Chapitre 10 : Ascendance

Write by Verdo

POUR L'AMOUR DE BÉNÉDICTE (Roman) 


****Chapitre 10 :  ascendance 


#Fin de la première partie


<<Le plaisir étant éphémère, et le désir durable, les hommes sont plus facilement menés par le désir que par le plaisir.>>


Auteur inconnu...


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Luanda nous retenait mais nous devions partir parce que Théophile avait été rappelé par l'entreprise dans lequel il travaillait aux États Unis pour une urgence professionnelle. Il devait donc repartir dans quatre jours; ce que nous n'avions pas prévu. Nous avions pleins de projets, me concernant que nous devrions normalement réaliser avant qu'il ne s'en aille de nouveau hélas que le temps nous avait surpris. Néanmoins, il me promit de réaliser la moitié avant de partir. Une fois rentrés à Lomé, il me louerait un appartement et m'inscrirait de nouveau à l'université. Il avait prévu également aider financièrement ma sœur Awa afin qu'elle puisse démarrer une activité. Sur ce, pour ne plus perdre du temps, nous fîmes rapidement nos valises; direction l'aéroport où nous fûmes embarqués pour l'aéroport international Gnassingbé Eyadema.


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L'avion qui nous avait ramené à Lomé atterrit dans la nuit tardive. À notre grande surprise, Awa et mes frères nous y attendaient,  accompagnés du chauffeur de Théophile. Ils nous accueillirent chaleureusement puis nous nous envolâmes chez Théophile. Là bas, mami aussi nous attendait. C'était une très agréable surprise. Nous y passâmes la nuit. Je passai toute la nuit à leur raconter tout de l'Angola et aussi du départ brusque de Théophile dans les prochains jours. Au petit matin, ils nous quittèrent. Quant à moi je restai avec Théophile pendant quelques heures à tout programmer avant de rentrer ensuite au bungalow. Nous nous donnâmes rendez-vous le soir pour aller visiter des appartements au centre ville.


Un calme absolu régnait dans le centre ville. Les rues étaient désertes malgré qu'il ne faisait pas pratiquement nuit. C'était la mode dans les quartiers résidentiels contrairement aux  banlieues. Chacun se retrouvait chez lui en famille pour éviter de se mêler à la masse populaire de dehors d'où le calme qui y régnait souvent. Théophile et moi, à bord de sa voiture attendions impatiemment l'agent immobilier qu'il avait contacté dans la matinée. Peu de temps après, une moto klaxonna derrière nous. C'était lui. Il serra sur le côté et vint nous rejoindre. Nous sortîmes. Il nous saluèrent amicalement puis sortit un petit album photo de sa petite mallette où figuraient des petites villas à des prix abordables. Il en défilait tellement que j'eus du béguin pour l'une d'entre elles. Elle était constituée de quatre chambres et un grand salon. Une grande cuisine puis une piscine et un petit jardin. Le prix d'achat était estimé à environ 8 millions de francs CFA. Théophile accepta de l'acheter vu que cela me plaisait énormément. Il discuta pendant un moment avec l'agent immobilier concernant les procédures d'acquisition. Ce dernier lui garantit que si l'argent était prêt, nous l'aurions dans vingt quatre heures. Ils se mirent d'accord sur le lendemain pour tout conclure. J'étais tellement impatiente d'aller annoncer la bonne nouvelle à ma famille mais bien avant que nous y allions, nous fîmes un petit détour à la villa de Théophile. Il voulut se rincer et prendre certains papiers avant que nous ne continuions les courses. Une fois sur place, je m'affalai dans le somptueux divan du salon tout en y jetant mon sac à main. Lui par contre se faufila sous la douche. Quelques minutes plus tard, son téléphone sonna pour la première fois. La deuxième fois, je le lui amenai après avoir jugé que cela lui pourrait être une urgence. Je restai scotchée à la porte pendant qu'il discutait avec son interlocuteur et le contemplai de haut en bas. Sincèrement, l'on n'aurait jamais cru qu'il battait pleinement la quarantaine. On l'aurait plutôt donné vingt sept ans ou au plus trente deux. Il aimait faire beaucoup d'exercices sportives et aussi s'hydrater habituellement ce qui expliquait son parfait état de santé.

 Je me perdis dans mes pensées quelques secondes en m'imaginant en tête de vulgaires scénarios sexuelles avec lui rien qu'en le contemplant. Puis soudainement, une idée farfelue me vint à l'esprit; celle d'aller me déshabiller et de le surprendre lorsqu'il aurait raccroché...


  - Chérie où es-tu ? Tu peux venir récupérer le téléphone. C'est un ami avec qui j'ai des projets. Je dois le rencontrer avant de partir. Il dit qu'il a quelque chose d'important à me dire.


Il ne finit pas de parler lorsque je me dandinai devant lui avec la petite combinaison de soutien gorge et de slip blanche qui mettait en valeur mon corps et mes courbes. Il me l'avait offerte à Luanda; c'était ma couleur préférée et je n'aurais pas pu m'en passer sans me la procurer. Il resta bouche bée. C'était comme s'il avait perdu la parole au point où il laissa le téléphone tomber par terre. Il le ramassa et le mit sur la petite étagère sur laquelle se trouvait les savons. Je l'excitai en mettant en application quelques astuces que j'avais apprises dans les séries romantiques. L'une d'elles consistait à sucer délicatement mon index tout en les passant dans mes cheveux, sur ma poitrine, caressant mes seins et sur le reste de mon corps. J'aperçus son pénis se mettre en position de tir, braqué sur moi. Il était terrifié de plaisir. J'avançai vers lui puis m'agenouillai. Avec une main, je saisis son sexe et le branlai doucement pendant qu'il caressait mes cheveux avec ses deux mains. Ses gémissements se firent entendre. L'on croirait à un adolescent de quinze ans qui faisait pour la première fois l'amour. Avec douceur, j'introduisis le gland de son pénis dans ma bouche puis jouai avec pendant quelques minutes avec ma langue. Tard, je l'avalai complètement puis le gloutonnai avidement de telle sorte que je reçus son sperme en plein dans ma bouche. C'était la première fois que je faisais pareil truc mais j'eus le courage de l'avaler complètement. Nous continiuâmes après un court instant de pause. Cette fois ci, il me défonça copieusement comme nous avions l'habitude de le faire. Nous nous douchâmes par la suite puis nous nous rendîmes au bungalow.


  - Tu me mets si bien Béné. Aucune femme ne me fait l'amour comme toi ni ma femme.  M'avait-il avouée bien avant notre départ. 


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Quelques jours plus tard...


Le restaurant Awa's était noire de monde pour une inauguration. Tout zigzaguait dans tous les sens. Les amis et les connaissances affluaient de partout au point où il n'y avait plus de place. Mais avec calme, moi,  en tant qu'organisatrice, je réussis à satisfaire tout le monde même s'ils ne pouvaient pas s'assoir tous. Avec un bloc note à la main, je faisais des va et vient entre l'entrée et les coulisses. C'etait quand même l'inauguration du restaurant de ma sœur et je devais veiller à ce que tout se déroulât parfaitement. Théophile et mami étaient assis au premier rang pendant qu'Awa, Letho et les autres faisaient une dernière inspection des premier mets du restaurant dans la cuisine. C'était une très belle réception et nous ne pouvions que remercier Théophile de cette grande générosité et aussi pour nous avoir honorés de sa présence. Il avait annulé son vol rien que pour pouvoir assister à la cérémonie d'ouverture. 


Je raclai ma gorge puis tapotai un peu dans le microphone... J'ouvris la cérémonie...


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Un mois plus tard...


Je déménageai avec Letho et mes deux petites sœurs dans la nouvelle villa au centre ville. Quant à mami, elle avait refusé de changer de maison sous prétexte qu'elle était vieille. Pour cela, elle resta dans le bungalow. Awa aussi avait déménagé et s'occupait de son restaurant. Je m'inscrivis avec Letho dans une université prestigieuse de la place. Mes deux sœurs quant à elles reprirent le chemin de leur ancienne école. Notre vie avait littéralement changé par le biais d'une seule personne; Théophile. Des fois, je me dis que c'etait Dieu lui même en personne qui l'avait mis sur notre chemin. Mais souvent,  je me remettais en cause. Je pensais à la famille qu'il avait aux États Unis et je me demandais sans cesse ce qui se passerait si elle parvenait à découvrir ce qui se passait ici. 


Fin de la première partie.


Qu'avez-vous retenu de cette première partie ? 


Ecrit par Koffi Olivier HONSOU alias Verdo Lompiol. (Noveliste togolais).


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