Bonus 6

Write by Annabelle Sara

Ceci est un retour en arrière



 

Ma rencontre avec Gérôme avait été incendiaire, c’était ma première fois de me retrouver dans le lit d’un homme le premier soir de notre rencontre, c’était surtout ma première fois de me retrouver dans le même lit qu’un autre homme que Fabrice. Et je peux vous assurez que je n’avais jamais rien vécu de semblable.

Il était à la fois doux et passionné, me donnant autant qu’il en exigeait de ma personne, je n’avais jamais connu quelqu’un de si chaud, et les orgasmes je ne savais pas que je pouvais en avoir autant dans la même nuit.

Au petit matin, la réalité m’a rattrapé, je venais de coucher avec un homme alors que j’en avais un autre dans la tête. Je suis sorti de l’appart de Gérôme comme une vulgaire voleuse. Je n’arrivais pas à croire que je venais de vivre une si belle nuit mais la seule chose que j’avais en tête s’était cet énergumène qui m’avait meurtri dans ma chaire.

Nyango avait à la fois péter un câble parce que je n’avais pas attendu le PCM alors que mon partenaire était une bête de sexe mais en même temps elle se réjouissait que j’ai donné une chance, un nuit à un autre qu’à Fabrice.

Nyango : Ma chérie tu le mérites, Fabrice c’est du passé et toi tu dois avancer alors…

Moi : J’ai fait un pas en avant !

Nyango : Continues comme ça ! Quand je pense que tu ne voulais pas sortir avec moi hier.

Son regard était taquin, mais il fallait que je retourne à la réalité, je ne pouvais pas m’engager dans une quelconque relation temps que Fabrice courait dans mes veines et dans ma tête. Je ne pouvais pas à la fois pour celui qui aurait le malheur d’entrer dans ma vie pendant que je rêvais de retrouver un autre et encore moins pour moi, parce que je déteste mentir d’ailleurs je ne sais pas mentir.

Ma copine elle s’extasia de ce nouveau pas dans ma vie, et moi je ne pouvais pas lui avouer que je n’étais pas encore passé à autre chose.

Des jours sont passés et il m’arrivait parfois de penser à cet inconnu sur qui j’étais tombé dans un snack et qui m’avait fait vivre l’une des nuits le plus mémorables de mon existence, parce qu’hormis le sexe, il avait réussi à me mettre en confiance, m’avais fait rire et apprécier de nouveau la compagnie d’un homme. Un soir pendant que je rentrais du boulot, mon téléphone a sonné c’était un numéro privé qui est-ce que cela pouvait bien être.

Moi : Allô !

La voix d’un homme : Bonsoir Kiki…

Moi : Gérôme ?

J’avais reconnu sa voix profonde et chaude, mais comment il avait mon numéro ?

Moi : C’est toi ?

Gérôme : Oui Kiki c’est moi ! Comment tu vas ?

Moi : Comment tu… Je vais bien ! Qui t’a donné mon numéro ?

Gérôme : Je t’avais dit que je te parlerais de mon boulot noooo ?

Moi : Oui… Mois je ne vois pas trop où est le rapport ?

Gérôme : Donc tu t’es enfuie la dernière fois si je comprends bien ?

Moi : Non… Je devais… partir !

Gérôme : Tu as fui !

Moi : Comment tu as eu mon numéro ?

Gérôme : Ton amie a dit la dernière fois qu’elle connaissait le gérant du snack alors je suis allez le voir pour qu’il me donne son nom, et à partir de la j’ai fais le recoupement pour connaitre laquelle de ses amies s’appelle Kiki…

Moi : Tu es un agent du renseignement ou quoi ?

Gérôme éclata de rire.

Gérôme : J’ai raté le test d’intégration !

Moi : Hein ?

Gérôme : Je suis très sérieux !

Moi : Je ne te crois pas…

Gérôme : Je viens d’intégrer la police national ma belle ! Je suis commissaire de Police !

Moi : OK…

Gérôme : Apparemment ça ne te fais pas plaisir que je prenne de tes nouvelles ?

Il ne posait pas vraiment la question si ?

Moi : Je n’avais pas prévu te revoir !

Gérôme : Je vois ! Je me sens subitement un peu idiot… j’aurais dû comprendre qu’une seule nuit était tout ce qu’une jolie fille comme toi pouvais m’offrir…

Merde, je ne voulais pas qu’il se sente idiot, il m’avait apporté beaucoup de chose en cette seule nuit.

Gérôme : Ecoutes, j’aurais aimé t’inviter à manger quelque part mais si ce n’est pas…

J’avais la voix de Nyango qui criait dans ma tête que je ne devais même pas blaguer et accepter l’invitation là vite fait.

Moi : OK !

Gérôme : Ok ? On se retrouve pour manger ?

Moi : Oui…

Gérôme : Tu n’es pas obligée hein !

Moi : T’inquiètes je ne te dirais pas oui si je ne voulais pas !

Gérôme : D’accord je passe te chercher demain soir à ton boulot !

Moi : Ne me dis pas que tu sais où je travaille…

Gérôme : a demain ma belle !

Il rait en raccrochant, je me demandais encore si c’était une bonne idée. Akaa Kiki, Fabrice va se marier et rien ni personne en changera cela au lieu de te morfondre profite de cette perche que la vie t’accorde.

J’avais écouté mon cœur, ou plutôt mon cerveau qui donnait des ordres à mon cœur et j’étais allé à ce rendez-vous avec Gérôme. Autant j’avais été comblée la première nuit par nos ébats, autant j’avais été surprise par l’esprit ouvert du jeune commissaire, il aimait me raconter des blagues, me mettait au centre de la conversation, me laissant donner mon avis que ce soit sur les questions sociales, politiques, avec lui je discutais de tout et de rien avec une facilité déconcertante.

Cette deuxième nuit ne s’était pas terminé dans son lit, mais il m’a raccompagné chez moi. Nous nous sommes revu la semaine qui suivit, notre relation naissante s’était donc installé au fur et à mesure, au bout d’un mois nous étions collés serrés, des bébés par ci, des chéris par là.

Je me sentais bien et enfin mise en valeur dans ma relation. Et sexuellement il n’y avait rien de meilleure, notre entente dans un lit n’avait d’égale que notre complicité.

Un soir pendant que je sortais du boulot avec ma copine Pat qui était arrivé de Douala où nous avions effectué le même stage, et était venue me rendre visite je recevais un message de Gérôme.

« Salut ma belle, je ne pourrais pas te voir ce soir mais j’aimerais que demain tu m’accompagne à un mariage »

-         Ok  sans Pb pour demain !

« JE passes te chercher à 20 heures ! »

-         A demain chéri !

Pat me regardais avec des yeux rieurs.

Pat : Apparemment tu as oublié ton Famachin là hein ?!

Moi : C’est un mauvais souvenir !

Pat : ça me dépasse quand je pense au nombre de gars que tu as refusé à Douala à cause de ce gars ! Vraiment les hommes !

Moi : Mama laisses, parfois même Dieu fait tout pour nous évitez les ennuis c’est nous qui insistons dans la bêtise.

Ce soir là je parlais avec assurance, pour moi Fabrice n’était plus qu’un rêve ! Mais j’avais tord et la vie allait vite me le prouver.

Gérôme ne m’avait pas donné le nom des mariés, il est vrai que je n’avais pas réellement demandé, il avait suffit que mon gars arrivent, me souffle un tu es magnifique à l’oreille pour que je le suive simplement sans réfléchir.

Une fois sur place, au Club France, nous avons apprécié le décor, la mise en place, les tables jusqu’ à ce que je vois la photo des mariés, l’air a fuit de mon cerveau en deux secondes je n’en revenais pas ;

Moi : bébé ?

Gérôme : Oui ?

Moi : Tu as été invité par qui déjà ?

Gérôme : Le marié, c’est un vieil ami à moi, nous étions dans le même quartier dans l’adolescence et ensuite on a été à Soa ensemble…

Moi : Donc tu ne connais pas la mariée ?

Gérôme : Non je ne l’ai jamais rencontré…

Je ne sais pas comment je faisais pour lui poser ces questions, je n’arrivais plus à respirer. Je voulais partir mais je ne pouvais pas faire cela sans attirer l’attention de Gérôme, sans lui dire que nous étions au mariage de la petite sœur de mon ex ! L’ex qui m’avait menti et s’était marié avec une autre femme que moi !

Gérôme : tout va bien ma belle ?

Non tout ne va pas bien mais comment j’allais bien pouvoir le lui dire ? Comment lui expliquer que je suis en train de m’étouffer ici ? Le pire arriva lorsque je les aperçu, la jolie petite famille !

Fabrice sa femme et leur enfant ! Oui il était déjà grand le fruit de leur amour, aussi mignon que son père. La jalousie qui m’envahi à chaque fois que je le vis lui parler, lui faire un bisou, la toucher, pire encore quand il prenait son fils dans ses bras pour lui faire des bisous.

Je n’en revenais pas ! C’était sensé être moi ! Moi et personne d’autre !

Nos regards se sont croisés au moment où je m’y attendais le moins ! Seigneur, mon cœur battait encore comme au premier jour, en l’espace d’une seconde j’avais oublié que j’étais là parce qu’un homme m’avait invité, je voulais être au même endroit mais avec quelqu’un d’autre, avec un autre homme !

Kiki ce n’est pas bien, il fallait que j’aille me rafraichir le visage, alors je me suis excusée auprès de Gérôme et je me suis dirigée vers la salle d’eau réservé aux femmes !

Je me regardais dans la glace et je n’en revenais pas que j’étais prête à faire cela à l’homme qui en moins d’un an m’avais fais regagner confiance ne moi et là je me retrouvais seulement dans même pièce que l’autre la et je voulais déjà me retrouver dans ses bras.

Fabrice : C’est à moi que tu penses ?

Je me suis retournée à une vitesse, je l’avais sous mes yeux et malgré le mal qu’il m’avait fait ce que je ressentais en le regardant n’avait rien à voir avec du dédain ou de la haine.

Moi : Qu’est-ce que tu veux ?

Fabrice : Tu crois que c’est avec ce gars que tu vas m’oublier ?

Moi : Ce n’est plus ton problème !

Il riait parce que même ma voix n’avait rien de convainquant !

Fabrice se rapprocha, il avait toujours le même parfum.

Fabrice : Moi je ne t’ai pas oublié Princesse…

Il n’en fallait pas plus pour siffler le coup d’envoi. Nous étions accrochés l’un à l’autre, nos bouche liées soudée l’une à l’autre. L’animosité qui avait sa place dans ma chaire s’était transformé en feu ardent, je retrouvais mon Fabrice après tout ce temps, après tout ce mal, ces larmes. Ses mains me parcouraient comme si elles voulaient se rassasier de moi une bonne fois pour toute.

Fabrice : Tu m’as manqué Princesse !

Moi : Toi aussi tu m’as manqué !

On se fichait que nos retrouvailles se passent dans des toilettes ce qui étaient important c’était ce que nous ressentions à l’instant et ce que nous voulions là à ce moment là !

Je ne voulais pas réfléchir, je ne voulais pas penser à ce qui se passerait une fois que nous serions sortis de là ! Je voulais juste prendre le maximum de lui là, dans ces toilettes parce que je savais qu’une fois sorti, la réalité nous rattraperait, nous ne serions plus juste nous ! Nous serions chacun avec la personne que nous ne voulions pas vraiment mais que nous acceptions quand même.

Je savais que ce n’était pas bien, mais tout ce qui est mauvais pour nous est bon, diaboliquement bon ! Comme ses retrouvailles, phénoménalement délicieuses !

Mais à un moment il faut se faire à l’idée qu’il faut redescendre sur la terre ferme.

J’avais traversé la salle de balle pour retourner m’asseoir près de Gérôme qui discutait avec nos voisins de table, avec un sourire béat, pas un sourire qui lui était destiné mais un sourire qui disait : je viens de retrouver mon gars ! Littéralement je venais de baiser avec un homme marié !

Je ne voulais pas voir cette situation d’une façon aussi peu reluisante, je n’aurais jamais accepté d’avouer que je suis une voleuse de Mari, parce que pour moi avant d’appartenir à sa femme il m’appartenait, je ne voulais pas admettre que j’étais descendu dans l’échelle des femmes.

J’avais refusé cela le jour du mariage de sa sœur pendant qu’il me prenait en levrette au dessus du bidet des toilettes et que je devais refréner mes cris et soupirs et je l’avais nié je ne sais combien de fois pendant ce qui me sembla une éternité.

Nyango : 8 mois ?

Pat : Mama Sarah !

Nyango : Attends répètes un peu pour voir ?

Pat : Tu veux qu’elle  répète quoi ? Elle couche avec un homme marié depuis 8 mois !

Moi : Avant de se marier nous étions ensemble…

Pat : Mais il a préféré épouser une autre fille ! Ma chère je ne sais même pas ce que je peux te dire là où tu es là !

Nyango : Si c’était un homme marié simple oui je comprendrais, mais Fabrice ?

Pat : Un gars qui s’est marié dans ton dos ?

Moi : Je l’aime ! Vous pouvez comprendre ?

Nyango : Et Gérôme ?

Oui depuis que je voyais Fabrice je n’avais pas mis un terme à ma relation avec Gérôme, je ne savais pas comment faire cela alors pendant tout ce temps je continuais à le voir, à jouer le rôle de la parfaite petite amie, mas si parfaite ! Puisque je lui mentais, je le trompais et je jouais un double jeu avec lui ! A plusieurs reprises il m’a demandé ce qui se passait pourquoi j’avais changé et pourquoi je le traitais comme un étranger, une orange que je pressais jusqu’à épuisement.

J’allais mettre un terme à cette situation lorsqu’un jour je reçu une visite que je n’attendais pas au boulot. Deux femmes que je n’espérais plus voir de ma vie, du moins pas dans ces conditions. La mère de Fabrice et sa belle-sœur. Elles sont arrivés à l’agence et sans crier gare, la tante de Fabrice créa le scandale le plus retentissant que j’ai vu de ma vie, elle me traita de tous les noms, trainée, pute, voleuse de mari, prostitué de bas étage, vendeuse de piment, panthère sans queue…

Le plus dur fut le regard de la mère de Fabrice, elle ne parla pas beaucoup et même si elle l’avait fait je n’aurais surement rien entendu avec le vacarme que faisait sa belle-sœur. Les yeux désolés et moqueurs se posaient à tour de rôle sur moi.

Je méritais ça !

J’avais cherché j’allais supporter un point un trait !

Le courage de demander pardon à la femme qui m’avait toujours considéré comme sa fille, elle me dit alors quelque chose qui finit par me briser.

La mère de Fabrice : Dieu merci il est retourné en France avec sa femme et son fils, maintenant à toi je te conseillerais d’avancer dans ta vie avec honnêteté.

Etre honnête ? Je ne savais plus faire ça !

Fabrice était retourné auprès de sa femme, je me suis fait viré le même soir à cause de cette altercation qui nuisait à l’image de la boite, que me restait-il ?

Gérôme me regardait pendant que je lui avouais ce que je lui avais fait !

Il était d’un calme olympien, je n’en revenais pas, il m’a écouté raconter mon histoire avec Fabrice, mes espoirs de vie avec lui, ses mensonges et les miens.

Gérôme : Si tu veux rester dormir ici, vas te laver j’ai des pâtes au feu !

J’étais hébétée ! Il ne fit aucunes remarques, aucun commentaire que ce soit le soir là que ce soit ceux qui ont suivi ! Je ne comprenais pas comment il faisait pour continuer à vivre avec moi sachant ce que j’avais fait ! Alors pour le remercier je me suis remise en question et j’ai décidé de faire une introspective, faire mon deuil de la relation avec Fabrice et accepter le fait que c’était un homme marié à une autre !

Du moins c’est ce que je pensais !

Oui il est revenu ! Et cette fois je ne sais pas pourquoi, j’ai cru à tout ce qu’il m’avait dit !

Fabrice : je ne peux plus vivre avec elle ! Je sais qu’à cause de moi tu as beaucoup souffert, mais cette fois princesse j’ai décidé de faire les choses dans l’ordre ! Je suis rentré pour rester…

Moi : Elle vient d’accoucher votre deuxième…

Fabrice : Dis moi depuis quand un enfant fait le mariage ?

Moi : Tu n’es pas sérieux ?

Fabrice : Ce sont mes enfants et je vais les couver d’amour et d’affection, mais leur mère et moi ne pouvons plus vivre ensemble…

Moi : Non !

Fabrice : J’ai demandé le divorce ! Pour toi ! Pour nous !

Un mot DIVORCE et vous vous imaginez tout de suite le paradis ! Cette fois j’étais suspicieuse, je ne lui faisais pas confiance pas après ce qu’il m’avait fiait à deux reprises ! Je voulais des assurances et il me l’a offert !

Les papiers de divorce signés qu’il m’avait remis le jour de mon anniversaire devant mes amies, là rien ne pouvait plus m’arrêter !

Je suis allez voir Gérôme, et je crois que ce jour là il avait compris que cette fois je venais le supplier de me libérer ! Il était bizarre depuis quelque temps, distant, je le soupçonnais de me rendre la monnaie de ma pièce mais ça n’avait plus d’importance, je voulais qu’il m’oublie parce que cette fois je voulais enfin vivre ce que le ciel avait façonné pour moi !

Gérôme : Si tu pouvais imaginer le mal que tu me fais… Mais tu as raison, vous êtes faits l’un pour l’autre, deux menteurs qui se comportent comme des sangsues !

Cette insulte m’avait frappé, mais comme sur tout ce qui entourait ma relation avec Fabrice et qui n’était pas nous je ne voulais rien entendre ! Que ce soit ma mère, mes copines, La mère de Fabrice je me fichais de tout et de tous, au point ou le jour où il me fit sa demande, c’est sur facebook que j’ai nargué tout ce qui trouvait notre relation toxique et malsaine.

Je m’en foutais, ma date était fixé, on avait sauté, les rituels et les cérémonies familiales je voulais le nom de l’homme qui était le centre de mon monde.

Alors le jour de mon jour arriva et ce qui devait arriver, n’arriva pas !

A la place ma sœur m’apporta une lettre écrite de la main de Fabrice :

            Bonjour Princesse,

Je sais que tu te prépares à me retrouver à la mairie, je sais que tu t’attends à me regarder avec tes beaux yeux noirs et me dire oui pour la vie. Cette vie que nous devrions partager ensemble, toi moi et le fruit de notre amour. Mais je sais aussi que si je te disais oui aujourd’hui ce serais un mensonge, le plus gros que j’aurais dit et tu ne mérites pas ça !

Ma belle je ne suis pas l’homme que tu crois, et si je ne soigne pas le démon qui coule dans mes veines je te ferais du mal, bien plus que ce que je te fais aujourd’hui en te demandant de ne pas aller à la mairie, parce que je n’y serais pas.

Je sais que tu es forte et que tu survivras à cette énième trahison de ma part. Saches que je t’aime ma princesse ! Plus que tout au monde !

Fabrice

 

Je ne peux pas vous dire comment ni pourquoi je suis encore ici debout devant vous mais j’ai survécu ! Et je ne saurais dire merci à ces 3 femmes qui m’avaient couvées comme un œuf pendant que je reprenais pieds, ma mère et mes deux amies étaient les femmes qui malgré tout ont acceptés de rester à mes cotés, contre vents et marrées.

 

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