Chapitre 10
Write by Riri
Tiens mais qui vois-je ? Comme ça tu es de retour madame l’intello-
-Marième stp épargne moi tes conneries. Je ne suis pas d’humeur
-Oh le petit tioutch (poussin) à peur
Pfffffff cette Marième m’énerve plus que tout. A peine je reviens qu’elle recommence. Prévenant l’intendante Khady GUEYE de mon retour je me suis dirigée vers mon dortoir. Les filles étaient à la bibliothèque donc la chambre était vide. Mais mon lit était défait et mon oreiller était en lambeau. Je ne comprenais rien donc je me suis allongée en me disant que je réglerais ça plus tard.
Ce matin je suis à la bourre. Je n’ai même pas entendu le réveil matinal et aucune des filles de mon dortoir ne m’a réveillée.
Après avoir effectuée mon rituel matinal à la hâte, je me suis dirigée en courant vers la salle de cours. Présentant mes plus plates excuses au professeur, je me suis assise au fond de la classe.
Pour la bonne aveugle que je suis ce n’était pas évident mais avais-je le choix ?
A la pause je vis Marième qui venait vers moi de sa démarche de vieille Thiagua (prostituée). Je me demande encore ce qu’elle veut.
-Ma puce, il y a Ndéya qui est de retour. J’ai pensé que ça t’intéresserais et aussi je tenais à te dire qu’il faut que tu fasses attention avec elle parce que c’est plus la même.
-Qu’est que tu dis ? Ndéya est revenue ? Depuis quand ? Elle est où ?
-Au cours bien sûr. De toute les façons je te préviens les choses ont changées ici dit-elle en se retournant
Ndéya est de retour c’est tout ce que j’ai retenue du bavardage de l’autre là. J’ai plus surveillé le tic-tac de l’horloge que le professeur de français. Au bruit de la sirène je me suis précipitée dehors à la recherche de mon amie. Il fallait qu’on se parle.
Cinq minutes plus tard elle est finalement sortie riant aux éclats avec deux filles de sa classe. Toutes les trois était maquillée avec exagération et se dandinait. Elles portaient toutes un sac de la même couleur le sac et des chaussures à talons identiques. Elles riaient de façons à attirer l’attention sur elles. Un peu comme dans les films quand les filles crée un clan. Faisant fi de ça je me suis approchée de Ndeya et direct l’une des ses copines a commencé les hostilités .
-D’où tu t’approches toi ? Ndelya émis le souhait de te parler ?
Suprise j’ai eu l’impression d’avoir manqué un épisode,j’irais jusqu’à dire le livre en entier.
-Lely laisse pour cette fois. T’énerver vas ruiner ton maquillage dit Ndeya d’un ton sérieux. Et toi Ayna dorénavant tu restes loin de moi. Apparemment je n’ai pas été claire avec toi. JE NE VEUX PLUS TE VOIR DANS MON ENTOURAGE.
Elle finit en se retournant et en lançant un tchippppp sonore qui eu pour effet de déclencher mes larmes. J’avais du mal à comprendre ce qui s’est passé. Contre toute attente c’est Marième qui est venue vers moi pour me calmer
Toutes les autres filles me regardaient comme si j’étais une bête de scène mais aucune ne s’est approchée. C’est comme si j’avais été mis en quarantaine. Cet évènement à sonner le glas de ma période no stress au lycée.
C’est ainsi que la descente aux enfers commença pour moi.
A la cantine Ndeya et ses cerbères s’arrangeait pour que je n’ai pas de siège ou pire de la nourriture. Au dortoir ma couchette à force d’être déchiré a disparu un beau jour. Ma valise de vêtement a elle aussi suivie le mouvement. Et mes cahiers de cours finissaient à chaque fois déchirés ou cornés. J’accumulais punition sur punition et le bureau du principal était devenu ma résidence principale. Le pire c’est que je ne comprenais pas ce qui se passait. Toute les filles avais l’air d’obéir aux doigts et à l’œil à Ndéya. Toutes à l’exception de Marième qui bien au-delà des apparences restait égale à elle même et me sortais à chaque fois du pétrin. C’est ainsi que je me suis mise à passer tout mon temps libre à la mosquée qui était le seul endroit où je pouvais avoir un long moment de répit. Je ne sais pas trop comment les intendantes faisaient pour ne pas se rendre compte de ce qui passait. Mais en même temps en bonne poule mouillée je ne me plaignais jamais. Je subissais injustice sur punition.
Marième avait beau m’insulter, se moquer de moi je restais esclave de mes mésaventures.Je me disais que c’était la faute à pas de chance. Le bon côté c’est que malgré toutes ces mésaventures ma mère se portait comme un charme même si je la trouvais très soucieuse semaine après semaine.
Chaque week-end, Birane venais me récupérer à la
gare et révisais mes cours avec moi parfois tard dans la nuit. Nous sommes
beaucoup rapprochés. Il était devenu mon Koto ( Grand frère) Birane. Je lui
racontait tout les mésanventure que je subissais et lui il me croyait .
NDA: Je tenais juste à me confondre en excuse . Bonne lecture ...Bienvenue aux nouveau et aux nouvelles . Désolée pour les énormes fautes et bonne lectures ...De gros bisous