JE L'AIME MALGRÉ MOI (Roman)

CHAPITRE 10 : Ne t'en va pas s'il te plaît. 

<<Le plaisir d'aimer sans l'oser dire a ses peines, mais aussi il a ses douceurs.>>

Blaise Pascal...

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Après le départ d'Emeline...

  - Pourquoi t'es tu comportée ainsi Minsha ? 

  - Pourquoi me suis-je comportée ainsi Alassane? Tu as intérêt plutôt à me dire le pourquoi tu m'as caché que tu as une autre femme dans ta vie. J'avais pleinement confiance en toi. 

  - Je n'ai aucune femme dans ma vie. Et même si c'était le cas, tu ne devrais pas te comporter ainsi envers Emeline. Tu n'avais pas besoin de la chasser en lui criant dessus. 

  - Si. J'en avais pleinement le droit. Je suis à présent ta petite amie.  J'attends des explications Alassane ou tu peux tirer un trait sur notre relation. Les menteurs, je ne les aime pas du tout. Pourquoi m'as-tu cachée que tu as enceinté cette femme et qu'est-ce qu'elle faisait ici avec toi?

  - Okay. Calme-toi Minsha. On va discuter à tête reposée.

****Quelques minutes plus tard****

  - Les choses se sont passées si vite entre nous que je n'ai pas eu la force et le courage de te dire toute la vérité. Et par rapport au voyage, je ne savais pas que ça allait porter des fruits. J'avais prévu de te le dire ce soir même.  

  - Mon cœur est en lambeaux Alassane. Pour le voyage, nous y reviendrons plus tard. Mais me cacher que tu as mis enceinte une femme, non non. Je ne peux guère l'accepter. Écoute, après que tu t'es débrouillé pour voler mon cœur, c'est avec cette facilité que tu me le brises?

  - Je suis sincère avec toi ma fleur. Rassure-toi que je n'ai jamais eu l'intention de te faire du mal.  Et je suis disposé à tout faire pour regagner ta confiance. Je te le répète encore une fois qu'il n'y a rien entre Emeline et moi. C'est juste une histoire d'un soir qui s'est terminée en grossesse. Et je ne peux pas renier ma progéniture.

  - Si tu ne l'aimes pas, pourquoi ne pas simplement lui demander d'avorter ? Avoir un enfant avec quelqu'un, c'est être lié à lui à jamais. Moi je veux t'avoir rien qu'à moi seule. 

  - Oui. Je le sais. Et je suis à toi. L'avortement est un tabou chez nous et de plus elle n'acceptera jamais pareille chose. Je m'occuperai de mon fils comme il se doit mais je t'assure et te promets que cela n'empiètera pas sur notre relation. 

  - Une chose est de le dire et l'autre de le faire Alassane. Je sais de quoi je parle. Écoute, je ne veux plus que tu  la revois. Si tu veux lui donner de l'argent, contente-toi d'envoyer quelqu'un ou soit fais-lui un transfert. Si tu veux que ça marche entre nous, tu dois les oublier complètement. Quant au voyage pour les États Unis, je refuse également. Je ne veux pas te perdre Alassane. Cela fait à peine un mois que nous sortons ensemble et aussitôt commencé aussitôt tu t'en vas loin à des dizaines de milliers de kilomètres. Non non. T'en vas pas s'il te plaît. Tu as une très bonne situation financière ici et tu pourras bien t'occuper de moi. Reste s'il te plaît Alassane. Pense à tout l'amour que je te porte.

  - Mais ce n'est pas aussi facile Minsha. J'ai beaucoup investi dans ce projet. J'ai même emprunté de l'argent et mis en gage ma maison. 

  - Ce n'est pas un problème Alassane. Il y a toujours une solution à tous problèmes et nous parviendrons à les résoudre. 

  - Et pour ma famille ? Ils sont déjà au courant de mon départ. 

  - Invente leur une excuse mon amour. S'il te plaît. Fais tout ce que tu veux mais ne t'en va pas.

Elle se leva, ferma à clé la porte et se mit à poil. J'avais toujours eu du béguin pour son splendide corps et sa jolie forme. À vrai dire, je n'avais  jamais pu lui résister. Elle s'approcha de moi et me fit lever en me prenant par les deux mains. Elle se colla à moi et introduisit une de ses mains dans mon pantalon et saisit mon sexe. Pendant seulement quelques secondes, elle réveilla mes sens sexuels. Je me déshabillai rapidement tout en jetant pèle mêle mes vêtements et la pris par les fesses. Elle s'enlaça autour de ma taille et y entrelaça ses pieds en me griffonnant le dos. Je l'amenai au mur le plus proche et l'y plaquai tout en l'embrassant fougueusement. Je passai mes mains dans ses cheveux, ses oreilles et sur son visage puis saisis ses seins que je pris soin de mordre délicatement. Je léchai tout son abdomen et lui fis de petites caresses avec ma langue autour de son nombril. Ses gémissements se firent entendre. Puis d'un ton charmant, elle me murmura : 

  - Fais-moi l'amour mon bébé. Envoie-moi au septième ciel. 

Nous nous caressâmes mutuellement en se dirigeant vers la chambre à coucher qui se trouvait à quelques centimètres où nous nous envoyâmes en l'air. Elle n'arrêtait pas de me demander de rester auprès d'elle et de ne jamais la laisser tomber durant tout l'acte. 

Après que nous ayions fini, nous discutâmes quelques minutes de plus. Je lui promis de réfléchir par rapport à tout cela et de prendre une décision qui nous avantagerait tous. Elle s'en alla ensuite. 

Le lendemain, je demandai la permission au travail puis rendis visite à Emeline sur son lieu de travail pour lui présenter des excuses. Ses apprenties me firent savoir qu'elle était sortie pour une urgence et qu'elle serait probablement de retour dans pas longtemps alors je décidai de l'attendre. Quelques temps plus tard, elle arriva dans une grosse voiture cylindrée avec au volant un homme élégamment vêtu. Elle sortit et le salua. Il repartit ensuite. J'eus comme un gêne en moi devant cette situation mais je ne le laissai pas paraître. Qui était cet homme  et que faisait Emeline avec elle ? étaient les questions qui me tourmentaient sans cesse l'esprit dont je n'en avais pas les réponses. 

  - Alassane! Quelle surprise ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

  - Euh, je passais dans le coin et je...

Écrit par Koffi Olivier HONSOU alias Verdo Lompiol. (Noveliste togolais).

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