chap 17 : La gloire de Dieu

Write by Alexa KEAS

Béatrice ASSOGBA

Je range un peu la cuisine de ma mère en chantonnant un chant de louange à Dieu quand ma petite nièce vient me prévenir que Tonton est là. Étonnée, je lui demande de quel tonton elle parlait et elle réplique qu’il s’agit bien de Tonton le papa de claire.

Je suis prise d’une intense panique que tout mon corps en tremble. Qu’est-ce que Bertrand est venu faire ici après avoir gardé le silence tout ce temps ? Est-il là pour me porter le coup de grâce en me répudiant devant les miens ?

Tant de questions se bousculent dans ma tête et je n’ai toujours pas le courage de sortir de la cuisine. La domestique y entre et charge sur un plateau un verre et une bouteille d’eau fraiche que je devine être pour Bertrand. Je m’abstiens de toute question à son égard et là vois sortir de la cuisine pour y revenir cinq minutes plus tard avec pour message que ma mère me faisait appel.

J’ai pris mon courage à deux mains et suis sortie les retrouver sur la terrasse. J’ai dit bonjour à mon mari qui m’a répondu sans trop grand enthousiasme. Ma mère a donné une excuse banale pour nous laisser seuls alors que j’aurais souhaité qu’elle reste à mes côtés.

Je baisse la tête et joue de mes doigts comme une timide petite fille quand Bertrand prend la parole.

-Comment tu vas Béa ?

-Je vais bien, et toi ainsi que les enfants ?

-Comme tu le constates, je vais bien et nos enfants aussi sauf que leur mère leur manque.

-Je sais et je suis désolée Bertrand, mon but n’était pas de te causer du tort, je me suis simplement laissé influencer par de mauvais conseils ! Dis-je en fondant en larmes sans pouvoir me retenir.

-Ecoutes Béa, je ne suis pas venue parler de ça aujourd’hui. Nous règlerons ce problème plus tard mais tu peux regagner la maison, ta place est auprès de tes enfants.

-Et pas auprès de toi Bertrand ?

-C’est assez difficile, tu sais ! Toi ma femme, la mère de mes enfant trempant dans ces pratiques bizarres. Ça a été un coup bien trop dur pour moi.

-Je te jure sur nos enfants que je n’ai jamais touchés à ces choses de toute ma vie que ce soir-là. Et encore, je n’ai pas eu le temps de les utiliser que grâce à Dieu je les ai laissé se briser au sol. Je te demande pardon de tout mon être mais tu dois me comprendre aussi, j’étais désespérée et malheureuse après toutes tes révélations de ce jour-là… Je n’avais qu’une envie, retrouver mon foyer et le cœur de mon mari. J’étais perdue Bertrand et surtout vulnérable aux mauvais conseils d’une amie qui croyait m’aider. Réussi-je à dire entre mes sanglots.

-Hum Béa, pour avoir passé toutes ces années à tes côtés, je te crois.

-Mais moi pourrais-je encore te faire confiance après que tu m’ais balancé sans une once de remord que tu me trompes avec une autre et pire que tu aurais préféré là rencontrer avant moi ?

-J’en suis sincèrement désolée, ces paroles que je reconnais être blessantes n’ont été que le fruit de ma colère débordante.

-Et donc tu ne me tromperais pas? Comme toute femme amoureuse, je m’attendais à ce qu’il me dise non, j’espérais encore que le cauchemar de ces derniers mois n’eurent été que de simples malentendus sans l’ombre d’une autre femme mais le voir baisser la tête me prouve que Bertrand a vraiment une maitresse.

-Tu ne dis plus rien ? Je poursuis

-Béa ! Trouves une place dans ton cœur pour me pardonner, je ne suis qu’un homme après tout. J’ai été faible à un moment donné mais je t’assure que tout ça est bien loin derrière moi, tu restes la seule et l’unique femme de ma vie même si tu as perdu de ta douceur ces dernières années en élevant la voix sur moi ton mari pour un rien, je t’aime et c’est une évidence.

-Hum Bertrand, c’est trop difficile. Est-ce que tu aurais compris et surtout, m’aurais-tu pardonné si les rôles étaient inversés ?

-Je n’en suis pas sûre mais j’aurais essayé. Ecoutes, prends le temps qu’il te faut pour mieux penser à tout ça. Saches juste que ta place de mère et de femme t’attend. Appelles ta mère s’il te plait, je dois m’entretenir avec elle.

**** Bertrand ASSOGBA ****

Elle efface ses larmes et se rend à l’intérieur pour aller chercher sa mère à qui je dois des explications concernant le séjour de sa fille chez elle depuis tout ce temps sans que je ne me sois présenté. Je suis tenté de rallumer mon téléphone pour ne pas risquer de louper un autre appel important mais juste à cause de Flora envers qui bizarrement je ressens une colère effroyable depuis tout à ‘heure, je m’abstiens. Ma belle-mère ne tarde pas à me rejoindre, sans Béatrice et nous nous entretenons.

-Bertrand mon fils, tu m’as demandé et je suis là.

-Merci maman, sincèrement je m’excuse pour ne t’avoir pas contacté plus tôt mais, il vaut mieux tard que jamais dit-on. En fait, je suppose que Béa t’a parlé de ce qui s’est passé cette nuit-là suscitant son départ à une heure pareille de la maison et j’espère que tu comprendras que j’avais besoin de temps pour digérer tout ça avant de prendre une quelconque décision. Ça a pris le temps que ça devait prendre et me voilà ici aujourd’hui, pour demander à ma femme de rentrer chez nous. Je la connais pour avoir passé toutes ces années à ses côtés et je la crois quand elle me dit avoir écouté les mauvais conseils. Nul n’est exempt d’erreur, aussi j’aimerais qu’à deux nous essayions de repartir sur de nouvelles bases.

-Hum mon fils, je te remercie pour tes mots.

Effectivement, ma fille m’a confié ce qui s’est produit et en tant que mère et femme, je lui ai fait les reproches comme il se doit et je crois qu’elle a compris. Il est de mon devoir aussi de te faire appel mais je n’ai pas pu le faire parce que j’avais trop honte, Béa m’a réellement déçu. Je ne lui ai pas donné ce genre d‘éducation et je te présente aussi mes excuses de sa part. Comme tu l’as dit, elle s’est laissé berner et je crois qu’elle a appris la leçon pour pouvoir faire preuve de plus de vigilance à l’avenir. Aussi, je ne peux qu’être heureuse que tu veuilles que ta femme regagne le foyer. Vraiment soyez forts, soutenez-vous mutuellement et surtout priez à deux afin que le diable ne puisse pas s’immiscer entre vous. Une fois encore, je vous donne à tous les deux ma bénédiction.

-Merci maman, merci infiniment !

-Je t’en prie, c’est la moindre des choses. Béa !

Crie-t-elle laissant celle-ci apparaitre dans les secondes qui suivirent. Elle a gardé la tête baissée pendant que sa mère parlait. Voilà, ton mari est venu te chercher, j’espère pour toi que ce genre de chose ne se reproduira plus ! Prends-soin de ton foyer et fuis la compagnie de ce genre d’amie.

**** Béa ****

Étant donné que j’ai ma voiture ici, j’ai demandé à Bertrand de rentrer et je le suivrai après. N’étant pas venu avec des affaires, il m’a juste fallu me rendre plus présentable et me mettre au volant pour chez moi. Mes prières ont porté, quel que soit l’autorité diabolique sous lequel était mon homme, je suis confiante que mon Dieu l’a délivré et je lui rends toute la gloire.

En conduisant, mes pensées s’envolent vers les propos de Bertrand. Je suis bien heureuse de rentrer mais mon cœur a mal en pensant qu’il m’a trompé. Les vœux que nous avons prononcé le jour de notre mariage ne vont pas dans un seul sens, pourquoi faut-il toujours que l’homme se dise qu’homme donc infidèle à souhait ? Suis-je prête à le pardonner et lui réaccorder mon entière confiance? Serait-ce tâche aisée de faire table rase de ces soirées passées à l’attendre, de ses mensonges alors qu’il était dans ses bras ?
J’arrive très vite à destination et le gardien m’ouvre le portail sous les coups de mes klaxons. Je fais rentrer la voiture et remarque que celle de Bertrand n’est pas là. Il est à peine seize heures de l’après-midi alors peut-être est-il retourné au bureau ou… non, je préfère ne pas y penser. Il m’a dit qu’il n’y avait plus cette autre femme ! Mon cœur bat quand même plus fort à cette pensée.
Le pardon est un ingrédient indispensable pour la bonne marche du couple. Pardonner oui mais savoir fixer les limites aussi. Il m’a accordé son pardon de son côté mais son infidélité est-elle comparable à mon acte ? Tant de questions qui me tourmentent à présent et qui se rangent dans un coin de mon cerveau quand j’ouvre la porte du salon et tombe sur mes deux bébés devant la télé qui se lèvent à ma vue et me sautent dessus pour un gros câlin.

**** Naomi ****

J’ai faim et j’ai de la bonne nourriture à côté alors pourquoi m’en priver ? Après avoir quitté Flora, Léo à travers ses caresses sur mes cuisses dans la voiture m’a transmis le message muet de son envie de moi. Je voulais le punir un peu et lui fermer l’accès de mon jardin secret durant un bon moment mais mon cœur et mon corps ces traîtres se sont laissé envahir par ce désir brûlant qu’il me transmet du bout de ses doigts. Arrivés à un rond-point décisif où prendre à gauche signifierait qu’il me ramène chez moi et la droite pour chez lui, il m’a jeté un bref regard en ayant mis le clignotant sur la droite. Mon silence l’a encouragé et il nous a conduits chez lui.

Je descends de la voiture et vais lui ouvrir le portail vu qu’il n’y a pas de personnel permanent ici. Après avoir refermé derrière lui, je repère sur le trousseau de clés celle qui est pour la porte principale et vais l’ouvrir. Sans l’attendre, je vais directement dans sa chambre vérifier qu’aucune affaire de l’autre n’y était encore. Je vois bien ses valises dans la seconde chambre, bien rangées sans aucun effet qui traîne.

En tout cas, j’ai exigé de Léo qu’il me confirme son choix devant elle pour que tout soit bien claire entre nous.

-Tu as fini ton inspection ? Demande Léo. Je n’avais même pas entendu ses pas se rapprocher.
Je ne dis rien et sors de cette chambre pour la sienne où je m’assois sur le lit. Il me rejoint et prend place à côté de moi en posant son bras sur mon épaule me faisant me coller un peu plus à lui.

-Je t’aime Naomi, toi et tout simplement toi ! Murmure-t-il à mon oreille.

-Hum Léo !

-Je compte bien te le prouver ma belle rebelle !
Et il me fait projeter la tête un peu en arrière avant de capturer mes lèvres pour un doux baiser. Je me retrouve très vite couchée sur le lit avec lui au-dessus de moi, ses mains se promenant sur mon corps qui se met à trembler de passion. Je lui propose d’aller prendre une douche ensemble et il se lève en premier, se dépouillant de ses vêtements devant moi. Voir son corps nu avec son sexe pointant l’horizon me met dans tous mes états. Je me lève, me déshabille à mon tour et en voulant tourner le poignet de la porte menant à la douche, j’ai senti le corps chaud de Léo se coller tout contre le mien. Ses deux mains faufilées sous mes aisselles se sont accaparées de mes seins dont les pointes étaient déjà bien dressées. Il s’est mis à redessiner les contours et parsemer mon cou et mon épaule de petits baisers. Son érection bien pesante s’est appuyée contre mes fesses et je n’ai pu me retenir de saisir le petit prince, lâchant le poignet de la porte. Nous nous caressons mutuellement et le manque aidant, quand un de ses doigts s’est aventuré dans mon intimité, il en est ressorti tout trempé. Le temps de sortir un préservatif de la petite boîte posé à son chevet et de l’enfiler, nous planons tous les deux vers le septième ciel, moi jambes enroulées autour de sa taille, lui me portant de ses bras rendus plus fort par le feu de désir qui brûle en nous.

Il me fait l’amour dans cette position, un petit moment avant, en un geste de main, d’ouvrir la porte de la douche et nous faire entrer tous les deux dans la cabine en étant toujours l’un en l’autre. Sans me laisser descendre, il tourne le robinet et fait jaillir l’eau froide sur nous. Il reprend ses mouvements me faisant gémir de plaisir et me fait descendre ensuite pour une levrette appuyée.

J’ouvre lentement les yeux, émergeante d’un sommeil si doux et pose mon regard sur Léo endormi profondément à mes côtés. Il doit être trop fatigué le pauvre, après toute cette séance de rattrapage à laquelle nous nous sommes livrés, je ressens encore des picotements dans mon entre-jambe en repensant aux différentes scènes. Je me décide à aller nous préparer un bon repas et fais glisser hors du lit mon corps nu de sorte à ne pas le réveiller. Je marche sur la pointe des pieds et ouvre son armoire pour prendre un de ses T-shirt que j’enfile.

Une fois à la cuisine, j’ouvre le frigo et les placards pour avoir une idée de ce dont je dispose pour un bon repas. J’entends alors des coups frappés à la porte pendant que j’hésitais intérieurement entre le riz blanc ou celui au gras.

Je referme le frigo et vais ouvrir la porte pour tomber sur elle, la Cybèle. Je ressens une pointe de jalousie devant cette fille qui est très belle en son genre.

-Bonsoir Naomi ! Dit-elle calmement.

-Bonsoir Cybèle.

-Désolée de vous déranger, je viens juste pour récupérer mes valises restées ici. Dit-elle en remarquant ma petite tenue qui laisse bien entrevoir des choses.

-Entre s’il te plait, Léo dort et je ne souhaiterais pas le réveiller au cas où tu voudrais le voir.

-Non, ce ne serait pas nécessaire, merci.
Et elle fait quelques pas avant de se retourner et me lancer.

-Je suis heureuse que vous vous soyez retrouvé, surtout prends soin de lui !

-Je le ferai, comptes sur moi ! Je lui réponds en souriant avant de poursuivre.

Ça tombe bien que tu sois là, si tu le permets, j’aimerais bien qu’on s’entretienne un petit moment.

-On m’attend dehors mais je peux bien t’accorder cinq minutes.

-Merci, prenons place s’il te plait. Une fois assises, je reprends la parole.

En fait, Léo m’a tout dit et…

-Oui je sais, désolée de te couper la parole mais avant que tu ne poursuives ce que tu as à me dire, je t’informe déjà que Léo et moi c’est bel et bien fini. Il t’a choisi et je le respecte, je me retire sans autre forme de procès. Aimes le, chéris le et ne le laisse pas s’envoler car malgré tout, il est une bonne personne. En dépit de cet aspect, il est fou de toi et je suppose que tu le sais.

Je me sens bête d’un coup après tout ce qu’elle vient de dire ne trouvant rien d’autre à ajouter.

-Merci Cybèle, en fait tu viens de répondre à toutes mes questions par anticipation et je ne sais plus quoi dire…

Cybèle

Là voir m’ouvrir en petite tenue a quand même suscité de la jalousie en moi, mine de rien cette fille est d’une beauté naturelle envoûtante. L’amour n’est pas un sentiment qui disparait du jour au lendemain et même si les miens pour Léo ne sont plus aussi forts qu’avant, il va me falloir encore un peu plus de temps pour me faire à l’idée que lui et moi ne seront plus que de simples amis. Il l’a choisi elle et la vie faisant bien les choses m’a fait rencontrer Marc qui n’est autre que l’un des jeunes hommes m’ayant aidé à transporter Léo à l’hôpital le soir de mon arrivée.

Un peu plus tôt dans la journée, attablés autour d’un bon repas préparé uniquement par Marc pendant que moi je me relaxais dans son canapé, il m’a fait part de ses sentiments si forts pour moi malgré le peu de temps passé ensemble et m’a demandé de finir le reste de mon séjour en cohabitant avec lui qui n’habite en fait qu’à quelques pas de chez Léo, histoire de mieux se connaitre et d’envisager l’avenir de notre histoire naissante. La distance n’a pas semblé le ralentir dans sa démarche de me conquérir entièrement!
Nous avons donc décidé ce soir de passer prendre mes valises restées ici. Il est au courant de mon histoire avec Léo et se considère chanceux qu’il ait rencontré une autre en faisant ainsi tourner la chance de son côté. Jusqu’ici, je suis traitée comme une vraie princesse et j’espère que de cette idylle naitra une relation bien plus solide. Ce fut le coup de foudre entre Marc et moi, une attirance inexplicable qui a rendu les choses bien plus simples mais plus fortes entre nous.

*
J’ai tout de suite deviné ce dont Naomi aurait voulu me parler et ait anticipé en la rassurant. N’ayant plus rien à ajouter, je me suis alors levée pour aller chercher mes deux valises dans la chambre d’ami en tombant sur un Léo en boxer sortant de sa chambre.

-Cybèle, que fais-tu là ? S’empresse-t-il de me demander visiblement apeuré.

-Prendre mes valises ! Je réponds en riant.
Relaxes, je ne mords pas !

Naomi nous rejoint et va se positionner tout contre Léo qui l’enlace. Gênée par cette image d’eux, je m’empresse de rentrer dans la chambre et d’en sortir mes fameuses valises en les retrouvant dans la même position.

-Euh, tu rentres aux states ? Demande Léo apparemment troublé.

-Non, je déménage à quelques pas de chez toi pour le reste de mon séjour.

-Ah oui ?!

-Oui, avec une merveilleuse personne que j’ai rencontré. Elle m’attend dehors donc je ne vais pas perdre plus de temps, j’y vais. Prenez soin de vous !

Une semaine après

**** Flora ****

Je me rends chez Baba animée par une rage dévastatrice. Il va bien m’expliquer pourquoi Bertrand après être parti de l’hôpital il y a une semaine a ignoré tous mes appels jusqu’à hier soir où il m’a envoyé un message me signifiant qu’il fallait mieux qu’on en reste là.

J’arrive à destination et prends toutefois la peine d’enlever mes chaussures avant de pénétrer son habitacle de merde. Ma rancœur est si forte que la peur que j’aie toujours ressenti en entrant ici s’est évaporée.

-Bonne arrivée ma fille dit-il assis sur maudite natte, entre ses nombreux fétiches.

-Baba, il n’y a rien de bon ce matin. Tu m’as trompé et utilisé, honte à toi ! L’homme qui est supposé me manger dans le creux des mains vient de me quitter. Tout s’est plutôt empiré après cet énorme sacrifice que tu m’as fait faire en plus de tout l’argent dépensé pour les rituels. Dis-je en explosant presque.

-Jeune fille, tout d’abord tu baisses d’un ton quand tu t’adresses à moi !

-Sinon quoi ? Tu vas demander à tes impuissants fétiches de me tordre le cou ? Vieux filou !
Il rit bruyamment et prononce des paroles d’incantations qui me brouillent la vue instantanément. Je me frotte les yeux et me mets à pleurer ensuite en me rendant compte que je ne voyais plus rien. Ce méchant homme m’a rendu aveugle en l’espace d’une minute.

-Pardon Baba, pardon mais rends moi ma vue je t’en supplie.

-N’est-ce pas mes fétiches sont impuissants ? Ils ne pourront pas te rendre la vue petite insolente!

*
*

NB : Vu le temps qui me fait désormais un peu défaut, vous aurez un bonus ce soir et dès la semaine prochaine nous débuterons le régime de trois suites par semaine. Lundi, mercredi et vendredi. Je vous aime grosss bisouss

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