Chapitre 10
Write by Hurice Angie
Après ma discussion avec Lyly, une phrase est restée ancrée dans ma mémoire à savoir, il faut impérativement que je puisse positivisée dans les relations s'offrant à moi dans l'avenir.
À vrai dire, cette dernière n'eut pas véritablement tort.
En effet, j'ai toujours été une personne assez introvertie ne laissant nullement des tiers me côtoyer de plus près, j'aimais garder la distance et le mystère autour de moi pour éviter des altercations avec mes semblables.
Je ne voulais nullement qu'on puisse me déceler véritablement comme un livre ouvert.
Pourtant, je ne me considérais pas comme étant une personne courtoise mais exigeante. De l'amour et de l'affection, j'en possédais à foison malheureusement Cupidon semblait oublier mon existence.
Dès fois, il m'arrivait de regretter certains choix passés,certes, je n'avais pas eu beaucoup d'expériences sentimentales, mais le peu à mon active me laissa une sensation assez amère pour aborder avec aisance l'amour platonique, voire fusionnel à nouveau.
De belles gueules, j'en ai vu défiler autour de moi, mais aucun homme sérieux avec qui s'engager sur le long terme, la majorité voulait que je sois leur maîtresse pour les plus vicieux être un coup d'un soir tellement pathétique, je les trouvais.
La jachère, j'en subissais depuis belle lurette, il m'arrivait de rêvasser en regardant le couple de ma cousine. Cette dernière vit un tel bonheur se répercutant autour d'elle. Jaurès l'aime tellement et le dit à qui veut l'entendre par ses actions vis-à-vis d'elle.
Pour l'heure, il fallait m'occuper au maximum avant l'arrivée du week-end pour la journée entre filles avec ma mère, j'appréhende complètement, mais je ne veux rien laisser paraître pour le moment. Les deux prochains jours s'annoncent très longs.
Je me suis fait un programme digne de ce nom à savoir le nettoyage complet de mon espace personnel consisté essentiellement de ma chambre, la salle de bain et d'un balcon mettant un point d'honneur au voisinage que je ne connaissais pas en dépit des années.
J'ai besoin de tout réaménager en donnant un sentiment de renaissance autour de moi.
Je commençai par trier mon dressing pleins à craquer constituer majoritairement de vêtements que je ne porte quasiment pas. Nous, les femmes et les vêtements une véritable histoire d'amour.
À la fin, je me suis retrouvée avec deux valises de vingt-trois kilos pleines à craquer que j'irai déposer demain dans un orphelinat de la place, ces personnes sont plus dans le besoin que moi.
J'étais extrêmement fière de mon acte.
Pour ce qui est des commodes, je m'arrangeai pour mettre mes fascicules et autres documents à usage scolaire dans des boîtes à rangement afin de libérer mon espace de travail.
Pour les chaussures, je fis de même en mettant les plus usées dans un sac-poubelle et le reste réparti entre un sac pour l'orphelinat et le range_chaussure.
Pour les chaussures, je fis de même en mettant les plus usées dans un sac-poubelle et le reste réparti entre un sac pour l'orphelinat et le range_chaussure.
Il y a bien longtemps que je n'avais pas utilisé pas autant ma force physique, car je me limitai ces derniers mois à celle intellectuelle.
En parlant de cela, je n'avais pas jusqu'à lors réalisé le tournant pris par ma vie. Mon avenir était de plus en plus claire et moins mitigée, je voyais la lumière au bout du tunnel.
J'avais à mon actif, une rémunération fixe me permettant de faire une épargne conséquente.
Ainsi, je suis en mesure de m'occuper personnellement de mes besoins de première nécessité sans avoir à toquer à la porte des parents.
Il y a bien longtemps que je n'avais pas utilisé pas autant ma force physique, car je me limitai ces derniers mois à celle intellectuelle.
De la journée, je n'utilisa point mon smartphone encore moins les réseaux sociaux.
Aux environs de dix-neuf heures, je pris mon smartphone et le nombre de messages reçus étaient hallucinants entre les collègues du travail qui me félicitaient pour mon diplôme et les amis aussi.
Je ne savais pas où mettre la tête.
Je me rendis compte que Dave m'a aussi écrit, et même appeler de la journée en bonne boma(gabonaise) que j'étais, mon téléphone était comme à son habitude en mode silencieux.
Comme quoi, ne point me contacter en cas d'urgence cela était une perte de temps.
Plusieurs idées me vinrent à l'esprit. Je me mis à composer son numéro. Son téléphone ne mit pas du temps à sonner qu'il décrocha.
_Allo, dis-je.
_Enfin, elle refait surface. Bonsoir Mlle Remanda.
__Bonsoir M.Nkoghe.
_A vrai dire pour vous avoir au bout du fil est un véritable casse-tête même étant hors de votre lieu de service.
_ Je suis désolée, murmurai-je
_Ce n'est pas grave, relax Olivia.
Alors, j'ai compris que tu étais sans doute occupée au pire des cas endormie.
_Ce n'est pas faux, j'ai jugé utile de ranger ma chambre,il me fallait une nouvel ère.
_j'imagine.
_une fois de plus, je m'excuse
_Excuse accepté à condition d'accepter un rendez-vous en-tête à tête you and me tomorrow, 19h30 précise.
_Euh, je ne sais pas quoi dire
_Dis tout simplement oui afin qu'on puisse évoluer.
_dans ce cas, j'accepte ton invitation.
_cela me va droit au cœur. Pour le lieu, tu auras tous les détails avant la pause.
_cela me convient
_autre chose, tu es excepté de conduite exceptionnellement durant cette soirée
_Comment me rendrait je à ton invitation
_il suffira que je te commande un Uber auquel tu donneras ta localisation et le tout est joué.
_compris.
_jai hâte de te revoir très chere.
A tantôt. Bisou.
_bye
Après cette conversation, plusieurs sentiments m'animaient tant l'excitation que la crainte.
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