Chapitre 10

Write by YadRosa

                     **Maëlys**

Vous vous demandez certainement qui je suis concrètement. Je m'appelle Maëlys Desouza comme vous le saviez déjà. 

Ce soir là, je suis allée en boîte avec une amie : Virginie. 

Je n'ai pas l'habitude de fréquenter ce genre d'endroit mais j'ai quand même voulu essayer après que Virginie ait insisté. Nous y sommes allées et j'avoue que je me suis défoulée. Il y avait un beau gosse qui nous avait invité chez lui. J'ai refusé mais encore une fois, je me suis laissée entraînée par Virginie. On avait énormément bu mais j'étais quand même assez lucide pour refusé de me joindre au plan à trois que Virginie avait décidé qu'on fasse avec le gars. 


Elle est maboule cette fille ! 


C'est peu idiot de ma part d'avoir accepté venir chez un homme que je ne connais même pas mais bon, j'essaie de m'intégrer. J'ai pris mon sac et je suis allée au salon. Je ne pouvais pas rentrer toute seule vu l'heure qu'il faisait. Je commençais à peine à m'assoupir lorsque Virginie est venue me rejoindre au salon, énervée.

Moi : que se passe-t-il ? 

Virginie : le mec était beaucoup trop bourré. Il s'est endormi avant même que je fasse quoi que se soit. 


Je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Virginie est une fille aux moeurs légères contrairement à moi. 


Moi : c'est bien fait pour toi. Tu voulais me laisser ici et t'envoyer en l'air avec ce type. Tu n'as pas de moralité ? J'aurais pu entendre tes gémissements jusqu'ici. Ça ne te dérange pas ? 

Virginie : tu n'avais qu'à ne pas venir. En plus tu devrais commencer par te secouer un peu. Vierge à ton âge, c'est honteux. 


Je lui ai lancé un regard noir. 

Moi : ça fait quoi si j'ai vingt cinq ans et que je suis vierge ? C'est dans quel livre on a écrit que c'est un péché ? C'est plutôt toi qui devrais commencer par te ressaisir. Couché avec n'importe quel homme ne t'apportera rien de bon crois moi. 


Elle m'a envoyé un long fil de jurons. Je m'en fiche, elle sait que j'ai raison. 

Virginie : merci Santa-Maria. Maintenant fais moi de la place, je veux dormir.

Moi : même pas dans tes rêves, retourne dans la chambre te coucher à côté de lui et laisse moi dormir en paix. 


Elle m'a pincé et je lui ai fais de la place. Ne vous méprenez pas, Virginie est mon amie depuis des lustres. Je suis orpheline de père et de mère. C'est la seule personne qui me comprenne vraiment et même si on fait partie de deux mondes différents, je l'apprécie beaucoup. 

Nous avons l'habitude de nous chamailler pour un rien mais jamais on ne s'est laissé tomber. À la mort de mes parents il y a cinq ans, j'ai hérité d'une petite fortune et vu que je ne suis pas du genre à dépenser sans réfléchir, j'ai continuer mes études et grâce à l'aide d'un oncle éloigné, j'ai pu décrocher mon diplôme en architecture. 


Bon bref, il sonnait cinq heures lorsque Virginie m'a réveillé.

Virginie : Maël !

Moi(voix ensommeillée) : humm ?! 

Virginie : je dois rentrer chez moi, il fait jour. Je suis sûre que le mec ronfle encore donc partons ! 


Je me suis levée et j'ai pris mon sac et mes chaussures en baillant.

Nous sommes ensuite sorties et grâce à Dieu, nous avons trouvé un taxi. 

Moi : vas devant. Je vais rentrer chez moi avec ma voiture. 

Maëlys ( étonnée) : mais, tu ne veux pas me déposer ? 

Moi : je... au fait, je vais faire un détour au garage et c'est pas sur ton chemin. Ça risque de prendre du temps. Donc monte dans le taxi. T'inquiète je vais payer le trajet pour toi. 


Elle m'a regardé bizarrement et est montée dans le taxi sans broncher. 


Vous avez sûrement devinez n'est ce pas ? J'ai mentis ! 

Au fait je voulais discuter un peu avec l'homme chez qui nous avions passé la nuit. Ce n'est pas bien de quitter la maison comme ça, il risque de croire qu'on a volé un truc. De plus je ne sais pas pourquoi mais un truc me dit de retourner dans la maison. Je suis restée au portail un moment et je suis rentrée à nouveau dans la maison.

 N'essayez pas de comprendre, moi même je ne sais pas ce que je fais. 

J'ai enlevé ma veste et je me suis mise à ranger le salon qui était dans un sale état. J'ai ensuite fais le petit déjeuner tout en me demandant si je ne commence pas par devenir folle pour m'incruster ainsi chez quelqu'un.

<< Je vous épargne la discussion qui a suivi lorsqu'il m'a retrouvé dans sa cuisine à son réveil. >>


**

Mon oncle m'a trouvé du travail dans un cabinet d'architecture et je suis en retard à cause du fait que j'ai voulu me faire passée pour je ne sais quoi. 

  Je suis arrivée au cabinet et la secrétaire m'a conduis vers la salle de réunion. J'ai toqué à la porte et je suis entrée, à ma grande surprise, il était là lui aussi. 


Il fout quoi ici ? 


J'ai quand même pris sur moi et j'ai fais mon possible pour paraître naturelle. 


Il s'appelle Kelvin ! Pas mal comme nom. Ce que je n'apprécie pas, c'est le fait qu'il soit mon patron. Le monde est vraiment petit. 


Après les présentations, le PDG du cabinet nous a laissé seuls pour aller je ne sais où. Il ne manquait plus que ça ! 


Ça fait déjà cinq minutes qu'il me regarde et que j'ai baissée la tête pour éviter d'être encore plus embarrassée.

Kelvin(énervé) : je peux savoir ce que tu fais ici ? 

 J'ai levé dignement la tête. Il se prend pour qui lui !? 

Moi : je crois que le patron te l'a déjà dis à moins que tu aies les oreilles bouchées.

Kelvin : mesure tes propos. Quel genre de fille tu es ? Hier tu étais dans la discothèque la plus branchée de la ville, ce matin je te trouve dans ma cuisine et maintenant il se fait que tu vas travailler dans le même endroit que moi ?? Qui t'a envoyé me surveiller ? Allez, craches le morceau ! 


Non mais quel macho !


Moi(indifférente) : ce que je suis ne te regarde en rien. Je suis ici pour travailler et si tu me le permet, je vais voir mon bureau. 


Je me suis levée et je suis sortis le laissant là, bouche bée. Ce n'est pas parce que j'ai eus la maladresse d'aller chez lui qu'il va me parler comme il veut d'autant plus qu'il ne m'a même pas touché. Moi qui pensais ne jamais le revoir... quel coup du destin !!

 

                   **Prisca**

Je suis vraiment heureuse. Cette nuit je n'ai pas arrêté de penser à comment je vais convaincre Liliane de travailler pour moi et voilà que tôt ce matin, mon téléphone sonne et on m'apprend que sa petite soeur a fais un accident. Ce n'est pas très grave mais bon je pense que c'est l'excuse parfaite pour lui faire du chantage. 


Je me suis rendue dans sa chambre et je lui ai annoncé la nouvelle non sans en rajouter assez pour la faire craquer. 


À voir son expression, elle est dévastée. Ça m'importe peu, je n'ai pas du temps pour ses jérémiades. Je dois la présenter à Chief Olamide demain et faut que je me grouille sinon je risque d'en baver. 


Liliane a enfin décidé de faire ce que je lui demande.... ça n'aurait pas pu être aussi facile ! Je vais envoyer un peu d'argent à ses parents sous prétexte qu'elle a trouvé du travail et le jeu commence !!!

Une vie de pute