Chapitre 1: Amour secret

Write by Bidzime


Chapitre 1 : Amour secret


*Vanessa ALIWA


Monsieur Abessolo  : mademoiselle ALIWA ?

Moi, me levant : oui monsieur ?

Monsieur Abessolo, me tendant un document : pensez à me faire un résumé de la réunion de tout à l'heure s'il vous plait, j'en ai urgemment besoin

Moi, prenant le document : oui Monsieur, je vous l'envoie dans l'heure 

Monsieur Abessolo  : Merci

Puis il s'en va et retourne dans son boulot. Monsieur Abessolo est mon chef. En fait c'est le directeur de l’une des succursales de la grande boite du pays où j'ai commencé comme réceptionniste. J'ai été transféré dans une succursale implanté dans la ville. Aujourd'hui j'ai monté les échelons en devenant sa secrétaire personnelle . Aussitôt qu'il a tourné le dos que je laisse ce que j'étais en train de faire pour me concentrer à cœur perdu sur la tâche qui m'a été confié. Je suis en plein dans mon travail lorsque je suis interrompu par la sonnerie de mon téléphone en voyant le nom qui s'affiche sur mon écran cela me fait sourire

Moi, décrochant avec le sourire : oui mon petit Poupou

Poupon, riant en écoutant la manière dont j'ai répondu aussitôt : ohhh mais Yaya toi aussi ! Arrêtes déjà de m'appeler comme ça c'est comment ? Je suis déjà grand

Moi, riant aussi : tu es grand pour qui ? Pardon. Tu seras toujours mon petit Poupou adoré. Alors dis moi, ça va ? Comment ça se passe là-bas ? 

Poupon : ca va…en fait je voulais te dire que je risque de ne plus venir cette fin du mois, mais le mois prochain

Moi, tristement choquée : quoi ? Mais pourquoi ?

Poupon : en fait, c'est qu'ils ont repoussé la cérémonie de remises de diplômes pour le mois prochain donc je ne pourrais pas être là 

Moi, très triste : …

Poupon : Yaya ?

Moi : hum…

Poupon : plus qu’1 mois de plus et on sera de nouveau ensemble, hein ?

Moi : hum…

Poupon : et puis n’oublie pas que je viendrais avec ton cadeau d'anniversaire qui en passant aura lieu cette fin du mois, donc enjoy seulement la grande

Moi : hum…sans toi ? Pardon ce sera nul

Poupon : nul comment ?

Moi : tchiup 

Poupon : et en passant tu auras même quel âge déjà ?

Moi, faussement outrée : hé ! Tu ne sais pas qu'on ne demande pas son âge à une femme

Poupon : oh, mais je demande à ma Yaya d'amour non ?

Moi :…

Je reste d'abord silencieuse pendant un moment avant de rétorquer 

Moi : en tout cas, j'ai l'âge pour être ta mère voilà 

Poupon : hum ! Bien que tu l'as été depuis toujours, Moi je sais que ma génitrice doit avoir dans les quoi ? La cinquantaine et poussière? Et toi tu as à peine 40 ans si je ne m'en abuse

Moi : quoi ?? Mais tu es malade toi, je n'ai pas encore 40 ans. Tu es fou ?

Poupon se moque de ma gueule pendant un bon moment puis on se remet à parler de tout et de rien et surtout de la famille

Poupon : et sinon, comment va ma petite femme, mémé ?

Moi : ah, elle va bien. Elle se fait déjà très vieille tu sais…

Poupin : pardon, dis lui de m'attendre. Son petit mari arrive bientôt. Et champion ?

Moi : tchiup

Poupon : quoi ? Il a encore fait quoi ?

Moi : il va encore faire quoi a part enceinter les filles du quartier sans chercher à travailler ? Seulement peinard sur les canapés 

Poupon : hum…je ne sais même plus ce qu'on doit dire à celui là 

Moi : ah moi-même je ne sais pas franchement…il m’épuise. J'ai vraiment tout fait pour le placer quelque part mais rien. C'est à croire qu'il ne veut rien faire de sa vie. Il ne veut pas travailler, il veut seulement flemmarder dans le quartier et voler les gens du quartier en faisant des affaires flous d'escroquerie. Ne t’étonnes pas si tu entends que la police est venu le soulever à la maison

Poupon : hum…ça ira Yaya, ne perdons pas espoir  mais sinon à quel niveau du beau frère ?

Moi : quel beau frère ? Je n'en ai pas pardon

Poupon : Anyambie, toi aussi 

Moi : moi aussi quoi ?

Poupon : la dernière fois que je t'ai entendu parler d'un homme c’était à l'époque d'Armand et ça remonte déjà à plus d'une dizaine d'années quand même…ne me dit pas que depuis là tu n'as toujours pas pu trouver un homme qui veut bien faire de toi sa femme, toi pourtant si belle, si douce et gentille, si magnifique

Moi  : hummm…arrêtes de me flatter pardon. En tout cas non oh, je n'ai pas encore trouvé

Poupon : ça  ira ma Yaya d'amour, ton mari n'est plus loin, DIEU est au contrôle 

Moi : Amen…bon Poupou je te laisse. Je suis en plein milieu d'un taf là et le patron attends que je le lui remette vite fait là 

Poupon : ok ma Yaya d'amour. On s'appelle. Bisous je t'aime 

Moi, souriante : je t'aime aussi

Puis on se sépare sur cette note. Je regarde mon téléphone pensive…

comme vous le voyez plusieurs années sont passées et beaucoup de choses aussi. Lorsque poupon a eu son bac, je me suis battue comme une vraie tigresse pour le faire étudier à l'étranger afin qu'il puisse réaliser son rêve de devenir gynécologue, éteignant ainsi le mien de devenir une grande pâtissière. Au lieu de payer mes formations en école de cuisine et pâtisserie j’ai préféré éjecter toutes mes économies sur les études de mon frère Poupon en l'envoyant apprendre en France. Et aujourd'hui en voyant où nous sommes aujourd'hui je ne regrette pas. Aujourd'hui Poupon a eu son diplôme de médecin spécialiste en gynécologie et il est en passe de rentrer enfin à la maison. Je suis tellement contente enfin, je vais le serrer dans mes bras.

En ce qui concerne Champion pardon lui là il me désespère. Il ne veut rien faire de sa vie a part peupler la terre, battre ses copines, fumer et voler les gens. Je ne sais même plus comment le récupérer. Et Dieu seul sait à quel point je me suis battue pour le faire sortir de cette vie.

Mémé, malgré la vieillesse, elle va très bien a part quelques petits bobo ici et là, elle va bien, elle tient toujours

Et Jessica notre génitrice ? À vrai dire, plus personne n'a de ses nouvelles, cela fait plus de 20 ans maintenant. Plus personne de la maison ne la revu. Les dernières nouvelles que j'ai d'elle et selon les dires de mémé, elle serait parti en France après qu'une femme lui aurait remis une grosse somme d'argent en échange de sa dernière fille, notre petite sœur, dont nous savons l’existence. En partant elle aurait dit à mémé qu'elle part se chercher en « mbeng ». Je me rappelle qu'elle ne nous a même pas dit au revoir, nous étions à l'école à ce moment là . Nous sommes revenus des cours et elle n'était plus là tout simplement. En tout cas bref, on s’en fout d'elle sérieux. Personne ne la cherche de toute façon. Nous avons pu nous en sortir sans elle et c'est le plus important. Dès que je me suis mise à travailler après mon bac, j'ai pu réfectionner et agrandir la maison pendant des années. Et aujourd'hui je suis satisfaite du résultat. Bien que la maison ne soit toujours pas un palace comme on pourrait l'imaginer mais c'est plus que mieux. Nous avons des pièces plus grande, le sol carrelé et l'eau a l'intérieur maintenant…et en plus chacun a maintenant sa chambre.

Tout ceci il faut reconnaitre que je n'ai pas pu faire tout ce boulot avec les charges de la maison qu'il fallait assurer grâce à mes deux boulots. L'argent de mes petits pompiers m'y ont beaucoup aidé. Vraiment beaucoup. Quand vous avez un beau visage avec des formes voluptueuses comme et où il faut , beaucoup d'hommes sont prêts à tout pour vous avoir et même ne fusse qu'une nuit. Et bien sûr lorsque je suis en face d'un homme qui me met bien en haut je lui cède mes charmes, mon corps sans scrupule. Apres la déception avec Armand j'ai compris que ca ne servait plus à rien de me priver et me réserver pour un homme qui appartient à une autre maintenant alors bien sur j'ai entretenu et j'entretiens toujours des relations avec des hommes moyennant de l'argent et ce peu importe leur statut  : marié,  vivant en concubinage, célibataire…

J'entends le téléphone me signalant l'arrivée d'un message

« : on se voit ce soir ? »

Je réponds rapidement avant de lâcher mon téléphone pour me remettre au boulot

« moi : oui »

Pas besoin de se dire plus. On sait déjà l'endroit où on va se trouver. Donc je laisse mon téléphone pour de bon cette fois ci et me concentre sur mon boulot le reste de la journée. Lorsque les bureaux ferment, je rentre rapidement à la maison pour m'occuper de mémé.  Je lui chauffes sa nourriture et lui tiens un peu compagnie avant de retourner dans ma chambre pour m'apprêter et retourner à  mon deuxième boulot. En soirée je travaille dans un restaurant bar de haut standing où je suis la responsable des serveuses. Il y a une qui était malade donc je l'ai remplacé en faisant du service. La soirée se passe très bien jusqu'à la fermeture. Il est minuit et je sais qu'il m'attend déjà garé dehors. Je me change rapidement et pars le retrouver. Je monte dans sa voiture et je le regarde

Moi, souriante : bonsoir bébé 

Armand : bonsoir mon cœur, ça va ?

Moi,  souriante et m’approchant de lui pour l’embrasser : maintenant oui

Armand m'embrasse encore un peu puis il se décolle de moi pour démarrer la voiture en direction de notre hôtel favori

Quoi ? Pourquoi vous êtes étonné ? Je vous l'ai déjà dit. Armand c'est l'homme de ma vie. Je l'aime. Je ne peux vivre sans lui. même si il est marié et père de famille. Après son mariage qui avait été célébré cela fait déjà plus de dix ans, un an après cela, il est revenu vers moi en me disant qu'il ne pouvait vivre sans moi et vu que moi aussi je ne pouvais vivre sans lui alors je suis retombé dans ses bras. Mais sauf que cette fois ci c'est diffèrent. Là on ne doit plus se cacher uniquement de ses parents mais de tout le monde. Car il est un homme marié et père de plusieurs enfants maintenant avec sa femme, Lydia. Et moi je me contente d'être sa femme…de l'ombre. Cela fait maintenant 9 ans que nous entretenons cette relation extraconjugale. durant toutes ces années de relation , je me suis retrouvé enceinte à plusieurs reprises mais lui et moi on s'est toujours entendu de procéder à l'avortement. Lui étant homme marié et moi je ne me retrouve pas avoir un enfant dans ce genre de situation même si je sais que dans mon cas l’âge avance et ne m'attends pas, mais bon…je ne me vois pas être mère tout simplement.

 Je sais que ce n'est pas bien mais je n'arrive pas à m’en défaire. À plusieurs reprises, j'ai tenté de m'éloigner de lui, de le faire sortir de ma vie mais je n’y arrive pas c'est difficile. Vraiment difficile. C'est tellement dur.  D'autant plus que juste après son mariage, il est revenu habiter dans la maison de ses parents. Donc nous sommes tous dans le même quartier. Je l'aime trop, tellement…je sais que cette histoire ne nous emmènera nulle part mais je n'arrive pas a m’en défaire et c'est comme ça…je l'aime trop, tellement qu’au lieu de vivre sans lui, je préfère me contenter des quelques miettes qu'il peut me donner. Ça ne me satisfait pas mais je préfère ça que de ne rien avoir du tout. Personne ne sait de cette relation.Je n'ai jamais osé le dire à qui que ce soit car personne ne me comprendrait. Personne ne comprendrait que Armand et moi , on s'aime et on arrive pas à vivre l'un sans l 



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