Chap 6 Tome 2

Destin acharné 

-          Maman Sophie qu’ai-je fais, de mal ? dis-je les larmes pleins les yeux.  J'ai eu une réaction normale comme n’importe qu’elle autre personne aurait réagi je crois !  moi je ne savais pas que tu étais au courant de ce qu’elles faisaient, je ne leur veux aucun mal, au contraire je veux juste ce qui est meilleur pour elles.

-          Stop !  tu viens trop tard pour exiger le meilleur dans leurs vies, pense d’abord à ce qui est bon pour toi, cherche ce qui est meilleur pour toi et laisse-les. si je t’ai accepté ici c’est en honneur pour ta ..ta grand-mère qui était si bonne envers nous tous, pas pour Solange parce que depuis qu’elle a quittée ce taudis elle n’a plus jamais voulu avoir à faire à nous, pendant qu’elle respirait de l’argent mes filles ici manquaient de l’argent pour se scolariser, elle n’a jamais levée le moindre petit doigt pour m’aider, aujourd’hui tu arrives chez moi et mademoiselle veut jouer les juristes.

-          Je suis désolé maman Sophie, sincèrement désolé  

-          Maman laisse-là c’est comment ? lui dit Sarah 

-          Humm, fit jenny en entrant 

-          Maman Sophie qui se tourne et la suit aussitôt 

Je suis perdu, à ce moment je me demande ce qu’il adviendra de ma vie, Sarah me rejoint sur le parpaing où j'étais  assise les mains qui soutenaient ma tête.

-          Nana vient on va entrer, dit-elle 

-          Ramasser mes choses ? je ne sais même pas où je vais aller là maintenant là.

-          Non maman  ne va pas t’expulser de la maison, tu es chez toi aussi  

-          Tu l’as entendu,

-          Viens on va à l’intérieur 

J’entre avec elle et je trouve maman Sophie et jenny assises au salon, je m’approche d’elles toute rabaissée. 

-          Je suis sincèrement désolée de vous avoir offensé toutes, c’était involontaire 

-          Humm, fit maman Sophie 

-          Je ne le referai plus, là je suis dans une ville où je ne connais que vous, je ne sais pas où aller là. 

-          Tu ne connais pas que nous, tu venais souvent à douala non ?

-          Maman… dit sarah 

-          Ferme-là dis donc, réplique sa mère pour elle 

-          Ok maman, si ta décision est irrévocable je vais prendre mes choses et partir. Dis-je en entrant dans la chambre.

J’ai rangé mes affaires toute triste je me demandais où est ce que je vais aller, voilà Franck  avec qui je viens de me fâcher, je ne peux même pas l’appeler maintenant. 

Pendant que je rangeais mes choses mon téléphone a sonné, je regarde ca affiche un numéro masqué, je décroche. 

-          Allo 

-          Oui nana c’est comment ? 

-          Mu  c’est toi ? 

-          Oui sabri 

-          Humm  donc tu vis ? depuis là ? même m’appeler ? 

-          Je n’avais pas la possibilité nana, ici c’est très compliqué je n’ai pas le droit d’appeler le pays, et depuis que je suis partie maman n’a même jamais cherchée à savoir comment je vais pourtant je me sens seule ici. Je viens juste d'avoir la possibilité d'appeler. 

-          Si non comment tu vas ? 

-          Je vais bien nana seulement ma vie ici qui m’énerve, toi ça va ? 

-          Comment ça ? on ne te traite pas bien là-bas ? 

-          Humm, ils sont très bizarre ici, la femme si n’est jamais là pour commencer, elle sort tous les matins très tôt et rentre tard, je dois finir à l’école avant d’aller prendre sa fille à la crèche. Quand j’arrive à la maison faut que je fasse la cuisine, si son mari ne l’a pas fait pas vu qu’il finit plus tôt qu’elle. Sans parler du système qui est complètement différent de celui du pays faut du temps pour m'adapter c'est vraiment très compliqué, à la maison je dois tout gérer parce que tata nadege est toujours absente.

-          Humm elle fait seulement quel travail qui l’occupe tant ?

-          Elle a un salon de coiffure, je suis fatiguée de cette vie, je ne me sens pas alaise ici,  Je n’arrive même pas à joindre maman je l’ai essayé là ça ne passe pas tu sais pourquoi ?

-          Non, moi-même je n’ai plus de ses nouvelles, je suis à douala là où elle m’avait jetée même ici ce n’est pas facile mais faut souffrir pour apprécier le bonheur un jour. Courage à toi mu faut que nous nous battons, papa n’est plus là pour nous tenir les mains.

-          Je te dis, si non toi ça se passe bien là-bas ? 

Pi pi pi  

-          Allo allo 

-          Oh ça c‘est coupé, j’aurai voulu savoir avant si c’est son numéro ou pas, hélas ! 

Maman Sophie m'a rejoint dans la chambre, juste quand l’appel s’est coupé 

-         Tu peux rester si tu veux Sabrina, mais sache que désormais tu participeras toi aussi aux dépenses de la maison. Comme ça tu sauras à quel point trouver de l'argent peut être difficile, les gens ont leur gagne-pain toi tu les insultes. Tsuipppss. Fait-elle avant de sortir 

-          Merci maman Sophie.

Je n’en reviens toujours pas qu’aujourd’hui je dois supplier pour avoir un toit où dormir, quel ironie du sort.

 De toute la nuit je n’ai pas pu dormir je réfléchissais, je m'en voulais d'avoir parlé ainsi à Franck, je l'ai appelé mais il ne m'a pas répondu de la nuit finalement je me suis endormi.

Le lendemain quand je m'habillais Sarah m'a rejoint dans la chambre

-         Nana 

-         Oui 

-         Je t'avais dit que maman reviendrait sur sa décision Non? Elle ne pouvait pas te laisser partir.

-         Oui sauf que là elle m'a imposée une condition pour que je reste, et je ne sais pas comment je vais gérer ça.

-         Aka ! toute façon elle allait te le demander un jour tôt ou tard 

-         Je vais trouver du travail où pour pouvoir contribuer moi aussi ? je ne connais même pas cette ville.

-         Tu es une jeune femme magnifique, sors et pose même la marmite de boulettes de viande sur ta tête tu verras le nombre de personne qui se bousculera juste pour acheter ce qui vient d’une si belle fille. 

-         Ah bon hein !

Nous partons sur un fou rire 

-         Oui bien sûr, pour le moment ne te prend pas la tête pour ça.

-         Humm  

-         Et ton homme? Tu ne vas pas le voir aujourd'hui? 

-         Humm, on s'est fâché hier 

-         Ekiee à quel moment  ? alors que tout allait bien ici, il m'a l'air sympa pourtant 

-         Il l'est, en fait le souci c'est que ...

J'ai raconté à Sarah ce qui s’est passé hier avec Franck, je lui ai dit à quel point je m’en voulais après avoir dit  tout ce que je lui dis.

-         Mais nana pourquoi tu t’es comporté comme ça? C'est très mal, les hommes n’aiment pas ça tu le sais, même si tu as un fort caractère parfois ressaisi toi et baisse la garde face à ton homme.

-         Je regrette mais c'est un peu tard

-         Il n'est jamais trop tard, même s'il ne décroche pas fais lui une surprise va chez lui et demande lui des excuses. Tu connais sa maison non ? 

-         Oui mais je ne peux pas, je vais aller m'inscrire là tout à l'heure.

-         Je peux t'accompagner si tu veux, tu peux donc aller chez lui le soir plutôt il est encore à douala Non? 

-         Normalement oui il m'a dit qu'il rentrerait demain 

-         Ok, 

Quelques heures plus tard avec Sarah je suis allée m'inscrire dans une école de formation de renom humm de ce que j'ai pu entendre, je veux le meilleur pour moi, même si je me demande déjà comment je vais faire pour payer tout ce qu’il faut là-bas en termes de scolarité.  

-         Nana 

-         Oui Sarah 

-         Pour ce soir il faut que tu te mettes en bombe bébé.

-         Pour faire quoi? 

-         pour aller chez ton gars te faire pardonner non.

-         Pardon hein...

-         Pardon quoi? Avoue que tu as eu tort et va le voir tu lui dis désolé bébé ils aiment souvent entendre ça, en plus quand il va te voir belle bien mise il ne va pas pouvoir te bouder une minute de plus, il faudra qu'il reconnaisse aussi qu'il a de la chance de t'avoir hein. Lol 

-         Humm, fais-moi rire 

-         Sérieux, il y'a même un Mr qui a laissé des consignes qu'il voulait te voir mais tel que je te connais attaché à ton franck là je n’ai même pas osé t’en parler.

-         Des consignes pour moi ? A qui ? où? 

-         Au cabaret 

-         pardon je ne suis même pas intéressé.

-         Voilà pourquoi je dis que Franck à de la chance, le Mr a proposé de l'argent au service de la caisse pour ton numéro, il dit qu’il est prêt à tout pour toi c’est un homme très  riche apparemment, mais je lui ai dit que ça ne pourra pas se faire, sachant à quel point tu es attaché à ton gars je n’ai pas voulu t’en parler. 

-         Tu as bien faire de le lui dire 

Après l'école il me restait un peu d'argent pour prendre quelques tenues pour l'école nous sommes donc allées en acheter au marché centrale de douala. 

Là-bas j'ai pris juste quelques jeans pour l'école 

-         Et pour ce soir? Allons prendre des robes ou même une robe que tu vas traumatisée le gars-là avec je connais un vendeur de robes quelque part ici il vend des pièces superbes. 

-         Pardon je n'ai plus d'argent je ne veux pas.

-         Moi je t'offre une robe, dit-elle en me tirant vers l'avant 

Intérieurement je me disais humm ton argent que tu gagnes en faisant... Je n'ai pas pu  terminer ma phrase même intérieurement j'avais peur de me faire entendre, parce que si on me met encore dehors là maintenant cette fois c'est au village que je vais finir. 

Nous voici dans un magasin très chics, on nous accueille bien, ceux qui vendaient étaient très amis avec Sarah alors ils étaient contents de la revoir. Là-bas j'ai pris deux magnifiques robes et des escarpins. Je m'imaginais dedans, la robe elle était juste comme Franck  aime, wehh mon bébé quand je pense à lui je m’en veux de m’être comporté ainsi, je déteste souvent mon fort caractère que j'ai ci, cette impulsivité! j'espère qu'il me comprendra.

On m’a donné le montant de tout ce que j'ai choisi, avec l'aval de Sarah bien-sûr, elle insistait tellement, le montant était très élevé, Sarah a sorti l’argent et a acheté sans soucis, humm j'ai même eu peur de l'accepter mais elle ne m'a pas vraiment laissé de choix, elle s'est pris quelques pièces aussi.

Quand on rentrait elle regardait les accessoires chez des vendeurs ambulants, on avançait en regardant des choses comme toutes filles au marché quand elle fait le shopping, je ne sais pas où j’ai mis mes yeux je me suis heurté sur un vendeur d'œuf bouillis, heureusement seule sa boîte de mayonnaise s’est renversée  sur moi vous imaginez ce que ça m’a fait. 

-         Oo ! vous n'avez pas les yeux ou quoi? Lui demande Sarah 

-         Je suis désolé dit-il tout humblement 

-         (Moi) ne le soyez pas,  c’est moi qui ne regardait pas, désolée 

-         Vérifie si tout est en place sabri parce que dans ce marché les bandits sont prêts à tout pour  distraire et soutirer.

-         Que j’ai d’abord quoi sarah ? tout est là ne t’inquiètes pas 

-         Maintenant on va faire comment ? ton t-shirt est tout sale 

Gentiment le jeune homme achète une bouteille d'eau et me propose de m'assoir pour nettoyer la tâche sur mon habit, il me dirige donc vers un comptoir où il nous demande d'abord d’attendre il demande au propriétaire s'il peut accepter que je retire mon t-shirt et le nettoie là-bas. 

Il revient me dire que le monsieur a accepté mais sa femme n’est pas trop d’accord, qu’il l’a supplié et qu’il a accepté de me prêter sa cabine d’essayage quand même, il me demandait pardon encore pour l’embuscade.

Je me rapproche donc avec le jeune homme, et je reconnais toute suite ce comptoir et les deux personnes qui y sont, je tombe face à face avec Franck et cette fille là je ne sais même plus comment elle s'appelle. 

Je ne sais même pas comment réagir face à cette situation, je les regarde ils me regardent, Sarah me demande si ça va 

-         Oui ça va Sarah, 

Je remercie le jeune homme et je lui dis que je vais me nettoyer à la maison, je préférais marcher même salle comme ça plutôt que d’entrer là-bas. C’est comme ça que je pars, sans me faire interpeller, la honte de me retourner même pour voir s’il me regarde m’en aller ou pas, ohh que oui j'espérais qu'il me rattrape qu'il m'explique les choses bref j'espérais qu'il soit comme avant. 

Le sachet de vêtements que j'avais en route j'avais envie de le jeter sur la chaussée. 

J'ai raconté à Sarah qui est cette fille qui est toujours trop collé à lui.

-         Peut-être que c’est effectivement une amie, me dit Sarah  

-         Quel genre d’amie ? toujours avec lui comme ça ? 

-         Ma sœur si tu ne changes pas ton attitude tu seras la première à l’envoyer dans les bras de cette fille pour de vrai. Donne lui du temps nana il doit encore être en colère pour hier c’est pourquoi il ne t’a pas rattrapé. Laisse couler un peu tu veux? 

-         Je n'ai pas le choix, il m'a complètement ignoré et ça je ne le tolérais pas.

Nous rentrons à la maison je passe la journée à regarder mon téléphone en espérant qu’il m’appelle rien, j’ai envie de le rappeler, tellement ma main me démange mais je m’abstiens de le faire. Finalement en soirée Sarah propose qu'on sorte comme c'est son jour de repos, au moins ça me changera des idées.

-         Je n’ai aucune motivation

-         Sortir ça fait toujours du bien, en plus tu ne diras pas que tu as pris ces robes pour rien tu mettras une ce soir même si ce n’est pas pour que ton chéri l’apprécie. Dit-elle en rigolant  

Finalement j’étais d'accord d'autant plus que ce n'est pas dans son cabaret qu’on irait moi ça me va. 

Jenny depuis notre altercation m’évite toujours, elle m’ignore complètement à la maison et met des barrières entre nous et ça me met déjà mal alaise, Sarah m’a rassuré que ça lui passerait qu’elle est très rancunière mais être vraie c’est l’une de ses qualités. J’avais hâte qu’elle me parle à nouveau je ne voulais plus qu’on s'en veule, j’ai décidé de ne plus mettre ma bouche dans leurs affaires dans leur travail et je compte bien tenir à ma parole parce qu’en fin de compte c’est leurs vies, la mienne seule me dépasse. 

Quelques heures plus tard, on sort toutes belles Sarah et moi, on arrive dans un snack, là-bas je prends la bière alors que je ne bois pas de bière d’habitude.

Quelques minutes plus tard un homme entre et s'assoir derrière nous, Sarah le remarque et va vers lui. Elle revient vers moi plus tard 

-         Mais quelle coïncidence? C'est vraiment le coup du destin peut être hein nana 

-         Pourquoi tu dis ça? 

-         Le Mr ci c'est celui qui a donné de l’argent l’autre soir à la caisse pour avoir ton numéro. 

-         Quoi ?? 

-          Il veut te parler.

-         Pardon je ne veux même pas que tu tentes de nous rapprocher 

-         Oui je sais bien que ton cœur est ailleurs hein, je ne te demande pas d'entreprendre quoi que ce soit avec lui hein, ça s’est le genre de gars qu’il faut toujours avoir son numéro dans tes contacts, il te débloque tout type de situation quand il faut on ne sait jamais. Tu peux  juste manger son argent à chaque fois qu'il t'invite sans plus.

Avant même qu’elle ne finisse le Mr se ramène sur notre table.

-         Bonjour dit-il 

-         Quel courage? M'interroge-je intérieurement, se ramener ici sans même être invité? 

Sarah l'installe moi je suis toujours calme, du moins je fais l’effort de l’être. 

-         Bonjour, redit-il en me fixant du regard 

-         Bonjour, réponds-je malgré moi 

-         Je suis désolé de m'incruster ainsi sur votre table. Garçon, dit-il en appelant le serveur 

Il arrive et prend nos commandes, moi je lui dis que je suis déjà en train de boire et que je n'ai pas besoin d'autre choses 

-         Si sabri je vais commander une bouteille pour nous je sais que tu vas aimer. 

Je la toise elle ne me gère même pas. 

-         Je disais que je suis désolé de devoir me joindre à vous sans invitation, je n’ai pas pu résister à la tentation de deux si belles filles. 

-         Humm, comme si c'est pour moi que tu es là hein, lui dit Sarah en souriant 

-         C’est vrai que je suis là pour… c'est qui déjà? Me demande t- il 

-         Sabrina 

-         Sabrina beau prénom tout comme toi, tu es magnifique 

Silence 

-          Voilà Sabrina je ne vais pas passer par 4 chemins, quand je t’ai aperçu la dernière fois au…

Il commence à me raconter tout ce que vous pouvez vous imaginez. Comment il n'a pas pu sortir mon visage de sa tête depuis qu'il m'a vu blabla blabla tout le baratin que vous connaissez déjà là, je lui ai posé une seule question. 

-         Donc c'est le coup du destin qu'on ce soit rencontré ici c'est ça? 

Tellement je l'ai dit avec insistance qu'il n'a rien pu dire. Alors je n’ai pas voulu entendre plus j'ai tout compris. 

Il a insisté pour me dire à quel point il est sincère quand il me dit tout ce qu'il raconte là tu es unique tu es...

-         Humm je vous laisse un instant 

Sarah qui se lève aussi tôt, moi je reste là à écouter ce qu'il disait net mon téléphone sonne.

C'est Franck, Je me lève aussi tôt je vais décrocher dans les toilettes 

-         Allo 

-         Tu es où? 

-         Bonsoir d'abord 

-         Bonsoir tu es où on peut se voir? 

-         Je ne suis pas loin de chez moi 

-         Où exactement? 

-         Pourquoi? 

-         Je veux qu'on discute, trouve moi à....

Je rentre dans la salle, je prends mon sac et je me lève aussi tôt 

-         Désolée je ne peux pas rester, j'ai un rendez-vous important 

-         Ce n'est pas grave j'espère que tu m'accorderas du temps un de ses jours 

-         Je l'espère aussi, dis-je 

Sarah revient et me demande de l'attendre un moment, elle cause avec le monsieur et me revient. Je lui explique où je pars et elle m’accompagne elle y tenait vraiment, arrivé au lieu-dit elle me laisse et me dit de l'appeler quand je termine qu’elle va tourner chez des amis à côté. 

J’arrive devant l’endroit je l’appelle il sort me chercher, quand il arrive, pas de bisous pas de sourire juste un bonsoir sec que je réponds aussi visage froissé.

On entre ensemble, d’habitude il aurait apprécié ma tenue, il m'aurait fait un compliment ou il aurait dit autre chose. Il me fait m’installer, appelle le serveur 

-          Je ne veux pas boire si c’est pour moi, dis-je 

-          Je sais que tu viens de boire 

Le serveur arrive il s’excuse et continue de boire son tonic 

-          Je suis là tu voulais qu’on parle de quoi ? 

-          De ce que tu es venu faire à douala 

-          Pardon ? 

-          Qu’est-ce que tu es venu faire à douala la prostitution ? 

-          Comment oses-tu ? avant de le dire je l’avais déjà fait, cette gifle est partie sans que je m’aperçoive même s’il l’a retenu à temps. 

Il attrape ma main aussi tôt 

-          Ne le refait plus jamais tu as compris ? plus jamais dit-il d’un ton plus hostile 

-          Je suis désolée, mais comment oses-tu Franck ? c’est en pleurant que je commence à crier. Avec tout ce que je traverse actuellement c’est comme ça que tu me soutiens ? 

-          C’est parce que tu traverses des moments difficiles que tu as décidé de te prostituer ? crois-tu que tu es la seule à vivre des moments difficiles ? 

-          Mais je ne me prostitue pas putain ! que vas-tu croire ? 

Il m’a donné une date, une heure et un lieu et m’a demandé de lui dire si ce n’était pas moi parmi les prostitués de la ELF. Pure sorcellerie, je me rappelle de ce jour où j’ai entendu mon nom, comme si quelqu’un m’avait appelé de loin, à l’instant sarah m’a tiré et je n’y ai pas accordé d’importance.

-          Mais franck…

-          C’était toi ou pas ? 

-          C’était moi mais j’étais de passage

-          Ah cette heure ? pourtant on s’est vu le lendemain tu ne m’as rien dit 

-          Quand tu sors tu me dis toujours où tu vas ?  

-          Ahh d’accord donc c’est parce que…

-          Je n’arrive pas à croire que tu penses tout ceci de moi, je ne vais pas te laissé m’insulter une minute de plus. 

Quand je me lève il me lance 

-          Quand tu vas te sentir plus mature, on pourra causer bien-sûr s'il ne se fait pas tard.

-         Que veux-tu dire par là? 

Il m’a devancé et est parti j’ai ressenti une douleur extrême au fond de moi, je me suis sentie piétiné rabaissé et même chosifié. 

Je suis sorti de là en pleurant et je me suis juré qu’il souffrira, et que moi je ne verserai plus jamais de larme pour lui. 

Cc mes amours vous allez bien j'espère, ce n'est pas trop la grande forme par ici mais on gère.

Bonne lecture