Chap 22

Write by Graceessono

Dans la peau de Yvana Ndombi


Il est 20h quand j’appelle Raoul un de mes clients 

qui a sollicité mes services pour son cousin


Moi : Allô Raoul ?


: Oui Allô c’est qui ?


Moi : Yvana, tu n’as plus mon contact ou quoi? Pourtant tu as demandé mes services à ma tante !


: Oooh excuse-moi ma chérie, c’est à cause de ma femme que j’ai dû supprimer ton numéro, elle aurait été capable de t’appeler si elle ne reconnaissait pas un nom dans mon répertoire


Moi : Ok je vois…Bon beh je suis prête là comment ça se passe ? Et si tu m’expliquais un peu ce que je dois faire exactement?


: Bon en ce moment je suis au sky Life avec lui, c’est mon cousin, un riche homme d’affaire ivoirien, il est venu implanter sa filiale ici et il compte rentrer bientôt donc je veux que tu le mettes bien avant son départ mais ce n’est pas juste pour ça…


Moi : D’accord il n’y a pas de soucis j’ai l’habitude, mais qu’est-ce qu’il y a d’autres… ?


: Euuh c’est un peu délicat ce que je vais te demander mais je suis prêt à mettre le prix pour ça !


Moi : Je t’écoute Raoul


: Sa mère est propriétaire de plusieurs terrains familiaux alors qu’ils revenaient de droit à ma mère car elle est l’aînée! Sa mère l’a désormais mis à son nom alors que cela devait me revenir ensuite! Moi je suis purement gabonais et je vis au Gabon alors que lui il est Ivoirien et il ne vit même pas ici ! Ce n’est pas juste ! S’énerva t-il


Moi : Je ne vois toujours pas où tu veux en venir Raoul…Disais-je intriguée


: Je veux que tu le drogues et ensuite lui fasse signer certains papiers pour que ces terrains me reviennent de droit.


Moi : QUOI ? Mais je ne peux pas faire ça ! Je ne veux pas tremper dans des affaires comme ça moi ! J’ai assez allongé ma liste de péchés pour en rajouter davantage ! 


: Tu n’as pas trop le choix Yvana…


Moi : Oh que si j’ai le choix ! Vos problèmes familiaux ne me concernent pas règle ça avec ton cousin, moi mon travail c’est de lui faire passer du bon temps et ça s’arrête là ! Je ne veux droguer personne moi ! Je ne veux pas tremper dans ce genre d’affaires !


Il se mit à rire un bon bout de temps puis…


: Tu te rappelles de notre dernière nuit de sexe Yvana ?


Moi : Où veux-tu en venir Raoul ?


: Haha j’ai oublié ! Tu ne t’en rappelles pas, nous avons tellement baisé ensemble. Il se mit à éclater de rires de nouveau j’étais de plus en plus agacée


Moi : Ok je pense que je ne viendrais plus tout compte fait ! Tu peux en parler à ma tante si tu veux ça m’est complètement égal


: N’ose même pas Yvana.


Moi : Sinon quoi Raoul ?


: Tu te rappelles lorsque mon collègue et moi nous t’avions pris en partouse chérie ?


Je sentais ma respiration s’accélérer


: Tu te rappelles n’est-ce-pas ? Tu étais vraiment trop bonne…


Moi : Tu..Tu avais dit que tu avais supprimé les vidéos Raoul…Dis-je en commençant à paniquer


: Et beh j’ai menti bébé…Il éclata de rires à nouveau


Moi : CA FAIT TROIS ANS MERDE TU AURAIS Dû T’EN DEBARRASSER DEPUIS BIEN LONGTEMPS. Dis-je en larmes


: Tout doux bébé on se calme…Je savais que tu ne me croirais pas, regarde ton Whatsapp


Mes doigts tremblaient, c’est lorsque j’ai vu l’écran de mon téléphone se mouiller que j’ai constaté que mes larmes coulaient, je cliquais nerveusement sur l’écran de mon téléphone et je reçu les images de moi et Raoul ainsi que son collègue…Je crois que c’était la plus grande erreur de ma vie, ma tante m’avait obligé à faire un plan à trois et j’étais complètement droguée, ils en ont profité pour me prendre en photos et en vidéos, ce n'est que le matin qu’ils m’ont montré tous ces clichés qu’ils avaient pris de moi, je les ai supplié de les supprimer et Raoul m’avait dit qu’il le ferait ! J’aurais vraiment dû insister, mais je ne voyais pas dans quel but il les aurait gardé donc je me suis dit qu’il s’endébarrasserait…J’ai vraiment été naïve sur ce coup ! 


Me voir dans des positions aussi…Aussi obscènes me tue


Je remis le téléphone à l’oreille


Moi : Qu’est-ce-que tu veux Raoul ?


: Tu le sais déjà chérie...Tu n’aimerais sûrement pas que tes camarades à l’école découvrent que tu es une pute, et encore moins que ta mère voit ces images


Je me mis à pleurer 


: Ce n’est pas tes pleurs qui changeront quelque chose à la situation


Moi : Je pourrais également aller voir ta femme 


: Haha mais oui bien sûr que tu pourrais, elle sera fâchée un moment mais elle reviendra tu peux en être sûre ! Mais toi…Les dégâts seront assez considérables


Moi : Tu me dégoûtes Raoul


: Venant d’une pute ça ne me touche pas ! A l’avenir évite de me menacer tu ne sais pas de quoi je suis capable….Bien ! La récréation est terminée, tu te rends au Radisson Blu à 22h, tu te rapproches de la réceptionniste elle te donnera les documents que tu devras lui faire signer ainsi que la clé de sa suite


Moi : Mais…mais comment je vais lui faire signer ça ?


: Elle te remettra également quelque chose que tu devras mettre dans sa boisson avec ça ça ne devrait pas être bien compliqué…Ne t’inquiète pas tu auras ta part du gâteau


Moi : Je ne veux pas de ton argent après avoir fait ça je ne veux plus jamais te revoir 


: Comme tu veux chérie. Bref on se tient au courant. 

Et il raccrocha


Je n’ai pas d’autre choix il faut que je le fasse…



Raoul Oyini


Je suis Raoul Oyini j’ai 32 ans et je suis le cher cousin d’Ismael ! Je gagne bien ma vie, très bien même…Je suis inspecteur des impôts, marié avec Lydie une femme aussi belle que jalouse mais nous n’avons pas d’enfants...Au grand désespoir de ma 

mère…


Je suis l’aîné d’une fratrie de quatre enfants, ma mère ne travaille pas elle était femme au foyer, et mon père un simple professeur de Français, il est décédé il y a sept ans! Nous ne roulions pas sur de l’or comme les parents de mon cher cousin mais nous avions le nécessaire ! Aujourd’hui 

toutes les charges de ma famille sont sur mon dos, je suis le seul qui travaille pour l’instant, mes frères sont encore à l’école et je paye leurs études !


Les terrains familiaux qui revenaient à ma mère de droit appartenaient à leur père, mais n’étant pas en de bons termes avec ce dernier à cause de son 

refus de continuer ses études, il a préféré légué ce terrain à la petite sœur de ma mère qui n’est autre que la mère d’Ismael, elle l’a ensuite mis au nom de son fils et ce sans demander l’avis de ma mère qui est son aînée ! C’est inacceptable ! Il est ccertes gabonais de mère mais il est avant tout ivoirien 


Je mérite d’être le propriétaire de ces terrains, je compte bien obtenir vengeance pour ma mère et pour moi.


Il m’avait dit qu’une jeune gabonaise lui avait tapé dans l’œil, connaissant mon cousin il était rare qu’une jeune femme attire son attention, j’ai dû mener des enquêtes et le suivre discrètement quelques fois pour découvrir qui était celle-ci…Grande a été ma surprise lorsque j’ai découvert qu’il s’agissait d’Yvana, une pute que j’ai 

déjà moi-même sauté à maintes reprise et une fois en partouse avec un collègue qui est d’ailleurs un très bon ami…


Là j’ai vu l’aubaine qui s’offrait à moi…Il était fou d’elle, ce ne serait pas difficile pour elle de lui faire signer n’importe quoi ! Etant donné que je savais qu’elle ne capitulerait pas aussi facilement, j’ai utilisé un vieux moyen de pression sur elle…Je n’ai jamais voulu supprimé ces images et vidéos donc je les ai gardé en lieu sûr, il faut dire qu’elle est sacrément bonne cette garce ! Bref aujourd’hui je ne regrette pas de ne pas les avoir supprimé, ils me permettront d’obtenir ce que je convoite tant.


La réceptionniste du Radisson Blu est une salope que je tire de temps en temps, ça n’a pas été difficile de la mettre dans le coup avec toutes les sommes que je lui donne souvent contre une partie de sexe !


La vie n’a pas été facile pour moi, j’ai dû bosser dur pour me hisser dans la société, pas comme,ce petit morveux qui est né avec une cuillère en argent dans la bouche ! Ça ne lui suffit pas d’être héritier et à la tête d’une des plus grandes entreprises d’Afrique ! Il faut aussi qu’il me prenne les terres de MON pays ! Non ça ne se passera 

pas comme ça


Je retourne m’asseoir sur ma chaise en face de lui car je me suis éloigné pour répondre au coup de fil, je le retrouve le nez dans son smartphone, il lève la tête de son écran lorsqu’il me voit arriver


: Ah tu en as mis du temps


Moi : Excuse-moi frère c’était une petite qui me prend la tête en ce moment. Dis-je en prenant une gorgée de Guiness


: Ta femme sait-elle que tu es infidèle ? Et d’ailleurs pourquoi tu l’es ?


Moi : Avec toutes les paires de fesses qu’il y a dans ce monde tu me demandes d’être fidèle ? 


: C’est assez insultant de rabaisser les femmes à de vulgaires paires de fesses…Rétorque t-il en me 

fixant


Moi : Pfff épargne-moi ce genre de discours frère pitié 

Il se contenta juste de me fixer un moment


: Je commence à être vraiment fatigué


Moi : Ah non non la soirée ne fait que débuter tu ne vas pas commencer à faire ton coincé !


: J’ai des dossiers à…


Moi : Chut je ne veux rien entendre, finis ton verre on va au No Stress Bar, tu en as déjà entendu parlé ?


: Euh oui vaguement, apparemment c’est un bar huppé 


Moi : En effet c’est le bar de l’heure. Dis-je en ricanant. On va s’amuser un peu là-bas


: Euh…Mais pas longtemps hein tu sais que je ne suis pas très à l'aise dans les bars…


Moi : Ne t’inquiète pas tu auras une belle surprise en rentrant à ton hôtel…


: Euh c’est-à-dire ? Fait-il incrédule


Moi : Fais-moi confiance je suis ton grand frère…


: Hum ok


Nous partîmes du Skylife et chacun monta dans son véhicule, lui dans sa Porsche noire et moi dans ma Tundra rouge. J’essaye juste de gagner du temps, le temps qu’Yvana se rende à l’hôtel




Dans la peau de Mélina Essone


: Ne tente même pas de vouloir appeler qui que ce soit, sinon tu peux être persuadée que tu ne sortiras pas d’ici vivante 

Je tremblais de tous mes membres, il s’approcha de moi tout nu en érection, il me répugnait tellement



: Lève-toi nous n’avons pas toute la nuit


J’étais toujours assise à même le sol sur les carreaux et je ne bougeais pas d’un pouce, il vint me tirer violemment par le bras et m’entraîna dans la chambre alors que je criais et tentais de me débattre il me flanqua une gifle retentissante ce qui me calma net


Il prit des menottes dans le tiroir de la chambre et me menotta les mains, je ne cessais pas de pleurer, je regrettais tout tout d’un coup, j’aurais dû écouter ma mère


: Cesse de pleurer si tu restes sage tout se passera bien


Alors que j’étais allongée menottée, il monta sur le lit et s’accroupit sur mon visage de sorte à ce que ses fesses soient juste au-dessus de ma bouche


: Ouvre ta bouche


Je ne fis rien je la gardais bien fermée, il descendit du lit et pris une arme dans le tiroir qu’il pointa vers 

moi


: Tu obtempères ou je te descends ? 


Je n’eus d’autre choix que d’ouvrir la bouche


Il revint se placer dans la même position qu’il était, j’avais les larmes aux yeux, puis dans un profond 

râle il se mit à déverser ses selles dans ma bouche, c’était tout simplement horrible, un cauchemar pour moi, je vomissais et voulais me redresser mais il avait son derrière sur mon visage 

et m’écrasait de tout son poids c’était tout simplement impossible de me lever avec les deux mains attachées


C'était les trente minutes les plus longues de ma vie, une fois qu’il eut terminé, il se leva et m’enleva les menottes, le lit avait mes vomis et ses selles c’était tout simplement dégueulasse, je me dirigea dans la douche à toute vitesse et me mis à recracher ses selles et à vomir dans la cuvette des toilettes, c’était affreux, j’avais l’impression que ces odeurs fécales me collaient partout sur le corps, je me dirigea vers le lavabo, je 

ne voulais même pas me regarder dans le miroir qui était juste devant moi, je fis un bain de bouche et ensuite fila sous le pommeau de douche, j’ai dû y faire quinze minutes jusqu’à ce qu’il rentre dans la douche, sûrement pour prendre son bain aussi, je suis sortie immédiatement et enfila un peignoir


Je l’entendis dire derrière


: Je ne mords pas tu sais. En ricanant


Je ne prêtais pas attention et alla dans la chambre, je trouva la même femme de ménage qui m’avait accueilli entrain d’enlever ces draps infect du lit,elle me regardait d’un air peiné, j’avais honte, honte de moi… une fois qu’elle eut enlevé le drap elle le remplaça par un autre


Moi aussi j’avais pitié d’elle, pitié qu’elle ait à enlever ce genre de saletés 

juste pour avoir un salaire afin de survivre, j’étais debout dans un coin de la pièce et c’est à ce moment qu’il sortit de la salle de bain en peignoir


: Tu es encore là toi ? Fait-il à l’endroit de la ménagère


: J’ai déjà terminé monsieur. Dit-elle en arrangeant une dernière fois un côté du lit


: Beh dégage alors


Ce qu’elle fit immédiatement 


Je porta alors ma robe qui était posée sur la commode


: Que fais-tu ?


Je ne lui répondis pas, je ne voulais même pas le voir, je continuais tranquillement de m’habiller en lui faisant dos


Il me tira par les cheveux et me cogna violemment la tête contre le mur, ce qui m’arracha un cri de douleur


: TU TE PRENDS POUR QUI POUR M’IGNORER QUAND JE TE PARLE ? 


Moi : Laissez moi tranquille pitié. Dis-je en pleurant, il y avait un liquide qui coulait de mon front et ensuite sur mes mains, c’était du sang, sûrement dû au fait qu’il m’ait cogné violemment la 

tête contre le mur


: Tu me pousses à bout et je n’aime pas ça, j’ai payé deux millions à ta patronne pour t’avoir rien qu’une nuit pour que tu obéisses à tous mes désirs et tu vas le faire petite garce, ne me pousse pas à te faire encore plus mal


Il me retourna et me déchira ma robe ensuite me poussa sur le lit, il défit son peignoir et se dirigea vers moi, tandis que moi je reculais, il me tira par les jambes, me les écarta de force et me pénétra d’un coup sec tout en me donnant des coups aussi brutal les uns que les uns autre ce qui m’arracha des cris de douleurs, c’était atroce j’avais l’impression qu’à chaque fois qu’il me pilonnait il était entrain de me blesser, plus il se mouvait en moi plus quelque chose changeait chez lui, son regard était devenu plus sombre puis ses yeux devinrent rouges, il parla dans une langue qui m’était jusqu’à lors inconnue, à un moment je ne sentais plus son sexe, j’avais l’impression qu’autre chose était en moi, quand je descendis mon regard sur mes cuisses je vis que le bas était désormais en serpent, je leva automatiquement mon regard vers lui et ce n’était plus Mr Richard mais c’était désormais un énorme serpent noir aux yeux rouges qui me fixait


Puis trou noir….


Entre Sexe et Désill...