Chap 19
Write by Graceessono
Dans la peau de Melyssa Emane
En ce moment je suis en pleine révision car bientôt c’est le bac blanc et je stresse un peu même si ce n’est pas encore le vrai…
Les filles me manquent beaucoup mais bon je pense que chacune est occupée.
Il m’arrive parfois de repenser à lui…Mais je le chasse très vite de mes pensées quand ça arrive
Toc toc
Moi : Oui entrez. Dis-je en levant la tête de mon cahier
: Salut princesse
Moi : Salut papa. Fis-je en souriant
: Tu es encore dans tes cahiers, ce n’est que le bac blanc tu sais…Pas la peine de te torturer de la sorte
Moi : Je sais papa mais c’est tout de même important! Car il évaluera si j’ai le niveau pour affronter le baccalauréat ou pas…
: Bien sûr que tu as le niveau! Tu es ma fille…
Moi : Merci papa. Fis-je en souriant
: Bon euh je vais à Port-gentil demain pour le travail
Moi : Ah oui ? Tu vas y mettre du temps ?
: Je ne sais pas trop une semaine maximum si tout se passe comme je le souhaite
Moi : D’accord papa tout se passera bien
: Merci Princesse. Au fait qu’as ton frère ? Depuis qu’il est rentré de l’anniversaire de Hugo il n’est pas dans son assiette, j’ai essayé de lui parler mais il ne dit pas grand-chose…
Moi : Je ne sais pas trop moi-même je l’ai remarqué…Je vais essayer de lui parler tout à l’heure
: D’accord ! Euh tu peux aller acheter des glaces à ta mère à CECADO s’il te plaît ? Depuis ce matin elle en veut
Moi : Haha maman a des caprices des fois, donne je vais en acheter
Il me remet l’argent et sort de la chambre, j'enfile juste un collant noir et un débardeur rouge et attache mes cheveux en chignon
Alors que je sortais de la maison je croise Kenan mon voisin
: Bonsoir la plus belle
Moi : Bonsoir Kenan. Dis-je en souriant
: Je ne te vois plus c’est comment ?
Moi : Ah je suis dans la maison je travaille
: D’accord et là où vas-tu ?
Moi : Acheter des trucs à CECADO
: Je t’accompagne je ne peux laisser une belle demoiselle cheminer seule
Je rigolais et nous marchâmes en discutant de tout et de rien, Kenan est de très bonne compagnie, il a 25ans et est étudiant en finances il est clair de peau comme moi et est plutôt beau garçon! Je sais que je l’intéresse mais moi je le vois beaucoup plus comme un ami…
Au bout de cinq minutes de marche nous arrivâmes à CECADO, Kenan a préféré m’attendre dehors car il a revu un de ses vieux camarades apparemment!
Je rentre alors à l’intérieur et me dirige directement aux rayons de glaces, j’en prends deux pots et cogne sans faire exprès une jeune femme en voulant me retourner
Moi : Oh excusez-moi j’espère que je ne vous ai pas fait mal je suis trop maladroite
: Non ne vous inquiétez pas ça va. Dit-elle en souriant
Elle était vraiment très belle, une belle femme clair assez fines mais avec de belles formes
Un homme apparût derrière elle
: C’est bon tu as trouvé ce que tu…
Et là je vis Stéphane…Il avait une petite fille dans les bras qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, mon cœur rata un battement, tous les sentiments que j’avais tenté d’enfuir ressurgirent
d’un coup
Lui : Lyssa ?
: Euh vous vous connaissez ? Demanda la jeune femme
: Maman Maman. Fit la petite fille que tenait Stéphane
:Oui ma puce maman t’a pris des glaces
Ah…C’est donc sa mère…Je ressentis un gros pincement au cœur, ils étaient donc là en famille, mon cœur se compressant rien qu'à cette idée
Moi : Bonsoir Stéphane. Dis-je avec le peu de forces qui me restait
Je n'attendais même pas sa réponse que je filais rapidement à la caisse, Dieu merci il n’y avait pas de monde, je suis très vite ressortie avec mon sachet
Une fois dehors j’ai eu l’impression de respirer de nouveau…Je me sentais comme en apnée à l’intérieur
Kenan : Mely ça va ?
Je l’avais presque oublié
Moi : Oui ça…ça va. Dis-je faiblement car je sentais que j’étais au bord des larmes et ma voix qui se faisait de plus en plus tremblante trahissait mon état psychique
Kenan : Qu’est-ce-que tu as Mel ? Tu veux en parler ?
Je me contentais de secouer négativement la tête, car si je parlais j'allais éclater en sanglots là devant le magasin et ainsi me donner en spectacle pour quelqu'un qui avait plutôt l'air d'aller bien et qui ne se souciait pas de moi...De plus pourquoi l'aurais t-il fait vu qu'il était avec sa famille...Je ne fais tout simplement pas partie de l'équation.
il n’insista pas, il me prit le sachet des mains et me tint la main, nous marchâmes cette fois-ci en silence, loin de la gaieté que nous avions au départ…
Dans la peau de Stéphane Minko
Et merde qu’est-ce qui vient de se passer là? Il a fallût que je la revois ici et en plus avec Cindy et la petite
: Ça va? Me demande t-elle
Moi : Oui ça va, c’est bon tu as tout pris ? On peut y aller ?
: Non il me reste à prendre certaines petites choses
Moi : Dépêche-toi alors la petite commence à être fatiguée
:Ok. Dit-elle en me regardant bizarrement
Je n’étais plus du tout aussi joviale qu’au début, et pour cause je sens que Melyssa va encore plus se renfermer avec tous les films qu’elle va se faire après m’avoir vu avec Cindy et notre fille.
Elle me manque énormément mais j’avoue qu’en ce moment je n’ai pas vraiment eu le temps d’essayer de la voir ni de la contacter avec toute la paperasse à régler pour que je puisse prendre officiellement les rennes de l’entreprise de mon père, sans parler de la grande soirée que mes parents organisent à cet effet et des travaux de mon entreprise d’architecture qui évoluent plutôt bien.
Ce matin j’étais tranquillement couché dans mon lit quand Cindy me passa un coup de fil
Flashback
Moi : Allô
: Bonjour Stéphane ça va ?
Moi : Oui assez bien et toi? Dis-je en émergeant peu à peu de mon sommeil
: Ça va...Euh tu es occupé là ?
Moi : Non pas vraiment j’étais juste couché quand tu as appelé
: Ah d’accord excuse-moi alors
Moi : Non ça va! Euh tout va bien ? La petite a un problème ?
Il faut dire que depuis la dernière fois chez moi nous ne nous étions plus reparlés, je me contentais de lui faire un virement bancaire chaque fin de semaine pour les besoins de ma fille
: Oui on va bien, je voulais que tu m’accompagnes faire des courses avec la petite
Moi : Euh et ta voiture ? Le chauffeur de ton père ?
: C’est dimanche il ne travaille pas, et ma voiture est en réparation, de plus je ne vis plus chez mes parents, je me suis prise un appartement à la cité Damas
Moi : Donc tu veux dire que tu as déménagé avec ma fille sans même m’en parler ?
: ça fait seulement trois jours que nous sommes là et puis c’est justement pour ça que je t’appelle…Mais bon si tu es occupé on va se débrouiller
Moi : Non non ça va, envoie-moi ta localisation par Whatsapp
: D’accord
Et je mis fin à l’appel
Je me levais alors péniblement de mon lit, et alla me débarbouiller sous la douche, une fois terminé, j’enfila une chemise blanche, un pantalon noir et des babouches Hermès, je pris mes clés de voiture et j’étais parti.
Comme c’est dimanche je n’ai pas eu trop de difficultés à arriver. Une fois garé sous son immeuble je l’appela, elle décrocha à la troisième sonnerie
: Allô
Moi : Oui je suis garé en bas, vous descendez ?
: J’ai pas encore terminé de me préparer, monte pour ne pas que tu attendes longtemps, j’ai déjà prévenu le gardien de ton arrivée, je suis au deuxième étage à la porte 6
Moi : Euh ok. Fis-je hésitant
Pff les femmes, elle met tout ce temps juste pour se préparer à aller au supermarché
Je descendis de mon véhicule, sonna au portail étant donné que j’avais garé à l’extérieur de la concession. Le gardien vint m’ouvrir
Moi : Bonjour je viens pour voir Cindy
: Bonzour missié entrez, c’est vous fiancé de patronne Cindy, elle vous attend
Moi : Euh ok
Elle lui a dit que j’étais son fiancé…Quelle partie elle n’a pas compris dans ‘’c’est terminé’’ ?
Je monta au deuxième étage et sonna à la porte, elle vint ouvrir quelques secondes plus tard vêtu d’une simple petite serviette qui ne cachait pas grand chose et avec ses cheveux mouillés, on pouvait aisément deviner qu’elle venait de prendre sa douche, des idées pas très catholiques me traversèrent l’esprit à ce moment précis mais je me ressaisis très vite
: Bonjour entre…Me dit-elle toute souriante. Bienvenue chez moi
Moi : Euuh merci…Fis-je en rentrant
Elle a un très bel appartement, je reconnais son goût très prononcé pour la déco avec des tons blancs rouges et dorés, un salon en cuir blanc des coussins rouges, des rideaux dorés une salle à manger blanche
C’est assez joli et classe chez elle
: Assieds-toi fais comme chez toi
Moi : Merci. Fis-je en m’asseyant.
Sa tenue me mettait très mal à l’aise mais je tentais tant bien que mal de le cacher
: Je te sers quelque chose à boire ?
Moi : Non non c’est bon merci je suis juste venue pour vous accompagner tu sais
: Oui mais tu n’as pas à te comporter comme un étranger, nous avons été bien plus intimes que ça…Dit-elle en me regardant intensément
C’est à ce moment que Lyah notre fille apparût
: PapaPa. Dit-elle en courant vers moi sa tétine à la bouche
Moi : Ooh bonjour mon bébé. Dis-je en la prenant dans mes bras en la chatouillant partout ce qui la fit éclater de rires
: Les amoureux je vous laisse je vais rapidement m’habiller. Lylou prends bien soin de ton père
Dit-elle en s’en allant vers ce qui devait être la chambre
C’est ainsi qu’on se retrouva au supermarché qui en plus n’est pas loin de chez Melyssa
Fin du flashback
: C’est bon j’ai terminé nous pouvons passer à la caisse
Moi : D’accord.
Je paya leurs courses et l’un des travailleurs de la boutique souleva nos cartons pour les mettre dans la voiture
Je mis Lyah dans son siège bébé, elle s’était endormie. Je paya le travailleur et monta dans la voiture rejoindre Cindy qui était déjà installé
Nous roulâmes en silence pendant cinq minutes jusqu’à ce qu’elle se décide à briser le silence
: C’était elle n’est-ce-pas ?
Moi : De quoi tu parles ? Demandais-je en ne quittant pas la route des yeux
: C’est à cette fille que tu pensais quand tu me baisais comme une chienne, c’est à cause de cette petite fille que tu ne veux plus nous donner une chance. Dit-elle en haussant un peu le ton
Moi : Calme toi et parle doucement! Lyah peut nous entendre et ce n’est pas une bonne chose pour son équilibre qu’elle nous voit nous disputer
: Ooh s’il te plaît laisse Lyah en paix, tu ne pensais pas à elle quand tu fricotais avec cette petite fille, tu les prends au berceau maintenant ?
Sentant ma colère monter
Moi : Tu es drôlement culotté de me reprocher ça, je te signale que tu es celle que j’ai surpris dans notre maison entrain de t’envoyer en l’air et avec notre fille au salon qui dormait profondément dans son berceau donc ne viens pas me faire tes leçons de morales qui ne tiennent pas la route. Nous ne sommes plus ensemble j’ai le droit de voir qui je veux et arrête de dire à tout le monde que je suis ton fiancé, c’est terminé Cindy, il faut que tu l’acceptes et que tu passes à autre chose.
Je vis des larmes perler ses joues et je m’en voulais d’être aussi dur avec elle mais il le fallait
: Tu vas donc sans cesse me rappeler que je t’ai trompé ? J’ai été conne Stéphane et j’en suis désolée ça restera la plus grave erreur de ma vie,je t’en prie redonne-nous une chance. Dit-elle en pleurant. Tout ce que je fais c’est pour nous, je suis partie de chez mes parents pour être autonome et responsable pour que tu vois à quel
point j’ai changé, ça fait une semaine que je travaille dans un cabinet d’avocat, je me débrouille toute seule je ne veux plus avoir à compter sur mes parents, je veux que Lyah soit fière de moi, je veux que TU sois fière de moi. La Cindy d’avant est morte c’est une nouvelle qui est là devant toi à
présent.
Elle n’ajouta plus rien et moi non plus, j’avoue que j’ai été touché par ses paroles. On arriva chez elle 10 minutes après, je voulu descendre pour porter les courses quand…
: Non laisse tomber le gardien va s'en charger
Moi : ça ne me dérange pas de…
: J’insiste.
Je n’ajouta plus rien, elle sonna au portail, le gardien vint prendre les cartons de courses et elle souleva Lyah de son siège auto, je descendis de la voiture pour faire un bisou à ma fille bien qu’elle soit endormie
Moi : Si vous avez besoin de quoi que ce soit ou si il y a un problème au milieu de la nuit n’hésite surtout pas je suis là appelle-moi à n’importe quelle heure
Elle hocha simplement la tête et s’en alla, je m’en voulais tout d’un coup je ne sais pas pourquoi…Je retourna dans ma voiture, je resta assis trois bonnes minutes sans bouger, puis je démarra pour chez moi, tout était désormais confus dans ma tête.
Dans la peau de Reine Edou
Depuis quelques temps, ma vie est sans dessus-dessous, à la maison plus rien ne va, j’ai tenté à maintes reprises de connaître la raison pour laquelle ma mère était aussi en colère contre l’ami d’Yvana mais rien n’y fait, elle demeure fermée comme une huître et ne veut rien me dire…
Mélina et moi nous ne nous parlons plus, elle a tellement changé, je n’arrive pas à reconnaître ma petite sœur, elle n’a même pas dénié s’excuser auprès de moi, elle agit comme si son comportement était tout à fait normal, elle fait désormais ce qu’elle veut dans la maison, elle sort quand elle veut et rentre à des heures impossibles, des fois elle ne rentre même pas ce qui ne semble pas le moins du monde déranger son père, ma mère a tenté de s’indigner mais mon beau-père le lui a
formellement interdit , une fois il lui a dit : « elle fait comme ta fille de quoi te plains-tu ? »
Je n’arrive pas à comprendre son comportement, comment peut-il accepter que sa fille mineure ait ce genre de comportements ?
Bref en ce moment je ne suis pas au top de ma forme, j’ai les nerfs à fleur de peau, je ne supporte plus les odeurs insalubres qui nous entoure alors que j’ai toujours vécu là-dedans, pire je préfère désormais manger des aliments que je n’affectionnais pas auparavant.
Ted et moi nous nous sommes revus seulement deux fois depuis la fois passée, il ne semble toujours pas disposer à venir se présenter chez ma mère, ce qui est notre principal point de désaccord en ce moment…
Je suis tranquillement couchée dans ma chambre en me ventilant avec une feuille car la SEEG (société d’eau & d’énergie du Gabon) a encore coupé l’électricité, ce qui me donne des bouffées de chaleur terribles…Quand on cogne à ma porte…
Toc toc
Moi : Rentre Junior
: Oh comment tu sais que c’est moi ? Dit-il en poussant la porte de la chambre
Moi : Parce que tu es le seul bien éduqué de cette maison, il n’y a que toi qui cogne avant de rentrer
: Haha c’est vrai! Maman a demandé à ce que tu prépares le poulet qui est trempé dans l’eau à la cuisine
Moi : Pourquoi? Elle est où ?
: Je ne sais pas trop, mais elle a dit qu’elle a une course rapide à faire pour ses patrons
Moi : Hum Et ta sœur ?
: Qui Mélina ?
Moi : Qui d’autre ?
: Oh mais c’est ta sœur aussi. Fit-il en rigolant. Tu sais que cette heure ne peut pas la trouver à la maison, elle n’est pas là
Moi : Hum d’accord
En essayant de me lever du lit j’eus un petit vertige ce qui me fit perdre l’équilibre, heureusement que Junior me rattrapa à temps
: La grande, c’est comment ? Demanda t-il inquiet
Moi : Non y’a rien ça m’arrive très souvent ces derniers temps c’est la fatigue
: Hum et ça ne t’inquiète pas ? C’est vrai que tu es assez pâle
Moi : Ne t’en fais pas c’est rien de grave, va m’acheter deux sachets de CERELAC à la boutique s’il te plaît. Dis-je en lui tendant un billet de 1000f
: D’accord, je ne savais pas que tu aimais manger le lait des bébés là
Moi : Aah moi-même je ne savais pas
Il prit l’argent et s’en alla. Etant donné que j’avais une jupe et un haut, je me suis déshabillée et porta juste un pagne que je noua à ma poitrine, j’avais trop chaud, ce qui me causait des bouffées de chaleur
Je me rendis tant bien que mal à la cuisine et trouva des cuisses de poulet trempés dans l’eau, je souleva la bassine et alla m’asseoir devant la maison, je m’assis sur un tabouret et entrepris de nettoyer le poulet, mais son odeur me dérangeait fortement si bien que je dû me lever rapidement pour vomir tout ce que j’avais avalé ce matin
: Ma fille c’est comment ?
Je me retournais et c’était Maman Jeannette une de nos voisines
Moi : Je ne sais pas maman peut-être que c’est un début de palu. Dis-je en me redressant difficilement et m’essuyant la bouche
: Hum. Me regarda t-elle suspicieusement. Viens d’abord ici
Je m’approcha d’elle et elle me toucha le cou pendant quelques secondes, jusqu’à ce qu’elle palpe un de mes seins
Moi : Aïe. Dis-je en m'attrapant le sein
: Ça fait mal ?
Moi : Oui. Fis-je en secouant la tête
: C’est bien ce que je pensais, c’est un début de grossesse
Moi : Hein ? C’est impossible maman Jeannette. Fis-je en riant
: On verra dans quelques mois. Dit-elle en allant vers sa maison
Je resta debout là pendant cinq minutes en assimilant peu à peu l’information, c’est dans cette position que Junior vint me trouver avec mes sachets de CERELAC
: La grande ça va ?
Moi : Euh oui oui. Dis-je en prenant le sachet qu’il me tendait
: Si tu ne te sens pas bien je peux préparer hein
Moi : Non laisse je vais le faire vas travailler tu es en plein BEPC blanc
: D’accord si tu as besoin d’aide tu m’appelles
Junior c’est vraiment un amour, et oui il sait tout faire, notre mère nous a appris à tous à savoir faire la cuisine, même à Junior qui est un garçon
Je partis m’affairer dans mes tâches tout en dégustant mon cérélac, l’odeur des assaisonnements me donnait la nausée mais je me suis efforcée à cuisiner et j’ai terminé tant bien que mal
Pendant que je lavais la petite vaisselle qu’il y avait Mélina apparût, sexy comme d’habitude, et passa sans prêter attention à moi
Elle ressortit quelques minutes plus tard habillée différemment avec un petit sac de voyage
Moi : Où vas-tu Mélina ?
Elle se retourna en me regardant de haut en bas comme si j’étais répugnante
: Quelqu’un a prononcé mon nom ?
Moi : Qu’est-ce qui t’arrive Lina ? N’oublie pas que tu es encore un enfant tu n’as que 16 ans où vas-tu ?
: Mêle toi de ce qui te regarde, quand tu sortais personne ne te demandait
jamais où tu allais
Moi : Tu mérites mieux que ça Lina, ne fais pas les mêmes erreurs que moi
Ne t’inquiète pas pour moi je suis bien plus intelligente. Dit-elle en tournant les talons
Je la regarda s’en aller, j’ai fait ma part de grande sœur, au moins j’aurais essayé…De plus la révélation de maman Jeannette m’inquiète, c’est
vrai qu’avec tous ces soucis je n’ai pas remarqué que mes règles avaient du retard, c’est même assez fréquent chez moi, mais de là à être enceinte…Il faut que je me rende dans une pharmacie pour en avoir le cœur net.