Chap 3 : Retour au pays

***Nick***

***Aéroport Felix-Houphouët Boigny***

C’est avec peu d’enthousiasme que j’arrive dans mon pays la Côte d’Ivoire et pour cause je suis obligé de tout abandonner pour venir reprendre en main les affaires familiales parce que mon père est mourant. Je suis Nick Levry, j’ai 24ans et je vis enfin je vivais aux USA où je m’étais installé depuis mes 17ans pour continuer mes études et maintenant j’ai ouvert ma propre boite qui marchait très bien jusqu’à ce que ma mère m’appelle pour m’informer de l’état de santé de mon père se serait dégradé à cause de son âge avancé, je pense qu’il n’en a plus pour très longtemps et ça me fait un pincement au cœur. J’ai toujours été proche de lui et lui de moi parce que je suis son seul garçon et que c’était à moi de prendre les rênes de tout ce qu’il avait construit pendant toute sa vie. J’en suis heureux mais je voulais aussi être indépendant et construire mon propre empire. Mais bon je réfléchirai à comment gérer tout ça en même temps.

J’arrive devant la maison où j’ai passé toute mon enfance et gare avant de sonner et d’entrer. À peine y avoir mis les pieds que ma petite sœur Sara coure vers moi et se jette dans mes bras.

Moi (la réceptionnant) : Oh doucement ! Tu vas me faire tomber, tu n’es plus une petite fille tu sais !

Sara : Je sais mais je suis tellement heureuse de te voir mon Nicki d’amour.

Moi (souriant) : Arrête de m’appeler comme ça ! Où est maman ?

Sara : À la cuisine faisant ton plat préféré.

Je souris et on se dirige à l’intérieur. La servante me salut et prend ma valise qu’elle fait monter au même moment ma mère sort de la cuisine et viens vers moi.

Maman (émue) : Oh mon chéri est arrivé ! (Me prenant dans ses bras) Je suis tellement heureuse que tu sois rentré enfin à la maison.

Moi : Moi aussi maman, je suis content de vous voir.

Maman (se détachant) : Comment tu vas mon fils ? Et aux USA ça va ?

Moi : Oui maman tout va bien, on aura tout le temps d’en parler. Où est papa ? Je veux le voir.

Maman : Il est là oh, il se repose mais je pense qu’il ne dort pas, vas-y monte il sera très heureux de te voir.

Je monte donc et me dirige vers la chambre de mon père le cœur battant. J’ai peur de le voir si affaiblit par la maladie et la vieillesse. Je frappe puis rentre et je le vois assis sur son lit regardant des papiers.

Moi (m’avançant) : Bonjour papa.

Il lève la tête vers moi et il a l’air surpris

Papa : Nick ? C’est toi mon fils ?

Moi : Oui papa

Papa : Tu es déjà là ? Je croyais que tu viendrais le soir (Souriant) Mais viens donc dans les bras de ton vieux père mon fiston.

Je m’avance tout ému et tombe dans ses bras, je ne peux empêcher une larme de couler. J’ai eu mal de le voir si vieilli à cause de la maladie, il n’est plus l’homme d’affaire vigoureux et intimidant qu’il était autre fois.

« Bon les hommes le repas est prêt »

C’est maman qui vient nous retirer l’un dans les bras de l’autre. On se ressaisi puis on descend se mettre à table. On mange, on bavarde et je peux dire que je me sens vraiment bien d’être avec eux, de retrouver cette chaleur familiale même si j’aurai préféré que ce ne soit pas dans ses conditions. On finit de manger et papa me demande de le suivre dans son bureau.

Papa (une fois assit) : Alors fiston ça te fait plaisir d’être de retour en famille ?

Moi (souriant) : Oui papa même si j’aurai aimé que ce soit dans d’autres circonstances. (Sérieux) Comment tu vas ? Je veux dire ta santé.

Papa : Oh mon fils tu sais déjà ce qui se passe, on attend juste que ce qui doit arriver arrive et c’est tout. C’est pour cela que j’ai voulu que tu rentres parce que je veux te confier mes empires, les biens de cette famille car tu seras le seul homme de cette famille. Et je suis désolé de t’obliger à abandonner ton entreprise.

Moi : Ce n’est pas grave papa, la famille passe avant tout même si ça ne m’enchante pas trop mais bon c’est la vie. Alors que dois-je faire ?

Papa (sortant des documents) : J’ai déjà mis tout en ton nom, les entreprises et tout ce qui est en rapport avec mes affaires. Donc tu peux dès maintenant commencer à les diriger tout dépend de toi. Aussi, j’aimerais que tu reprennes en main la construction d’une nouvelle maison que j’ai rachetée à un ami qui était endetté après la mort de son père. Je ne sais pas quoi en faire donc j’aimerais que tu ailles jeter un coup d’œil sur le terrain et tu verras ce que tu peux en faire, de toutes les façons je l’ai mise à ton nom comme cadeau de bienvenue.

Moi : Ok papa, merci ! Je vais d’abord me reposer, bien m’installer et ensuite commencer à m’imprégner de tout ça.

Papa (souriant) : Ok mon fils et je suppose que tu ne vas pas vivre ici ?

Moi : Oui papa, je veux avoir mon espace mais je serai toujours ici à tes côtés.

Papa : D’accord !

***Une semaine plus tard***

Je me suis bien installé dans un super appart à Cocody dans la même commune que ma famille afin de pouvoir aller les voir facilement. J’ai visité les différentes entreprises et je vais rester dans celle qui est à Cocody pour éviter les longs trajets. Je suis donc chez moi avec mon pote Brice qui est aussi le fiancé de ma petite sœur, ça fait 1an qu’ils vivent ensemble et je ne sais pas ce qu’ils attendent pour officialiser leur union.

Brice : Je suis vraiment heureux que tu sois rentré définitivement au pays. Tu nous as vraiment manqué surtout à moi, j’avais plus personne avec qui faire les 100 coups.

Moi : Krkrkrkr t’es fiancé maintenant donc tu n’as plus droit à ces choses et puis moi j’ai changé je ne suis plus dans ça.

Brice : Mouais c’est ça ! Je te connais assez pour savoir que tu adore chasser surtout de belle proie bien en chair.

Moi (riant) : Non sérieux j’ai changé. La preuve j’envisageais même de me caser.

Brice (fronçant les sourcils) : Tu envisageais ?

Moi : Oui, j’étais avec une fille que j’aimais bien mais elle apparemment préfère encore continuer de glaner que de se caser donc j’ai stoppé, en plus elle était un peu trop tête en l’air. Pour elle la vie se limite à faire le show, se bourrer la gueule, baiser et gaspiller de l’argent dans des trucs sans importances ce qui est tout mon contraire donc j’ai préféré me retirer avant que ça n’aille loin.

Brice : Ouais tu as bien fait, mais je suis sûr qu’ici tu trouveras une belle proie. Man les filles de maintenant sont trop belle et elles ont tout là où il faut.

Moi : Eh je te signale que tu es fiancé à ma petite sœur donc fais gaffe à ce que tu dis en ma présence. T’as pas intérêt à la faire souffrir sinon je te pète la gueule.

Brice : Krkrkrkrkrkr non man tu sais que j’aime Sara et je n’ai plus d’yeux pour aucune autre mais si je dis ça c’est pour toi pour ne pas que tu t’ennuies ici.

Moi : T’as intérêt ! (Me levant) Bon je dois me rendre sur le terrain que mon père m’a offert pour voir ce que je peux y faire.

Brice : Ok mais tu m’appelles après pour qu’on se fasse une vraie sortie entre mec, on en n’a pas fait depuis que tu es là.

Moi : Pas de soucis !