Chap 21

Write by Graceessono

Dans la peau de Pélagie Bibana


Je suis dans ma chambre secrète de la maison entrain de faire mon rituel de sacrifice, la pièce est dans l’obscurité et est faiblement éclairé que par des bougies. Le bébé est juste au centre des bougies et est endormi, je l’ai vêtu d’un drap rouge et ai mis un signe en forme de triangle sur son front


J'ai une robe rouge  et un foulard noir, et de la poudre blanche sur tout mon visage 


Moi : Oh grand maître, je viens à toi humblement aujourd’hui pour t’apporter ton dû. Dis-je en m’agenouillant devant le trône


Quelque secondes après, une fumée noire apparût, le sol se mit à trembler légèrement et en quelques secondes, le chef de la confrérie était déjà là, un homme imposant, gros et tout de noir vêtu


: Apporte-le moi. Fait-il d'une voix rocailleuse 


Je me dirigea alors vers l’enfant qui était toujours endormi, le prit et l’apporta au grand maître

Il souffla quelque chose à son oreille et les yeux de l’enfant devinrent rouges et se mirent à faire couler du sang


: Exprime tes vœux 


Moi : Je veux être toujours aussi influente, puissante et riche. Dis-je sans hésiter


: Ton vœu est exaucé


Il prononça une phrase dans une langue qui m’était inconnue et l’enfant disparût 


: Le maître suprême a accepté ton sacrifice, mais ce n’est pas suffisant, l’enfant pourra juste le calmer pour quelques temps…


Moi : Qu’est-ce-que le maître suprême attend de moi ? Demandais-je inquiète 


: Ta grande sœur…


Moi : Mais je les ai déjà rendu pauvre elle et son mari, en plus j’exploite sa fille aînée, ils sont déjà à ma merci…


: Ce n’est pas suffisant. L’étoile de ta sœur brille beaucoup trop, il nous faut son sang 


Moi : Comment vais-je faire cela ? 


: Comment as-tu fait pour prendre la vie de tes parents? L’enfant pourra calmer le grand maître suprême rien que pour deux mois, car son sang est pur et frais, mais passé ce délai il nous faudra le sang de ta sœur. Sinon tu perdras tout. 


Et il disparût sans que je ne puisse ajouter quoi que ce soit


Même en étant plus bas que terre elle continue de me pourrir la vie celle-là, j’avais des envies de meurtre rien qu’en pensant à elle 


Je sortis de mon sanctuaire et referma la porte à clé, il me fallait trouver une solution urgemment pour la mettre hors d’état de nuire. 

Je me rendis dans ma chambre, c’est à ce moment que mon téléphone sonna


Moi : Allô


: Madame ? 


Moi : Quoi Scanner ? 


: Nous avons un problème


Moi : Vas droit au but et cesse de me faire perdre mon temps 


: Nelly est décédée...


Moi : Quoi ? Comment ?


: Elle a été retrouvée morte dans la cave ce matin par l’un des gardes…Qu’est-ce qu’on fait ? 


Moi : Vas chercher de l’acide en grande quantité en attendant que j’arrive


: Bien madame


Click


Et voilà un autre problème pff c’est vraiment ma journée aujourd’hui, je ne voulais pas la tuer je voulais juste la faire souffrir et éliminer son amant c'est tout! 

mais bon elle n’a eu que ce qu’elle méritait cette garce, des copines j'en aurais d'autres ce n'est pas ce qui manquent à Libreville, des filles qui sont prêtes à sortir avec une femme pour de l'argent


Bref il faut que je m'habille rapidement afin d'aller régler ce problème.


Dans la peau de Mélina Essone


Après la maison, je suis passée par le marché de Mont-bouet pour acheter une nuisette sexy, car Mme Pélagie m’a bien fait savoir que le client que je rencontre ce soir est quelqu’un de très 

important, maintenant que je sais qu’elle est capable de tuer je ne veux en aucun la contrarier, elle m’effraie même encore plus…


Bref après deux heures intenses à fouiller le moutouki (la friperie), j’ai enfin trouver mon bonheur, il est bientôt 17h il faut que je me dépêche d'y aller


Je me rendis à l’adresse indiquée par Mme Pélagie pour mon rendez-vous, à Battery 4 un quartier distingué de Libreville, je descendis du taxi que j’avais emprunté, et lança l’appel sur le numéro du client avec qui je devais passer la nuit


Il décrocha au bout de la quatrième sonnerie


: Allô.


Moi : Bonjour Monsieur


:Bonjour à qui ai-je l’honneur ?


Moi : Euh c’est la fille qui devait venir à votre rencontre monsieur…


: Ah ok je vois où êtes-vous ?


Moi : Juste en face de la station


: Ok je vous envoie quelqu’un


Et il raccrocha 


Deux minutes après une voiture vint à ma rencontre, le chauffeur me signifia qu’il venait me prendre, je montais alors à bord d’une Lexus blanche, nous roulâmes cinq minutes avant de rentrer dans une grande concession,  une fois à l’intérieur, je descendis et une femme de ménage vint me prendre et m’escorta vers une sorte de petit appartement derrière la grande maison


: Monsieur m’a dit de vous dire de vous préparer il viendra vous prendre à 19h. Me dit celle qui était  habillée en tenue de femme de ménage 


Moi : D’accord


Elle sortit en refermant la porte derrière elle, j’admira un peu plus la pièce, il y avait un petit salon, une salle à manger, un écran plat, une porte ouverte qui devait être la chambre vu que j’y voyais un lit, je me dirigea alors à l’intérieur de la chambre je pris une douche rapide et enfila une robe noire courte près du corps et des babouches à talons, je n’aime pas trop le make-up je mets 

juste du gloss et attache mes tresses en chignon


Je ne comprenais pas pourquoi il voulait qu’on sorte, d’habitude les clients veulent juste qu’on passe à l’acte…


Bref 19h arriva assez vite, j’étais assise au salon à surfer sur internet quand je vis la poignée de la porte bouger, un homme d’une quarantaine d’années rentra dans la pièce, en tout cas il n’était pas très loin de mon père, il était habillé d’une chemise blanche et d’un pantalon noir


:Bonsoir jeune fille


Moi : Bonsoir Monsieur


: Appelle-moi Richard


Moi : D’accord…


Il prit place à côté de moi


: Pourquoi tu n’as pas allumé la télé ?


Moi : Je ne suis pas très télé


: Ok tu es prête ? Je veux qu’on aille manger un morceau


Moi : Euuh d’accord…


: Tu parais étonner...Pourquoi ?


Moi : D’habitude les clients passent directement à l’action…


: Je ne fais jamais rien comme tout le monde et ne t’en fais pas je ne suis pas pressé. Dit-il en me regardant intensément


Quelque chose me dérangeait chez lui, mais je ne sais pas trop quoi, il n'était pas comme les autres, je n’étais pas très à l’aise en sa compagnie, mais bon madame Pélagie m’a bien fait comprendre que je devais me montrer gentille et très réceptive avec lui, et accepter tout ce qu’il me demandera car il aurait payé le triple, je fais alors exactement comme elle veut, je n’aimerais pas m’attirer ses foudres


Nous nous levâmes et sortîmes du petit studio, il déverrouilla une Jeep noire et je pris place côté passager 


Une fois dans la voiture, il mit le contact et le gardien vint ouvrir le portail


une question me brûlait les lèvres…


Moi : Euh dis-moi c’est chez toi ici ?


: Oui…Pourquoi ?


Moi : Euh d’habitude les clients ne m’emmènent pas chez eux…Et ta femme ?


: Je ne fais jamais rien comme tout le monde, je te l’ai pourtant dit…Et ne t’inquiète pas pour ma femme, elle n’est pas un problème


Décidemment cet homme était de plus en plus louche…


Nous nous rendîmes au Bateau ivre au bord de mer, je n’avais pas l’habitude de fréquenter des coins pareils, je ne savais pas trop comment me comporter…


Une hôtesse vint rapidement à notre rencontre et lui parla avec un profond respect, apparemment il avait déjà réservé, elle nous escorta jusqu'à notre table 


On s’assit à une table près de la vitre et La vue était juste à couper le souffle, Libreville by night était magnifique, on commanda à boire et à manger, enfin j’ai juste pris du poulet et des frites, c’est tout ce que je connaissais moi…Après que la serveuse ait prit nos commandes mon téléphone se mit à sonner : C’est ma mère! Merde il fallait vraiment qu’elle m’appelle maintenant celle-là!  J’étais obligée de répondre pour ne pas qu’il se doute de quelque chose


Moi : Allô


: MELINA TU ES OU ?


Moi : Mais pourquoi tu cries ? Sentant ma colère monter


: TU PARLES COMME ÇA À QUI ? A 20H TU ES DEHORS ? UNE GAMINE DE 16 ANS! SI C’EST MOI MENGUE QUI T’AI MISE AU MONDE JE TE JURE QUE TU NE RENTRERAS PLUS DANS MA MAISON SI JAMAIS TU NE RENTRES PAS TOUT DE SUITE


Elle criait tellement fort à m'en briser les tympans,  je suis sûre que Richard qui était en face de moi l’entendait malgré qu’elle ne soit pas sur haut parleur


Je me contenta juste de raccrocher faut pas qu’elle me fasse le bruit c’est pas le moment, j’éteignis le téléphone et le fourra bien loin dans mon sac 


Je bu alors mon verre de jus nerveusement elle m’avait m'avait vraiment énervé! Quand sa fille chérie sortait lui demandait-elle de rentrer ?


: Un problème ?


Moi : Non ça va. Fis-je un peu nerveuse 


: Tu as quel âge Mélina ?


Moi : 16 ans


: Je comprends mieux l’inquiétude de ta mère...


Moi : Elle m’étouffe. Lâchais-je en colère


: C’est normal, elle fait juste son rôle de mère…Elle sait ce que tu fais ?


Moi : Je ne sais pas elle soupçonne peut-être mais n’est pas sûr


Au même moment nos plats arrivèrent, il me posait juste des questions auxquelles je me contentais de répondre, je comprenais pas trop ce qu’il attendait de moi, nous ne sommes pas là pour apprendre à nous connaître ! 


Un homme blanc s'approcha de nous et ils discutaient assez gaiement sans se soucier de ma présence, ce n'est qu'après un moment que Richard me présenta


Lui: Au fait Pierre je te présente Mélina ma petite chérie, Mélina voici Pierre le propriétaire de ce bel établissement 


: Oh enchantée belle demoiselle fait-il en me faisant un  baiser sur la main


Moi: Enchantée Mr Pierre. Fis-je timidement 


: Appelez moi Pierre s'il vous plaît. Mais Richard c'est vraiment une pépite d'or que tu as là. Dit-il à son ami 


Lui: Merci, tu sais que je ne fais jamais les choses à moitié


: Je vois ça. Fait-il en rigolant


Apparemment il n'était pas surpris de le voir avec une jeune fille comme moi...Notre écart était pourtant assez flagrant...Peut-être qu'il avait l'habitude d'emmener ses conquêtes ici...


Ils se taquinèrent encore quelques minutes et il prit congé de nous tout en nous souhaitant une agréable fin de soirée 


Nous continuâmes notre repas, dès qu’on eut terminé de manger nous primes la route pour rentrer...


Une fois au studio, je voulu me déshabiller 


: Oh non non garde tes vêtements ne sois pas pressée, il faut qu’on parle avant. Fait-il en souriant


Moi : Mais Parler de quoi ? On ne fait que ça depuis ce soir!  Commençais-je à être agacée


: Assieds-toi


Je m’assis alors en face de lui


: Je ne veux plus que tu vois un autre homme à part moi


Moi : Hein? Fis-je en me levant d’un bond


: Assieds-toi. Fait-il d’une voix autoritaire 


Ce que je fis tout de suite…Il me faisait assez peur


Il se leva et alla dans la chambre, il revint avec une mallette qu’il déposa sur la table juste devant moi et l’ouvrit…Je n’avais jamais vu autant d’argent de toute ma vie, elle était pleine à craquer


: Tu auras des mallettes comme ça toutes les semaines, à une seule condition…


Je me contentais de le regarder


: Aucun autre homme ne doit te toucher mis à part moi, si tu couches avec quelqu’un d’autre je le saurais et la suite ne va pas te plaire


Moi : Mais madame Pélagie ne…


: Je m’occupe d’elle


Moi : D’accord…


: Bien…Au fait une dernière chose, tout ce qui se passera entre toi et moi ne doit rester qu’entre nous, en aucun cas tu ne devras en parler à qui que ce soit


Moi : Je commence à avoir peur là


: Respecte les règles et tout se passera bien, bon passons aux choses sérieuses...


Voilà, le moment était arrivé…Je lui caressais alors un peu la cuisse…Quand il me stoppa


Moi : Quoi encore ? Disais-je énervée 


: On ne va pas commencer par ça…


Moi : Par quoi alors ? 


: Il faut que je fasse mes besoins dans ta bouche. 


Moi : QUOI ? Dis-je en me levant


: Tu as bien entendu. Lança t-il imperturbable


Moi : C’est une blague ? 


: J’ai l’air de plaisanter ?


On se dévisagea pendant cinq minutes, il ne scilla pas une seule seconde 


Je commençais à transpirer malgré la climatisation, qu’est-ce qu’il racontait Seigneur


: Je perds patience là. Fait-il en regardant sa montre. On a beaucoup de choses à faire


Moi : Je..Je ne peux pas. Fis-je en prenant mon sac


Moi : Tu n’iras nulle part jeune fille, nous venons de sceller un pacte, toi-même tu as accepté, je ne t’y ai pas contraint, tu te dois de le respecter


Moi : MAIS JE NE PEUX PAS ! COMMENT POUVEZ-VOUS ME DIRE QUE VOUS VOULEZ  CHIER DANS MA BOUCHE ? Criais-je hors de moi


: Tu peux crier autant que tu veux…Fait-il tout souriant en s’asseyant encore plus confortablement dans le canapé pendant que moi j’étais debout au milieu de la pièce ne réalisant pas ce qui était entrain de m’arriver. Mais si tu sors d’ici sans respecter le contrat tu ne verras pas le levé du jour à toi de voir.  Bref décide-toi, je suis dans la chambre je t'attends 



Il s’en alla à la chambre et je tomba sur les carreaux en pleurant, Seigneur dans quoi je me suis embarquée ?


Qu’est-ce-que je vais faire ? 

Mon Dieu ma mère fis-je les mains sur la tête. 

Quand j’entendais les gens parler des ritualistes je ne savais pas que j’allais en rencontrer un…Comment je vais faire pour m’en sortir ?


Maman où es-tu???


Je rampa jusqu'à mon sac que j'avais laissé tomber et fouilla vite mon téléphone pour appeler ma mère


: Ne tente même pas de le faire. 


Je fis tomber le téléphone sur les carreaux et leva ma tête toute tremblante, il était tout nu et me regardait d'un air mauvais 


Jésus...Je crois que cette fois-ci je suis vraiment foutue


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