Prologue :

*Vanessa ALIWA

*25 ans plus tôt

Moi, me libérant de ses lèvres et le regardant amoureusement : je t'aime Armand, je t'aime tellement…

Armand, me regardant droit dans les yeux: moi aussi je t'aime…

Et on recommence à s'embrasser amoureusement. Armand c'est l’homme de ma vie. Je suis persuadée que c'est lui mon homme. J'ai été créé pour lui et lui pour moi. Armand et moi nous nous connaissons depuis toujours. Nous avons grandis dans le même quartier. Contrairement à moi, lui il est d’une famille plus nanti, plus à l'aise financièrement, alors que moi, il faut qu'on se batte chaque jour pour un morceau de pain et de sucre

Je me rappelle de la première fois où nous avions échangé notre premier baiser…j'étais alors âgée de 14 ans et dès lors on ne sait plus séparer. Cela fait déjà quatre ans que notre amour est toujours présent et aussi fort. Je l'aime tellement. J'envisage même de m'offrir à lui, même s’il commence à se faire pressant et impatient mais je le comprends. Il a patienter pendant deux ans, c'est la preuve qu'il m'aime et rien qu'en pensant à cela je l'aime encore plus

Armand commence à respirer plus fort dans mon cou en m'appuyant les fesses. Là, il en a déjà envie et moi aussi mais je n'ai pas envie qu'on le fasse là comme ça, debout dans le noir dans une ruelle

Moi, le repoussant gentiment : Armand s'il te plaît…

Armand, se détachant en poussant un soupir de frustration : quoi encore ? Quoi ??

Moi : je pense que c'est mieux qu'on s'arrête là maintenant…

Armand : …

Moi :… le faire comme ça dans ce genre d'endroit..

Armand, me coupant la parole : ok, donc allons chez moi

Moi : non pas comme ça s'il te plait…et puis comment comptes tu me faire rentrer chez toi en sachant que ta mère ne veut même pas voir mon ombre ? As-tu oublié qu'elle ne veut même pas me voir avec toi ?

Armand : et alors ? On pourra s'arranger avec le gardien pour te faire rentrer

Moi : non…je préfère que les choses se passent autrement, pas comme ça

Armand, reculant de quelques pas de moi : et si tu me disais clairement que tu n'as pas confiance en moi et que tu ne veux pas coucher avec moi au lieu de me faire tourner comme un pantain. Je me rends compte que malgré ces années tu n'as toujours pas confiance en moi. Dans ta tête tu te dis que je me joue de toi n'est ce pas ? Dit il clairement énervé

Moi, me rapprochant de lui et lui touchant les joues : mais non bébé comment peux tu penser ça ? Tu sais très bien que c'est toi que j’aime et que c'est toi l'homme de ma vie. Bien sur que j'ai confiance en toi, je n'ai jamais pensé que tu te jouais de moi, je t'aime et n'aimerais que toi. Mais s'il te plaît, sois juste patient, et les choses se feront naturellement

Armand : être patient, mais jusqu'à quand ? Cela fait déjà quatre ans ans putain

Moi : oui je te comprends mais ne t'en fais pas bébé…

Il ne me dit plus rien, et tourne la tête à côté

Moi, redirigeant sa tête afin qu'il me regarde : je t'aime…

Je m'apprêtais à l'embrasser lorsque nous sommes interrompus par mon petit frère, champion

Champion : Vanessa ?

Moi, me retournant énervée : y'a quoi ?

Champion : il y a mémé qui te cherche

Moi :ah j'arrive, c'est quoi ?

Armand, enlevant mes mains de son visage : mieux vaut que tu t'en ailles maintenant. Moi je vais rentrer chez moi. On s’appelle. Dit il en me plantant là

Moi, le cœur triste : Armand. je l'interpelle

Mais il ne me réponds pas. Je le regarde partir puis je décide de retourner à la maison avec champion. Nous arrivons et nous trouvons Mémé assise dehors sur son banc comme d'habitude

Mémé : je dis hein Vanessa

Moi : hein ?

Mémé : il est déjà 22h depuis là tu étais où ?

Moi : je suis parti acheter le crédit

Mémé : quel crédit là ? Depuis 19h que tu es parti ? Fais attention à toi jeune fille

Moi, baissant la tête :…

Mémé : tu penses que je ne sais pas que tu étais ave ton gars là ? Je t'ai déjà dit de t'éloigner de lui, il ne t’apportera que des problèmes. Je ne fais que te parler tu n'écoutes pas. Ou bien tu veux déjà enchaîner le mauvais pied de ta mère là ?

Moi :…

Mémé : en tout cas je t'ai parlé ma fille, il faut écouter. Ne fais pas les mêmes erreurs que ta mère s'il te plaît, je ne le supporterai pas. Concentre toi sur tes études pour le moment, les hommes ça ne finit pas.

Moi, toujours tête baissée : oui mémé j'ai compris excuse moi

Mémé, après avoir poussé un soupir : va manger, j'ai déjà réchauffé ton plat et après tu dors. Tu sais que tu dois aller puiser l'eau avec tes frères avant d'aller à l'école

Moi : oui Mémé

Je rentre rapidement dans la maison et fais ce qu'elle me dit. Lorsque je tombe sur mon lit, j'essaye d'écrire à Armand à plusieurs reprises mais je reste sans réponse. Il est fâché, et ça me fend le cœur. Je n'aime pas dormir en sachant qu'il est fâché à cause de moi. Ça me fait trop mal.

Le matin à 4h je me réveille et commence à préparer mes crêpes que j'irais vendre dans le lycée publique où je fais ma seconde. Heureusement que j'avais déjà préparé ma pâte la veille avant de me coucher et là il ne manque plus que je la prépare pour ensuite la vendre au lycée. Comme je vous le disais tantôt , la vie est vraiment difficile pour nous. Mémé essaye de se battre comme elle peut mais cela devient impossible. Elle est maintenant vieille et surtout fatiguée donc je lui viens en aide comme je peux. Donc je vends des crêpes qui me rapporte quelques miettes même si c'est toujours pas assez. Lorsque j'eus finis de tout préparer. Je fais le ménage, prépare les choses pour le petit déjeuner, c'est à ce moment que champion et Poupon se réveille, il est déjà 5h et on se met en route avec notre brouette chargée de bidons vides pour la pompe publique.

Une heure plus tard, nous avons tout rempli et on retourne à la maison. Le temps que mes frères se préparent pour l'école, je chauffe rapidement de l'eau pour leur café . Mince, il n'y a plus de lait. Même le chocolat en poudre y'a plus. Il faut que je pense à en acheter en revenant des cours. Heureusement qu’il y a encore le pain. Donc ils vont se contenter d'un café fait a base d'eau et de sucre qu'ils mangerons avec le pain. Partir à l'école le matin sans boire le « café » c'est un luxe qu’ils ne peuvent pas se permettre car il n'auront rien à manger au cours de la journée à l'école. Donc ils mangent déjà à la maison avant de sortir pour ne manger que le soir en rentrant des cours. J'ai fini de leur faire les tasses et je cours rapidement à la douche externe construit avec des vieilles tôles ou je prends une douche rapide avant de retourner à l'intérieur pour me préparer. Mémé est déjà debout .

Moi : bonjour mémé

Mémé : hum, bonjour

Moi, la voyant s'habiller : ou est ce que tu vas comme ça ?

Mémé : je pars un peu au marché vendre le gombo. On vient de m'appeler pour me dire d'aller récupérer la marchandise. Donc après je vais un peu vendre au marché

Moi : mais mémé, tu es malade

Mémé : Oui mais vous devez aussi manger. Prends moi ma robe accrochée là-bas

Je prends sa robe que je lui tends. Chacun s'habille de son côté puis je finis par sortir. Je vérifie une dernière fois que les garçons sont propres et présentables

Moi à genoux devant Poupon : eh mon Poupou d'amour, ça va ? Je lui demande avec un sourire tendre

Poupon : oui Yaya

Moi regardant Champion : et toi, ca va ?

Champion : ouais

Moi me redressant : ok ! On y va

nous sortons tous direction l'école tandis que Mémé fonce pour aller vendre au marché

…

Nous sommes au cours de mathématiques et c'est juste la mort. Je déteste cette matière. Depuis le matin j'ai encore tenté de joindre Armand mais rien. Ça m'empêche même d'être concentré

Tatiana : toi là, tu as quel problème ?

Moi, triste : ah c'est Armand qui est fâché contre moi ?

Tatiana : pourquoi ?

Moi : je t'expliquerai à la fin du cours

Tatiana c'est ma condisciple. Je dirais même que c'est la seule copine que j'ai dans le lycée car je ne suis pas très copine pour dire vrai. Donc c'est la seule que je tolère. Je suis en train de réfléchir à comment arranger les choses lorsque je sens mon téléphone sonner. Je regarde rapidement en voyant l'écran et je suis déçue lorsque je vois que j'ai reçu un message de Benoît

« Benoît : bonjour bébé, comment tu vas ? On se voit toujours aujourd'hui ? »

Humm…je pousse un long soupir las…Benoît c'est mon dragueur. Et il est très généreux. Il me dépanne souvent de quelques sous et m'aide vraiment beaucoup mais je n'ai jamais couché avec lui. Comme vous pouvez le deviner je suis vierge et je compte offrir ma virginité à Armand et à personne d’autre. Je ne compte même pas offrir ou donner mon corps à une autre personne dans ma vie. Mon corps appartient à Armand et à lui seul.

Avec mon teint très clair, héritage de ma mère, mes formes très généreuses et mon beau visage je ne passe pas inaperçu aux yeux des hommes. Beaucoup veulent de moi et sont même près à mettre le prix pour se mettre avec moi et ben moi je profite de toutes ces générosités. Nous avons besoin d'argent à la maison. Cela nous aide énormément et Mémé est malade. Elle ne peut plus faire grand-chose. Je dois m'occuper de mes frères et d'elle. Ils n'ont que moi et moi je n'ai qu’eux.

Hum…franchement la seule personne que j'ai envie de voir c'est Armand mais il est fâché. Là j'ai simplement envie de rentrer chez moi et rester dans mon lit. Mais je me rappelle aussi qu'à la maison , il n'y a plus grand-chose donc il faut que je refasse les courses pour les choses du café

Moi : d'accord, on se voit à la sortie des cours

Chose dite chose faite. À la sortie des cours, il est venu me récupérer et m'a emmener dans un endroit sympa. Bien-sûr il a recommencé son même discours et blablabla et moi aussi je lui ai tenu un discours où je lui promettais que j’allais réfléchir tout en le laissant croire que je répondrais favorablement à sa demande. En se séparant comme je m'y attendais, il m'a donné quelques billets avant de me déposer dans un carrefour puis j'ai pris un autre taxi pour chez moi. En arrivant chez mon boutiquier, j'ai pu faire mes courses et payer les dettes que nous avions chez lui. En marchant vers moi, j'aperçois Armand de loin en train de discuter avec Lydia une fille du quartier qui est arrivé récemment dans le quartier. Et ce que je vois franchement ne me plais pas. Nos regards se sont même croisés Armand et moi mais il a continué à parler avec elle, m'ignorant royalement. Je ne dit et fait rien et continue mon chemin pour la maison avec le cœur rempli de douleurs

 J'y arrive et je trouve Poupin devant la télé

Moi : Poupou ?

Poupon, concentré à la télé :oui Yaya

Moi : champion est où ? Mémé n'est toujours pas rentré ?

Poupon : mémé non, toujours pas. Champion, je ne sais pas où il est, il est sorti

Eh Jésus, je ne sais pas ce qu'un enfant de 13 ans peut faire dehors. Enfin bref, je donne le paquet de biscuit que j'ai acheté à Poupon, me change et me met en cuisine ou je commence à préparer la nourriture du jour. Poupon vient même m'aider , un grand mangeur l'enfant là. Lorsque le dîner est prêt, on se met à manger tout en discutant devant la télé . Il me raconte sa journée à l'école, puis il retourne devant sa télé. Moi je pars me coucher dans la chambre

 je suis en train de lire mes cours lorsque je reçois un appel. En regardant l'appelant mon cœur fait un gros bond

Moi, décrochant aussitôt : Armand ?

Armand : tu peux sortir s'il te plait ? Je veux te voir

Moi : ok j'arrive

Je raccroche avant de sauter de joie sur mon matelas. Je troque mon pagne pour un débardeur et jeans et sort

Moi : Poupou d'amour, j'arrive hein, reste dans la maison je reviens, ne sors pas

Poupon, toujours concentré : ok

Je cours retrouver Armand à notre endroit fétiche

Moi : Armand ?

Armand : bonjour

Moi, timide : bonjour

On ne se dit plus rien

Armand : excuse moi pour hier et aujourd'hui

Moi : ok…

C'est tout ce que je pouvais lui dire, je ne voulais pas trop aller dans les longueurs en boudant, il m'a trop manqué. Puis il se rapproche de moi pour m'embrasser langoureusement . Ah DIEU merci. Tout est revenu dans l'ordre. Nous avons arrangé et notre vie, notre relation a suivi son cours.

*des années plus tard

Armand : ah oui…C'est bon putain

Armand est sur moi et il me fait l'amour. Je sens que sa jouissance est proche, alors je le sers dans mes bras pour le motiver encore plus.

Moi : vas y bébé

Puis quelques coups rapides plus tard, il finit par jouir et moi je l'embrasse tendrement.

De longues minutes plus tard, Nous sommes allongés sur le lit. Moi sur son torse que je caresse amoureusement. Plusieurs années son passées maintenant. J'ai eu mon bac, il y a longtemps et je n'ai pas pu continuer les études supérieures. Il fallait que je travaille car l'état de santé de Mémé s'est encore dégradé depuis le temps et il fallait payer l'école de mes frères et ses médicaments. Donc j'ai commencé à faire des petits boulots ici et là et j'ai avancé comme ça. J’accumule plusieurs boulots. Je suis réceptionniste dans une très grande entreprise la journée et le soir je suis serveuse dans un restaurant huppé. Avec l'aide de mes pointeurs où j'arrive à gratter quelques miettes, à la maison on arrive quand même à joindre les deux bouts. J'ai commencé à retaper toute la maison de fond en comble et nous sommes enfin plus à l'aise. J'ai pu mettre la dalle et placer les carreaux, remplacer les murs en planches par des briques , refaire la toiture et même retaper la douche extérieur.

Avec Armand tout va bien, nous sommes toujours ensemble, collés et cimentés comme le tout premier jour. Comme vous le constater j'ai fini par m'offrir à lui et c'est quelque chose que je ne regrette pas. Il m’a fait rentrer dans la vie sexuelle active et je suis fière et heureuse d'avoir pu découvrir ces plaisirs rien qu'avec lui.

Je ne vous cache pas que comme dans tout couple, nous avons nos hauts et nos bas mais rien que nous puissions surmonter car on s'aime. Aujourd'hui, il travaille dans une banque à la réputation sérieuse cela fait maintenant 2 ans. Normalement là, puisqu'il travaille maintenant nous sommes censés préparer notre mariage mais il y a quelque chose qui coince et je ne sais pas. Mais bon, je ne suis pas pressée. De toutes façons ce sera lui et moi pour toujours.

Enfin bref, après le boulot à l'entreprise j'ai décidé d'aller chez Armand. Il loue une jolie petite maison d'une chambre ou j'aime passer le temps avant de repartir à la maison où je dois me préparer pour mon boulot du soir. Et comme aujourd'hui c'est mon jour de repos. Je ne travaille pas ce soir au restaurant j'ai décidé de passer la soirée avec lui . Donc après avoir quitté le bureau je suis direct allé chez lui et qu'est ce que je me sens bien là, dans ses bras. Je continue de lui caresser le torse du bout des doigts lorsqu'il m'interromps en bloquant ma main

Armand : Vanessa ?

Moi, sur mon petit nuage toute somnolente: hum ?

Armand, commençant à se redresser : il faut qu'on parle

À son ton sérieux, je sens que quelque chose de grave se passe

Moi : qu'est ce qu'il y a ? Il y a un problème ? Je lui demande inquiète…

Armand : …

Moi : bébé ?

Armand : on ne peut plus continuer

Moi, ne comprenant rien : continuer quoi ?

Armand : notre relation

Moi : quoi ?

Je n’arrive pas à y croire. J'éclate de rire

Moi, essuyant mes lames de rire : ah Armand, tu as failli m'avoir, j'ai failli tomber dans le panneau. Ou as-tu déniché cette blague pourrie

Armand : je suis très sérieux Vanessa. Toi et moi on ne peut plus se fréquenter, toi et moi on doit arrêter de se voir

J'arrête de rire et le regarde simplement

Moi :tu blagues n'est ce pas ?

Armand, me regardant droit dans les yeux : non

Il y a un grand silence dans la pièce. Les larmes se mettent à couler silencieusement le long de mes joues

Moi : Armand, tu blagues n’est ce pas ?

Armand : mais puisque je te dis que non. Je suis très sérieux

Je le vois quitter le lit et s'habiller en mettant sa culotte puis il se rassoit

Armand : écoutes Vanessa…je suis désolé, vraiment désolé mais…cela fait longtemps que je veux y mettre un terme mais à chaque fois je n'avais pas le courage de te le faire savoir

Moi, éclatant en sanglots : longtemps tu dis ? Mais on se voyait toujours tout le temps et tout était normal ! Nous venions de faire l’amour ! Armand de quoi tu me parles ??!! Je lui demande excédée et en colère

Armand : …

Moi : …

Toute la pièce est remplit que de mes sanglots

Armand : …je dois me marier Vanessa…

Moi, n'y croyant pas et me levant d'un bond du lit: quoi ?

Armand : je me mari la semaine prochaine et..

Moi : TU NES QU'UN SALAUD !!!!COMMENT TU AS PU ME FAIRE ÇA À MOI APRES TOUTES CES ANNÉES ??? JE T'AI TOUT DONNÉ, TOUT !!!! ARMAND, C'EST À MOI QUE TU OSES FAIRE ÇA ?

Armand : Vanessa, s'il te plaît

Moi : S’IL TE PLAIT DE QUOI ???JE T’AI ATTENDU TOUTES CES ANNEES. TU MAS PROMIS ET JURÉ QUE C'ÉTAIT MOI LA FEMME DE TA VIE ET AUJOURD'HUI TU ME RACONTES QUOI ???QUE TU VAS ÉPOUSER UNE AUTRE ET QUAND ???LA SEMAINE PROCHAINE ???!!!ARMAND !!!!

Armand , tête baissée : je suis désolé

Moi : C'EST TOUT CE QUE TU TROUVES À ME DIRE ???APRES TOUTES CES ANNÉES DE SACRIFICE !!??J'AI REFUSÉ LES OFFRES DE MARIAGE DE PLUSIEURS HOMMES POUR TOI ? J'AI DU SUBIR TOUT TES COUPS ET BLESSURES À CHAQUE FOIS QUE L'ENVIE TE PRENAIT DE ME BATTRE. JE ME SUIS FAIT AVORTÉ DE TES GROSSESSES À PLUSIEURS REPRISES PARCEQUE TU ME DISAIS QUE TU N'ÉTAIS PAS PRÊT QIE TU PRÉFÉRAIS D'ABORD EPARGNER POUR NOTRE MARIAGE

Je pleure et crie comme une folle dans toute la chambre. Je n’arrive pas à y croire ce qui m’arrive. Mon DIEU qu'est ce qui se passe !? Mon monde vient de basculer en une fraction de seconde. Je suis en train de rêver ou quoi ?? Je continue de pleurer comme une dingue

Moi ,au bout de quelques temps : c'est qui ?

Armand : …

Moi : Armand , c'est qui la femme que tu vas épouser ?

Armand : Lydia

Moi : quoi ?? Lydia la fille du quartier avec qui..

Je n'arrive même pas à finir ma phrase que je me remets à pleurer de plus belle. Lydia c'est une fille qui a emménagé dans le quartier cela fait maintenant près de 7ans. Je me rappelle qu’aussitôt j’entendais des rumeurs selon lesquels, Armand sortirait avec elle mais il m'avait juré que non. Puis vint le jour où je finissais par les surprendre en train de s'embrasser devant chez lui. Malgré cela Armand avait réussi à me convaincre que ce n'était qu’une aventure et je l'ai cru et pardonné. Je pensais vraiment que cette histoire était fini et c'est pour entendre des années plus tard que quoi ? Qu'il va se marier avec elle ??elle ????

Moi, me rhabillant : tu es pire qu'un assassin Armand. C'est comme ca que tu me remercies ? Vraiment merci

Il ne dit rien et moi je continue à m'habiller . Lorsque ce fut fait, je prends mon sac et me dirige vers la sortie

Armand, me stoppant : euh Vanessa ?

Je ne lui réponds pas et me retourne pour le regarder avec espoir. Je me dis qu'il va s'excuser et me dire que tout ceci n'est qu'un canular

Armand : peux tu déposer les clés s'il te plaît ?

Je le regarde pendant un long moment

Moi, me rapprochant de lui et m'asseyant sur le lit face à lui : Armand, donc c'est comme ça que tu as décidé de mettre un terme à notre histoire ? Je lui demande me remettant à pleurer de plus belle

Armand : je suis désolé mais c'est comme ça…

Moi, continuant de pleurer : donc tu ne veux vraiment plus de moi ? Donc tu ne m'as jamais aimé, c'est ça ?Tu peux même me prendre pour deuxième femme, ce n'est pas grave. Moi je t'aime. S'il te plaît Armand réfléchis…

Armand : désolé mais je ne peux pas. Je me mari en monogamie

Moi, continuant à pleurer:…Armand s'il te plaît…ne me fais pas ça, ne nous fais pas ça…je t'aime…

On ne se dit plus rien…je continue de pleurer, puis je sors son trousseau de clé que je pose sur le lit à côté de lui et finit par me lever direction la sortie. Je rentre chez moi rapidement et m'enferme dans la chambre où je pleure de tous mon soul. Comment a-t-il pu me faire ca ? Comment ?

Et comme il me l'avait dit, la semaine qui suivait il se mariait à Lydia. Je n'ose même pas vous dire à quel point j'étais humiliée mais surtout à quel point j’avais mal. J'étais la risée de tous le quartier. J'entendais même la musique et les pourparlers depuis la chambre. Ce jour là,aucun membre de la famille n'est sorti de la maison. Même champion qui ne peut faire une journée enfermé dans la maison. Je crois que c'était une manière à eux de me soutenir.

J'ai tout donné à Armand, tout ! Je ne sais même pas ce que je pouvais lui donner de plus. Il m’a vraiment fait du mal. Tellement…je ne sais même pas si je pourrais m'en sortir tellement je l'aime malgré cette immense douleur…je pense en continuant de pleurer de tous mon soul…

Je continue de pleurer lorsque mes frères et Mémé rentre dans la pièce. Mémé et poupon s'allonge sur le lit, chacun à côté de moi et ne disent rien, impuissants

Champion, l'air en colère: tu veux que j'aille tout gaspiller là-bas ?

Mémé : Gaspiller quoi ?toi tu ne feras rien. Restes tranquille ! Tous le quartier te regarde déjà bizarrement. Reste à côté de ta sœur c'est mieux, elle a plus besoin de toi ici qu’ailleurs

Il ne dit plus rien et reste debout devant la porte à nous regarder silencieusement. Moi je continue de pleurer toujours dans les bras de mémé et poupon, jusqu'à ce que je finisse par m'endormir épuisée….

Eh eh eh les amis ??? Comme on se retrouve ! Allez, balancez moi les kifs et des commentaires pour l'encouragement et on lance pour la nouvelle aventure ;)

P.s : vu que j'ai repris le boulot je ne pourrais plus poster tout les jours. Par contre je posterai trois jours dans la semaine mais au lieu d'un chapitre, j'en posterai deux. Donc nos rendez vous seront tous les lundi, mercredi et vendredi à raison de deux chapitres par jour. Cela vous fera six chapitres dans la semaine. Des bisous.