Chapitre 1: L'origine
Write by Les stories d'une K-mer
Maman (depuis l’entrée) : J’ai un colis qui va arriver, je te dirai pour que tu descendes le récupérer Moi (attachant la bouche) : Donc Mama parce que je ne peux pas avoir un programme le samedi ? Maman : Et tu es couchée dans mes fauteuils comme ça ? Mes assiettes sont lavées ? tchrrr. Je vais t’appeler Elle a fermé la porte et est partie. Qu’est-ce que je peux dire ? C’est le chez elle nor ? J’ai continuer à manipuler mon téléphone, et la télé me tenait compagnie. J’étais sur Snapchat Moi (parlant toute seule) : hum ! Eh ah ! Donc la fille ci n’a pas honte ? Même un petit comme ça ? hum ! Les histoires de sans caleçons, on va tout voir ! J’ai zappé tous les snaps, revus ceux que j’avais déjà passés, avant d’ouvrir Instagram, pour la même chose, voir les statuts des gens. Moi-même je ne pose rien, mais si c’est pour suivre les gens je suis championne. Je vais d’abord quoi ? HUM ! (allant à la cuisine). J’ai ouvert le frigo, duquel j’ai fait sorti le reste d’Okok d’hier. Je l’ai mis au micro-onde, C’est après avoir bien mangé que j’ai fais la vaisselle de madame ma mère (rire). J’ai trainé devant la télé avant de décider d’aller prendre ma douche, si son colis-là ne vient pas, elle rira seulement le récupérer au point de relais, je ne vais pas passer ma journée, à glander, il faut bien que je m’occupe. Moi (par message) : Tu fais quoi de ton samedi ? Vera : travail de groupe, après c’est boulot Moi : On change de vie ? Véra : Maman t’a encore fait quoi ? Moi : Rien ! je veux juste être occupée Véra : ça ne fait même pas trois mois que tu cherches le boulot Moi : je sais ! mais bref ! il n’y a pas un gar en vue pour moi ? Véra : mdr ! Amira pardon, sors, va faire un tour, je te laisse, bisous J’ai posé mon téléphone, en zappant la télé. Rien de bon (soufflant) quand tu t’ennui hein, et qu’en plus de ça tu galère hein ! C’est juste pas possible. J’aurais dû moi aussi changer de ville. A trop vouloir rester maman, je me retrouve coincée ici. Tchrrr J’ai filé à la douche, et juste au moment où j’ai ouvert l’eau mon téléphone à sonner. Je me suis précipité dessus pour ne pas me faire cirer dessus ! Moi (décrochant : All Maman (me coupant) : Je lui ai donné le numéro de l’appartement, Il est en bas ! Clic ! Moi (regardant mon écran) : Aucune bonne manière la mère ci J’ai tiré le premier kaba que j’ai trouvé dans le bac de linge sale. Je n’ai même pas regardé si c’était u bon côté hein. Chapeau de bain sur la tête j’ai ouvert la porte juste au moment où il allait sonner. Moi (souriant) : Bonjour ! Lui (répondant à mon sourire) : Madame Manfo ? Moi : oui c’est ça Lui (me tendant le colis) : Voilà pour vous (posant au sol) J’aurai juste besoin d’une petite signature ici s’il vous plait J’ai pris le stylet en gribouillant je ne sais quoi sur la tablette là. Moi (souriant) : Merci ! Lui : C’est moi ! Au-revoir (moi souriant) Moi (répondant à son sourire) : J’ai fermé derrière lui sans trop chercher à savoir ce qu’il y avait dans le paquet. Tu essaie même seulement de soulever le scotch maman va te tuer. J’ai filé dans la chambre en lui faisant un message pour accuser réception de son colis. Même un merci je n’ai pas eu, la mère ci ? (secouant la tête) Maman est particulière, et on a appris à l’aimer comme ça. Vera et moi sommes consciente de ce qu’elle a dû endurer pour nous élever, et du mieux qu’on peut on le lui rend. J’ai 25 ans et verra en a 22. Nous sommes toujours là l’une pour l’autre, c’est ma meilleure amie, avant d’être ma sœur, mon amoureuse. Elle me connait mieux que personne. (M’asseyant sur le lit) Quand je dis mieux que personne c’est mieux que personne. Très tôt maman nous a appris à compter l’une sur l’autre. La consigne était clair, c’est nous trois contre le monde et ça a toujours été comme ça. Toutes les deux métisses, mais de pères différents. Nos pères ? ils se sont volatilisés dans la nature. Maman ne nous en a presque jamais parlé et nous bah, on a arrêté de poser des questions. Bien que nées et grandi ici, maman nous a élevé à la camerounaise, les choses qu’on ne doit pas taper les enfants là c’était chez les autres. Quand tu déconnais elle te corrigeait et bien. Chaque été nous étions au Cameroun c’est la grand-mère, (souriant) ehh Ma’a Martha (rire) elle-même n’étais pas facile. Cette navette on l’a fait jusqu’à mes 18 ans. Quand maman a estimé qu’on en avait bien appris du pays. Avant mes 18 ans, je n’avais pas de véritable amies. La seule qui a toujours été là , et avec qui j’ai mes meilleurs souvenir c’est ma petite sœur. Les autres ? Camarades de classes et c’est tout. Ceux rencontré au Cameroun, c’était presque toujours le mêmes problèmes : la distance réduisait l’amitié, et à chaque retour, il fallait se réajuster (souffler) c’était émotionnellement épuisant, du coup les choses se faisaient et se défaisaient d’elles-mêmes, jusqu’à ce que je rencontre Kevin, mon premier amoureux, du moins le seul que je pouvais considérer en dehors des amourettes du lycée et les passerelles d’été. J'entrais alors à L’université. Vous savez, la fac, les libertés, les amis, les découvertes, j’étais à fond, et lui, il m’y encourageait. Je nous croyait invincible, et pour la première fois de toute ma vie, je me suis clashée avec Véra, parce que celle-ci a osé me dire qu’il avait une mauvaise influence sur moi. 6 mois sans s’adresser la parole, pourtant on vivait dans la même maison. Maman n’a pas découvert plutôt notre embrouille à cause de son absence à répétition, pour cause ? Son boulot. Il fallait bien qu’elle paye nos écoles et s’occupe de nous. Au bout de Huit mois de relation, Kevin m’a largué (rire nerveux) sans raison, et la semaine qui a suivie, j’ai appris qu’il s’était mis avec une autre fille du campus, (rire). Il n’a as cherché à se défendre quad je l’ai affronté, et c’et droits dans les yeux qu’il m’a regardé en me disant qu’il l’aime elle, et que moi ce n’était rien. A 18 ans, c’est le genre de coups qui te détruit ! Je me suis posée toutes sorte de question. Déjà mon père n’a pas voulu de moi, et là un autre se rajoute ? La confiance en moi en a pris un sacré coup. Je n’ai pas tenu le choc et je n’ai pas pu finir l’année, je me suis rebellée contre moi-même. Maman a encaissé, mais m’a clairement dit qu’elle me couperait les vivre si je continue ainsi. Avec Véra les choses se sont peu à peu arrangées, j’étais trop orgueilleuse pour lui demander pardon et lui dire qu’elle avait raison. Je me suis juste contentée de lui faire des cadeaux et poser des actes qui parlaient pour moi. Notre relation a repris son cours, j’jusqu’à ce que Hervé fasse son entrée dans ma vie (soufflant). Hervé ! Ce garçon, je l’ai aimé, je lui ai d’ailleurs tout donné, du moins tout ce que je possédais à l’époque. Il fut d’ailleurs mon premier(soufflant). Il ne lui a fallu que Quatre mois pour se débarrasser de moi. Pour lui je n’étais qu’un jouet et il s’est bien servi de moi. J’ai pleuré, ressassé le passé. Et une fois de lus cette situation a eu raison sur moi, l’année scolaire à l’eau, maman dans tout ses états, rien n’allait chez moi. L’atmosphère à la maison était tendu à cause de moi. D’un côté maman qui me criait dessus à tout va et de l’autre Véra qui subissait les conséquences de mes échecs. Voici deux ans de ma vie je j’avais délibérément décidé de foutre en l’air à cause des garçons. J’ai pleuré toutes les larmes de mon être en me jurant de ne plus aimer. C’était ma vie et j’allais la vivre à MA façon. A la rentrée qui a suivi, j’ai choisi de faire un Concours pour école d’ingénieurs. Tout le monde était sous le choc. Par tout le monde j’entends maman et Véra. ET grande était leur surprise quand j’ai eu le concours (rire), maman était heureuse, heureuse de me voir me reprendre en main, et moi aussi. Les choses se sont améliorée à la maison. Entre Véra qui a eu son bas et moi le concours d’ingénieur, maman ne pouvais qu’en être fière. Véra a préféré marketing et communication, et moi dans mon parcours d’ingénieur. Je m’y suis mise à fond, surtout que véra a changé de ville. J’avais l’impression de perdre une petite part de moi. La voir partir n’a pas été facile à gérer. Mais bon on a tenu le coup. Au début on se voyais presque chaque week-end, Nantes paris , ce n’est pas bien loin. Mais avec les emplois de temps différents, la fréquence a peu a peu diminué, nous sommes de grandes filles maintenant et chacun essaie de se bâtir une vie. Entre moi qui essaie de puis peu de trouver un boulot et Véra qui elle oscille entre ses cours et son boulot étudient, maman n’a plus de quoi s’en faire pour nous. A 25 ans je vie encore chez maman (rire), pas que je n’ai pas envie de partir, jusque que je veux sortir par la grande porte et ne pas essayer de faire la grande alors que je n’en ai pas les moyen. En plus Paris est chère, c’est d’ailleurs pour cette raison que récemment je ne poste que pour les poste dans d’autres villes, style Nantes, Lyon. [Bruit de la porte] Maman : Ami ? Moi (sursautant) : Maman ? Maman : ahn ok. Je pensais que tu étais sorti Moi (filant sous la douche) : Non, non, je vais prendre une douche Maman : Tu sors ? Moi : oui je vais faire un tour J’ai pris mon temps de bien me nettoyer (rire), plus le temps passe, plus la nuit va vite tomber et je pourrais dormir. Depuis que je suis en quête de boulot les journées sont très longues, je n’ai rien à faire. Quand je n’ai pas d’entretien c’est la flemme totale. (soufflant). Moi (rejoignant le salon) : Tu as vu ton colis ? Maman : Oui oui. Merci, je vais m’en occuper tout à l’heure. (silence) Moi (m’approchant d’elle) : Mama tu t’es épilé ? Maman : tu es la police Moi (éclatant de rire) : Hum la mère ci, depuis un certain temps, tu devient coquette hein. U n’aurais pas quelque chose à nous dire ? Elle m’a lancé un regard qui a mutté d’un trait ma bouche ? (rire) Moi (la fixant) : Quoi ? Il n’y a pas de mal hein ! tu as tous les droits en plus. Maman : Je te redis la même chose Moi : On ne parle pas de moi là Maman : Parce que c’est bien de parler des autres n’est ce pas. Ami, je t’ai dit que ta vie ne se résume pas à tes diplômes et formations que tu brandit dans cette maison. Pense à te construire une vie, faire ta pars d’enfants. Les choses des blancs que la femme n’est pas résigner qu’à ça, toi-même tu connais ma position Moi : Prie déjà que je trouve le travail, c’est le plus important pour le moment Maman (prenant son paquet) : L’un n’empêche pas l’autre Moi (me levant) : Te revoilà, je sortais même, bye ! Maman : C’est toi qui cuisine ce soir, je suis fatiguée Moi : On mangera une pizza Maman : Parce que ? tu as bien regardé ma peau ? meuk meuk ! Je suis sortie (rire). La dame ci me prend pour sa boniche ou quoi ? Vivement que je trouve le boulot et que je libère le chez elle. Je suis allée faire les cent pas dans châtelet, regarder les nouveauté des boutique et tout ça. Ça m’a pris trois bonne heures. Je suis rentrée bien claquée, et c’est exactement ce que je voulais. Au moins comme ça je ne pense pas trop. Les hommes ? Depuis Hervé j’ai tourné la page, je ne veux plus, ou peut être j’ai peu de m’engager ? (levant les épaules) En tout cas pour le moment Véra me suffit, son amour et son attention me suffisent largement, il faut juste un peu d’argent pour combler mon bonheur. Dimanche église, puis déjeuner en tête à tête avec Ma Mamoune d’amour, bien sûr, elle a encore ramené le sujet de mettre en couple et tout. Moi (la fixant) : Maman (pause) Tu m’a vu après l’histoire d’Hervé, tu veux vraiment ça pour ta fille ? Tu veux me voir tout laisser tomber ? Je suis bien comme ça, je m’épanoui ailleurs Maman (soutenant mon regard) : Manfo, moi ta mère, j’ai essuyé bien plus de déception que ça. Toi au moins j’étais là , tu a eu Véra (pause). Regarde-moi, tu penses vraiment que je veux que tu finisse comme moi ? Seule ? à cet âge ? Quand je t’ai eu, ton père a décidé que c’était fini pour nous, j’allais t’abandonner ? j’allais mourir ? En plus seule, dans le pays des gens ? Tu voulais que j’aille te donner à l’orphelinat parce que j’avais trop mal ? Est-ce que malgré tout ça je n’ai pas essayé ailleurs ? Est-ce que je n’ai pas eu ta Sœur ? Hein ? même scénario. Est-ce que pour autant je vous ai laissé. Hein ? Moi (secouant la tête) : Non Maman Maman (poursuivant) : Moi oui, j’vais une raison de délaissé les hommes, je vous avais, et je devais me débrouiller toute seule. Et je suis fière de ce que vous êtes devenue ta sœur et toi, mais pardon (pause) Pardon Amira, ne me ressemble pas avec l’autre là, trouve toi un homme, bâti toi une vie, sois heureuse, ailleurs qu’avec ta sœur. Elle ne sera pas toujours là tu sais ? Moi (sentant monter les larmes) Maman (poursuivant) : Je t’observe beaucoup, et cette peur que tu as je l’ai eue, mais ça n’a pas fait de moi une personne renfermé. Tu as quelle amie dans la ville Manfo ? Moi : Maman : tu es née ici, grandi ici ? 25 ans et tu n’a personne avec qui parler mis à part Véra ? Et quand elle se bâtira une vie , qu’est ce que tu vas faire Moi (fondant en larme) : Elle sera toujours là pour moi Maman : Oui mais à quelle fréquence ? Moi : Maman : Apprends à affronter tes peur Amira. Apprends à aller au-delà de tout ça. Tu aura des coups dans ta vie au boulot, il faut apprendre à garder le cap. On ne jette pas l éponge quand ça va mal. On ne se braque pas. On encaisse et on avance. OK ? Moi (en larmes) : Pourquoi tu me dis ça maman. Tu sais, tu sais toi-même (me mouchant) Je ne veux plus avoir ce sentiment de rejet (reprenant mon souffle) Je préfère me focaliser sur ma vie professionnelle, c’est la seule chose dans laquelle je réussi Mama (essayant de parler) Moi (la coupant) : Non Maman, c’est bon ! Elle n’a rien ajouté et moi non plus. C’est en silence que nous avons fini nos desserts, et c’est le même silence que nous sommes rentrés à la maison. J’ai pleuré un bon coup. Entre Kevin, Hervé, et l’absence de père, j’avais besoin d’évacuer. Certes elle veut me protéger, de je ne sais quoi. Mais m’exposer à nouveau à une blessure ce n’est pas me protéger. Je supporte très mal le rejet, et j’ai tendance à tout ramener au départ de mon père, ce bel inconnu qui a pris avec lui une bonne parti de la confiance en moi. Je me suis endormi le cœur noué, en Zappant tous les Appels et messages de Véra. [Sonnerie de téléphone] Moi (le sommeil au yeux) : Allô ? Une femme : Bonjour Madame Amira MANFO, Elise PRUNOT du cabinet de conseil AGap2 Nantes, j’espère que je ne vous dérange pas. Moi (me redressant) : Non, Non du tout Elise : parfait. Je vous appelle au sujet de l’entretiens que vous avez passé avec nous. Votre profil nous intéresse et nous voudrions vous rencontrer dans le cadre de la deuxième phase du processus. Moi (souriant) : Okey ! Elise : Bien ! Mercredi 10 heures ça vous arrange ? Dans nos locaux Moi : Oui, c’est parfait pour moi. Elise : Très bien. On se dit à Mercredi donc. Vous avez l’adresse ? Moi : Oui, oui Si elle n’a pas changé (rire) Elise : Parfait. Je vous fait un mail vous indiquant les modalités du rendez-vous. Moi : D’accord Merci Elise : Merci à vous, Au revoir. Moi (sautant du lit) : Iéééééééé, dans la sauce, dans la sauce, le travail dans la sauce (reprenant mes esprits) Bon calme toi Amira, c’est n’est pas encore le contrat, calme toi. J’ai repris mon téléphone en annonçant la nouvelle à Véra et maman. Maman à son habitude est restée sèche (rire), Il n’y a que Véra qui a suivi mon délire. Je me sis de suite réservé des billets de train, si ça se passe bien je serai très heureuse. Mercredi 6 heures j’étais dans mon OuiGo pour Nantes. Je suis tellement venu ici que je maitrise, un peu la ville. J’ai pris le bus, puis le tram pour me rendre dans leur locaux. Bien accueillie, les discussions était enrichissantes, il faut juste que leur client valide mon profil pour que je signe les papiers qu’il faut. Je croise vraiment les doigts pour que ça marche ? En plus Nantes je serai avec Véra, du moins le temps qu’il lui reste ici. Une fois fini avec eux, J’ai repris un bus, cette fois pour voir Véra, elle va me remettre les clés de sa maison(rire) Je reste ici jusqu’à samedi. De toutes les façons ils ont dit qu’ils m’appellent avant vendredi. Un homme : EUH ? Excusez moi Moi (enlevant mes écouteurs) : Oui ? Lui : S’il vous plait l’arrêt bretagne se situe où ? Moi : Bus ou tram ? Lui (sourire) : Tram Moi : Alors (lui montrant de mes mains) Vous allez longer la rue jusqu’au croisement puis prendre à gauche, de toutes les façons vous verrez les lignes de Tram Lui (souriant) : Merci Moi (remettant mes écouteurs) : Je vous en prie J’ai attendu Une bonne quinzaine de minutes avant que mademoiselle Nanjip ne se présente. Véra (large sourire) : Ou là là, la Bae de qui Moi (large sourire) : Mon beubeu (gros calin) Qu’est ce que tu m’as manqué On a resserré l’étreinte aussi longtemps qu’on a pu. Ça fait du bien de la voir, de la tenir (sourire) Véra : Alors ? ça a été ? Moi : J’espère ! C’était une bonne occasion de laisser ta mère Véra : Elle m’a dit Moi : Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi ? Véra (changeant de sujet) : J’ai fait. Kebab ou pizza ? Moi : Chinois (rire) je t’invite Véra : aiee, tu as un peu (rire) Moi : Mouf ! On a pris le bus jusqu’au Chinois, c’est le meilleur de la ville (rire), d moins de ceux que je connais jusque-là. Moi : Alors ? ça se passe ? Les cours et tout ? Véra : ça va. Le projet sur le projet innovant dont je te parlais là (éclatant de rire) C’est allé en couille avec Aiche et Ben. Moi (rire) : Sérieux ? Véra : Je te promets, ils se sont embrouillés mais de ouf ! Le Congossa était dehors Moi (rire) : tu aimes alors ça ! Véra : Ils voulaient d’abord prendre qui pour les fous ? Bref ! Je vais dire Oui à l’offre là ? Moi (yeux en cœur) : Celle de Nantes ? Véra : Oui oui (rire) ET ce n’est pas pour toi hein Moi (lui faisant un câlin) : Je t’aime trop mon bébé. Tu vois ça c’est un signe que j’aurais le poste ci Un homme : On se revoit Véra (levant les yeux) : Vous êtes ? Moi : On s’est croisé tout à l’heure quand je t’attendait Lui : Deux fois en une journée (rire) C’est plus qu’une coïncidence (tendant sa main) Oliver (sourire) Véra (répondant à son sourire) : Véra , et elle c’est Amira Moi : Mais je sais encore parler oui ? Véra (à voix basse) : On se connait. Olivier : Enchanté, je vous laisse, Bon appétit. Nous (En cœur): Merci Il est parti et ma folle de petite sœur n’a pas arrêté de me regarder Moi (agacée) : Quoi ? Véra : C’est de ça dont maman parle ! Tu ne fais pas d’effort Moi : Vous allez me laisser ? C’est quoi même ? Véra (l’air de rien) : Voilà peut être une bonne raison de rester à Nantes Moi (prenant on verre) : Il n’est même pas de la ville Véra (rire) : Donc tu sais même ça ! Moi (ouvrant ma bouche) : Véra (me coupant) : Non je ne veux rien savoir ! (à voix basse) Il approche Olivier : Je m’installe à Nantes, et vu que je ne connais personne, ce serait sympa de se revoir un de ces quatre. Véra (me pinçant sous la table) : Moi (forçant un sourire) : Pourquoi pas ? Olivier (sourire) : Super, on peut échanger de contact Et ça s’est fait il a pris sa commande et a levé le camp. Moi :Je ne suis même pas de Nantes Véra (prenant son verre) : Voilà une bonne raison de rester ! (croisant les doigts) Vivement que tu décroches le boulot !***Amira Manfo***