Chapitre 1
Write by Boboobg
-Allo frangin !
-mec j'en ai assez de ta meuf, pardon faut lui dire que je ne suis pas ton garde du corps !
-tu parles de qui d'abord ?
-mais de qui d'autres veux tu que je parle si ce n'est de Annie !
-lol elle vit encore celle là ?
-oui elle vit et a cause de toi, je ne suis plus à l'aise. Tu sais qu'elle habite juste à deux pas de Total ?
-...
-ce qui fait qu'elle passe son temps à débarqué dans mon bureau pour demander après toi !
- désolé mec mais tu gère !
-comment ça je gère ? Que je la mette dans mon lit ou quoi ?
-pourquoi pas, si tu veux !
-n'importe quoi, la dernière fois qu'on s'est partagé une fille remonte au lycée et maman a été claire, c'est une abomination donc monsieur mon frère, je te prie de venir parler à ta copine et qu'elle me laisse tranquille.
-ça fait deja deux mois que je l'ai largué, je ne comprends pas pourquoi elles se comportent toute de la sorte !
-pffff tu n'as même pas honte !
-c'est tout à fait de ma faute si je suis aussi irrésistible. Mais quand même, je suis le fils d'autrui, qu'elles me laissent respirer ! (je siffle)
-laisse moi imaginer, tu as vu une paire de fesse hein ?
-crois moi la meilleure de la journée petit frère, je dois te laisser elle vient à ma table !
-tu es irrécupérable ! N'oublie pas de passer parler à ta copine !
-je t'aime aussi !
-pffff
(clik)
Je reporte mon attention sur mon assiette en faisant comme si la magnifique jeune femme qui vient en dandinant vers moi ne m'intéressait pas . Celle là doit etre fraîchement sorti du sein de sa mère. Ça tombe bien, j'aime la chair fraîche, ce qui n'est plus le cas de celle dont parle mon frère. Annie, une femme très belle mais déjà la trentaine passée même si elle ne les fait pas. Son âge n' est pas le problème même si je préfère les filles de ma génération, le problème c'est que ça fesait déjà trois mois que je couchais la même femme et j'étais comment dire rassasié de son corps. Oui ça m'arrive souvent ! Mes relations ne dépasse pas les trois mois, j'aime le changement surtout concernant les femmes shuuut ne le dite pas à ma mère.
-(voix suave) : bonjour monsieur !
-(visage perplexe) bonjour madame!
-heu mademoiselle ! Excusez moi mais le restaurant est complet et j'ai drôlement faim, puis je me mettre avec vous ?
-(faussement outré) je pensais que ce restaurant était un trois étoiles et que l'on pouvait manger tranquille sans que l'on vienne vous déranger! Excusez moi mademoiselle, si je suis tout seul sur cette table, c'est parce que je le veux donc aller vous trouvez un autre restaurant, il y'en a pleins de ce côté de la ville !
Je reporte ensuite mon attention sur mon assiette. Oui elle est jolie et courageuse de venir m'aborder, même si son excuse démontre que c'est une fille qui ne drague pas souvent, j'adore les mettres mal à l'aise. Elle doit être sûr de sa beauté vu qu'elle se permet de venir aborder en premier un homme mais moi, je ne suis pas un mec facile (rire).
Mes conquêtes, je ne les trompent jamais, mon père m'a inculqué ce principe dès le premier jour que je lui ai parlé de fille. Je préfère donc en changer pour de nouvelles sensations.
- heu en fait
Ho elle est encore là celle là ?
-mademoiselle, es que je peux vous aider ?
-je... Heu... Non, excusez moi !
Elle s'en va toute honteuse et je regarde ses fesses du coin de l'œil,ca c'est une belle paire.
Quand j'ai fini de manger, je sors du restaurant. Je vois à travers la vitre du restaurant d'en face, que la demoiselle est assise en train de manger. A moi de jouer maintenant.
Je traverse jusque de l'autre côté et pénétre dans la place. Je remarque le regard des hommes sur elle. Je viens me placer devant elle et la fixe droit dans les yeux. Elle semble surprise et ne dit mot.
- viens !
- comme... Comment?
Je tourne le dos et vais rejoindre ma voiture. Un coup d'œil derrière me fait savoir qu'elle me suit, je souris. Haaaa les femmes !
Je pénètre dans ma voiture et attend qu'elle vienne prendre place à mes côtés. Quand elle s'assoit, sa robe droite remonte sur ses cuisses, me laissant voir une belle couleur ébène uniforme. De la bonne viande que voilà !
Je démarre sans échanger un seul mot jusqu'à la corniche où se trouve notre bateau. Papa l'a acheté pour maman mais c'est nous qui l'utilisons la plus part du temps. Un petit motor yacht de pêche sportive que je n'ai pas voulu laisser à Marseille.
Elle semble un peu hésité mais fini par monter. Mademoiselle ne manque pas de courage dite donc. Des que nous sommes installés, je démarre jusqu'aux alentours de l'île Mbamou. J'aime me retrouver au milieu de l'eau surtout avec une fille que je ne connais ni d'adam ni d'eve. Ça a quelque chose de mystérieux, d'attirant.
Sans autre forme de procès, je fonce sur elle et capture ses lèvres pulpeuses et douce. Je l'embrasse avec tendresse et vigueur en plongeant une de mes mains sous sa robe. De mon autre main, je degrafe agilement les barrières de son soutient gorge pendant que de mes doigts j'ecarte son string avant de mettre une petite pression sur son bouton de rose. Elle pousse un gémissement qui m'encourage à continuer.
Quand je commence à me sentir étouffer dans mon pantalon, je libère la bête de son antre avant de la déshabiller intégralement avant de sortir un préservatif de ma poche et de la mettre . C'est là, sur le sol froid de mon bateau que je la prends dans toutes les positions possibles.
(...)
-tu fais souvent ça ?
-quoi ?
-coucher avec une femme dont tu ne sais rien !
-et toi tu couche toujours avec les hommes dont tu ne sais rien ?
-(touché) ne me prend pas pour une salope !
-ce n'est pas ce que j'ai dit
-c'est vrai que la manière dont je t'ai aborder prête a confusion et aussi le fait que l'on soit là nu... Je... Juste que...
-(rire) pourquoi faut il toujours que vous cherchez à faire la causette après l'amour ?
-...
- c'est comment dire... Ça enleve toute la magie de l'instant ! (la regardant) quel âge as tu ?
-23 ans !
-c'est bien !
-et toi ?
-tu n'as pas envie de le savoir pas vrai ? Ce qui t'intéresse le plus c'est mon nom, ce que je fais, qui je suis ? Et tu dois même etre en train de te demander ce qui t'a poussé à me suivre, à coucher avec moi. Ne t'inquiète pas, je fais souvent cette effet là aux femmes et bientôt, tu vas peut être te mettre à me harceler, à me pourchasser alors que nous ne nous sommes rien dit, rien promis !
-(troublé) je... Je ne suis pas comme ça !
-vous dites toute ça mais au final vous faites toutes ça. J'ai un frère
-...
-il me ressemble comme deux gouttes d'eau.
-...
-Si tu me croise dans la rue et que j'agis comme si je ne t'avais jamais vu, dis toi juste que ce n'est pas moi mais mon frère.
-tu es toujours comme ça ?
-comment ? Aussi salaud ? Oui toujours avec toute les femmes sauf les quatres femmes de ma vie !
-quatre ?
-oui, ma mère, mes deux grandes mères et ma sœur. D'ailleurs vous avez le même âge !
-...
-je croyais que tu voulais parler !
-tu me troubles!
-je sais. Maintenant dis moi qui tu es jolie femme au teint d'ébène !
-(sourire) je m'appelle Clara, Clara Essie, je travaille à la BCG.
-aussi jeune ! C'est ton type ou ton père qui t'a pistonner ?
-heu mon père, c'est le directeur !
-(rire) je connais ton père !
-ho
-ne t'inquiète pas, je ne lui dirais jamais que j'ai sauté sa fille !
-ça t'arrive d'être poli ?
-non
-...
-tu sais quoi Clara, tu me plaît ! Ton corps me plaît ! Et si on couchait ensemble ? Je veux dire plus souvent
-(se relevant) tu me prend vraiment pour une pute ? Non mais !
-je n'ai jamais dit ça ! C'est une proposition ma chère et à ta réaction tu es contre donc basta !
-c'est comme ça que tu drague ?
-je n'ai pas besoin de te draguer, j'ai déjà eu ce que je voulais mademoiselle. Bon et si je te ramenais ou je t'ai prise?
-t' es un vrai salaud !
-personne n'a le droit de m'insulter sauf mes parents, mon frère ou moi même mais comme tu ne le savais pas je te pardonne pour cette fois. (me levant) habillez vous mademoiselle, ça fait déjà deux heures que je suis en pause, je dois retourner travailler !
Elle me regarde avec colère avant de s'habiller assez lentement selon moi pour une personne soit disant en colère. D'ailleurs pourquoi se mettre en colère, c'est ça le problème des femmes. Quand vous êtes franc et honnête envers elles, ses dames veulent du rêve et quand vous leurs vendez du rêve , elles crient au scandale. Des êtres vraiment bizarre !
Quand je la redepose devant sa banque, ce n'est pas une surprise pour moi quand elle ne descend pas et fixe ses mains sans rien dire.
-Clara, je dois aller travailler, alors si tu peux prendre la peine de descendre s'il te plaît !
-...
-Clara ?
Contre toute attente, elle explose en pleure sans pour autant pouvoir s'arrêter. Ça me fait tout bizarre, d'habitude, elles ne pleurent que quand je les quitte mais avec celle là, ça n'a même pas commencer qu'elle en verse déjà des larmes .
Je lui laisse le temps de pleurer et lui passe les mouchoirs.
-Clara pourquoi tu pleures ?
-sniff sniff
-Je n'ai pas le temps pour...
-ce n'était pas censé se passer comme ça sniff ça fait des mois que je te vois dans ce restaurant sniff je t'aime Gloire, je suis amoureuse de toi et c'est seulement aujourd'hui que j'ai eu le courage de t'aborder vu que tu ne me remarque jamais.
-...
-sniff je suis tellement conne ! Sniff j'ai cru que c'était réciproque alors que ce n'est que le sexe qui t'intéresse sniff
-alors comme ça tu es amoureuse hein ?
-(reniflant)...
-j'aime bien que l'on m'aime mais les femmes amoureuses ont tendance à agir à l'extrême et je suis quelqu'un d'important. Tu connais mon nom, tu as fait des recherches sur moi ?
-(elle bouge la tête de haut en bas)...
-c'est bien donc tu savais déjà que je ne suis pas un homme pour toi
-sniff mais je sniff je pensais que... Sniff
Je prend sa tête entre mes mains en essuyant les larmes sur ses douces joues.
-je ne suis pas un homme pour toi Clara, je vais t'utiliser et puis te laisser car j'en aurai eu assez de toi. Je ne voudrai même pas que ma propre sœur tombe amoureuse d'un homme comme moi. Tu as bien fait de refuser ma proposition, tu mérite mieux que le peu que je peux te donner.
-mais c'est toi que je veux
-et moi c'est ton corps que je veux et seulement ton corps et de plus juste pour une période donné. Écoute, tu es une jeune femme magnifique, tu n'as pas besoin de ça dans ta vie.
-...
-allez vas t'en !
-mais
-vas t'en Clara !
Elle sort presqu'en tremblant de ma voiture. Je la regarde jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans l'enceinte de la banque. Hum pourquoi faut il toujours que quand je croise un corps aussi parfait, que je sois obligé de m'en séparer! Une femme amoureuse, non merci ! Déjà avec Annie qui me colle au train, je ne veux pas ajouter une autre psychopathe à la liste.
Je retourne chez moi en tentant de rattraper mon retard.
Ho depuis tout ce temps j'ai oublié de me présenter. Je suis Gloire Alfred Mbolo, j'ai vingt cinq ans, peintre sculpteur contrairement à mon frère jumeaux qui lui a suivi papa à Total. Moi ce sont les arts qui m'intéresse, c'est d'ailleurs pour ça que j'aime autant les femmes. Je peind de l'art abstrait, de la nature morte au portrait. Mais je préfère plus la sculpture, c'est d'ailleurs à cause d'elle que j'aime autant les courbe parfaites. Tout en elle exprime l'art, tout en elle représente la douceur, la splendeur de l'âme.
Traitez moi de tous les noms, moi je vis pour l'art et celle ci vit en moi. Je dirai que nous vivons en symbiose lui et moi. J'ai reçu une éducation chrétienne, ma mère y a toujours tenu. Ce n'est donc pas de ma faute si je suis ce que je suis, plusieurs paramètres viennent en compte même si je ne sais lesquels.