Chapitre 9
Write by Riri
-Ayna, Ayna, Ayna FANN ? Crie une voix derrière moi
Je me suis retournée pour voir celui qui m’appelle. Et qu’elle ne fut pas ma surprise de voir Birane en compagnie d’un homme élancé. Je dirais qu’il fait dans les 1m90. De teint clair, il ressemble à un soulacre (arabe). Bizarrement son visage me semblait un peu familier.
-Salam Aléykoum Birane, comment tu vas ?
-Hey ma chérie coco ça date deh. Tu fais quoi sur mon lieu de travail ?
- Looooll chérie ein, en fait je suis venue payer les frais d’hosto de la daronne.
-Ouille la mater à quoi ?
-Une visite de routine mais Dieu merci ça vas maintenant. Je ne savais pas que tu travaillais déjà.
-En fait je suis stagiaire là-bas. Que je suis bête, Ayna je te présente Driss
-Enchantée fis-je en tendant la main à son ami
-Bonsoir Ayna dit-il avec une voix grave.
Je parierais qu’il n’a pas grandis ici à Dakar. Il a un accent français qui n’était pas sans me déplaire. Oui du haut de mes 15 ans je sais appréciée les bonnes choses.
-Ayna si tu veux on te dépose .Ah au fait tu n’as pas le choix parce que te connaissant tu es capable de refuser. Alors on embarque
Je n’ai pas voulu refuser car vu que le montant que je viens de payer, il va falloir qu’on commence par se serrer la ceinture. Plus de dépense inutile ou autre futilités. En plus maman n’est pas totalement sortis de l’auberge Maladie, donc je dois me calmer. Aussi sa me fera du bien de trainer en compagnie de Birane même si la présence de son ami m’intimidait. Heureusement il est descendu aux Almadies, devant une belle villa. Ensuite Birane m’a raccompagné à la maison. Je devais prendre une douche et prendre des effets pour maman. Finalement il a insisté pour venir avec moi au dispensaire histoire de saluer maman. Bien sûr il s’est arrêter en route et à acheter plein de fruits, du yaourt et du chocolat pour maman selon ses dires.
On a parlé de mes cours, et je lui ai demandé des nouvelles de Ndéya. Apparemment il a lâché l’affaire car elle ne répond à aucun de ses messages. En plus selon lui Ndeya n’est pas très recommandable comme fille. Ce qui à provoquer une mini dispute car malgré tout j’ai défendu mon ami bec et ongles. A part ça le trajet était plutôt agréable, on a beaucoup rigolé. Ce qui m’a fait énormément de bien.
Maman n’a pas cessé de le remercier avec des tonnes de prières. Elle m’a demandé qui s’était, je lui ai juste dis que c’est un ami. Il est resté une trentaine de minutes avec nous et est repartie avec la promesse de revenir voir maman le lendemain.
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Une semaine plus tard, maman est finalement sortie de l’hôpital. C’est un soulagement car ce n’était plus évident pour moi de gérer cette situation. Les médecins ont voulu la garder en observation .Birane m’a été d’une très grande aide. Il venait chaque jour les bras chargé de nourriture. Sa présence a été d’un très grand réconfort. Et on s’est beaucoup rapprochée. Chaque soir il faisait un détour par l’hôpital avant de rentrer chez lui et tenais compagnie a maman quand je devais m’absenter. Maman et tata Oumou ne jure que par lui. Birane est ci, Birane est ça, au point je me demande si c’est mon pote ou carrément leur meilleur ami.
Nous voilà enfin chez nous. La maison m’avait manqué mais mes cours encore plus. Je n’ai aucune envie de laisser maman mais je ne peux pas faire autrement donc je dois repartir à Gorée. Il ne faut pas que j’oublie mes cours. Birane et Tata Oumou ont promis de veiller sur ma mère. C’est donc le cœur léger mais néanmoins rassurée que j’ai repris le chemin du lycée Mariama Bâ.