Ce n'est que le commencement, n'est-ce pas ?

Write by Melanin_Z

Quelques mois plus tard...

Un quadragénaire avait recueilli la petite fille dans un orphelinat qui fermé ses portes, au vu des nombreux problèmes rencontrés avec l'état et surtout n'ayant pas d'argent. Les femmes qui s'occupaient des enfants n'arrivaient tout simplement plus à les nourrir. Alors elles ont accrochées des affiches un peu partout. Dans l'espoir de trouver des âmes charitables, qui auraient la bonté d'adopter au moins quelques bébés. Remplie de gentillesse, Papa Honoré un pauvre cordonnier se rendit à l'orphelinat pour y jeter un coup d'œil. Malgré les répriments de sa femme, il se sentait presque obligé de le faire. Alors il fit la connaissance d'un petit bébé, elle n'avait pas de nom. Les femmes lui dirent qu'elle avait été retrouvée quelques mois après sa naissance par une femme. Qui l'a conduisit automatiquement à l'orphelinat. Disant l'avoir trouvé près d'un chantier. Il fut terriblement peiné par cette histoire, alors sauta le pas et l'adopta sans prendre en compte les remarques désobligeantes de sa femme, car cet homme, était un grand serviteur de Dieu, il essayait d'être obéissant à sa parole. C'est pour cela qu'il baptisa la petite fille, Orlya qui signifie en hébreu " Lumière de Dieu ". Car Dieu à su éclairer sa vie en mettant sur sa route ce merveilleux cadeau

Commune urbaine de Kimbanseke.

Papa Honoré venait de rentrer avec l'enfant dans les bras, la petite fille était en train de pleurer. Ce qui fit réveiller sa femme. Celle-ci perturber par cette voix aigue et stridente. Ce n'était autre que celui d'un bébé. Elle sortit en furie de sa chambre pour aller voir ce qu'il se passait.

Mama Dorcas: Eh eh eh! Yo oyoka ka te*. *Toi tu n'écoutes pas. Ti oke kozua ye. *Jusqu'à ce que tu es parti la prendre.

Papa Honoré: Femme calme-toi, tu ne peux pas te réjouir avec moi. C'est Dieu qui

N'ayant à peine eu le temps de terminer sa phrase que sa femme l'interrompt.

elle: Épargne-moi tes sottises. Toujours Dieu, Dieu par ci Dieu par là. Stop j'en ai marre.

lui: Tu blasphème son Nom. Je ne veux plus t'entendre, prépare seulement de quoi manger pour cet enfant et pour moi aussi.

elle: Nous n'avons pas encore terminé cette conversation Honoré !

lui: Eh bien si ! Je ne te permet pas d'élever le ton sur moi. Je suis ton mari donc tu me dois respect et soumission. Si je dis que c'est terminé c'est que c'est terminé un point c'est tout !

Elle sursauta, car elle n'avait jamais vu son mari autant en colère. Comme tout couple normal, ils se disputaient mais jamais de cette ampleur. Malgré toute la colère et la tristesse enfuie en elle, elle exécuta les paroles de son époux. Il avait raison elle lui devait toute reconnaissance, car après l'avoir épousé, elle se rendit compte qu'elle était stérile, après plusieurs tentatives, tous furent un échec pour le couple mais surtout pour la jeune femme. La plus dure épreuve pour elle, était d'affronter sa belle famille, celle-ci était révolté à l'idée qu'une femme ne soit pas capable de mettre au monde un enfant. Ses tantes passaient leur temps à rabaisser la jeune fille et à l'insulter de tout les noms possible et imaginables, car la famille du jeune homme voulait que la dote leur soit rendu. Pendant toutes ses épreuves, Dorcas était au plus mal. Attristée par cette situation elle ne souhaitez qu'une chose tomber enceinte pour que sa famille et sa belle famille lui fiche la paix une bonne fois pour toute. Poussait par l'amour qu'il porte à sa bien aimée, Honoré demanda la fin de cette acharnement à l'égard de sa femme. La jeune épouse voyait bien que son mari aussi été attristé par cette histoire, elle faisait de son mieux pour subvenir à tout ses besoins. Mais pas celle d'être mère, car on ne peut pas tout avoir dans la vie et ça la jeune femme l'a très bien compris. Depuis cette histoire, Dorcas a peur de perdre son époux, pour une raison quelconque.

elle: Excuse-moi de mon impolitesse, je ne dois pas te parler ainsi.

lui: Ce n'est rien je te pardonne. Va donc la changer et la faire manger, elle pleure depuis que nous sommes arrivés.

elle: Prend la donc toi-même, parce que je ne veux pas la prendre. Elle n'est pas ma fille je n'ai donc aucun compte à rendre ni à toi ni à elle.


Elle s'apprêtait à s'en aller, agacée de voir son mari en baver pour cette bâtarde pensait-elle.


lui: Dorcas je n'ai plus la force de parler avec toi, je sais que tu es toujours aussi attristé par cette histoire, mais la vie continue et nous avons l'occasion de nous rattraper de pouvoir enfin être les parents que nous avons toujours rêvé d'être.


elle: Tu ne dis que des bêtises cet incroyable ! Cette histoire je m'en suis remise depuis bon nombre d'années. À mes 38 ans je ne suis pas encore rassi, il nous reste tellement de chance d'y arriver, mais c'est comme d'habitude toi qui ne veut pas persévérer.


lui: Ozo lembisa nga* Tu me fatigues* à dire à chaque fois ça, on a essayé à maintes reprises mais aucun résultat. Il faut savoir s'arrêter un moment.


elle: Ne parlez tu pas de miracle ?
Alors où est passé ta foi a-t-elle disparu ?


lui: Ne dis pas cela, car tu ne connais pas mon âme. Ce n'est pas parce que je suis au bout, que je ne vois pas forcément la sortie.


elle: Je n'ai pas compris, mais j'espère juste que tu te débarrasseras de cet enfant le plus rapidement possible.


lui: Ce n'est pas ta maison, pour que tu me donnes des ordres. Je dicte et tu obéis !


elle: Tshiuup ! Passe-moi l'enfant.


Il lui tendit par la suite la fillette et lui dit avec douceur :


lui: C'est ta fille à présent.


elle: Si tu le dis.


Elle prit l'enfant et l'emmena avec elle dans une toute autre pièce. Elle l'a regardé avec insistance, alors que le bébé s'agiter de partout.


elle: Toi ! Tu veux ramener le malheur dans ma demeure, tu veux attirer mon mari dans tes sales filets. On verra si tu y arrives. Fait attention à toi ! Mwana ya ndumba* enfant de prostituée*.



By: Melanin_Z

Orpheline: Le destin d'une femme.

Orpheline: Le destin...