Chapitre. 2 : Mike
Write by La vie de rose
***Mike***
J’ai passé mes heures de vols à mon collègue, impossible de bouger sachant Charlotte dans cet état. J’ai préféré prendre deux semaines afin d’être auprès d’elle, ainsi je sais ce qui se passe. Je suis sortie de la chambre sur la pointe des pieds en allant acheter du pain et des viennoiseries à la boulangerie avant de me rendre dans la chambre des filles les réveiller pour l’école.
Méli (mettant la couverture jusqu’au visage) : Je suis fatiguée papa
Moi (la lui retirant) : Moi aussi, mais je suis debout. Allez si vous ne voulez pas arriver en retard à l’école il faut vous dépêcher.
Aria (s’étirant) : Bonjour papa
Moi (la regardant) : Bonjour princesse, tu as bien dodo ?
Aria (se frottant les yeux) : Oui
Elle est descendue de son lit me faire un bisou avant de sortir de la chambre en direction de la salle de bain. Mélina était toujours dans le sien.
Moi (la regardant) : Florence ?
Méli (se levant) : je n’aime pas lorsque tu m’appelles comme ça
Moi (rire) : Mais c’est le nom de ma mère chérie
Méli (sortant de la chambre) : Je n’aime pas.
Je les ai rejoints dans la salle de bain, Méli assise sur la cuvette des toilettes et Aria dans la cabine de douche.
Aria (me regardant) : Je me lave simplement la foufoune et le visage !
Moi (soupirant) : Okay
Méli (tirant la chasse) : Moi, juste mon visage ! Et les dents après manger.
Moi : Même pas la foufoune ?
Méli : Non !
J’ai attendu qu’elles terminent, ensuite nous sommes repartis dans leur chambre sortir des vêtements pour l’école. Je n’ai fait que leur donner ce qu’elles voulaient mettre, en évitant de déplier les autres vêtements. Puis je les ai installés à table, pendant que je leur préparais le goûter.
Moi (la regardant) : Dix minutes les filles, je vais voir ce que fait maman je reviens.
Charlotte dormait à poings fermés, j’ai vérifié la poche de la perfusion puis j’ai rejoint les filles dans la salle à manger.
Aria (sortant de table) : Je vais me bosser les dents !
Moi (la regardant) : Tu ne veux pas que j’attrape tes cheveux non ?
Aria (s’en allant) : Non !
Moi (regardant sa sœur) : Et toi Méli ?
Méli (sortant de table) : Non, je vais le faire moi-même ! Maman m’a montré !
Moi : Okay
Tu parles ! Elles sont allées réveiller Charlotte, afin qu’elle leur fasse un chignon parce qu’elles n’y arrivaient pas.
Moi (adossé contre le cadrant de la porte) : Vous êtes terribles !
Elles se sont dépêchées d’aller m’attendre dans la voiture, j’ai fait signe au gardien afin qu’il nous ouvre le portail. Sortir de cette zone ce n’est pas la joie, vraiment pas. J’ai mis le cap en direction de Batterie IV laisser les filles à l’école Gros Bouquet.
Moi (les regardant à travers le rétroviseur) : Les filles ?
Elles : Oui ?
Moi : Il faut laisser maman se reposer d’accord ? Elle n’est pas très en forme en ce moment, si vous avez besoin de quelque chose vous pouvez me le demander.
Aria (levant les bras) : Mais tu ne sais pas faire les pompons comme maman.
Moi : J’apprends
Méli : Ah non, pas sur ma tête !
Aria : Moi aussi !
Moi (soupirant) : Okay, je demanderai à Aïcha de vous faire des tresses. Mais laissez maman se reposer !
Aria : Okay
Elles me fatiguent ces filles-là. Je me suis garé tant bien que mal en allant leur ouvrir la portière et leur donner leur sac.
Moi (les regardant) : Je passe vous prendre à midi.
Méli : Okay !
Aria : Bye papa !
Moi (les regardant s’en aller) : Bye !
Je me suis dépêché de rejoindre Charlotte à la maison, je l’ai trouvé en train de changer la poche de la perfusion. J’ai pris place sur le lit en la regardant intensivement, elle avait bonne mine.
Charlotte (levant les yeux) : Quoi ?
Moi (souriant) : Tu as pu avaler quelque chose ?
Charlotte (grimaçant) : Je vais m’y forcer
Moi (me levant) : Dans ce cas allons petit-déjeuner en amoureux
Au point où nous en sommes, elle est obligée sinon c’est par perfusion qu’elle sera nourrie. Je ne lui demande pas d’avaler des quantités de nourriture, le strict minimum afin qu’elle ne reste pas le ventre vide.
Charlotte (repoussant le verre de jus d’orange) : Ça sent trop fort
Moi (enlevant le verre) : Okay
Charlotte : Il y a du jus de pomme ? Je veux bien…
Je me suis dépêché d’aller lui prendre la brique de jus dans la cuisine. Elle l’a vidé son verre ‘un seul trait en poussant un gros rot.
Charlotte (rire) : Désolée
Moi (souriant) : Ce n’est pas grave.
Impossible de lui faire avaler autre chose, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Il lui a fallu quelques minutes après avoir bu le verre de jus de pomme pour se rendre dans les toilettes et le vomir.
Moi (lui tenant les cheveux) : Cette grossesse est terrible !
Charlotte (s’essuyant la bouche) : Peut-être parce que c’est la dernière, et comme le dernier enfant est reconnue pour donner la tension à ses parents c’est qu’il nous fait vivre !
Moi (soupirant) : Tu ne peux pas prendre les médicaments le ventre vide, ce n’est pas du tout recommander.
Charlotte (se rinçant la bouche) : Je sais Mike, mais me stresser n’arrange pas les choses non plus.
Moi : C’est simplement que je me sens impuissant.
Charlotte (me regardant en souriant) : Okay…
Je suis allé sortir son sachet de médicaments, il y a de tout. Vitamines, anti-vomissement, pour le fer. Ensuite je me suis rendu au supermarché acheter des fruits, Kiwis, citrons et fraises. Maman m’a dit de lui prendre du citron pour le fer et pour la salive des chewing-gums et des bonbons sans sucre afin de modifier le gout de sa salive pour pourvoir l’avaler sans vomir. On va tout essayer parce que ça nous indispose, et ce n’est pas du tout hygiénique. Et l’odeur [levant les yeux] infecte !
Nous sommes repartis à l’hôpital une semaine plus tard pour la visite prénatale du quatrième mois. Toujours la même chose, son poids et le manque de fer. J’avoue quand même que toute cette semaine elle a vraiment forcé, même si elle finissait la tête baissée dans la cuvette des toilettes. Au moins maintenant elle mange les olives. [Lol] Ce n’est pas drôle c’est vraiment, mais bon.
Après avoir passé deux semaines au chevet de ma femme, j’ai dû reprendre les activités. Anita m’a remplacé auprès de sa fille et de ses petites-filles, à condition que je lui prenne un billet aller-retour pour
***Charlotte***
Maman (me regardant) : Tu reprends quand le boulot ?
Moi (levant les yeux) : Dieu voulant la semaine prochaine, maintenant que je vais mieux j'espère que ce n’est pas une farce que cette enfant est en train de me faire. Bref !
Maman : J'espère vraiment que c’est le dernier hein Charlotte ! Regarde-toi comment tu ne ressembles plus à rien ! Tu as perdu combien de kilos ?
Moi (soupirant) : Il est quelle heure pour aller récupérer les filles à la sortie ?
Maman (regardant sa montre) : 16h45, [se levant] j’y vais
Moi (la regardant) : Merci
Vivement que Mike rentre, j’aime ma mère de tout mon cœur mais l’avoir sur les pattes en longueur de journée me tape sur le système. Toujours en train de se plaindre et faire des reproches [soupirant]. Enfin bref !
[Ping sms]
M : ?
Moi : qu’est-ce qu’il y a ?
M : Des nouvelles ?
Moi : Tu es où là ?
M : Dans la chambre d’hôtel
Moi : Hum Avec qui ?
M : J’attends ma femme !
Moi : Lol ! Attends alors
M : les nouvelles ?
Moi : Ça va mieux, je reprends des couleurs
M : En manque…
Moi : Okay
M : ?
Moi : J’ai pris note
M : Un bisou aux filles et à leur mère qui n’a pas envie de m’écrire on dirait
Moi : Tu dois vraiment t’ennuyer !
M : Je suis en manque c’est différent
Moi : Hum c’est bien !
J’ai dû arrêter la conversation lorsque maman et les filles ont franchi la porte d’entrée.
Il nous a fallu compter huit semaines afin de connaitre le sexe du bébé, c’est Mike qui était fou de joie. Il n’a pas arrêté de sauter partout, un vrai bébé avec ses enfin ! Car oui, nous attendons un petit garçon. Il ne nous reste plus qu’à trouver le nom, préparer la chambre et s’apprêter pour son arrivée.
Aria (me regardant) : Je suis trop contente, j’aurai un petit frère !
Mike (regardant Méli) : Et toi Méli ?
Méli : je suis contente aussi, mais je préfère qu’il soit là d’abord !
Moi (la regardant) : Pour ?
Méli : Bah le voir !
Moi : Okay !
Question santé c’est bien mieux mieux qu’à mon premier trimestre, même si manger reste toujours difficile. Mais je gère du mieux que je peux, j’ai reçu à prendre trois kilos [youpi] en mangeant les légumes et beaucoup de fruits. J’ai aussi repris le chemin du boulot, j’en avais marre de rester à la maison sous perfusion. Vive ma liberté !
Mike (me regardant) : Je ne sais pas si l’on doit prendre une nounou à domicile, qu’est-ce que tu en penses ?
Moi : Dans cette maison là ?
Mike (soupirant) : Tu recommences ?
Moi : Tu m’as posé une question non ?
Mike : Et tu n’as pas répondu justement !
Moi : Mike c’est une maison de trois chambres, les filles partages une chambre et l’autre est toute petite pour prendre la nounou et le petit. Tu veux une nounou mais on manque de place ! Je refuse de vivre dans cette maison à six.
Mike (me fixant) : J’aimais bien lorsque tu étais alitée et donc pas la force d’en placer une !
Moi (me levant) : Okay, il ne fallait pas me poser la question alors !
Mike (agacé) : Oh pardon ! Et ne t’avise même pas de claquer cette porte !
Moi (le dévisageant) : Tchrrrr !
Je suis sortie de la chambre en claquant la porte ! Il n’a qu’à se fâcher [haussant les épaules] m’en fiche !
Mike (me rejoignant dans la cuisine en claquant la porte derrière lui) : Tu ne comprends pas d’arrêter avec cette histoire ? Tu te sens obliger à chaque fois de claquer la porte ?
Moi (le regardant) : Oui !
Mike (haussant le ton) : Charlotte !
Moi (le fixant) : Ne me crie pas dessus ! Si tu veux crier sur quelqu’un va le faire sur tes enfants pas sur moi Mike !
Mike (furieux) : Qu’est-ce que je t’ai dit à propos de cette maison ?
Moi (épuisée) : je ne m’en souviens plus !
Mike : tu ne t’en souviens plus mais tu es toujours la première à faire des reproches désobligeants ! Tu penses que je ne sais pas que cette maison n’est pas suffisamment grande pour six personne ! Quand je parle de nounou c’est pour qui Charlotte ? Pour moi peut-être ? Ou bien c’est pour toi ?
Moi (le regardant) : Maintenant tu me cries dessus pour qu’elle raison ?
Mike (énervé) : parce que tu me fais chier !
Moi : N’oublie pas de prendre le panier et de tirer la chasse juste après !
Il s’est mis à me fixer intensivement, en serrant les mâchoires.
Mike (d’un ton calme) : Tu as vraiment la chance d’être enceinte !
Moi (le fixant) : Cela fait des années que l’on vit dans cette maison !
Mike (haussant le ton) : Qu’est-ce que tu appelles des années ?
Moi : Méli avait deux ans lorsque nous avons emménages ici, Aria est née ici ! Elles auront 8 et 5 ans dans pas longtemps et l’on sera toujours ici ! On va même mourir dans cette maison !
Mike : Et alors ?
Moi : Et alors ! Lol ! Et Alors ? Tu es même sérieux que tu me poses la question ? Avec ce que tu gagnes par mois tu me pose la question Mike ? Nous vivons comme des fonctionnaires entre temps mon mari est un pilote et qu’il brasse des millions !
Mike (hors de lui) : Avec ce que je gagne Charlotte ? Et toi dis-moi qu’est-ce que tu fais avec ton salaire ? Toutes les charges de cette maison c’est moi qui les règle ! je paye les employés, les filles sont à ma charge. Tu gagnes par mois salaire brut deux million cinq cent mille. Qu’est-ce que tu fais de cet argent avant de me poser la question
Moi : Que deux million c’est quoi comparer à ce que tu gagnes ? ça fait neuf ans que nous sommes mariés, à quelques mois de notre quinzième année et l’on ne possède que cette maison depuis que tu travailles. Et tu as même le culot de comparer ton salaire au mien ! Sachant très bien ce que je fais avec mes sous ! Tchip !
Mike (me fixant) : Donc avant d’allonger ta bouche, pose-moi la question de savoir ce que je fais avec mon argent !
Moi (pouffant) : Bref !
Mike (croisant les bras) : Bref ?
Moi (le regardant) : Je suis fatiguée Bibalou ! Tu m’épuises ! Après ta famille crie que c’est à cause de moi et mon gout des belles choses que tu ne penses pas à investir. Parce que je conduis une grosse voiture ? Que je porte des vêtements, des bijoux, des sacs et chaussures de marques ? Mais hormis ça, qu’est-ce que j’ai ? Oh les voyages ? Et pourtant l’année derrière mes filles et moi étions dans ce pays non ? [Touchant ma tête] ou bien ta famille pense que c’est la mèche brésilienne que j’ai sur la tête !
Mike (serrant les mâchoires) : Ne mélange pas ma famille dans cette discussion !
Moi : Si ! parce que lorsqu’on me voit dans les rues de Libreville, ta famille me pointe du doigt. Ça fait des années que leur fils, frère, oncle, cousin, etc travaille mais il ne possède qu’une simple maison. Parce qu’il a épousé une femme matérialiste ! Mais Mike tu es pilote ! Et cette maison a été construite lorsque tu faisais les vols domestiques, aujourd’hui tu fais tout le continent. Ton argent va où ?
Mike (me regardant) : Pose-toi bien la question alors !
Moi : Okay, ce qui est sûr c’est que je n’accouche pas ici !
Mike (l’air de rien) : Est-ce que c’est nouveaux charlotte ? Tu parles comme si Mélina et Ariane étaient nées sur le territoire ! Et après tu t’étonnes que ma famille se plaigne ? Avec ce comportement là ? Toi-même tu es née ou Charlotte ? Tu es où ? Ce n’est pas en Belgique hein, c’est bien écrit dans ton acte de naissance maternité Jeanne Ebori !
Moi (le fixant) : Si c’est ta famille qui me monte dessus, il n’y a pas de problème. Mais si c’est toi Bibalou Mike Faustin qui me monte dessus, tu vas payer et continuera à payer pour tes enfants ! Ta famille peut aller se plaindre ou elle veut je n’en ai strictement rien à foutre !
Mike (donne un coup sur la table en me grondant) : Tu changes de ton ! [Tremblant de colère] Tu changes de ton lorsque tu parles de ma famille ! Et cet air que tu prends là tu m’arrêtes ça de suite ! Tu quoi ? Si mes parents ne m’avaient pas mis au monde on serait là en train de discuter ? Tu serais là en train d’ouvrir ta grande bouche et sortir des inepties ? Oh Je ne fais que t’avertir ! Ton impolitesse tu ne le fais pas avec ma famille Charlotte ! Je peux t’aimer comme un fou, mais cette folie a une limite !
Moi (le regardant) : Il n’est pas question qu’une nounou rentre dans cette maison !
Mike (ouvrant la porte) : Tu me saoules !
Moi : Rien a foutre !
Mike : Ouais !
Il a claqué la porte en sortant de la pièce, et quelques minutes plus tard le bruit du moteur de sa voiture s’est fait entendre. Il n’a même qu’à s’en aller, il me gonfle !
**Mike**
Maxime (souriant) : Le grand, son excellence Mr Bibalou la cuisse !
Moi (rire) : Lol ! [Me levant en lui faisant l’accolade]
Maxime (prenant place) : Pourquoi tu fais cette drôle de tête ?
Moi (soupirant) : Les hormones de femmes enceintes !
Maxime : hum, ne m’en parle pas ! Elle va bien sinon ta femme ?
Moi (soupirant) : Ça va mieux, vivement qu’elle accouche et que l’on passe à autre chose !
Maxime : Je te comprends ! Pour avoir trois garçons et chercher la fille je te comprends ! Toi aussi tu n’as pas dû attendre, tu l’as eu au premier essai.
Moi (le regardant) : N’empêche ! Si ça aurait été une fille, je ne pense pas qu’on aurait encore essayé
Maxime (taquin) : Ta white n’en veut plus ?
Moi : Même pas ! Car si je veux, Charlotte pourra bouder autant qu’elle le voudra mais à la fin j’aurai le dernier mot ! C’est juste que cette grossesse a été pénible pour tous les deux et éprouvante pour elle ! Alors non, je m’en serais contenté.
Maxime (rire) : laisse ! C’est le genre de chose que l’on sort sur le tas. Mais crois moi qu’avoir qu’un seul sexe dans ta maison, ne pas savoir ce que ton visage donnerait sur le sexe que tu n’as, peut te rendre fou. C’est pourquoi l’homme est un éternel insatisfait. Quand bien même ayant les deux sexes tu en voudras un autre. Enfin bref ! l’accouchement est prévu pour quand ?
Moi : Dans neuf semaine !
Maxine : C’est vite passé dis donc !
Moi : Vu de l’extérieur ouais, mais de l’intérieur non ! Je trouve cette grossesse très longue même !
Maxime (moqueur) : C’est quoi le caprice cette fois-ci ?
Moi (rire) : Lol !
Maxime : Elle va accoucher dans quel pays ? Il ne manquerait plus qu’elle aille le faire sur mars !
Moi (souriant) : C’est ma femme ! Et pour elle bah il n’y a rien que je ne puisse pas faire.
Maxine : Pense aussi un peu à toi !
Moi (rire) : Oh ne t’inquiète pas pour ça, même si de l’extérieur vous ne voyez pas tout l’amour que ma femme me porte.
Maxine : le tien on a besoin de le cherche à la loupe, il suffit qu’elle sorte de chez vous pour voir qu’il y a un homme qui s’occupe très bien et correctement d’elle !
Moi (rire) : Non mais ça c’est du matériel ! Si ce n’est que ça ! La montre que j’ai au tour du poignet c’est elle qui me l’a acheté, presque la totalité de mes bijoux proviennent de Charlotte. C’est elle qui est très marques, chaussures, sac, vêtements. Les gens pensent que comme je gagne plus elle ne fait rien. Entre temps, elle dépense sur moi bien plus que tu ne l’imagines.
Maxime : En même temps, avec son air snobe et son caractère hautain il est clairement facile de penser l’inverse de ce que tu viens de dire.
Moi (souriant) : Je sais. Enfin bref ! Et Adrienne ? Et les enfants ?
Maxine (souriant) : Tout baigne, même si elle aimerait avoir un mari qui fait le tour de l’Afrique et qui gâte sa femme !
Moi (rire) : lol !
Maxime : Que veux-tu que je te dise type ? Elles ne sont jamais reconnaissantes, tu peux te plier en quatre mais le jour où tu ne le fais. Elles vont oublier toutes les autres fois en te faisant du chantage affectif !
Moi : Mémoire sélective !
Maxime : Toujours à prendre ce qui les arrange !
Moi (rire) : Ouais !
Maxime : C’est pourquoi j’ai désactivé cette option, du moment que je leur donne un toit sur la tête, à manger dans leur assiette et l’éducation pour moi l’aspect matériel se traduit à l’amour, l’attention et ma présence. Au moins elle n’a plus de raison de se plaindre, car même si elle le fait elle n’aura rien.
Moi (amusé) : Même pas un bisou ?
Maxime (éclatant de rire) : Quand elle veut et où elle le veut à n’importe quelle heure de la journée comme de la nuit.
Moi (rire) : Illimité !
Maxime : Illimité frère ! C’est pourquoi tu devrais rectifier le tir avec ta femme, car le jour où tu n’en auras plus. Dieu seul sait !
Moi (souriant) :
Maxime (posant sa main sur mon épaule) : Il ne faut pas te ruiner la santé pour l’enfant que quelqu’un d’autre, pense aux tiens.
Moi (rire) : Tous les jours !
Maxime (m’appuyant les épaules) : C’est bien !
Je suis rentré à la maison aux environs de minuit, depuis 16 heures que j’ai déserté les lieux. C’est Maxime qui m’a trainé dans ses groove. De toutes les façons je sais déjà qu’elle devait me faire le bruit quel que soit l’heure à laquelle j’allais rentrer.
J’ai trouvé toute la maison endormie, je suis allée me doucher avant de rejoindre mon emmerdeuse de femme sous les draps. Je me suis mis sur le dos les bras soutenant ma tête en regardant le plafond.
Ce que Charlotte ne sait pas, c’est que pendant que je lui ai fait croire que je construisais cette maison, j’en construisais d’autres, puis une autre, et une autre. C’est avec le loyer de cette maison que j’ai construit la deuxième, il m’a simplement fallu refaire les peintures et la carrosserie. [Soupirant] je n’ai pas besoin de le lui dire.
Si elle m’avait laisser aller au fond de ma pensée elle aurait su ou je voulais en venir par rapport à la nounou et le fait qu’on doit déménager. Mais comme sa bouche n’a pas de filtre, une fois que quelque chose ne lui plait pas elle crache aussitôt ! Je ne suis pas con quand même, j’aurai 39 ans pas longtemps, ça fait 16 ans que je travaille.
Et comme je suis toujours en déplacement, que ma petite famille et moi vivons dans cette petite maison et que ma femme a une plus grosse voiture que moi les gens pensent que je n’ai pas investi que c’est Charlotte qui vide mon compte [rire].
Charlotte : C’était bien ?
Moi (tournant la tête) : Ça m’a fait du bien oui !
Charlotte (me regardant) : Okay
Moi (soutenant son regard) : Il faudra qu’avant que tu ne prennes tes conges, que tu appelles l’agence de déménagement !
Charlotte (fronçant les sourcils) : Je ne pars pas louer !
Moi : Okay
C’est toute nerveuse qu’elle m’a tourné le dos, en me lançant un Tchip. C’est comme ça lorsqu’une femme sait que son homme est bien dans elle comme je le suis actuellement.
Moi (me collant à elle) : je t’ai dit que j’étais en manque non ? [Bisous dans le cou en pressant sa poitrine]
Charlotte (gesticulant) : Et alors ?
Moi (essayant d’écarter ses jambes) : Tu es chiante tu sais ça ?
Charlotte (serrant ses jambes) : Et c’est pourquoi tu m’as épousé non ?
Moi (laissant tomber en me mettant sur le dos) : Ouais c’est ça ! Pfff ! Si j’avais su que tu deviendrais aussi chiante, j’aurai bien réfléchi
Charlotte : Même après dix ans de réflexion, le résultat aurait toujours été le même !
Moi (énervé) : Ne me fait pas le bruit ! [Lui tournant le dos] continue ton sommeil.
Charlotte : Lol !
Je l’ai senti quitter le lit, elle s’est rendu dans la salle de bain en laissant la porte ouverte. Je me suis remis sur le dos le regard rivé vers la porte, en attendant qu’elle sorte de la salle de bain. C’est toute nue qu’elle a éteint la lumière en venant se coucher, sous le silence.
Moi (la regardant) : Bibalou ?
Charlotte :
Moi (me redressant) : Charlotte si tu ne réponds pas, je jure maman
Charlotte (m’interrompant) : Quoi ?
Moi (la serrant) : J’ai envie bébé hum [me frottant contre elle] hum ?
J’ai envoyé mes mains tâter le terrain, ne voyant aucune résistance de sa part, je l’ai mise sur le dos écartant ses jambes.
Moi (la dévorant du regard) : Tu es belle bébé
Nous avons échangé un langoureux baisser avant qu’elle ne se mette au-dessus de moi en six neuf, et que l’on se fasse du bien mutuellement.