Moi (couchée à plat vendre) : Vous allez finir à quelle heure ?
Franck (mettant sa cravate) : je ne sais pas (me fixant)
J’étais concentrée sur mon téléphone que je n’ai même pas vu qu’il me regardait depuis.
Moi (le regardant en souriant) : Tu aimes trop ça
Franck (ne bougeant pas) : toi aussi (sourire dans le coin)
Je me suis levée sans mots dire pour arranger sa cravate. Entre nous, on a pas besoin de trop parler, un regard, un geste, un sourire, et c’est tout. On se connait depuis longtemps, tellement longtemps que (souriant) même par l’odeur des pets on peu déterminer si nous sommes fâchés (rire). Je rigole !!!
Franck (me volant un bisou) : Pourquoi tu ne viens pas ?
Moi : hum ! Vous entendre parler d’affaire toutes la nuit ? crédit, débit, risques, franchise, hum ! tout ça là m’embrouille
Franck (tenant mon visage) : Mais au moins tu retiens (un autre bisou)
Moi (me détachant) : Non pardon ! Allez y Monsieur (séductrice) je vous attendrais (position compliquée) bien au chaud sur ce lit
Franck (posant sa main sur sa cravate) :
Moi (rigolant) : N’essaie même pas, sinon tu la remettras toi-même (gesticulant)
Franck (s’approchant) : arrête ce que tu fais là (serrant la mâchoire)
Moi (jouant avec mon corps) : et qu’est-ce que je fais ?
Il s’est jeté sur moi (rire), s’en est suivi une bagarre, et faible comme je suis il m’a gagné. Je n’ai pas su à quel moment il m’a débarrassé de ma nuisette et des ficelles que me servaient de sous-vêtements. Sa chemise a sauté de même que son pantalon, et c’est en tenu d’Adam et Eve que la bagarre s’est achevée. (rire)
Franck (à genou en face de moi) :tu viens ou pas ?
Moi : non
Il m’a donné une fessée sur l’entrejambe
Moi (posant mes main dessus) : Aie ! tu es fou ?
Franck (dégageant mes mains) : Qui est fou ? (donnant une autre) Qui est fou ?
Il a condamné mes deux bras avec l’une de ses mains, pendant l’autre me donnait des fessées, tantôt violentes tantôt douces. Ce n’est pas de la douleur que j’éprouvais (rire), ni du plaisir, c’est une sensation bien particulière, que je ne saurais décrire. En condamnant les pieds en position ouverts aves son corps, j’étais couché comme un poulet de qui on veut enlevé les intestins. Je me suis débattu avec mes jambes, du mieux que j’ai pu , mais il a fini par me dompter (rire), comme si je voulais le contraire.
C’est avec douceur qu’il s’est introduit en moi, m’obligeant à me cambrer. J’ai fermé les yeux en me relaxant question de profiter du moment (rire). A peine je prenais mon pieds il s’est retiré en sautant hors du lit.
Franck (l’aire de rien) : Tu viens ou pas ?
Moi (ouvrant les yeux et la bouche) : Wandji !!!!!
Franck (me fixant) : c’est mon nom !
Moi (m’ajustant) : Ne me tente pas tu comprends ? C’est quelle sorcellerie ça ?
Franck (adossé contre la porte de la douche) : Tu viens ou pas ?
Moi (reprenant mes esprits) : Sous la douche ?
Franck (sourire) : mais oui ! tu pensais que je parlais de quoi ?
J’ai sauté comme un enfant devant un pot de Yaourt. Il m’a plaqué contre le mur, et a d’abord fait passé ses doigts. J’ai levé le pied à le plaçant sur se hanche. Il n’a pas tardé à comblé l’orifice qui se montrait à lui. Il m’a ensuite porté jusque sous la pompe, et c’est là qu’il a continué sa besogne.
Franck (dans le creux de mon oreille) : S’il te plait vient avec moi
Moi (haletante) : oui je viens !, oui ! oui !
Franck (s’arrêtant) : tu viens à la soirée ?
Moi (reprenant mes esprits) : hein ?
Franck (souriant) : tu viens de le dire
Moi (continuant le mouvement) : Non
Franck (fixe) : Si
Moi (le poussant à continuer) : non !
Franck :
Moi (m’nervant) : C’est ce que tu veux faire Wandji ? Tu veux m’énerver ?
Franck (souriant) : j’énerve ma femme que je suis où ? (reprenant le geste) Mais tu viens quand même !
Je n’entendais plus ce qu’il me racontait. Il ne va pas me gâcher le plaisir pour une histoire de soirée d’entreprise. Tellement j’y suis allée que certains nouveaux de sa boîte pensaient que je bossais là-bas. Toujours à m’emmener partout , tsuip. Oui il m’aime, moi aussi. Mais quand même (faussement fâchée) qu’il me libère mes choses et on n’en parle plus. Quand il ira boire ses bières moi je vais dormir comme je veux, en plus les enfants ne sont pas là .
Franck (accélérant le rythme) : Tu es trop têtue Manfo
Moi (accélérant la respiration) : toi aussi tu es trop têtue ! ahn ! oui ! trop têtu même
Franck (une fessée) et tu m’aimes pour ça n’est-ce pas ?
Moi : trop même ! (fuyant avec mon bassin) doucement bébé
Franck (n’écoutant rien) : doucement ? (pressant ma poitrine) tu es sûre ?
Moi : non ! hummmm !! non
Au bout de quelques secondes on a chacun libéré nos semences, et c’est sous la pompe de la douche que nous avons savouré le moment dans un doux et langoureux baiser.
Franck (me serrant dans ses bras) : Je t’aime ma chérie
Moi (serrant l’étreinte) : Moi aussi
C’est dans le silence et un jeu de regards complices que nous avons pris nos douches. Il s’est à nouveau habillé, et moi, j’ai enfilé une longue robe rouge acajou, assortie à son nœud papillon. Je ne rigolais pas quand je disais que je n’allais plus lui faire son nœud de cravate. Un make-up nude, mes talons un petit sac et hop dans la voiture.
Moi (augmentant le volume en chantant) : hein hein, vas t-elle encore dire hein hein hein
Franck (me regard du coin de l’œil) :
Moi (souriant en chantant) : Locko locko, t’es trop à fond sur cette go, oh locko locko (m’arrêtant net) C’est quoi ? pourquoi tu me coupes la musique
Franck : tu me cries dans les oreilles !
Moi (murmurant) : Tu aimes trop les problèmes Wandji (tordant la bouche)
Franck (souriant) : j’aime trop quand tu fais cette tête (riant de plus belle)
Moi :
Franck (remettant le son en chantant) : Your love oh ! there’s nothing that I couldn’t do for your love oh (posant sa main sur ma cuisse)
Je n’ai pas réagit (rire) mais mon cœur était en joie. C’est toujours comme ça entre nous. On se cherche, on se chamaille, et on aime ça. On ne fait ça que quand nous sommes deux. Avec Neyla (7 ans) et Owen (5ans) ce n’est pas ça. On rigole, mais on ne fait pas les fous.
Nos enfants sont nos trésors, notre plus grand bonheur (sourire). Cette joie de vivre que nous dégageons Franck et moi, n’a pas toujours été notre quotidien. Nous sommes passés par tellement d’épreuves, avons affronté tellement d’étapes. (soufflant en regardant le ciel) Mais Dieu est fidèle.
La joie et la gaité que nous dégageons aujourd’hui est un choix de vie. J’ai 39 ans et mon mari en a 42 (pause), on a essuyé beaucoup de douleur, et sommes passés par bien d’épreuves. Mais on a fait un choix, celui d’être heureux, celui d’être de bon parents, celui de rester jeunes malgré nos âges, celui de profiter de la vie, de chaque instant de nos vies (rire). Et on le fait bien, à notre manière.
Franck (se garant) : Et voilà ! (coupant le moteur) Un bisou pour le chauffeur ?
Moi (lui faisant un smack) : Pas de discours ce soir ok ?
Franck (levant les épaules) : ça dépends de qui me pose quoi comme question
Moi (ouvrant la portière) : pfff
Franck (sortant à son tour) : Je sais, moi aussi je t’aime.
Il a fait le tour, en me tenant la main. Et c’est serré l’un cotre l’autre que nous avons franchi les portes de la salle. Un bon petit restaurant dans le huitième. C’est la soirée de fin d’année de son entreprise. Franck est Actuaire à AXA Assurance, un bon salaire, beau goss qui s’entretient, un père magnifique, un mari formidable (sourire).
Pascal (son collègue) : Bonsoir (me faisant la bise) toujours aussi ravissante
Moi (souriant) : Merci ! Christine n’est pas des nôtres ?
Pascal (saluant Franck) : Malheureusement pas ! Carla a eu une petite gastro
Moi : Oww !
Pascal (tapant l’épaule de Franck) : ah Nico ! (s’en allant)
Franck (passant sa main autour de ma taille) : Toujours entrain de faire la conversation hein
Moi (souriant) : Ah ben oui ! Ce sont mes collègues ou bien ?
Franck : C’est ça ! Les dent dehors alors que tu ne voulais pas venir
Moi (Sourire) : Ce n’est pas la peine de me remercier bébé
On a avancé jusque notre table. Franck m’a tiré la chaise (sourire) et il a pris place juste à côté. Il m’a donné son téléphone de ranger (rire), je n’ai pas le code, donc il est tranquille (rire).
Ça parlait de boulot autour. On était à la même table que deux de ses collègues dont les femmes font aussi dans les banques et finances (soufflant). J’étais l’éguille perdue dans un sac de riz, à sourire et acquiescé de la tête comme ci je comprenais tout ce qui se disait. Certes je captais quelques mots, mais (soufflant). Et c’est comme ça à chaque fois ! Non mais parlez d’autres choses, je ne sais pas, de technologie, d’actualité , autres que d’actualités financières ! bon sang, il n’y a pas que ça dans la vie. (levant les yeux).
Hélène (me regardant) : Je crois que Amira en a un peut mare là
Moi (souriant) :
Walter (air moqueur): Et si elle nous parlait de l’industrie 4.0 ? (s’ajustant)
Franck (posant sa main sur ma cuisse) : Mais non ! On va éviter de parler boulot c’est mieux ! (me fixant) Amira préfère ça
Moi (soutenant son regard) : C’est cela (souriant dans le coin) Je préfère éviter de parler boulot (prenant mon verre)
[Silence]
Franck (se raclant la gorge) : Si non vous pensez déjà aux cadeaux des enfants ?
Claire : Nous on leur a demandé de faire une liste de vœux, après on verra bien comment la satisfaire ou pas
Walter : Faudrait que tout ça rentre dans les budgets (rigolant) parce qu’entre les vacances qu’on s’est offert en septembre derniers, la rentrée scolaire et maintenant Noel, ça risque être chaud tout ça
Hélène : C’est pour ça qu’il faut prévoir ! faire des prévisions ! il y des dépenses fixes que le couples se fixe et puis
Pierre : Mais les charges fixes elle aussi peuvent être variables
Walter : Ce n’est pas faux tout ça
Et c’était reparti pour un tour (levant les yeux) . Toujours ça avec eux. Ils ramènent tout à leur boulot. Bref
Moi (à l’oreille de Franck) : Je vais aux toilettes je reviens (regardant les autres) excusez-moi (me levant)
Je suis sortie de table, à pas lent vers les toilettes. Je prends tout mon temps pour éviter de revenir les trouver sur les même sujets. Un fois dans la cabine, j’ai poussé un long soupire ! Déjà je suis fatiguée à cause de tout à l’heure, et en plus je dois afficher un sourire de circonstances. J’ai ris tout mon temps en me lavant les mains, revoir mon makeup
Hélène (passant la porte) : ça va tu ne t’ennui pas trop
Moi (souriant) : Non ça va (souriant) un peu fatiguée
Hélène (souriant): Je comprends. Et en plus on te saoule avec nos histoires de boulot. Au début c’était difficile avec Walter aussi. Mais bon à force je m’y suis faite. Je parle déjà son langage !
Moi (souriant) :
Hélène : et les enfants, ils vont bien ?
Moi : Oui très ! ils sont chez ma sœur pour le week-end !
Hélène : super ça ! Bon ! à tout à l’heure ? Le Directeur sera bientôt là
Moi : j’y vais !
Elle est entrée dans une des cabines et moi j’ai rejoint mon mari en lui faisant un Smack. Mon soupire, il l’a compris, et n’a pas tardé à me rassurer
Franck (dans le creux de mon oreille) : Après le discours on rentre promis
J’ai souris et vidant mon verre. Leur Directeur est arrivé, a fait son discours en souhaitant bonnes fêtes à tout le monde et les employés de l’année ont été récompensés. Après les félicitations, Mon mari et moi avons levé le camp de là (soufflant) toujours pareil. Si ma soirée s’était arrêté après notre match je serai de bien meilleur humeur. Mais comme Wandji n’aime pas me voir de bonne humeur Tchrr
Franck (fermant derrière lui) : C’était cool tu as vu, personne n’est mort
Moi (avançant) : C’est ça oui. Une seconde de plus et j’aurais répondu à ton Walter là
Franck (rigolant) : Il te taquine c’est tout. Si non il est sympa
Moi : C’est ça. Parce que pour lui une femme qui travaille en industrie c’est pas une femme ? Humm. Une seconde seulement et je lui aurait dit pourquoi sa première femme a divorcé
Franck (éclatant de rire) : Pourquoi tu aimes même les problème comme ça ?
Moi : C’est lui qui me cherche !
Franck (me tirant) : Viens là (me fixant) Une femme qui fait ton métier c’est juste exceptionnel. Tu en connais beaucoup toi ? (regardant autour) je n’en vois qu’une seule. (rire). C’est lui qui est trop coincé
Moi : Et je vais l’aider à se décoincer
Franck : Ah ça ! (rire)
Moi : Non mais franchement. Il se croit encore dans les années 30 ? N’est ce pas il a converti madame sa femme ? Que oh travailler dans la banque c’est plus respectable, Tchrr
Franck (me guettant) :
Moi : Bref ! Tu veux un thé ?
Franck : je veux bien merci !
J’ai troqué ma robe contre une culotte et un débardeur. Je me suis débarrassé du maquillage, et j’ai fais le thé, pendant que Franck se débarrassait lui aussi de ses vêtements.
Franck (prenant) : Merci
Moi (me retournant) : Je te ramène le miel ?
Franck : ça ira merci.
C’est devant la télé qu’on a trouvé le sommeil (rire). Moi couché sur lui, comme des enfants. On compte bien profiter de notre week-end avant que les enfants ne reviennent (rire) Ce n’est pas tous les jours que Véra (ma sœur) est gentille.
Aux aurores j’ai senti une main faire des allées et venues sur ma cuisse
Moi (le sommeil dans les yeux) : Non Franck, je dors
Neyla (petite voix) : Mais maman tu as dormi au salon ?
Franck (se redressant) :
Moi (ouvrant les yeux d’un trait) : Neyla ? (me redressant) qu’est-ce que vous faites là ?
Véra (entrant en catastrophe) : Excusez-moi oh ! J’ai oublié mes choses chez vous hier. (S’arrêtant) Vous n’êtes pas supposé être à Bruxelles ?
Owen : papa tu portes Maman ?
Elle est passée comme l’éclair prendre un sac dans la chambre de Neyla, avant de bousculer les enfants
Véra (ressortant) : Allez, allez, on laisse Papa et maman tranquille. Allez ! je suis partie oh !
Elle a refermé derrière elle. Franck et moi nous nous sommes regardé en éclatant de rire. Avec la fatigue on a du tout pas entendu les enfants, et en plus la porte ne fait pas de bruit. Je n’imagine même pas si on avait fait des trucs bizarres au salon (rire). Véra a le double des clés, et pour le coup on peut dire qu’on a eu de la chance ! Bruxelles c’était notre alibi (rire). Vu la position dans laquelle elle nous a trouvé (rire) elle a dû comprendre.
Ping (message)
Vera : Apprête toi à expliquer à tes enfants pourquoi tu dors sur ton mari, et qui plus est au salon ! Pour aujourd’hui c’est 50 euro la garde
Moi (éclatant de rire) : Non mais ?
Franck (imperturbable) : Je ne veux même pas savoir ! (sourire les yeux fermés)
Moi (déposant me téléphone) : Tchrrrr qui t’a d’abord dit ?
Clap !
Moi (la main sur ma fesse) : Tu me tapes ?
Franck (ouvrant les yeux) : tu me Tsuip ?
Je l’ai mordu (rire)
Franck (hurlant) : Aie !!!! Manfo ? C’est la sorcellerie ? déjà quitte sur moi (me poussant)
Moi (imperturbable) :
On est parti dans un défi de regard qui a fini par nous hoter nos vêtements (rire). Je vous l’ai dit au début lui et moi c’est un amour particulier, on vit notre jeunesse, et c’est un choix de vie. Ça n’a pas toujours été comme ça. Notre vie est notre plus belle comédie (rire) et c’est avec plaisir que je vous la raconterais , depuis le début ! Bienvenue dans ma vie, Mon Amour comme Humour !