Chap.1 : Charlotte
Write by La vie de rose
Chap.1 : Charlotte
**Charlotte**
J’ai quand même fait le dessert et pris une bouteille de vin parmi celles que Mike nous a ramené pour sa cave personnelle. À chaque fois qu’il se rend dans un pays, il fait le tout possible d’acheter leurs spécialités en nous les rapportons. J’ai chargé le plateau dans un panier que j’ai mis dans le coffre en allant chercher les filles dans leur chambre. Elles étaient avec leur père coucher sur le lit, devant la télé.
Moi (debout devant la porte) : On y va ?
Mike (se redressant) : Tu es prête ?
Moi (entrant dans la pièce) : Depuis !
Mike (regardant les filles) : On y va
Méli (se redressant) : Tu me portes sur ton dos papa ?
Aria (se mettant à sauter sur le lit) : Moi aussi !
Mike (se levant) : Méli au dos et Aria dans mes bras !
Elles se sont exécutées, ils avaient l’air trop ridicules !
Mike (devant moi) : Un bisou !
Moi (rire) : Non !
Mike (fronçant les sourcils) : Un bisou Charlotte sinon
Moi (lui faisant le bisou) : C’est bon ?
Mike (me dévorant du regard) : Tu sais que ce n’est jamais bon !
Moi (souriante) : Dommage ! Parce que tu n’auras rien d’autres !
Je lui ai passé les clés du véhicule et nous nous sommes rendu à Glace chez ses parents. Nous avons trouvé son père et son beau-frère assis dans le salon, en train de discuter.
Mike (faisant son bruit) : Il n’y a personne ici ?
Florence (sortant de la cuisine) : Tu aimes bien faire le bruit toi !
Les filles ont couru se jeter dans ses bras en l’inondant de baisers, pendant que j’étais en train de faire les bises à mon beau-père et beau-frère.
Lindsay (sortant de la cuisine) : Bonjour au Bibalou
Mike/ Moi : Bonjour !
Les filles : Bonjour tatie Lindsay.
Moi (levant les mains) : Je pose ça où ?
Florence m’a lancé un regard qui disait, je pensais t’avoir dit de ne rien apporter ?
Moi (lui souriant) : C’est le gâteau à l’ananas et une bouteille de vin que Mike a acheté en Ouganda.
Mike (souriant) : Ton préféré maman !
Elle m’a pris le panier des mains en disparaissant dans la cuisine avec, j’ai fait une grimace à Mike qui m’a fait un clin d’œil. Bref !
Mike (à mon oreille) : Va leur donner un coup de main [regard insistant]
Eugène (les filles sur ses jambes) : Vous avez grandis !
Méli (souriante) : C’est vrai papi ?
Eugène : Mais oui ! Bientôt vous serez grande comme votre papa !
Méli : J’ai envie de vite grandir !
Après quelques minutes d’hésitation je me suis rendue dans la cuisine en allant me rincer les mains.
Moi (les regardant) : Vous avez besoin d’un coup de main ?
Lindsay (me regardant) : Non merci on a fini !
Moi (mal alaise) : Okay
J’ai trainé des pas jusqu’à la pièce principale en allant m’asseoir près de mon mari. Je ne vois pas quel autre effort je peux encore faire, c’est bien avant le mariage. Dès qu’elle a su que Mike s’occupait de moi qu’elle a commencé à me prendre de haut. Après Mike est un grand garçon, s’il veut s’occuper de sa femme, répondrai à ses besoins pourquoi cela devrait être un problème ?
C’est la raison pour laquelle j’aime rester chez moi, au moins je ne me prends pas la tête. [Soupirant] Nous avons été rejoint par Estelle et son mari, après les bise, elle a rejoint les Florence et Lindsay dans a cuisine. Tout de suite après elle s’est présentée en tenant un plateau dans ses mains, qu’elle a posé sur la table basse. J’ai senti le regard de Mike sur moi [soupirant] je me suis levée en allant prendre de l’air frais.
Mike (me suivant) : Qu’est-ce que tu fais ici ?
Moi (le regardant) : Ça se voit non ?
Mike (se mettant à ma hauteur en m’attrapant par la taille) : Charlotte !
Moi (tirant la tronche) : Tu as toi-même vu ce qui vient de se passer, à chaque fois c’est la même chose. Si c’est pour me traiter comme une invitée je ne rendrai plus visite à tes parents
Mike (souriant) : Arrête ! Tu sais bien que c’est faux, ma mère t’adore.
Moi (tirant la tronche) : Oui c’est cela !
Je me sentais de trop assis autour de cette table, c’est l’impression que les femmes de cette famille me donnent à chaque fois que l’on se retrouve. Je fais de grands efforts à cause de Mike, parce que si cela ne tenait qu’à moi je ne prendrai même pas la peine de me déplacer.
Comme toujours, une fois assis autour de la table la discussion était su leur famille. Sur ce qu’un tel aurait fait, ou dit etc… Il n’y avait que Eugène et Rick qui à chaque fois essayaient de m’inclure dans la conversation. Mike c’est une toute autre histoire, c’est le fils chéri de sa mère. Pas parce que c’est un pilote et qu’il gagne bien sa vie, du tout. Leur relation existe depuis sa conception. C’est le fils de sa mère tout simplement. [Levant les yeux] merci seigneur elle n’est pas envahissante, si elle a quelque chose à dire elle me le dit cash sans détour ou bien elle discute avec son fils. Mais sans jamais interférer dans notre couple.
Moi (regardant Lindsay) : Vous n’avez pas mis le gâteau à table ?
Florence (se levant) : Qui en veut ?
Eugène (la regardant) : Je suis full là !
Rick / Mike : Moi pareil !
Florence (reprenant place en regardant son mari) : On le mangera demain alors !
Je me suis sentie toute bête, avec cette impression bizarre que j’ai eue je ne sais d’ailleurs [pas pourquoi. J’étais plongée dans mes pensées lorsque j’ai senti la main de quelqu’un me caresser la cuisse, en levant les yeux c’est sur le regard de mon homme sur lequel je suis tombée. [Rire] J’ai du serrer les cuisses afin qu’il n’aille pas trop loin, nous sommes quand même chez ses parents [me mordant les lèvres] et il y a tout le monde autour quand même [me raclant la gorge]
Florence (me regardant) : Il y ‘a un souci ?
Moi (sourire jaune) : Non, j’ai avalé de travers !
Mike (me servant à boire en retirant ses doigts) : Tiens
J’ai bu le verre d’un trait, j’ai eu vraiment chaud. En posant le verre, j’ai évité le regard de Florence et celui de Mike.
Aria (me regardant) : Maman est devenue toute rouge !
Moi (sourire jaune) : C’est vrai ?
Méli : Tu as tout le visage rouge !
Moi (me levant) : Excusez-moi !
Je me suis rendue dans la salle de bain me débarbouiller car j’en avais besoin. J’ai fini par laisser [me mordant les lèvres] les doigts de Mike allés très loin, loin au point de me faire mouiller.
[Toc Toc]
Moi (me redressant) : Oui ?
Mike (derrière la porte) : C’est ton mari ! Tu vas bien ?
Moi : Oui !
Mike : Ouvre !
À l’instant même je savais qu’on ouvrant la porte, il n’aurait eu que ma petite culotte entre nous. Il l’a mise sur le côté en me pénétrant avec fouge, sa main posée sur ma bouche afin d’étouffer mes gémissements. Il ne nous a pas fallu cinq minute pour exploser, il connait mon corps autant que je connais le sien. La jouissance dans ces moments est très rapide, surtout à cause de l’excitation et la peur de se faire prendre.
Mike est sorti le premier et je l’ai rejoint quelques minutes plus tard, morte de honte. C’était clair que tout le monde se doutait bien qu’il s’était passé quelque chose, tout le monde sauf mes enfants. Elles sont trop innocentes pour imaginer ce genre de choses. Enfin bref !
Mike voulait carrément que l’on passe toute l’après-midi chez ses parents sachant que les filles reprennent les cours demain et mon le boulot. À 16h j’ai ouvert grands mes yeux afin qu’il comprenne que c’est l’heure de rentrer chez nous. Lorsqu’il a enfin compris le message, je me suis rendue dans la cuisine prendre mon panier. Il y avait un bout de papier d’aluminium à l’intérieur, je l’ai sorti avec l’intention de le mettre dans la poubelle. J’ai été stoppé dans mon élan, parce qu’on posant le pied sur le push de la poubelle, le couvercle s’est ouvert et le gâteau que j’avais fait s’y trouvait au fond, encrassé.
Mike (ouvrant la porte de la cuisine) : Qu’est-ce que tu fais encore Charlotte ? Les filles sont déjà dans la voiture !
Moi (levant les yeux) : Tu viens voir s’l te plait !
Mike (se rapprochant) : Qu’est-ce que j’ai à regarder dans le fond de la poubelle ?
Moi (le regardant) : Ben regarde ! [Ce qu’il fait]
Mike (levant les yeux) : Oh
Florence (nous rejoignant) : Je n’ai pas voulu vous dire que le gâteau s’était renversé, c’est Lindsay qui l’a fait tomber en le sortant du panier !
Mike (la regardant) : Ce n’est pas grave maman !
J’ai pris le panier et mon moule avant de sortir de la cuisine sans accordée une quelconque attention à Florence. Elle est restée dans la cuisine à se justifier auprès de son fils jusqu’à ce qu’il nous rejoigne dans la voiture.
Eugène (le bras levé) : Rentrer doucement et passer plus souvent nous rendre visite.
Moi (du bout des lèvres) : Ne comptez pas sur moi !
Mike m’a simplement regardé sans rien dire en mettant le contact. Une fois chez nous, les filles se sont rendues dans leur chambre et nous la nôtre. Je n’avais pas envie de parler, surtout pas car je sais déjà que Mike prendra la défense de sa mère, qu’il a bu cette histoire de gâteau tomber par accident. Et comme je n’ai pas envie qu’on se prenne la tête surtout pas, je préfère être dans mon coin et ruminer tranquillement.
Je suis allée m’enfermer dans la salle de bain, me doucher, mettre mon pyjama avant de m’installer sous la couette la climatisation en marche.
[Toc toc]
Mike (assis sur le lit) : oui ?
Aria (ouvrant la porte) : Qu’est-ce que vous faites ? [Entrant dans la pièce] je peux rester avec vous ?
Moi (la regardant) Qu’est-ce qu’elle fait Méli ?
Aria : Elle joue à la poupée, et moi je n’ai pas envie de jouer.
Mike (Lui faisant une place entre nous) : viens !
Elle ne s’est pas fait prier en tout cas, juste le temps de fermer la porte s’asseoir sur le lit en retirant ses chaussettes, puis de se coucher près de son père. On a fini par s’endormir toutes les deux. C’est la luminosité de l’ordinateur de Mike qui m’a fait ouvrir les yeux. Ariane n’était plus dans le lit, il n’y avait plus que Mike et moi. Il m’a fallu au moins trente minute avant de me réveiller complètement en mettant la veilleuse.
Moi (me redressant) : Tu vas t’abimer les yeux.
Mike (fixant l’écran) : C’était quoi tout à l’heure avec ma mère Charlotte ? [Me regardant]
Moi (soutenant son regard) : Pourquoi tu me poses cette question lorsque tu as été témoin de la scène
Mike (me fixant) : Ce que j’ai vu, c’est toi lui manquer de respect ! C’est toi qui est sortie de la pièce en claquant la porte pendant qu’elle était en train d’expliquer ce qui s’est passé !
Moi (pouffant) : Et tu l’as cru ?
Mike (d’un ton calme) : Charlotte !
Moi (retirant la couette) : Comme par hasard le gâteau se retrouve par terre, elle ne le mentionne pas à table et tu eux que j’avale ce mensonge ?
Mike : Charlotte
Moi (sortant du lit) : Ça ne sert même plus à rien de discuter avec toi ! C’est moi qui ai manqué de respect à ta mère, demande-moi aussi de l’appeler en lui présentant mes excuses pendant qu’on y est ! [Ouvrant la porte] J’hallucine !
Mike (me fixant) : Je n’ai pas fini avec toi !
Moi (le regardant) : Mike je ne suis pas d’humeur !
Mike (d’un ton ferme) : Charlotte tu fermes cette porte et tu viens t’asseoir sur ce lit !
Moi :
Mike (posant son ordinateur sur le lit en mettant la grande lumière en me fixant) : Tu vas prendre ton téléphone et t’excuser auprès de ma mère ! Je tolère tes caprices mais ça c’est parce que tu es ma femme mais ça c’est dans cette maison pas en dehors ! Il s’agit de mes parents ! Alors tu leur dois le même respect que je donne aux tiens ! Sciemment ou pas, tu n’avais pas le droit de te comporter comme tu viens de le faire, et attendre que je prenne ta défense !
Moi (fermant la porte) : Pour une fois Mike est-ce que tu peux dire que ta mère a jette le gâteau volontairement dans la poubelle !
Mike (me fixant) : C’est Lindsay
Moi (L’interrompant) : Mike !
Mike : Oui Charlotte ?
Moi (dégoutée) : Tu sais quoi ? je vais l’appeler et je m’excuserai. Mais dis-toi aussi que c’est la dernière fois que je mets les pieds chez tes parents ! J’ai fait des efforts depuis, depuis le temps j’ai pris sur moi. Mais là c’est fini ! Si elle veut voir ses petites filles, je les déposerai sans problèmes. Si elle veut te rendre visite, elle a accès à la maison. Mais ne t’attends pas à ce que je fasse un quelconque effort ! Comme elle ne veut pas se faire à l’idée que je suis ta femme, que tu feras tout afin que je ne manque de rien, okay. Chacune restera dans son coin !
Je me suis rendue dans la salle à manger en claquant la porte ! Il m’a saoulé sérieusement !
Mike (derrière moi) : Je dis hein Frieh
Moi (me retournant la mine bien froissée) : Quoi ?
Mike (se rapprochant de moi) : Mais tu fais souvent impolitesse là avec qui ?
Moi (le fixant) : Avec toi !
Mike (se mettant à ma hauteur) : Parce que je ne t’ai pas encore cassé la gueule ici c’est pour ça n’est-ce pas ?
Moi (le dévisageant) : Et tu crois que je vais te regarder peut-être ?
Mike (se mordant les lèvres) : Ah bon ?
Moi (tournant mes yeux dans tous les sens) : Oui !
Mike (sourire en coin en jouant avec sa langue dans la bouche) : Okay !
D’un geste je me suis retrouvée coucher sur le canapé, Mike est passé au-dessus de moi en se plaçant entre mes jambes en m’emprisonnant mes bras dans les siennes.
Moi (me fixant) : Tu fais moins la maligne maintenant !
Méli (nous rejoignant) : Maman, je n’ai pas eu mon goutté ! [S’arrêtant en nous regardant] Qu’est-ce que vous faites dans le noir ?
Mike (me fixant) : Maman est punie chérie, tu peux aller prendre ton goutté
Méli (se plaçant devant nous) : Qu’est-ce qu’elle a fait ?
Mike (la regardant) : Elle a été très vilaine avec moi !
Méli (s’en allant) : Okay
Moi (regardant Mike) : Neuf mois cadeau, neuf mois hein ! Cadeau !
Mike a attendu qu’elle repasse en fermant la porte du couloir avant de reprendre ou nous en étions.
Moi (gesticulant) : Bibalou NON !
Mike (baissant mon pyjama) : Reste tranquille Frieh !
Moi (me débattant) : Mike les filles peuvent nous surprendre comme ça !
Mike (bisou dans le cou) : Non t’inquiet !
Zip de sa fermeture, et il était en moi.
[Bruit de la porte]
Aria : Maman mais pourquoi il n’y a pas de lumière
Mike est tombé en faisant une drôle de bruit, j’ai eu le temps de faire monter mon bas de pyjama avant qu’Ariane de mette la lumière !
Aria (nous regardant) : Qu’est-ce que vous faites ? Pourquoi papa est assis par terre ? Et pourquoi vous êtes dans le noir ? [Se rapprochant]
Mike (lui faisant les yeux doux) : Tu veux quelque chose chérie ?
Aria (le regardant d’une drôle de manière) : Pourquoi tu es assis par terre ?
Mike : Parce que j’avais envie d’être assis par terre !
Elle s’est mise à nous regarder sans rien dire
Aria : Et c’était quoi les bruits que j’ai entendus dans le couloir ?
Moi (me levant) : Je vais faire à manger tu viens ?
Aria : Non
Moi (la fixant) : Ce n’est pas une demande Mademoiselle Bibalou !
Elle a tiré la tronche en me rejoignant, c’était pour permettre à Mike de se lever en ajustant son pantalon car il avait les fesses à l’air libre. Après avoir fini dans la cuisine, je me suis rendue dans la chambre des filles. Je ne vous dis pas le désordre.
Moi (regardant Méli) : Pourquoi ton placard est dans cet état ? Qu’est-ce qui s’est passé ici ?
Méli : C’est tout l’heure en partant chez mamie et papi
Moi (haussant la voix) : Tu es sérieuse Bibalou Mélina Florence ?
Méli (me regardant) :
Moi : Pour prendre une tenue tu as besoin de déranger tous les vêtements comme ça ?
Méli (me faisant les gros yeux) :
Moi : Tu me sors tout ça et tu le plies !
Méli (boudant) : Mais maman
Moi (d’un ton ferme) : IL n’y a pas de mais maman qui tienne ! La pauvre Aïcha, tous les jours c’est la même chose ! Et toi [regardant Aria] tu me ranges tous vos jouets ! Tant que cette chambre ne sera pas propre, ce n’est même pas la peine de sortir me dire que vous avez faim !
Aria (se mettant à pleurer) : Je vais nettoyer maman [snif]
Moi (la regardant) : Commence déjà dans ce cas !
Aria (en larme) : Ouiii
Celle-là peut seulement mourir pour la nourriture [rire] j’ai rejoint Mike dans le salon, le temps que les filles finissent de ranger la chambre. Ensuite nous sommes passés à table. Et la nouvelle semaine a commencé. J’ai appelé ma belle-mère, même si je sais au fond de moi que ce gâteau elle l’a mis dans la poubelle. Tchip !
[Sms]
M : Hé !
Moi : On se parle tout à l’heure, je suis occupée.
M : Okay
J’ai rangé mon téléphone dans le tiroir en me concentrant sur mon travail, c’est surtout que je ne suis pas d’humeur en ce moment. Je ne suis même pas montée à midi, Mike s’est géré avec ses filles. Après le boulot j’ai fait un tour chez maman, papoter un peu.
Maman (me fixant) : Tu veux te prendre une troisième grossesse Charlotte ? Deux ce n’est pas déjà assez ?
Moi (soutenant son regard) : Mike veut un garçon, et moi aussi d’ailleurs. Même si ce n’est pas nous qui décidons, mais le simple fait de m’imaginer enceinte d’un garçon me met de bonne humeur.
Maman (grimaçant) : Fille, garçon qu’est-ce que ça change ? Ça te fera un troisième enfant ! Qu’est-ce qui arrivera à ton corps après ?
Moi (soupirant) : Ce n’est pas comme si je me laissais aller aussi !
Maman (pouffant) : Fait comme tu veux Charlotte ! Comme tu ne vois pas cela long, faire neuf mois de plus c’est bien !
***Quatre mois plus tard***
Mike (me prenant par la main) : Ça va ?
Moi (alité sur le lit) : J’ai connu des jours meilleurs… Tu as vu le médecin ?
Mike (me regardant) : Oui
Moi (me redressant) : Et qu’est-ce qu’il te raconte ? ce n’est pas possible que je sorte aujourd’hui ?
Mike : Tu tiens vraiment à sortir d’ici ?
Moi : Mike je suis fatiguée de rester ici, cette odeur me rend encore plus malade qu’autre chose.
Mike : Okay, je vais voir ce que je peux faire ! [Se levant] Mais tu es consciente que tu as besoin de la perfusion
Moi (soupirant) : Même à la maison je peux la mettre Mike.
Mike : Okay, je reviens ! [Sortant de la chambre d’hôpital]
Je n’arrête pas de faire les va et vient à l’hôpital à cause de la grossesse. Depuis le premier jour quand j’ai su que j’étais enceinte, je n’ai pas arrêté les va et vient. Le ventre est bien sorti, tout le monde sait même les filles. Au début on a pas voulu le leur dire, mais bon mon état n’a fait qu’aller de mal en pire. Je ne mange pratiquement rien, même de l’eau ne passe pas. Alors que je salive beaucoup, d’où la raison de mon présence ici. C’est la première fois en deux grossesse que je me retrouve en train de cracher à tout va dans une bouteille, j’ai la bouche toujours pâteuse c’est horrible !
Mike (ouvrant et fermant la porte derrière lui) : J’ai vu le docteur
Moi (le regardant) : Et donc ?
Mike (s’asseyant sur le lit) : Il faudra que tu manges charlotte ! Mais tu peux sortir en gardant la perfusion.
Moi (soupirant d’aise) : C’est tout ce que je veux !
Mike (posant sa main sur mon ventre) : Arrête de faire souffrir ma femme toi !
Moi (souriante) : Parle un peu !
Mike (me regardant) : A lieu de prendre des kilos, elle a perdu à cause de toi ! Déjà que c’était un presque squelette !
Moi (rire) : N’importe quoi !
[Toc Toc]
Mike (se redressant) : Oui
Une infirmerie nous a rejoint dans la pièce en se dirigeant sur la perfusion. Ensuite elle est sortie de la pièce sans rien nous dire. Il m’a fallu attendre plus de cinq heure de temps avant que le médecin ne signe mon autorisation de sorti, c’est maman qui était avec moi. Ensuite Mike est passé me récupérer et nous sommes tous rentrés à la maison.
Moi (soupirant d’aise) : Enfin chez moi ! Ou sont les filles ?
Mike (posant mes affaires sur le siège) : Je les ai laissés chez Maman en allant les récupérer à la sortie, elles ne tarderont plus là.
Moi (m’allongeant sur le canapé) : Okay
Maman (me regardant) : Tu vois ce dont je te parlais l’autre fois ?
Moi (soupirant) : Maman s’il te plait, je rentre à peine à la maison ce n’est pas pour discuter.
Maman (se levant) : J’y vais !
Moi (la regardant) : Tu n’attends pas de voir les filles ?
Maman (grimaçant) : je n’ai pas envie de tomber sur E [Florence, c’est notre code lorsque Mike est dans les parages]
Moi (soupirant) : Hum
Elle s’est penchée me faire la bise avant de s’en aller. Les Bibalou nous en rejoint trente minute plus tard après le départ de maman.
Eugène (me regardant) : On espère bien un garçon cette fois-ci !
Moi (sourire jaune) : C’est votre fils qui détermine le sexe, on prendra ce qui viendra
Florence : Hum
Mike était dans la salle de bain avec les filles, je ne savais plus quoi leur dire. Encore si j’étais avec Eugène, il a toujours quelque chose à dire d’amusant quand sa femme est loin.
Florence (se levant) : je vais regarder Mike !
Eugène (souriant) : Okay !
Il n’a même pas attendu qu’elle ferme la porte pour commencer à faire le pitre [rire]. Trop relaxe cet homme, avec une femme stricte. C’est toujours ainsi dans les couples. Quoi que de Mike et moi va savoir qui est le plus drôle. J’ai voulu me lever pendant que Mike s’occupait des devoirs de Méli, mais il n’a pas voulu.
Florence (le regardant) : Être enceinte n’est pas une maladie [rire] j’ai porté cinq grossesse, et ce n’est pas pour autant que j’ai fait la malade.
Mike (me regardant) : j’ai commandé à manger, dès que je fini avec Mélina j’y vais.
Moi : Okay…
Eugène (se levant) : Bon ben on va y aller [regardant sa femme]
Mike (le regardant) : Attendez que je finisse avec Méli comme ça on ira tous ensemble.
Eugène (prenant place) : Dans ce cas je veux bien un autre verre de vin !
Florence (le fixant) : Le troisième !
Eugène (servant à boire) : À ta santé chérie.
Elle lui a lancé un sale regard [rire] mais le type s’en fichait. Il sirotait tranquillement son verre de vin, le sourire aux lèvres. Il a fini par vider la bouteille de vin tout seul avant qu’ils ne s’en aillent, Mike est allé nous prendre à manger. Ensuite tout le monde au lit trente minute après le repas. J’ai essayé d’avaler quelque chose, mais vraiment. Sauf que mon estomac n’était pas de cet avis alors il a fait tout ressortir, j’ai fini avec une orange.
Mike (m’enlaçant) : Je vais demander à ce qu’on te mette la nourriture dans la perfusion
Moi : Non…
Mike (d’un ton ferme) : Charlotte tu as besoin de manger !
Moi : je sais, et je te promets de faire des efforts demain…
Mike (soupirant) : Okay
Il a enfoui sa tête dans mes cheveux en posant sa main sur mon ventre en le caressant, jusqu’à ce que je finisse par m’endormir.