Chap 18 : on arrête tout

Write by Danel225

 Dimanche

** mili ** 5h **

Moi : madame , il est 5h du matin , même si je vagabonde , respecte min sommeil 

Elle (hoquetant ) : que vais-je faire ?

Moi : sany , si tu buvais l'alcool,  j'aurais juré que tu es ivre , mais non alors dis moi ce qu'il y a 

Elle : snif .. snif , c'est manou , nous sommes à la clinique st Marie de Soubré 

Moi ( me redressant) : sany ne monte pas ma tension , parle , manou a fais un malaise ?

Elle (en pleur ) : elle a perdu le bébé 

Moi ( poussant un cri effroyable ) : Seigneur !!! non sany , dis moi que c'est pas vrai , qu'est ce qui lui est arrivé ? je serai la bas en debut d'après midi

Clic !

Sans attendre , je me suis fais un sac , laissé un mot pour mes parents sur mon lit ( ils vont me faire la misère parce que c'est soubre mais bon je suis habitué ). Aujourd'hui c'est dimanche la circulation est fluide , je suis certaine d'arriver aux environs de 13h si tout se passe bien , quatre cents kilomètres,  ce n'est pas la porte d'à côté. Oh manou (triste) je suis tellement attristé,  Seigneur donne lui la force de surmonter cette épreuve,  parce qu'à nous seules c'est difficile.

         ** sany **

J'ai appelé ses parents sans toutefois donner de details sur les conditions qui ont précédé sa fausse couche , afin d'eviter des palabres alors que la concerné ne s'en est pas encore remis. Et je suis rentrée à l'hôtel prendre des vêtements propres et le necessaire afin de retourner à l'hôpital,  mais avant cela , j'ai pris un bain et mes idées ont convergé vers cet irresponsable qui n'a même pas eu la présence d'esprit pour avoir des nouvelles de manou quand bien même il a vu qu'elle était mal en point , oh God comme j'aimerais lui faire payer son acte mais je sais que tu t'en chargera d'avance. J'ai appelé vite fait my boo ( il me manque , on a discuté non sans se faire la promesse de se revoir très vite )en attendant que la bouffe commandé ne soit prête. Une demi heure plus tard , tout était fin prêt,  sandwich pour moi et soupe de carpe épicé pour elle. Si elle refuse de se nourrir , je l'y obligerai. De retour à l'hôpital,  j'ai réglé toute les factures à la caisse parce que j'estime qu'elle est ici a cause de moi et je ne peux laisser ses parents depenser ainsi surtout que son papa n'a pas assez de moyens. Une fois avoir pénétré dans sa chambre.

Elle : c'est donc vrai ? Je pensais que c'était un cauchemar et que je me reveillerai intact mais faut croire que non , sany mon bebe est parti pour toujours , j'ai mal ici ( touchant sa poitrine ) que vais-je devenir?

Moi : j'aimerais te donner les reponses que tu souhaite , te dire que ce n'est qu'un mauvais rêve,  et que tout ira bien mais hélas , cette situation est réelle,  tu dois te maintenir et te battre maintenant plus que jamais , on dis que les grandes douleurs sont muettes mais la tienne a le droit de se transformer en cri , en hurlement pour ensuite laisser place à la force et la détermination, tu a appris de tes erreurs , il est temps de te relever et de devenir cette femme forte que tu a toujours voulu , ton enfant restera gravé a jamais dans ta vie , nos vies , parce que même s'il est parti trop tôt,  le lien que tu a tissé avec lui dans ton sein , ne mourra jamais manou. Et je me sens coupable parce que si je n'avais pas voulu t'emmener dehors , nous ne serions pas là. 

Elle (larmes aux yeux ) : hey ne redis plus jamais cela , tu n'es aucunement responsable d'accord, j'ai mal sany mais le fait de savoir que DIEU est omnipresent et connais le futur mieux que quiconque,  je m'en remets à  lui. (Prenant une profonde inspiration ) tu sais j'ai aussi parlé avec le docteur , il m'a fais comprendre que jamais je ne pourrai revenir en arrière , et donc ma guérison se fera dès lors où j'accepterai ma situation et que je m'y accommoderai , tout ira dans le bon sens pour moi.

Mili nous rejoigna à ce moment,  elle avait les yeux bouffis , signe qu'elle avait pleuré,  elle a consolé manou du mieux qu'elle pouvait avant que celle ci ne rentre avec sa famille et nous à l'hôtel où on a posé ses affaires , discuté et manger , il etait pratiquement 19h quand mili m'a dis qu'elle irait faire un tour chez Loïc et lui annoncer la triste nouvelle.

              ** mili **

J'étais dans le quartier dalas saluer ma tante qui avait aménagé la bas récemment quand j'ai aperçu la voiture de Loïc,  tant mieux , je n'aurai pas a chercher un taxi pour rentrer,  au fur et a mesure que j'avancais , j'ai vu une petite monter à l'intérieur , mince , élancé  , beau visage et très belle chevelure,  sûrement a cause de son metissage . Bref c'est qui d'abord même ? je me suis engouffré vite dans un taxi pour les suivre , à la manière de JACK BAUER. une dizaine de minutes après , ils sont entrés dans un hôtel  , elle devant , lui derrière, saya est ce que les gars  connaissent ??? sur la tête de ma grande mère  , aujourd'hui je vais faire leur fête . J'ai demandé au chauffeur de taxi de me ramener où il m'avait pris et de m'y attendre , une fois chez ma tante , je suis entré,  saluer vite fais , direction la cuisine , j'ai pris le gingembre que j'ai écrasé puis mélangé avec du poivre et du piment , ensuite j'ai pris une paire de ciseaux et je suis sorti non sans promettre a ma tante de revenir. Le taxi m'a déposé devant l'hôtel,  je lui ai remis 5000fr et il est parti tout content. Une fois à l'intérieur, j'ai abordé le gerant avec tact.

Moi : Vieux môgô,  science tu va me là numero de gbata du jeune et puis mousso gbê qui est avec lui là ( grand frère pardon donne moi le numero de chambre du couple qui étais là il y'a une heure)

Lui : ah petite , c'est pas zo hun mais pourquoi tu le brobro  cohan ( non je ne peux pas , et pourquoi tu le cherche d'ailleurs ?)

Moi : vieux père,  c'est mon pullover , je viens de quitter babi cohan et puis yeu l'ai scata aek mousso là,  science je vais pas gater ton mouvement , faut attraper mon lalé aek mon sac , si j'ai djinzin , tu prend tout cadeau ( grand frère,  c'est mon homme , j'ai quitté abidjan aujourd'hui et en allant chez lui je l'ai vu avec la fille donc je l'es ai suivis jusqu'ici , je te promets.de ne pas faire de scandale , dans le cas contraire voici mon telephone et mon sac , tu peux les garder ) 

Lui : Ok filstine , allons yai dedja pour toi ( ok petite c'est le numéro 1.. tiens la clé secours )

Il m'a conduis devant la chambre et est reparti comme si de rien était,  j'ai collé mon oreille à la porte , je pouvais faiblement entendre des gemissements , mon coeur me faisait mal au point où ça me brûlait, la tension pouvait même me tuer là maintenant. malgré cela j'ai ouvert la porte et je suis entrée puis j'ai refermé a clé,  ils étaient sous la douche , donc j'ai pris soin de m'asseoir sur une chaise au fond de la chambre,  j'avais mon petit sachet noir contenant ma mixture. Vingt minutes plus tard , les voilà qui ressortent en train de se peloter et s'embrasser , ils ne m'ont pas encore vu, la lumière éteinte me donnait l'avantage. Voici mon gars qui monte sur la go , soulève ses pieds et la culbute fort fort , eh c'est mon homme qui fais les positions que MOI je lui ai montré avec une AUTRE , elle aussi la sauvage qui hurle de plaisir comme si elle n'est pas en train de voler marchandise des gens , phacochère qu'elle soit. Ma tête allait s'exploser d'un moment à l'autre si je ne sortais pas de là, alors je me suis avancé à pas de loups derrière eux , pendant que monsieur etait à fond sur elle , j'ai pris la boule de mixture et jai mis ça entre ses fesses , j'ai tout fais pour enfoncer dans soon anus.

Lui (furieux ): Mais c'est quoi ça ? ( se retournant ) mili ?? mais que fais t... ahhhhhhhhhhh merde , ça brûle  , ça brule 

Moi ( lui mettant le reste sur ses couilles ) : ça ne te brûle pas bien encore, salaud , sauvage,  chien vert , tiens ça encore, idiot , demain prend ton bangala pour fourrer ça encore ailleurs, si jamais tu m'a filé une maladie , Loïc je jure que je vais te tuer.

Lui ( courant à la douche) : ça brûle,  arrrrhhhh maman ça brûle  , mili , qu'est ce que tu a fais , je vais mourir 

Elle (hautaine) : s'il va ailleurs c'est que t'es pas assez bonne pour lui donner du plaisir 

Moi (énervée ) : parce que toi qui etais allonger comme une étoile de mer , tu peux donner du plaisir a un homme ? sauvage c'est moi qui lui ai appris ce qui te faisait crier comme un macac.

Elle a voulu repliquer, je me suis jeté sur elle , la rouant de coups avec une ceinture de Loïc qui trainais par terre. Ensuite un balaye au sol et quatre paire de gifles bien sonorisé , ensuite j'ai  pris ma paore de ciseaux pour bien faire la route de son village sur sa tête 

Elle (pleurant ) : Non pas mes cheveux , grande soeur pardon 

Moi ( appuyant sa bouche ) : je suis ton parent ? Imbecile , demain va chercher gars des gens encore. magne sec que tu sois.

Je l'ai laissé au sol et je suis allé voir l'idiot dans la douche qui ne faisais que se lamenter , il me fait vomir et me donne de la peine.

Moi : tu étais censé m'epouser , pour toi , jai jeté mes etudes par la fenêtre  , par amour pour toi , je me suis mis mes parents et amis a dos , j'ai considérablement minimisé quelqu'un de genial ( pensant a cesar ) , j'étais même prête a me marier a quatre avec toi , sans ceremonie , juste toi et moi , peu importe qui aurais été les témoins .

Lui : je te promets mili que je vais changer , on se mariera et tu ne s..

Moi : on ne fera rien et d'ailleurs ON ARRÊTE  TOUT , toi et moi cest terminé à l'instant.

Sans lui laissé le temps de repondre,  je suis sorti récupéré mon sac et téléphone,  j'ai remis vingt mille au gérant et je suis parti. Je n'avais aucune destination en tête mais j'avais besoin de m'aerer l'esprit , de laisser libre cours à mes émotions,  j'ai pleuré toute les larmes de mon corps et je suis parti a l'hôtel de sany vers 1h du matin,  j'ai préféré l'appeler au téléphone pour qu'elle ouvre la porte. Dès qu'elle m'a vu , elle s'est empressé de me poser tout un tas de question,  je lui ai tout expliqué et dans les moindres détails ensuite j'ai pris un bain chaud , j'ai filé rejoindre morphee et  j'ai souhaité qu'il ne me laisse plus jamais.

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