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Chapitre 06
Write by St Daniel
Les écrits de Saint Daniel : Entre Rêve et
Réalité.
Auteur : Saint Daniel
Titre : Trahi par l’Amour, Marqué à Jamais.
Chapitre 06
Une visite entre ombres et vérités
Ce matin-là, je me suis réveillée
avec une migraine si violente qu’il m’était impossible de l’ignorer. C’était
comme si mon esprit tentait de me forcer à faire face à une vérité que je
refusais de voir. Une révélation, ou peut-être un appel que je ne comprenais
pas encore. J’ai rapidement attrapé mon sac à main, enfilé une tenue
entièrement noire, comme si mon subconscient savait déjà que cette journée
porterait le deuil d’une réponse que je ne veux pas entendre.
Sur le chemin de la prison, mes pensées tournent en
boucle autour d’une seule question, une obsession. Je n’arrive pas à trouver de
réponse, mais quelque part en moi, je savais que si je pouvais le voir cet ego
de lui, si je peux le serrer dans mes bras, il me dirait la vérité.
Je me suis garée au parking, le cœur battant. Une fois
à l’intérieur, les gardiens m’ont guidée jusqu’à la salle de visite où Daniel
m’attend déjà. Lorsque je l’ai vu, assis là, son regard dur mais fatigué, une
vague d’émotion m’a submergée. Mais avant que je puisse dire un mot, il a brisé
le silence.
Daniel : « Ça fait la quatrième fois que tu viens me parler en quarante-huit heures.
À part cet entrevu, je préfère qu’on se revoie au tribunal. D’ici là, tu te
portes bien. »
Sa voix est froide, tranchante, comme pour établir une
distance que je refuse d’accepter.
Cécilia : « Tu l’as aimé vraiment ? » Ai-je demandé, presque dans un
souffle.
Il a levé les yeux vers moi, son expression se
radoucissant légèrement, mais il ne répond pas.
Cécilia : « Je voudrais savoir comment faire, comment deviner, comment savoir que
c’est notre amour. L’ultime. Celui-là qui défie tout. Est-ce le coup de foudre
qui... »
Daniel : « Non ! » m’a-t-il coupée brusquement. Sa voix résonnait dans
la pièce comme un coup de tonnerre.
Il s’est penché légèrement vers moi, ses yeux rivés
aux miens, brûlants d’une intensité que je n’avais jamais vue auparavant.
Daniel : « On n’a qu’un grand amour, mais on n’a pas qu’une seule histoire d’amour.
Et oui, on croira que c’est notre dernière histoire d’amour, parce que sur ce
point, l’amour rend aveugle. Mais on le saura vraiment que quand on le vit. »
J’ai senti mon cœur se serrer.
Cécilia : « Tu l’as vécu ? Avec Mina ? »
Un silence pesant s’est installé, et pendant un
instant, j’ai cru qu’il allait m’ignorer. Mais il a fini par répondre, d’une
voix plus douce, presque murmurante
Daniel : « Aucune promesse ne vaut le prix de la vie, à part celle-là : s’il m’est
permis de réécrire le destin avec la plume d’un phénix, j’écrirai la même
histoire. Parce que sans toutes ces tromperies et trahisons, ces échecs ne
seraient qu’un moment de bonheur éphémère. »
Je ne savais pas quoi répondre. Ses mots porSStaient
un poids que je ne pouvais pas comprendre pleinement, mais ils résonnaient en
moi comme une vérité universelle. Daniel avait aimé Mina d’une manière qui
transcendait le bien et le mal, une manière qui défiait toute logique.
Il s’est levé, signalant la fin de notre entretien.
Alors qu’il me tournait le dos, ses poignets menottés tenus par les policiers,
il s’est arrêté et a lancé par-dessus son épaule
Daniel : « L’amour ce n’est que l’avenir qu’on se créé en rêve de nos
manques. »
Je suis restée figée, incapable de bouger, alors qu’il
disparaissait dans le couloir sombre.
Sur le chemin du retour, ses paroles tournaient en
boucle dans ma tête. "Réécrire le destin avec la plume d’un phénix."
Qui parle ainsi ? Et pourtant, je comprenais ce qu’il voulait dire. Il ne
regrettait rien, pas même les douleurs qu’il avait traversées, parce qu’elles
faisaient partie intégrante de son amour pour Mina.
En
rentrant chez moi, j’ai ouvert l’album photo et le journal intime, comme si ces
objets détenaient les réponses à toutes mes questions. Page après page, je
découvrais l’histoire d’un homme prêt à tout pour celle qu’il aimait, quitte à
sacrifier des morceaux de lui-même dans cet amour dévorant. Chaque mot, chaque
image semblait charger d’une intensité presque palpable, comme si Daniel avait
gravé son âme sur le papier.
Et
quelque part, au fil des pages, une vérité s’imposa à moi : Daniel ne cherchait
pas seulement à partager son histoire. Il voulait que je comprenne la mienne,
que je trouve des échos de mes propres combats et espoirs dans les méandres de
sa vie.
Cette
nuit-là, je ne fermai pas l’œil. Les mots de Daniel dans son journal tournaient
en boucle dans ma tête, m’obsédant, me hantant. Quand le matin se leva, je pris
une décision.
Très
tôt, j’appelai le directeur de la prison et demandai une entrevue avec Daniel.
Mon insistance et mes arguments firent leur effet, ainsi que la promesse
solennelle que ce serait la dernière.
Daniel,
contre toute attente, accepte sans un mot.
Quelques heures plus tard Cécilia reste figée,
hypnotisée par ce regard intense, ces yeux sombres qui semblent porter le poids
d’un univers entier. Daniel, assis en face d’elle, a un visage qu’elle n’avait
jamais vu auparavant, dur et implacable, comme taillé dans la pierre par des
siècles de souffrance.
Elle n’arrive pas à détourner les yeux.
Cécilia : « Qu’est-ce qui s’est passé, Daniel ? » demande-t-elle enfin,
d’une voix presque brisée.
Il reste silencieux un moment, puis répond, ses mots
comme des coups de fouet
Daniel : « J’ai aimé. »
Cécilia fronce les sourcils, déconcertée.
Cécilia : « Je ne comprends pas. Explique-moi. »
Il soupire, son regard se perdant dans un coin sombre
de la pièce, là où aucune lumière ne peut atteindre.
Daniel : « L’amour est un poison mortel, alors qu’aimer n’est qu’un poison. Si
l’amour doit exister, alors je déteste aimer. Si on m’empoisonne, alors mort il
y aura. »
Les mots résonnent dans la salle comme une sentence.
Cécilia ouvre la bouche, mais aucun son n’en sort.
Daniel : « L’histoire racontera que j’ai tué, » poursuit-il, un rictus
amer déformant ses lèvres. « Et
c’est l’amour, cet amour que la nature et le destin ont savamment construit,
qui m’a poussé à vouloir et prier la mort. »
Cécilia cligne des yeux, troublée. Elle tente une
approche différente, espérant briser l’armure de douleur qui semble le
protéger.
Cécilia : « Tu es une divinité grecque, Daniel. Ton aspect, ta présence seule
suffisaient à... »
Il la coupa, sa voix tranchante comme un couperet
Daniel : « Cet homme n’existe plus !
Elle recula légèrement, surprise par l’intensité de sa
réponse. Mais elle refusait de reculer davantage.
Cécilia : « Que lui est-il arrivé ? C’est ça que je veux savoir. Dis-moi, Daniel. »
Il détourne son regard vers elle, ses yeux flamboyants
d’une colère contenue.
Daniel : « Tu as lu une partie infime de l’histoire, » dit-il. « Ce que tu essaies de finir n’est qu’un rêve.
Tout comme ce que tu écris. Un rêve que je n’ai jamais eu l’intention de rendre
réel. Tu veux tout savoir ? »
Il se redresse légèrement, comme s’il s’apprêtait à
délivrer une vérité insupportable.
Daniel : « Alors prends place et tiens bien ta chaise. »
Cécilia sent son cœur battre plus fort. Elle sait
qu’elle s’aventure sur un terrain dangereux, mais elle ne peut pas reculer
maintenant. Elle redresse une chaise, s’assoie face à lui, et le fixe avec
détermination.
Cécilia : « Je suis prête, » murmura-t-elle.
Daniel la dévisage un instant, comme pour mesurer son
courage, puis il se lance
— Tout a
commencé bien avant Mina. L’amour que tu cherches à comprendre n’est pas une
histoire d’un an ou de deux. C’est une malédiction, une chaîne forgée par des
choix et des sacrifices. Si tu veux tout savoir, alors écoute. Mais je te
préviens, Cécilia, il n’y a pas de fin heureuse ici. Seulement des vérités.
À suivre…
Daniel plongea dans ses souvenirs, prêt à dévoiler le véritable poids de
son histoire. Et Cécilia, bien qu’effrayée, se prépara à entendre une vérité
qu’elle n’aurait jamais imaginée.
Chapitre 07
Auteur : Saint Daniel
Titre : Trahi par
l’amour, Marqué à jamais.
Les écrits de Saint
Daniel : Entre Rêve et Réalité.
J’Y AI CRU
J’y ai cru, sincèrement, profondément,
Avec l’espoir docile d’un cœur confiant.
J’y ai cru qu’elle serait l’ultime,
Cette femme, étoile d’un ciel intime.
Mais le cœur, brisé, n’est qu’un écho,
Je l’ai aimé, et c’est avec lui qu’elle s’en alla,
Emportant mon soleil, laissant l’ombre en dépôt,
Noircissant mon âme d’un deuil qu’on ne combat pas.
« Dommage », dit-on, comme un refrain fade,
Mais c’est avec un cœur meurtri que j’apprends,
Qu’on n’a jamais qu’une seule histoire d’amour,
Et qu’aimer, toujours, finit par brûler autant.
La prier ? Un mirage d’illusions confortables,
Car elle ne reviendra qu’en rêves futiles.
Et l’amour, est-ce cela ? Un chemin de sable,
Où chaque pas s’efface dans l’océan inutile.
J’y ai cru, mais ce monde est trop exigu,
Pour contenir l’égale de celle que j’ai perdue.
Et me voilà, errant, vers ma fin,
Comme si la mort seule pouvait être un refrain.
— Saint Daniel, poème, j’y ai cru.