu faisais comment avant de me connaître ?


Koyo : je te cherchais, je t'ai trouvé et tu veux me laisser. Je t'aime Nsuma toi aussi alors pourquoi tu nous fais du mal. Ta maman va accepter un jour, je reconnais que j'aurais peut-être du attendre que les choses se calment avant d'aller la voir mais je ne regrette pas un seul instant. Je ferais n'importe quoi pour toi bébé. 


On a parler encore un peu mais il n'a rien voulu entendre alors j'ai fini par raccroché. 



*******


Papa est rentré une heure plus tard. J'ai demandé à lui parler, je lui ai d'abord demandé pardon pour Koyo, j'ai dis que j'étais d'accord avec Mama qu'il fallait pas qu'il se fache avec elle. Que j'ai compris qu'ils n'étaient pas d'accord pour le mariage que j'acceptais leur décision. Il n'a pas parler pendant un long moment 


Papa : Ah ma fille! 

Tu es sûre que tu ne veux plus ?


Moi : Je veux pas les problèmes Papa 


Papa : Tu sais que le Monsieur la t'aime 


Moi : ..........


Papa : Il est venu ici tenir les pieds de ta maman, il a même pleuré. 


J'ai ouvert mes yeux comme un hiboux


Papa : Mais ma fille j'ai eu honte wallaye. Si on m'avait refusé la main de ta mère, j'aurais été en choisir une autre et tu ne serais même pas la pour qu'elle te fatigue. Tu sais ce n'est pas les femmes qui manquent. Ta mère et moi ne nous connaissions pas spécialement je l'ai croisé chez une de mes tantes au village, j'ai demandé après elle. Puis les choses sont allées très vite. On ne s'est revu que le soir de nos noces.


Le Monsieur est venu demandé pardon à ta mère mais elle a fait l'autruche c'est à cause de sa que je me suis énervé. 


Papa m'a dit que Koro avait appelé la veille pour demander s'il pouvait passer saluer, il n'a rien dit à Mama. C'est quand Koyo c'est pointé le soir qu'elle a su. Je vous raconte la seine. 



Koyo : Salam Aleycoum Maman, Salam Aleycoum Papa 


Mama (du bout de la langue) : maleycoum salam




Papa : Aleycoum Salam mon fils

Comment tu vas? Et les parents? Et le travail ? Al Hamdu Lilah 


Koyo : Al Hamdu Lilah Papa tout le monde va bien merci



Papa : Assieds-toi mon fils tu veux boire quelque chose de chaud où de froid ?


Koyo : (risquant un oeil vers mama) Euh non merci Monsieur je ne prends rien


Mama : Bien sur c'est juste ma fille qu'il veut prendre 


Koyo baisse la tête et ne répond pas. 


Papa : Alima sabari*

Mon fils tu es sur que tu ne veux pas un peu de kinkéliba il fait un peu froid dehors.


Koyo : Vraiment merci papa je n'ai pas soif


Papa : D'accord parle mon fils nous t'écoutons



Koyo (se racle la gorge) : Papa, Maman tout d'abord merci de me recevoir. Je voulais vous parler de votre fille. Voilà Onsuma et moi on se connaît depuis quelques années maintenant, on a apprit à se connaître à nous aimer, nous souhaitons nous engager l'un envers l'autre devant Dieu et devant les hommes. 

J'aime et je respecte votre fille, je promets de la rendre heureuse et ne jamais lui faire de mal intentionnellement. 

Donc je voulais vous demander, s'il vous plaît la permission de venir avec mes parents demander sa main. 


Papa : Mon fils c'est toujours pour la même histoire, je mentirais si je disais que je ne m'en doutais pas. Mais il fallait d'abord que je t'écoute avant de parler. Tu sais tu es déjà venu deux fois pour nous faire cette même demande. On a toujours donné la même réponse. Qu'est-ce que tu attends de nous? 


Koyo : Je ..... 


Maman ( l'interrompant) : Il ne te le dira pas, il veut me voler ma fille. (Se tournant vers Koyo). Je dis jeune homme qu'est-ce que je t'ai fais ? depuis combien de temps on te dis de laisser, ce n'est pas pour toi. Est ce que chez vous la bas il n'y a pas des femmes? Hein c'est seulement ma fille que tu as trouvé pour t'amuser avec. 


Koyo : Maman je vous jure je ne m'amuse pas avec votre fille je l'aime je... on veut faire notre vie ensemble tous les deux


Mama : C'est parce que tu ne veux pas laisser. Sinon.... 


Papa : Alima calme toi, ne lui parle pas ainsi s'il te plaît. Mon fils on a entendu, merci beaucoup pour le déplacement.  On va te contacté bientôt. 


Mama : Bientard oui, c'est toi qui encourage leurs bétises Elhaj moi je ne lui donne pas ma fille un point un trait. 

 

Papa: Mon fils il faut y aller on va t'appeler. Bien de choses à tes parents. 



Papa m'a dit que Koyo ne voulait pas partir il s'est levé, il est allé en direction de Mama. Il s'est mit à genoux et lui a tenu les deux pieds



Koyo : Pardon Maman si je vous ai offensé, je ne peux pas la laisser s'il vous plaît comprenez moi je l'aime. Je suis convaincu que c'est la femme que Dieu a choisi pour moi. Donc je vous demande pardon à cause de Dieu pardon 



Voyant que Mama ne réagissait pas, Papa s'est levé et à relever Koyo il lui a dit qu'un homme ne devait pas s'humilier comme sa oh combien il aimait sa fille. De laisser Mama parce qu'elle s'entête à vouloir détruire le bonheur de sa fille. 


Il m'a dit que Koyo est parti les larmes aux yeux. Papa s'est ensuite violemment disputé avec Mama et il est parti au foyer, c'est sûrement la qu'elle m'a appelé. 


Quand il a fini de parler j'avais la vue complètement brouillée, je venais de lui raccroché au nez après tout ce qu'il avait fait. Et il ne m'a rien dit. Mais comment je pouvais savoir. 


Après cet incident mon père nous a autorisé à faire le religieux mais le père de Koyo ne voulait plus rien entendre venant de ma famille. C'est un de ses oncles qui a accepté de le représenter, il n'y a pas eu de fête, ni même de repas. Juste une cérémonie à la mosquée de notre quartier. C'est pour cela qu'il voulait que l'on fasse une grande fête pour le civil. Il a dit qu'il n'était pas reconnu aux yeux du monde comme étant mon mari, qu'on ne devrait pas être obligé de se cacher pour s'aimer. 


******



Alors qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui il m'abandonne. Tout allait bien pourtant. J'ai l'impression de devenir folle, je repense souvent à cette nuit que nous avons passé ensemble, c'était magique. C'est lui mon homme je le sais, ça ne pourrait être personne d'autre. 



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*sabari : calme toi










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